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27/11/2009

Alain Soral et son association font les yeux doux à Poutine

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Vladimir Poutine est à Paris, jeudi 26 et vendredi 27 novembre. Et Egalité et réconciliation (E&R), l’association politique d’Alain Soral- polémiste transfuge du PCF passé par le Front national, proche de Dieudonné -  entend bien profiter de cette visite en France pour manifester toute l’admiration qu’elle voue au premier ministre russe.

“En partenariat avec l’ambassade de Russie et le Collectif France Russie , nous allons organiser un comité d’accueil favorable à Vladimir Poutine à l’occasion de sa venue le 27 Novembre à Paris”, a annoncé, dans un mail aux adhérents, la semaine dernière, Marc George- ancien militant du FN et actuel secrétaire général d’E&R.

Un des objectifs avoués de cette action est de s’” opposer à la propagande gauchiste et atlantiste qui ne va pas manquer de se manifester et de perturber cette visite, et d’obtenir ce faisant de la visibilité médiatique pour egalité et réconciliation”. Mais Marc George y voit un autre avantage, “faire connaître ER et Alain Soral auprès des autorités Russes.” Avant de détailler sa “stratégie”. D’abord, “les ouvrages [d’Alain Soral] pourraient être utilement édités demain en Russie”. Ensuite, “Egalité et Réconciliation se doit de trouver des appuis auprès des puissances résistant au Nouvel Ordre Mondial.”

En gros, Alain Soral et E&R recherchent des protecteurs et mécènes “amis des lettres”. La suite dira si leurs efforts seront récompensés.

Source

12/11/2009

Sommet Union Européenne - Russie

Jean Marie Le Pen.jpgExplication de vote de Jean-Marie LE PEN au Parlement Européen :

Monsieur le Président, mes chers collègues,

La Russie est décidément le seul pays au monde qui ne trouve jamais grâce à vos yeux et dont vous occultez systématiquement les impératifs, les besoins et la sensibilité.

Il est vrai que pendant près de 50 ans, le joug soviétique s’est maintenu sur la moitié de l’Europe, les chars ont réprimé dans le sang les aspirations à la liberté, à Budapest en 1956, à Prague en 1968, en Pologne, dans les pays Baltes… Mais votre réprobation, à l’époque, était ô combien plus discrète ! Quand elle existait !

En 1989 encore, au moment de la chute du mur de Berlin, combien de dirigeants européens appelaient de leurs vœux une simple réforme du communisme et le maintien du statu quo ? Comme si la dictature la plus sanglante du XXème siècle et ses 150 millions de morts était réformable !

Mais la Russie n’est pas l’URSS.

Elle est un grand pays avec qui nous devons créer des relations privilégiées. Parce que nous avons des intérêts communs et des bénéfices réciproques à tirer de ces relations.

Mais avant tout parce que la Russie, contrairement à la Turquie, fait incontestablement partie de la sphère géographique, culturelle, spirituelle et civilisationnelle européenne.

Source: http://www.frontnational.com

29/09/2009

Le Mossad derrière le détournement de l'Arctic Sea

22 août 2009 - Le journal Novaya Gazeta, l'un des rares organes de presse crédibles de Russie (et employeur de la regrettée Anna Politkovskaïa), vient d'apporter la confirmation de nos premières analyses sur l'affaire "Arctic Sea".

mossad.jpgEn effet, nous écrivions jeudi que le cargo battant pavillon maltais "Artic Sea", mystérieusement disparu pendant plusieurs semaines au large des côtes européennes, avait été victime d'une opération spéciale montée par une agence de renseignement. Nous citions deux commanditaires possibles : les Américains ou les Israéliens. Les premiers pour leurs capacités logistiques, les seconds pour leur exceptionnel professionnalisme. Pourtant, il paraissait évident que la seule capitale susceptible de lancer une opération aussi risquée était Jérusalem. Nous avions d'ailleurs à ce propos interrogé notre consultant Michael Ross, ancien des services secrets israéliens ; il n'avait pas écarté l'idée.  

Dans son édition de vendredi, la Novaya Gazeta confirme qu'il s'agit du Mossad. Le mobile de cet acte résiderait dans la cargaison du navire. En effet, ses cales ne contenaient pas seulement du bois, comme l'affirme le gouvernement russe, mais également des missiles de croisière X-55 dont le rayon d'action excède 3000 kilomètres - une information
confirmée par la presse danoise et norvégienne, ainsi que par les dires de l'ancien chef d'état-major de l'armée estonienne.

articsea.jpgSelon le quotidien moscovite, le cargo aurait été détourné par un commando des services de renseignement extérieurs hébreux au large des côtes suédoises.

