07/06/2008
Le président russe accuse les Etats-Unis, et célèbre une Russie "responsable"
SAINT-PETERSBOURG (Russie) (AFP) - Le président russe Dmitri Medvedev a accusé samedi les Etats-Unis d'avoir provoqué la crise financière mondiale par excès d'ambition, leur opposant l'exemple d'une Russie "consciente de sa responsabilité pour le sort du monde" et futur leader économique.
S'exprimant devant des milliers d'hommes d'affaires, de responsables russes et étrangers réunis au Forum économique de Saint-Pétersbourg, le président s'en est vivement pris à "l'illusion qu'un pays, même le plus puissant au monde, puisse jouer le rôle de gouvernement global".
"C'est précisément le fait que le rôle des Etats-Unis dans le système économique mondial ne correspond pas à ses capacités réelles qui a été une des principales raisons de la crise actuelle", a-t-il insisté.
La Russie, à l'inverse, "est un acteur mondial qui est conscient de sa responsabilité pour le sort du monde", a-t-il martelé. "Nous voulons participer à la formation des règles du jeu, pas en raison d'ambitions impériales, mais parce que nous sommes conscient de notre responsabilité et que nous possédons des ressources", en particulier énergétiques, a-t-il poursuivi.
Là où d'autres pays se sont consacrés aux biocarburants, aggravant la crise alimentaire, la Russie libéralise son marché du gaz et prend des mesures fiscales pour relancer sa production de pétrole, ce qui contribuera à "stabiliser les marchés énergétiques mondiaux", a-t-il souligné en exemple. De même, elle s'abstient de verser dans "l'égoïsme économique" que représente le protectionnisme, a-t-il noté.
M. Medvedev, qui est considéré comme d'orientation libérale, a succédé à Vladimir Poutine il y a un mois: il a depuis promis de renforcer l'état de droit, lutter contre la corruption et faciliter l'existence des PME russes. Son discours était par conséquent très attendu par les participants au Forum, parmi lesquels les patrons de multinationales comme BP, Shell, KPMG, Peugeot ou Citigroup.
Il les a aussi assurés de son ambition de faire de Moscou un "centre financier puissant" et du rouble "une des principales monnaies de réserve régionale".
Il a en outre insisté sur le fait que "les investissements russes n'ont pas de caractère spéculatif ou agressif", alors qu'au Forum, la question de la crise aiguë opposant les actionnaires russes et britanniques du troisième groupe pétrolier russe, TNK-BP, est sur toutes les lèvres.
Bien qu'il s'agisse d'une entreprise entièrement privée (détenue à 50% par trois hommes d'affaires russes et à 50% par la major britannique BP), beaucoup d'analystes estiment que la cascade d'ennuis qui s'est abattue sur le groupe depuis quelques mois est liée à la volonté de l'Etat de reprendre en main une partie des actifs de TNK-BP.
Son dénouement est désormais une question de "jours", a assuré samedi son PDG Robert Dudley, alors que la plupart des protagonistes de l'affaire TNK-BP, présents au Forum, devraient en profiter pour aborder la question. M. Dudley a ajouté "n'avoir aucune indication d'une vente de la part d'aucun actionnaire".
Vendredi, le président de la Chambre de commerce russo-américaine, Andrew Somers, avait prévenu lors d'une conférence que quoiqu'il arrive, cela enverrait un "signal très fort, positif ou négatif, sur le climat d'investissement en Russie".
Mais pour le reste, la conjoncture économique russe est pour l'heure plutôt favorable aux exercices de relations publiques: alors que le reste du monde souffre de la crise financière, elle affiche au contraire un dynamisme à tout cran, au point même de donner des signes de surchauffe, selon les experts.
Les organisateurs du Forum s'attendent également à la signature annexe de contrats pour un montant supérieur à celui de l'an dernier, c'est-à-dire 12 milliards de dollars.
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05/06/2008
Etats-Unis: démission forcée des patrons civil et militaire de l'armée de l'Air
WASHINGTON (AFP) - La livraison erronée en 2006 à Taïwan de composants de missiles nucléaires américains a contraint jeudi le secrétaire à l'armée de l'Air et le chef d'état-major de cette même armée à une double démission.
