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27/11/2009

Alain Soral et son association font les yeux doux à Poutine

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Vladimir Poutine est à Paris, jeudi 26 et vendredi 27 novembre. Et Egalité et réconciliation (E&R), l’association politique d’Alain Soral- polémiste transfuge du PCF passé par le Front national, proche de Dieudonné -  entend bien profiter de cette visite en France pour manifester toute l’admiration qu’elle voue au premier ministre russe.

“En partenariat avec l’ambassade de Russie et le Collectif France Russie , nous allons organiser un comité d’accueil favorable à Vladimir Poutine à l’occasion de sa venue le 27 Novembre à Paris”, a annoncé, dans un mail aux adhérents, la semaine dernière, Marc George- ancien militant du FN et actuel secrétaire général d’E&R.

Un des objectifs avoués de cette action est de s’” opposer à la propagande gauchiste et atlantiste qui ne va pas manquer de se manifester et de perturber cette visite, et d’obtenir ce faisant de la visibilité médiatique pour egalité et réconciliation”. Mais Marc George y voit un autre avantage, “faire connaître ER et Alain Soral auprès des autorités Russes.” Avant de détailler sa “stratégie”. D’abord, “les ouvrages [d’Alain Soral] pourraient être utilement édités demain en Russie”. Ensuite, “Egalité et Réconciliation se doit de trouver des appuis auprès des puissances résistant au Nouvel Ordre Mondial.”

En gros, Alain Soral et E&R recherchent des protecteurs et mécènes “amis des lettres”. La suite dira si leurs efforts seront récompensés.

Source

28/10/2009

Enquête: les indulgences du parquet

Que seraient ces affaires devenues, si le parquet avait été seul à enquêter sans juge d'instruction ? Elles ont des noms célèbres : Borrel, Tiberi, Erika. Elles concernent parfois des hommes politiques, des entreprises importantes, des chefs d'Etat étrangers qui entretiennent des rapports étroits avec le gouvernement français. Elles concernent aussi des gens plus modestes, qui croisent des enjeux qui les dépassent. Depuis l'annonce par le président Nicolas Sarkozy, en janvier, de la suppression du juge d'instruction, le débat s'est focalisé sur le statut du parquet, dépendant du pouvoir exécutif, qui va prendre en charge l'ensemble des enquêtes judiciaires.

Alors que le Syndicat de la magistrature publie, jeudi 29 octobre, une "Lettre ouverte à ceux qui feignent de croire en l'indépendance du parquet", retour sur quelques affaires qui doivent beaucoup à la persévérance des juges d'instruction.

Meaux, avril 2004. "Disparus du Beach"

Un juge d'instruction fait interpeller le chef de la police congolaise, Jean-François N'Dengue, dans le cadre d'une enquête pour crimes contre l'humanité, après la disparition de 353 réfugiés congolais, en 1999 au Beach, le port fluvial de Brazzaville. Il est aussitôt placé en détention. Le parquet fait appel. La chambre de l'instruction se réunit en pleine nuit pour faire libérer le dignitaire congolais.

Le juge d'instruction de cette affaire, Jean Gervillié, s'était plaint devant le Conseil supérieur de la magistrature des pressions du parquet, pour avoir "fait l'objet d'interventions de nature à compromettre gravement le déroulement serein et indépendant de l'information en cours". "Le parquet a demandé la nullité de toute la procédure au motif que son réquisitoire introductif n'était pas valide. Cela n'a pas marché. La procédure est toujours en cours, mais il est facile pour le parquet de se cacher derrières des possibilités techniques et juridiques que le public ne perçoit pas", explique l'avocat Patrick Baudouin, président d'honneur de la Fédération internationale des droits de l'homme, partie civile dans cette affaire.

Paris. 2005. Affaire "Erika"

Le 12 décembre 1999, le pétrolier maltais fait naufrage au large des côtes bretonnes et provoque une marée noire. En mars 2004, la juge d'instruction Dominique de Talancé boucle ses investigations, après avoir mis en examen dix-huit personnes physiques et morales, dont Total. Mais le parquet demande alors la réouverture de l'instruction, arguant de contradiction dans les expertises.