 

L'objectif israélien ? Un mois après la disparition de l'"Artic Sea", le Président Shimon Pérès s'est rendu secrètement à Moscou. Durant cette entrevue du 18 août, il devait convaincre son homologue russe de renoncer à vendre de la technologie militaire à la République islamique d'Iran. Le journal russe croit savoir que le détournement de l'"Artic Sea" par le Mossad avait pour but de soutenir cette rencontre, et de pratiquer à l'égard du Kremlin une nouvelle forme de diplomatie coercitive.

 

http://www.drzz.info/article-35167622.html

11/09/2009

Poutine n'exclut pas une candidature à la présidentielle de 2012

Vladimir Poutine se réserve la possibilité d'être candidat à l'élection présidentielle russe de 2012.

L'actuel Premier ministre fut président de 2000 à 2008 et a laissé ensuite la place à Dmitri Medvedev.

"Mon mandat expirait et j'ai pensé que Medvedev était la meilleure personne pour me succéder et je l'ai soutenu", a-t-il déclaré aux journalistes.

"En 2012, nous réfléchirons ensemble et nous prendrons en compte les réalités du moment, et nos projets personnels", a-t-il ajouté.

Source: Reuters

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10/09/2009

Chavez trouve Poutine "rajeuni"

poutine Chavez.jpgLe président vénézuélien, Hugo Chavez, n'a pas tari d'éloges sur son "ami" le Premier ministre russe, Vladimir Poutine, lors d'une rencontre ce soir dans la banlieue de Moscou.

"Je suis heureux que tu aies rajeuni, tu es toujours aussi dynamique", a déclaré M. Chavez, à l'issue d'un entretien à Novo Ogarevo, dans la résidence gouvernementale de M. Poutine, âgé de 56 ans.

Et d'ajouter: "Avec Dmitri (Medvedev, le président russse, ndlr), notre frère, ami et président, vous tenez les rênes du pouvoir de notre Russie bien aimée. Nous sommes heureux de saluer la renaissance de la Russie nouvelle", a ajouté l'homme fort du Venezuela.

En visite en Russie depuis mercredi, le président vénézuélien a reconnu l'indépendance de deux régions géorgiennes séparatistes pro-russes, l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, à la grande satisfaction de Moscou qui a promis de continuer à lui livrer des armes.

Source: Figaro

21:43 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : russie, chavez |  Facebook | |

13/07/2009

La presse russe réservée sur la visite de Barack Obama

Prudence et réserve : les médias russes ont eu des commentaires mesurés et distants, se gardant de tout optimisme, à propos de la première journée de la visite du président américain Barack Obama dans leur pays.

medvedev.jpgAu commencement de cette visite destinée à réchauffer les relations bilatérales, Barack Obama et le président russe, Dmitri Medvedev, sont convenus lundi de fixer un objectif de réduction des arsenaux nucléaires des deux pays et ont conclu un accord permettant aux troupes américaines se survoler la Russie.

Pour autant, le quotidien populaire Moskovski Komsomolets met en garde contre toute conclusion optimiste : "Peut-on vraiment se refaire ? s'interroge-t-il. "La politique stratégique américaine reste sans changement, quel que soit celui qui occupe la Maison blanche".

"Obama, aujourd'hui, a fortement besoin d'un succès visible et tangible en politique étrangère (...) Parvenir à un réchauffement des relations avec la Russie conviendrait bien", ajoute le quotidien.

Echo de Moscou, la station de radio la plus influente, et encore indépendante, de la capitale, a ouvert son bulletin d'information matinal par un reportage sur la mort de l'écrivain et ancien dissident Vassili Aksionov, reléguant la visite d'Obama en deuxième place. La radio a diffusé un "son" de Dmitri Medvedev mais aucune déclaration de son homologue américain.

Dans un article au ton ironique, le quotidien financier Kommersant explique qu'au moment où Barack Obama se trouvait à Moscou, le Premier ministre Vladimir Poutine, ancien président qui exerce toujours une influence majeure, visitait une usine de montage de moissonneuses-batteuses, dans le sud de la Russie. "Barack Obama renversé par des moissonneuses-batteuses", lit-on dans l'article de première page.

Le quotidien Vremia Novosteï fait remarquer que ni Obama ni Medvedev n'ont évoqué en public l'amendement Jackson-Vanik, point d'achoppement dans les relations russo-américaines depuis l'effondrement de l'Union soviétique fin 1991.