Ces deux démissions, respectivement de Michael Wynne et du général Michael Moseley, ont été exigées par le secrétaire à la Défense Robert Gates.
Elles font suite à la remise fin mai de conclusions d'une enquête menée par un amiral, Kirkland Donald, sur la gestion des composants nucléaires au sein de l'armée de l'Air, à la suite de la livraison erronée à Taïwan. Ces conclusions n'ont pas été rendues publiques.
"Il s'agit d'un rapport cinglant", a souligné un responsable du Pentagone sous couvert d'anonymat.
Dans sa lettre de démission, le général Moseley ne fait aucun commentaire. En revanche, Michael Wynne fait état du rapport: "J'ai lu avec regret le récent rapport sur le contrôle des composants liés aux armes nucléaires. Contrôler ce domaine stratégique est un engagement ferme de notre force aérienne à l'égard de l'Amérique", dit-il.
En 2006, les Etats-Unis avaient livré par erreur à Taïwan quatre composants de missiles nucléaires en lieu et place de batteries d'hélicoptères commandées par l'île. L'affaire avait été révélée tardivement, cette année, et entraîné des regrets en mars du président américain George W. Bush à son homologue chinois Hu Jintao. Les composants avaient été restitués dans le même temps aux Etats-Unis.
"Une erreur a été commise", avait déclaré M. Bush à son homologue chinois. La Chine avait au préalable fait part de son "inquiétude" et de son "mécontentement". Pékin considère Taïwan comme partie intégrante de son territoire en attente de réunification, malgré son indépendance de fait en 1949, et promet de recourir à la force en cas de sécession formelle de l'île.
Michael Wynne avait expliqué en mars que l'erreur de livraison portait sur quatre "composants électriques pour le détonateur situé dans l'ogive nucléaire" d'un missile balistique intercontinental Minuteman. "Il ne s'agit pas d'un composant nucléaire", avait-il précisé, ajoutant que la technologie de ces pièces, cruciales pour la mise à feu des missiles nucléaires, datait des années 1960.
C'est Taïwan qui avait notifié l'erreur de livraison aux Américains, après avoir découvert ces composants dans ses stocks. D'après les premières conclusions du Pentagone, les composants étaient restés dans une aire de stockage après leur livraison et n'avaient pas été touchés.
L'erreur s'est produite lorsque les pièces ont été transférées en 2005 d'une base aérienne militaire du Wyoming vers une autre base dans l'Utah (ouest). Une fois arrivés sur cette base américaine, les composants, qui auraient dû être stockés parmi les éléments classifiés, se sont retrouvés dans la zone de stockage déclassifiée, avait précisé M. Wynne.
Cette erreur de livraison était la deuxième bévue de l'armée de l'Air américaine en quelques mois impliquant du matériel nucléaire ou de l'équipement lié à un armement nucléaire, après le survol le 30 août d'un B-52 chargé de six missiles de croisière au-dessus des Etats-Unis.
Selon le Pentagone, cet incident sans précédent avait été provoqué par une série "d'erreurs de procédure". Il avait alors coûté leur poste à au moins quatre officiers.
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Raffarin hostile à un référendum sur l'adhésion de la Turquie
PARIS (Reuters) - L'ancien premier ministre Jean-Pierre Raffarin demande que l'Assemblée nationale revienne sur l'amendement des députés rendant obligatoire un référendum avant l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne.
L'Assemblée a adopté mardi en première lecture le projet de loi constitutionnel réformant les institutions, dont un amendement prévoit que toute nouvelle adhésion à l'UE sera soumise à référendum "lorsque la population de cet État représente plus de cinq pour cent de la population de l'Union". L'amendement vise directement la candidature de la Turquie.
Invité de l'émission "Face aux chrétiens" de RCF, Radio Notre Dame et La Croix, le sénateur de la Vienne a estimé que la majorité devait être face aux réformes dans un esprit de "fidélité créatrice".
"Fidèle : on doit voter globalement les textes. Créatrice : il faut pouvoir les amender. Je pense par exemple au référendum et à la Turquie (...) L'amendement adopté par l'Assemblée nationale désigne la Turquie. C'est une erreur. Un pays ne doit pas être directement montré du doigt dans la Constitution", a-t-il estimé.