"Il faut tout recommencer de fond en comble", explique l'avocat général, se défendant de toute collusion avec la compagnie pétrolière. La cour d'appel rejettera cette demande. Le procès aura bien lieu en 2007, aboutissant à la condamnation de Total en première instance. " Si le parquet avait conduit l'enquête à l'époque, au lieu de la juge d'instruction, jamais Total ne se serait retrouvé devant le tribunal", estime Corinne Lepage, avocate de plusieurs parties civiles.

Paris, tribunal aux armées, 2006. Génocide rwandais

La juge d'instruction du tribunal aux armées de Paris (TAP) déclare recevables quatre plaintes accusant l'armée française au Rwanda. La juge d'instruction, Brigitte Raynaud, a interrogé, à Kigali, six plaignants en novembre 2005. En avril, le procureur du TAP a demandé l'annulation de ces auditions, alors que c'est lui-même qui avait demandé à la juge de procéder à ces interrogatoires. La chambre d'instruction du tribunal aux armées a finalement validé l'enquête de la juge. "J'ai attendu plusieurs mois pour que le parquet ouvre une information. Ensuite, il a demandé des annulations de la procédure. J'ai subi des pressions avant d'aller au Rwanda. Qu'aurait fait un procureur soumis hiérarchiquement au pouvoir politique ?", interroge Brigitte Raynaud. Elle s'est opposée au procureur dans une autre affaire, celle du bombardement de Bouaké en Côte d'Ivoire, qui a coûté la vie à neuf soldats français. Le procureur s'est opposé à l'autopsie des corps des victimes. "Quand on a enterré les cadavres, on a voulu enterrer l'enquête."

Créteil, 2006. Affaire Dahan

Des agresseurs s'introduisent chez un commerçant. Il parvient à leur prendre une arme et tire sur l'un d'eux dans le dos. Celui-ci meurt en tombant de la fenêtre. Le commerçant est mis en examen et placé en détention provisoire, comme l'a requis le parquet.

En octobre 2006, la campagne pour l'élection présidentielle est déjà commencée. Le ministre de l'intérieur, Nicolas Sarkozy, écrit à son homologue de la justice : "Nos concitoyens ont du mal à admettre qu'un honnête homme, agressé chez lui, menacé de mort avec une arme et craignant pour la vie de son épouse soit en retour mis en examen pour homicide volontaire et placé en détention provisoire." Le garde des sceaux, Pascal Clément, résiste : le drame "ne semble pas s'inscrire dans le cadre de la légitime défense". Plus de deux ans après, c'est le procureur de Créteil lui-même, alors que l'affaire avait relevé jusque-là du niveau des substituts, qui signe un réquisitoire de non-lieu pour légitime défense. Le juge d'instruction n'a pas suivi les réquisitions du parquet : il vient de renvoyer le commerçant aux assises pour meurtre.

Paris, 2008. Affaire Tiberi

L'enquête sur les faux électeurs du 5e arrondissement de Paris débute en 1997, à la suite de plusieurs plaintes mettant en cause Jean Tiberi, maire de l'arrondissement, et son épouse, Xavière. Les juges Baudouin Thouvenot et Jean-Louis Périès bouclent leur instruction en avril 2005. Mais les réquisitions du procureur de la République, Jean-Claude Marin, tardent à venir.

Las d'attendre, les deux juges renvoient en février 2008 Jean et Xavière Tiberi devant le tribunal correctionnel. Colère de Jean-Claude Marin qui aurait souhaité laisser passer les élections municipales. Le procureur dénonce dans Le Monde "une immixtion des juges dans la campagne électorale" et invoque "un problème de disponibilité du parquet" pour expliquer le retard des réquisitions. L'affaire est jugée en 2009. Les époux Tiberi sont condamnés en première instance.