Dans le cadre de la loi américaine sur le commerce de 1974, cet amendement prive de l'essentiel de la clause de la nation la plus favorisée certains pays qui n'ont pas une économie de marché et restreignent les droits à l'émigration. Cet amendement s'applique toujours à la Russie.

Quant aux Izvestia, le quotidien note que Barack Obama n'a pas eu droit au tapis rouge à son arrivée.

"Si subitement Obama avait espéré un tapis rouge et une foule en délire scandant quelque chose comme 'We love you!', rien de ce genre n'était au rendez-vous", écrit le journal.

Dmitri Soloviov, version française Eric Faye

Source: Reuters

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29/06/2009

Le plan russe de nouveau pacte européen de sécurité présenté au sommet de l'OSCE à Corfou

Les ministres des Affaires étrangères de l'OSCE, réunis à Corfou en Grèce, ont débattu dimanche de l'idée d'un nouveau pacte de sécurité en Europe, avancée par la Russie, mais envers laquelle Javier Solana, porte-parole de la diplomatie de l'UE, a émis des réserves.

L-OSCE-discute-a-Corfou-de-l-avenir-de-la-securite-europeenne_medium.jpg

 Cette réunion s'est tenue au lendemain du rétablissement de la coopération officielle entre l'Otan et Moscou sur les menaces à la sécurité, coopération qui avait été gelée après le conflit ayant opposé brièvement en août 2008 la Russie à la Géorgie.

Aucun progrès n'a été enregistré à Corfou sur la question d'un maintien des observateurs de l'OSCE chargés de veiller au maintien de la paix en Géorgie, à la frontière avec les régions séparatistes que sont l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud.

Or, leur mission expire mardi et Moscou s'oppose pour l'heure à toute prise de décision sur la prolongation de leur mandat, insistant pour que soit reconnue au préalable l'indépendance proclamée par les deux régions.

La Russie voit d'un très mauvais oeil un élargissement de l'Otan et le maître du Kremlin, Dmitri Medvedev, estime que les institutions datant de l'ère froide, comme l'Otan, ne sont pas les mieux adaptées pour désamorcer les tensions d'un monde devenu multipolaire.

Le projet russe de Traité sur la sécurité européenne mettrait sur un pied d'égalité les pays qui en seraient signataires. Il exclurait que des alliances militaires prennent des décisions nuisant à la sécurité des autres parties prenantes, et dénierait à tout pays ou à toute alliance le droit de maintenir la paix et la stabilité sur le continent.

"(C'est) peut-être le commencement d'un processus sérieux par lequel nous allons réfléchir à l'architecture de la sécurité en Europe", a déclaré Solana avant de rejoindre la réunion ministérielle, qui s'est tenue à huis clos dans l'île de Corfou.

DOLÉANCES DE LA RUSSIE

Cependant, a ajouté devant la presse Solana, ancien secrétaire général de l'Otan, tout futur traité européen de sécurité doit englober non seulement les questions militaires mais aussi les questions comme l'économie, les droits de l'homme et la gouvernance démocratique.

"Il y a nombre d'aspects concernant la sécurité que nous pouvons développer davantage (mais) sans mettre en péril les structures de base qui apportent une stabilité formidable depuis nombre d'années", a-t-il estimé, en faisant allusion à l'Otan et à l'OSCE.

Le projet russe de traité ne met l'accent que sur les questions de sécurité militaire. Pour les Occidentaux, en outre, Moscou doit renoncer à sa vieille idée de "sphère d'influence" en matière de sécurité.

L'Occident reproche aussi à Moscou sa tendance au retour à l'autoritarisme sur le plan intérieur et les bras de fer qu'il peut avoir avec certaines ex-républiques soviétiques comme la Géorgie.

En retour, le Kremlin accuse les Etats-Unis de chercher à étendre son influence géopolitique dans la région. L'armée russe est notamment préoccupée par le projet américain de bouclier anti-missiles en Europe centrale et par la perspective d'entrée dans l'Otan d'ex-républiques soviétiques comme la Géorgie et l'Ukraine.

"Nous avons écouté les Russes se plaindre longuement, réclamer des améliorations à la sécurité européenne parce que, d'après leur point de vue, tout part à vau l'eau", a déclaré un diplomate européen, s'exprimant sous le sceau de l'anonymat.

"Les Européens ne voient pas la nécessité de modifier les structures, mais il règne un climat de grande ouverture à la discussion", a-t-il ajouté.

"Des divergences persistent. Il reste beaucoup à faire mais nous sommes au commencement de quelque chose", a estimé un autre diplomate.