"Nous en avons parlé en réunion du groupe UMP au Sénat : pour le moment, il y a une majorité dans la majorité qui n'est pas favorable au texte sur ce sujet", a ajouté Jean-Pierre Raffarin.
Commentaires du PNF:
Si on impose au peuple français l'entrée de la Turquie dans l'Europe, cela signerait la fin totale de la démocratie en France (déjà bien mal en point avce tout un pan de l'opinion qui est marginalisé) et la fin de l'idée d'une grande Europe fière de ses valeurs, de son histoire et de son identité.
Raffarin est un traître, les électeurs doivent le sanctionner aux prochaines élections pour qu'il comprenne que le pouvoir n'est pas à Washington, mais dans les urnes!
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03/06/2008
Sentier 2: le parquet requiert la relaxe pour la Société générale et la Barclays
PARIS - Le parquet de Paris a requis mardi la relaxe de la Société générale et de la Barclays France, deux des quatre banques poursuivies dans le cadre du procès du "Sentier 2", vaste affaire de blanchiment entre la France et Israël.
Le parquet a également demandé la relaxe de huit salariés des deux banques qui avaient été mis en cause, dont le président de la Société générale, Daniel Bouton.
Outre la Société générale et la Barclays France, la National Bank of Pakistan et la Société marseillaise de Crédit (SMC) ont aussi été renvoyées en tant que personne morale pour "blanchiment aggravé". Le parquet a requis 200.000 euros d'amende pour la National Bank of Pakistan et s'en rapporte au tribunal pour la SMC.
Au total, 151 prévenus, dont quatre banques, sont jugés devant le tribunal correctionnel de Paris. Le parquet a requis la relaxe pour une quarantaine de prévenus.
Jusqu'à six ans de prison ferme et entre 10.000 à 200.000 euros d'amende ont été demandés dans les autres cas. Les peines de prison ferme visent essentiellement des personnes actuellement en fuite, c'est-à-dire des dirigeants présumés des réseaux de blanchiment.
Le procès doit s'achever le 4 juillet après les plaidoiries de la défense. Le jugement sera ensuite mis en délibéré.
Via cinq réseaux, composés de commerçants, de particuliers, et d'associations cultuelles israélites, des chèques émis en France étaient déposés dans des banques ou bureaux de change en Israël où la réglementation permet d'obtenir en échange des espèces. Les faits se sont déroulés entre 1996 et 2001.
Ces chèques, dont les montants excédaient rarement 1.500 à 2.200 euros, étaient ensuite compensés en France par des banques comme la Société générale ou la Société Marseillaise de Crédit. Le blanchiment dissimulait des délits de vols, abus de biens sociaux, fraude fiscale ou escroquerie. Les banques ont pourtant estimé avoir agi en conformité avec la réglementation en cours relative au traitement de chèques émis à l'étranger. AP
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Prison avec sursis en Algérie pour des chrétiens évangéliques
TIARET, Algérie (Reuters) - Quatre chrétiens évangéliques algériens ont été condamnés mardi à de la prison avec sursis et à des amendes pour avoir cherché à convertir des musulmans.
Des récentes fermetures de lieux de culte et des poursuites judiciaires pour prosélytisme ont suscité des protestations à l'étranger et dans les milieux libéraux d'Algérie, qui dénoncent une vague de répression contre les chrétiens.
L'Algérie compte 33 millions d'habitants, en quasi-totalité musulmans, et seulement 10.000 chrétiens.
Le gouvernement se défend de mener une politique de persécution religieuse et le Haut Conseil islamique, chargé du contrôle de la pratique religieuse, a mis en cause le "prosélytisme agressif" des chrétiens évangéliques, des protestants accusés de chercher à semer la division entre les Algériens et de vouloir "coloniser" le pays.
Mardi, le tribunal de Tiaret, dans l'ouest du pays, a condamné à six mois de prison avec sursis et à une amende de 200.000 dinars (environ 2.000 euros) Rachid Seghir, un informaticien de 36 ans, pour avoir violé la loi de 2006 qui interdit à des non-musulmans de chercher à convertir des musulmans.
Trois autres prévenus - Djillali Saïdi, Abdelhak Rabih et Chaabane Baikel - ont été chacun condamnés à deux mois de prison avec sursis et à 100.000 dinars d'amende.