Ajaccio, 2009. Affaire Trabelsi

Après le vol à Bonifacio d'un yacht d'une valeur de 1 million d'euros, en mai 2006, les enquêteurs en identifient les auteurs, mais aussi ses commanditaires, Moez et Imed Trabelsi, les neveux du président tunisien Zine El-Abidine Ben Ali. Le juge d'instruction Jean-Bastien Risson les met en examen, demande leur interpellation et exige leur renvoi devant les tribunaux français. Mais le parquet va obtenir que le cas des deux commanditaires soit disjoint et qu'ils soient jugés en Tunisie. "Le 28 juin 1972, la France et la Tunisie ont signé une convention. Les Tunisiens résidant en Tunisie sont jugés en Tunisie. Il appartient à la justice tunisienne, qui n'extrade pas ses ressortissants, d'examiner cette affaire", justifie le procureur Thomas Pison. Fin septembre, les huit auteurs des vols sont condamnés par un tribunal corse. En Tunisie, une information judiciaire vient à peine d'être ouverte contre Moez et Imed Trabelsi. "La justice française a baissé les bras face aux autorités tunisiennes", estime Me Antoine Sollacaro, avocat de l'un des condamnés.

Nanterre, 2009. Affaire Bettencourt

Une enquête préliminaire est ouverte en 2007 par le parquet de Nanterre sur un éventuel abus de faiblesse dont aurait été victime Liliane Bettencourt, héritière de L'Oréal, de la part du photographe François-Marie Banier. Puis plus rien. Face à cette inerti, Me Olivier Metzner, l'avocat de Françoise Meyers-Bettencourt, la fille de Liliane, dépose une citation directe. Le parquet fait de la résistance et tente de bloquer cette procédure, estimant que la fille n'est pas recevable comme partie civile. Le tribunal puis la cour d'appel rejettent les requêtes du parquet. Le 24 septembre, ce dernier classe sans suite l'enquête préliminaire qu'elle avait ouverte. L'affaire poursuit son cours, grâce à la citation directe utilisée par Me Metzner. Une procédure juridique, une manière de contourner un parquet de mauvaise volonté, qui est appelé à se développer dans l'avenir si le juge d'instruction venait à être supprimé.

Benoît Hopquin et Alain Salles

Source: Le Monde

15/09/2009

L'affaire Hortefeux illustre la méfiance de l'UMP vis-à-vis du Net

Après la diffusion par Le Monde.fr des images de Brice Hortefeux à l'université d'été de l'UMP, plusieurs membres du gouvernement et de l'UMP ont émis de vives critiques sur le rôle que joue aujourd'hui Internet dans la diffusion d'images et d'informations. Ces images, qui montrent un dérapage de M. Hortefeux sur les origines maghrébines d'un militant de l'UMP, ont été visionnées plus d'un million de fois par le biais des sites d'information et des réseaux sociaux.

"Pour qu'il y ait excuse, il faudrait qu'il y ait culpabilité ou faute", estime le ministre de l'intérieur.

Pour plusieurs ténors de la majorité, cette diffusion en ligne pose problème. Interrogé lundi matin sur France 2, Jean-François Copé a estimé qu'il faudrait "un débat public sur la question d'internet et de la liberté". Sur France info, Henri Guaino dénonçait vendredi "une transparence absolue qui est le début du totalitarisme". Patrick Devedjian et Eric Besson ont, eux aussi, estimé qu'il s'agissait d'un "piège", "d'un buzz extraordinaire (...) à partir de pas grand-chose".

Ces déclarations ne sont pas uniquement une marque de soutien au ministre de l'intérieur, après les demandes de démission de la gauche et la polémique déclenchée par ces images. Elles s'inscrivent dans un cadre plus global, celui d'une vision politique de la Toile.

Internet, zone de non-droit ?

En novembre 2007, Nicolas Sarkozy se félicitait de la signature des accords de l'Elysée entre fournisseurs d'accès à Internet et ayants droit, s'enthousiasmant de "l'avènement d'un Internet civilisé. Internet, c'est une 'nouvelle frontière', un territoire à conquérir. Mais Internet ne doit pas être un 'Far West' high-tech, une zone de non-droit (...)". Cette image, le président de la République l'a employée à plusieurs reprises. En juin 2008, lors de la présentation du projet de loi Hadopi, Nicolas Sarkozy évoque à nouveau Internet en ces termes : "Comment pourrait-il y avoir dans notre société des zones de non-droit ? Comment peut-on réclamer en même temps que l’économie soit régulée et qu’Internet ne le soit pas ?"