Version française Eric Faye

Source: Reuters

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25/06/2009

“Pendre Saakachvili” : Poutine persiste et signe

Reprise d'article

Posté par Kris Roman le décembre 4, 2008

http://tempsreel.nouvelobs.com/index.html

A la question : “Est-il vrai que vous avez voulu pendre [le président géorgien, ndlr] Saakachvili par un endroit particulier ?”, le Premier ministre russe a répondu : “Pourquoi par un seul endroit ?”

Le Premier ministre russe Vladimir Poutine a laissé entendre jeudi qu’il aurait volontiers pendu par les testicules le président géorgien Mikheïl Saakachvili au cours de la guerre russo-géorgienne en août.
“Est-il vrai que vous avez voulu pendre Saakachvili par un endroit particulier ?”, a demandé un auditeur en direct au téléphone au cours d’une séance de questions-réponses télévisée.
“Pourquoi par un seul endroit ?”, a répondu Vladimir Poutine avec un regard rigolard bien appuyé, déclenchant dans le studio des rires et quelques applaudissements.

Même sort que Saddam

“Parlons sérieusement. Nous connaissons des événements tragiques dans une région, l’Irak”, où les forces américaines sont intervenues “sous prétexte de chercher des armes de destruction massive qui n’ont jamais été trouvées”, a-t-il poursuivi.
“Le chef de l’Etat (Saddam Hussein) a été pendu pour des exactions dans des villages chiites. Saakachvili a organisé un bain de sang et des exactions contre les Ossètes”, a affirmé Vladimir Poutine.

Sainte Russie

“S’il n’y avait pas eu d’agression [géorgienne en Ossétie du Sud, ndlr], la Russie aurait continué de créer les conditions pour une réunification de la Géorgie. Le peuple géorgien doit décider quelle est la responsabilité de l’homme politique qui a conduit à une telle situation”, a-t-il souligné.
L’auditeur faisait allusion à des propos publiés mi-novembre dans Le Nouvel Observateur, selon lequel le Premier ministre russe aurait dit vouloir “faire pendre par les couilles” le président géorgien Mikheïl Saakachvili pendant la guerre en Géorgie.

Coutumier des déclarations de ce genre

Vladimir Poutine avait déclaré le 12 août au cours d’une rencontre avec le président français Nicolas Sarkozy venu négocier à Moscou un cessez-le-feu : “Saakachvili, je vais le faire pendre par les couilles”, selon des propos du conseiller diplomatique à l’Elysée, Jean-David Levitte, rapportés par Le Nouvel Observateur.
Ces propos n’ont pas été démentis en novembre par le porte-parole de Vladimir Poutine, Dmitri Peskov.
Vladimir Poutine est un adepte des déclarations fleuries de ce genre. Il s’est notamment illustré en se disant prêt à “buter les terroristes jusque dans les chiottes”.

Source: http://eurorus4fr.wordpress.com/2008/12/04/pendre-saakach...

00:37 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : russie, géorgie |  Facebook | |

21/04/2009

Un espion géorgien démasqué et arrêté par le FSB à Sotchi

Le Service Fédéral de Sécurité russe dit avoir démasqué un agent de Tbilissi installé dans la ville de Sotchi, là même où auront lieu les JO d'hiver en 2014...

Le Service Fédéral de Sécurité russe (FSB), mieux connu sous son ancienne dénomination de KGB assure ce mardi avoir réalisé une belle prise. Il dit avoir démasqué un espion géorgien qui enquêtait... sur la préparation des Jeux olympiques d’hiver en 2014 à Sotchi, dans le sud du pays.

«Le FSB a mis un terme aux activités d’un agent des services de renseignement géorgiens, Mamouka Maïssouradze, envoyé illégalement sur le territoire de Russie pour espionnage et autres activités subversives», a ainsi déclaré une source au FSB.

Mamouka Maïssouradze avait ouvert un café internet

Mamouka Maïssouradze, détenteur d’un passeport ukrainien, est arrivé en septembre 2007 à Sotchi, au bord de la mer Noire, où il a ouvert un café internet qui lui servait de relais de communication avec sa direction, selon cette source. Il avait pour mission de «créer un réseau d’agents dans la région de Krasnodar», dont Sotchi est le chef-lieu. Le suspect devait «fournir des renseignements sur la situation sociale et politique dans cette région, ainsi que sur la préparation des jeux Olympiques».

Mamouka Maïssouradze a «confirmé tout cela» et «donné les noms» des personnes qui l’aidaient dans son entreprise, notamment des Russes qui étaient «en contact avec les services de renseignement géorgiens», selon le FSB.