Tous ont annoncé leur intention de faire appel.
Deux prévenus - Mohamed Khan et Abdelkader Hori - ont été acquittés.
"DANS LE RESPECT DE LA LOI"
Larbi Drissi, avocat représentant le ministère des Affaires religieuses, s'est dit satisfait du jugement "qui fait que chacun pratique sa religion, quelle qu'elle soit, en conformité avec la loi".
Khelloudja Khalfoun, avocat de la défense, a dénoncé pour sa part "une atteinte à la liberté de conscience".
"Nous sommes chrétiens et nous n'avons pas honte de le proclamer", a déclaré Rachid Seghir à la sortie de l'audience.
Le mois dernier, le procureur de Tiaret a requis une peine de trois ans de prison ferme contre une musulmane convertie au christianisme, Habiba Kouider, accusée de pratiquer sans autorisation une autre religion que l'islam. Ce procès se poursuit.
La loi de 2006 impose la célébration des cultes religieux dans des locaux reconnus et approuvés par l'Etat, une mesure qui a conduit ces six derniers mois à la fermeture d'une dizaine d'églises ainsi que de plusieurs mosquées.
Elle prévoit des peines de prison et des amendes contre toute personne "qui incite, contraint ou utilise des moyens de séduction tendant à convertir un musulman à une autre religion".
"Ce que la loi demande aux chrétiens et aussi aux musulmans est d'exercer leurs cultes religieux en toute transparence dans un endroit réservé à cet effet et d'appartenir à un établissement religieux agréé", a déclaré la semaine dernière Abou Amrane Cheikh, président du Haut Conseil islamique.
"Il n'y a pas de mouvement opposé aux chrétiens comme le prétendent certains esprits tendancieux. Il s'agit seulement de respecter l'islam dans un pays musulman, tout comme on doit respecter la religion chrétienne dans un Etat chrétien."
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Brigitte Bardot condamnée à 15.000 euros d'amende pour incitation à la haine raciale
PARIS - Brigitte Bardot a été condamnée mardi à 15.000 euros d'amende par le tribunal correctionnel de Paris pour provocation à la discrimination et à la haine raciale envers la communauté musulmane.
Le parquet avait requis deux mois de prison avec sursis et 15.000 euros d'amende à son encontre.
L'ancienne égérie du cinéma français a également été condamnée par la 17e chambre correctionnelle à verser 1.000 euros de dommages et intérêts au Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP), ainsi qu'un euro symbolique pour la Ligue des droits de l'Homme et la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (LICRA).
Il est reproché à Brigitte Bardot des propos tenus dans une lettre envoyée en décembre 2006 à Nicolas Sarkozy, ministre de l'Intérieur à l'époque, et publiée dans la revue de la Fondation Brigitte Bardot, "L'Info-Journal".
"Il y en a marre d'être menés par le bout du nez par toute cette population qui nous détruit, détruit notre pays en imposant ses actes", déclarait-elle en référence à la fête musulmane de l'Aïd el-Kébir et aux pratiques d'abattage des moutons.
Brigitte Bardot a déjà été condamnée à quatre reprises pour incitation à la haine raciale, écopant d'amendes allant de 10.000 FF en 1997 à 5.000 euros en 2004. AP
Commentaires du PNF:
Brigitte Bardot ne fait que dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Elle est condamnée pour ses idées, pour avoir déclaré un jour qu'elle était proche des idées du Front National. Si une personne de gauche s'offusque que l'on module les horaires de piscine pour faire plaisir à certains musulmans, va-t-elle être condamnée par la justice politique de ce pays? Bien sûr que non, alors que dans le fond, les deux discours sont les mêmes.
Il n'y a plus de liberté de parole en France aujourd'hui pour la droite nationale qui est systématiquement judiciarisée au moindre de ses propos. Non content de l'écarter du pouvoir, le système UMPS cherche aussi à faire taire l'âme de notre nation en péril.
14:51 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : brigitte bardot, lois anti-nationales | Facebook | |
A Rome, Mahmoud Ahmadinejad poursuit ses attaques contre Israël
ROME (Reuters) - L'Europe supporte le poids économique et politique du régime sioniste et de ses mensonges, a affirmé le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, à son arrivée à Rome pour le sommet de la FAO sur la crise alimentaire mondiale.