Christine Albanel, alors ministre de la culture, et Franck Riester, le rapporteur UMP du projet de loi Hadopi, ont également employé l'expression "zone de non-droit" à de nombreuses reprises, tout comme Henri Guaino, monté au créneau pour la défense d'Hortefeux.

Cependant, si, sur plusieurs points, le droit français n'est pas totalement adapté aux évolutions du Web, Internet est loin d'être un espace de non-droit. Les textes régissant le droit d'auteur, le droit de la presse ou le commerce ont été adaptés à ce nouveau média. La diffamation ou l'incitation à la haine raciale sont, par exemple, punis tout aussi sévèrement en ligne que dans un journal ou dans la rue ; la contrefaçon est réprimée de la même manière sur le Web que dans un magasin, et le commerce en ligne est soumis aux mêmes obligations qu'un commerçant ayant pignon sur rue.

Internet, zone de l'amateurisme et du trucage ?

C'est l'argument qui est revenu le plus fréquemment dans les premières heures de la défense de Brice Hortefeux. La vidéo aurait été truquée, coupée ou sortie de son contexte. Internet est "un immense espace (...) dans lequel on peut finalement diffuser n'importe quelle image, la tronquer dans tous les sens", estime ainsi Jean-François Copé, pour qui les images de Seignosse ont été tournées "avec un téléphone portable". En réalité, les images ayant été tournées par des journalistes de Public Sénat avant d'être diffusée par le Monde.fr, et n'ont aucunement été coupées ou truquées, comme le prouve la version intégrale de la scène diffusée a posteriori par Public Sénat.

S'il y a eu par le passé des exemples de documents ayant été tronqués ou manipulés pour en masquer le sens – l'exemple le plus célèbre étant cet extrait d'entretien de Barack Obama volontairement coupé pour en altérer la signification – les cas de trucages massifs restent rares. Et surtout, ces modifications ont un impact relativement faible, car les démentis et les preuves de manipulation circulent tout aussi vite, sur les blogs et les réseaux sociaux, le plus souvent avec l'appui des médias dits "traditionnels".

Mais pour l'UMP, il semble exister un fossé entre "les médias" et "Internet" : aux premiers, la mission noble d'information, au second, la "poubelle de l'info", selon le mot d'Alain Finkelkraut. Interrogé vendredi sur France Inter, Jean-François Copé estimait que "le vrai sujet" est la manière dont "l'ensemble du monde médiatique s'est emballé sur cette histoire. Il y a derrière ça un débat de fond qui est celui du rôle que nous allons laisser à Internet en matière de diffusion de l'information." Une vision partagée également par le sociologue des médias Dominique Wolton, et qui fait bondir Pierre Haski, cofondateur du site d'information Rue89, qui avait diffusé la vidéo du "off" de Nicolas Sarkozy à France 3 : "Ah bon ? Journaliste disposant de la carte de presse numéro 35028 (ça me fait un certain nombre d'heures de vol…) et travaillant sur un média 100 % Internet dont tous les journalistes ont la carte de presse, j'ai du mal à comprendre". Plus ironique, le dessinateur Michaelski résume d'une case l'histoire des principales vidéos "à scandale" de ces dernières années... Pour montrer qu'elles ont toutes été diffusées par des médias "traditionnels".

Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que la majorité dénonce des "images volées diffusées sur Internet", alors qu'il s'agit d'une vidéo réalisée par des journalistes dans le cadre d'un reportage. En 2007, après la diffusion d'une séquence dans laquelle il traitait de "salope" l'ancienne députée centriste Anne-Marie Comparini, Patrick Devedjian avait tout d'abord affirmé qu'il s'agissait "d'images volées lors d'une conversation privée et diffusée sur Dailymotion", avant de reconnaître que les images avaient été tournées par la télé lyonnaise TLM et de présenter ses excuses.