Le Conseil national de Sécurité géorgien dément

Entre 2000 et 2007, Mamouka Maïssouradze, qui a travaillé dans l’administration du gouvernement géorgien, a «contacté des leaders indépendantistes tchétchènes» et les a aidés «à se procurer des équipements de renseignements et des explosifs pour les combattants qui se trouvaient en Russie et en Géorgie».

Le secrétaire du Conseil national de Sécurité géorgien, Eka Tkechelachvili, ne confirme pas -comme il est d'usage dans ces cas-là - la version russe. Il a indiqué ne disposer d’aucune information sur l’arrestation, et estimé que la réaction de Moscou pourrait avoir été provoquée par l’arrestation la semaine dernière en Géorgie d’un membre du mouvement de jeunesse pro-Kremlin Nachi. «En général, la Russie entreprend de telles actions en signe de représailles et c’est peut-être le cas cette fois-ci.»

(Source AFP)

 

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20/09/2008

La Russie fustige Rice et la propagande américaine

MOSCOU (AFP) - La Russie a accusé vendredi les Etats-Unis de "déformation grossière" des faits et fustigé la secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, au lendemain de sa charge contre la politique "agressive" de Moscou, mais a rejeté toute logique de "confrontation" et de Guerre froide.

medvedev -la-russie-fustige-rice-mais-veut-menager-ses-relations-avec.jpg"Ce n'est pas la première fois que dans un discours d'un dirigeant américain les événements provoqués par l'agression de la Géorgie contre l'Ossétie du Sud sont grossièrement déformés", a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères.

Dans un communiqué de quatre pages qui s'en prend en des termes peu amènes à la dirigeante américaine, le ministère a affirmé n'avoir été surpris ni par le ton ni par le contenu du discours de Mme Rice que Moscou attribue au soutien de Washington au régime géorgien "corrompu".

"Des politiciens responsables n'hésitent pas à reconnaître des faits dans leurs discours publics", a écrit le ministère. "Le fait que d'autres ne le fassent pas est une autre question, apparemment liée à leur propre conception de la région, à la géopolitique et à la morale elle-même", a-t-il déploré.

Mme Rice avait affirmé jeudi à Washington que la Russie était allée trop loin. Ses actions en Géorgie correspondent à "une détérioration de son comportement depuis quelques années", avait-elle lancé, accusant Moscou d'être de plus en plus "autoritaire" et "agressive".

En volant au secours de la Géorgie, a répliqué le ministère russe, les Etats-Unis ont choisi une approche "exclusivement géopolitique", qui ressemble à une logique de la Guerre froide selon laquelle "ce qui est bon pour l'un est mauvais pour l'autre".

Et d'ajouter: "La Russie n'avait pas de buts géopolitiques lorsqu'elle a été contrainte de réagir à l'agression géorgienne", reprochant à Washington de puiser dans les "stéréotypes du passé".

Dans une autre référence à la terminologie de Guerre froide, le ministère russe a affirmé qu'il n'y avait rien dans la situation actuelle qui puisse être comparé à la "théorie des dominos" de l'époque soviétique, selon laquelle le basculement d'un pays en faveur du communisme serait suivi du même changement dans les pays voisins.

L'intervention russe en Géorgie était "une action unique exigée par des circonstances extraordinaires", a insisté Moscou.

Tbilissi avait lancé le 7 août une offensive militaire dans son territoire séparatiste pro-russe d'Ossétie du Sud, à laquelle Moscou avait riposté par l'envoi massif de troupes russes en Géorgie.

En outre, a estimé le ministère, "toutes les tentatives de 'punir' la Russie, incluant le retrait de la coopération nucléaire bilatérale avec les Etats-Unis et la politisation de notre admission à l'OMC et l'OCDE, sont contreproductives.

Mme Rice avait affirmé que la candidature de la Russie à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) était "maintenant remise en cause", de même que celle à l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

Le ministère russe a cependant souligné que Moscou restait "prête à travailler" avec les Etats-Unis et qu'elle n'avait pas l'intention de se "laisser entraîner dans la confrontation".

"Nous sommes évidemment prêts à une coopération avec la partie américaine sous toutes ses formes. Nous n'avons pas l'intention de céder à la rhétorique ni de nous laisser entraîner dans la confrontation, qu'elle soit rhétorique ou autre", a ajouté le ministère.

"Nous allons continuer de promouvoir un ordre du jour positif dans nos relations avec les Etats-Unis et nos autres partenaires", a-t-il encore dit.