La veille, à Téhéran, il avait prédit la disparition prochaine de l'Etat d'Israël et du "régime criminel et terroriste sioniste qui a derrière lui soixante ans de pillages, d'agressions et de crimes", ainsi que la destruction du "régime satanique des Etats-Unis".
Ahmadinejad effectue à Rome sa première visite en Europe occidentale depuis son élection à la présidence iranienne, en août 2005.
Interrogé à son arrivée à l'aéroport de la capitale italienne par un journaliste sur ses dernières déclarations concernant Israël, il a répondu que ses propos étaient "appréciés par les gens qui veulent se libérer du fardeau sioniste".
"Les peuples européens ont terriblement souffert des sionistes et aujourd'hui le poids tant politique qu'économique de ce régime mensonger repose sur les épaules de l'Europe", a-t-il ajouté.
La venue du président iranien au sommet de la FAO, l'agence onusienne pour l'agriculture et l'alimentation, embarrasse certains participants et aucune rencontre bilatérale n'est officiellement prévue.
Le Vatican a rejeté une demande d'audience privée avec le pape Benoît XVI, qui a d'ailleurs décidé de ne rencontrer aucun chef d'Etat présent à cette conférence.
VERS LA DESTRUCTION DE LA "PUISSANCE SATANIQUE"
Lundi, recevant des invités étrangers à l'occasion du 19e anniversaire de la mort de l'ayatollah Rudollah Khomeini en juin 1989, Ahmadinejad avait affirmé que le "régime sioniste" avait "atteint le terme de son oeuvre et disparaîtra prochainement des cartes géographiques".
S'en prenant aux Etats-Unis, il avait estimé que la phase de déclin et de destruction de la "puissance satanique" avait bel et bien commencé, ajoutant : "La cloche du compte à rebours de la destruction de l'empire de la force et de la richesse a commencé de sonner."
En 2005, Ahmadinejad avait déclaré qu'Israël serait "rayé de la carte", déclaration qui avait soulevé un tollé à travers le monde.
A New York, Ronald S. Lauder, président du Congrès juif mondial, a annoncé qu'il avait protesté auprès des Nations unies et du gouvernement italien contre la présence du président iranien à Rome.
Washington s'est indigné des derniers propos d'Ahmadinejad. Dana Perino, porte-parole de la Maison blanche, a estimé que de telles déclarations étaient "le type même de rhétorique qui ne sert qu'à isoler davantage le peuple iranien".
Le porte-parole du département d'Etat, Sean McCormack, a dénoncé pour sa part "le vitriol haineux émanant une fois de plus du président Ahmadinejad".
McCormack a ajouté que Washington souhaitait que l'Iran, accusé par les Occidentaux de vouloir se doter de l'arme nucléaire, reprenne toute sa place au sein de la communauté internationale.
"C'est triste, mais cela ne se produira pas tant qu'Ahmadinejad et son gouvernement continueront à mener leur pays sur une telle voie", a-t-il dit.
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Cinq soldats israéliens identifiés à partir des restes rendus par le Hezbollah
JERUSALEM - L'armée israélienne a annoncé mardi avoir identifié cinq soldats à partir des restes rendus par le Hezbollah libanais dimanche dernier.
Le travail des légistes se poursuivait, et on ignorait si d'autres soldats devaient être identifiés. Ils ont été tués lors de la guerre menée par Israël contre le Hezbollah au Liban à l'été 2006
Le Hezbollah avait restitué les restes de soldats israéliens en échange de la libération par l'Etat hébreu d'un prisonnier reconnu coupable d'espionnage pour le compte du Parti de Dieu.
Cette libération a alimenté les rumeurs d'un nouvel échange, Israël détiendrait en effet sept Libanais alors que le Hezbollah détient deux soldats israéliens, dont Gilat Shalit, ce qui avait déclenché l'"intervention" (sic!) de l'Etat hébreu. AP
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L'Iran dément vouloir l'arme nucléaire
TEHERAN - L'ayatollah Ali Khamenei, chef suprême de l'Iran, a déclaré mardi que son pays poursuivrait son programme nucléaire, mais a écarté toute visée militaire.
"L'Iran souhaite un usage pacifique de l'énergie nucléaire et va la rechercher en dépit de la convoitise de nos ennemis", a-t-il déclaré lors d'une cérémonie en l'honneur de feu l'ayatollah Ruhollah Khomeini, fondateur de la République islamique.
"Aucune nation sage ne s'intéresse à l'arme nucléaire" car elle n'est pas logique puisqu'elle n'est pas utilisée, a-t-il ajouté. AP
10:59 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : iran, nucléaire | Facebook | |
01/06/2008
Proche-Orient: Israël relance la colonisation avant une réunion Olmert-Abbas
JERUSALEM (AFP) - Israël a relancé dimanche la colonisation à Jérusalem-est, occupé et annexé, à la veille d'une nouvelle rencontre entre son Premier ministre Ehud Olmert et le président palestinien Mahmoud Abbas.
"Nous allons construire 121 logements à Har Homa, et 763 autres à Pisgat Zeev", des quartiers de colonisation érigés à Jérusalem-est, a indiqué à l'AFP le porte-parole du ministère de l'Habitat, Eran Sidis.
"Le ministre de l'Habitat, Zeev Boïm, doit annoncer ce matin en séance hebdomadaire du gouvernement la publication d'appels d'offre en ce sens à l'occasion de la Journée de Jérusalem, ce dimanche, qui marque le 41e anniversaire de la réunification de la ville", a-t-il ajouté, en référence à la conquête et à l'annexion de sa partie orientale par Israël en juin 1967.
Un des principaux négociateurs palestiniens, Saeb Erakat, a aussitôt sévèrement condamné cette mesure, comme "toutes celles qui perpétuent la colonisation". "Les Etats-Unis doivent y mettre un terme. Il est clair que les efforts de paix vont être affectés par cela", a-t-il enchaîné.
Avant de s'envoler lundi soir pour Washington, M. Olmert doit retrouver ce même jour à sa résidence de Jérusalem M. Abbas, dans le cadre de négociations visant à conclure un accord sur la création d'un Etat palestinien avant la fin du mandat du président américain George W. Bush en janvier 2009.
Leur dernière rencontre remonte au 5 mai, et leurs discussions se dérouleront alors que la classe politique israélienne se prépare à d'éventuelles élections anticipées en raison d'une affaire de corruption mettant en cause M. Olmert.
Selon divers responsables politiques israéliens, ce scrutin pourrait se tenir en novembre prochain, alors que la législature s'achève normalement en novembre 2010.
Abbas: un collabo corrompu?
Les pourparlers de paix israélo-palestiniens portent sur les questions clefs du conflit (tracé des frontières, statut de Jérusalem, sort des colons et des réfugiés palestiniens), et ont été relancées en novembre à Annapolis (Etats-Unis) après sept ans de gel.
Elles n'ont pour l'heure connu aucune réelle percée.
Dans le cadre d'un accord permanent négocié avec les Palestiniens, Israël espère notamment assurer sa mainmise sur de grands blocs d'implantations en Cisjordanie et les quartiers juifs de Jérusalem, à la faveur d'échanges territoriaux.
La "feuille de route", un plan international de paix lancé en 2003, prévoit notamment la fin des violences et le gel de la colonisation juive.
Le 21 mai, l'Etat hébreu avait annoncé le lancement d'un appel d'offres pour la construction de 286 logements dans la colonie de Betar Ilit, au sud de Jérusalem.
Le maire de Jérusalem, Ouri Loupoliansky, s'est pour sa part félicité de la relance de la construction à Jérusalem-est, estimant qu'elle répondait "aux besoins urgents de logements de la population juive".
L'Etat hébreu considère l'ensemble de Jérusalem comme sa "capitale unifiée et éternelle", ce que ne reconnaît pas la communauté internationale, alors que les Palestiniens veulent faire de Jérusalem-est la capitale de leur futur Etat.
Plus de 200.000 juifs ont été installés depuis 1967 dans une douzaine de quartiers de colonisation érigés à Jérusalem-est.
Selon des statistiques publiées dimanche par l'Institut de Jérusalem pour les Etudes d'Israël, la Ville sainte comptait fin 2007 489.480 juifs et 256.820 Arabes.
12:29 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : colonisation, palestine, israël=colonie | Facebook | |