Zone de non-droit et de trucage, le Net représenterait ainsi un risque majeur, puisqu'on peut y diffuser des informations fausses et y diffamer librement – Nadine Morano avait d'ailleurs porté plainte en début d'année contre des internautes qui avaient écrit des propos jugés insultants dans les commentaires d'une vidéo hébergée par Dailymotion. Cette vision de la Toile hérisse Renaud Revel, rédacteur en chef de L'Express : "Si le monde change (...) si certaines atteintes à la liberté d'expression sont aujourd'hui révélées, dénoncées, dans le monde entier et si les opinions publiques s'émancipent et peuvent aujourd'hui jouer les contre-pouvoirs, c'est parce qu'une fenêtre s'est ouverte. Et celle-ci s'appelle Internet", écrit-il
.
Damien Leloup

Source: Le Monde

Commentaires du PNF:

Rappelons que les médias traditionnels (comme par exemple la chaîne parlementaire) n'ont pas voulu diffuser la vidéo de Hortefeux. Ceci  jusqu'à ce que cette vidéo fasse trop de bruit sur internet ("buzz" comme disent les journalistes qui bafouent la loi Toubon...) pour qu'elle puisse continuer à être censurée par les médias officiels. Cela montre bien que ces médias traditionnels sont à la solde du pouvoir (le système UMPS). Sarkozy et Jean-François Coppé veulent donc supprimer le dernier espace de liberté d'opinion (pas absolue mais bien relative) qui reste en France: la Toile.

Entre nous, croyez-vous qu'on puisse parler librement du sionisme à la télévision française?

Le paradoxe de la saga Hortefeux, c'est qu'il n'a fait que dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas: "Un Arabe en France, ça va, deux, bonjour les dégâts!"

29/08/2009

Le comité Léger prône la fin du juge d'instruction

Le rapport du comité Léger sur la réforme de la justice pénale recommande la suppression du juge d'instruction voulue par Nicolas Sarkozy sans donner au parquet son indépendance, révèle le Journal du dimanche.

L'hebdomadaire publie dans son édition de samedi les conclusions de ce rapport qui sera remis mardi au président français sur un dossier très sensible pour la magistrature.

Le comité, qui porte le nom de Philippe Léger, un haut magistrat à la retraite, estime que la fonction de juge d'instruction, inamovible et indépendant, doit disparaître.

"Il cumule les fonctions d'un juge avec celles d'un enquêteur. En d'autres termes, il n'est pas totalement juge, et pas totalement enquêteur", tranche le rapport selon le JDD, qui dit avoir eu accès à l'intégralité du texte.

Tous les pouvoirs d'enquête seraient donc confiés aux seuls procureurs, qui resteraient hiérarchiquement soumis au ministre de la Justice. L'idée de leur accorder leur indépendance pour compenser la suppression du juge d'instruction est abandonnée.

Le comité Léger suggère toutefois que les enquêtes pénales se déroulent à l'avenir sous le contrôle d'un "juge de l'enquête et des libertés" qui serait notamment chargé d'autoriser les mesures "les plus attentatoires aux libertés", comme les perquisitions et les écoutes téléphoniques.

L'Union syndicale des magistrats et le Syndicat de la magistrature avaient vivement critiqué le projet annoncé en janvier dernier par Nicolas Sarkozy, estimant que les procureurs dépendant de l'exécutif enterreraient les affaires sensibles.

Le député socialiste André Vallini, ancien président de la commission Outreau, un scandale judiciaire dans lequel un juge d'instruction avait été accusé de s'acharner contre des personnes détenues préventivement pour des accusations fantaisistes de pédophilie, s'est ému de ces conclusions.

"REPRISE EN MAIN"

Il juge "regrettable" dans le JDD que le comité Léger n'ait pas suivi la piste de l'instruction menée collégialement, qui avait été prônée à l'unanimité par cette commission.

André Vallini estime que la suppression du juge d'instruction constitue un danger pour l'indépendance de la justice puisqu'il sera remplacé par un procureur "membre du parquet aux ordres du gouvernement".

Le juge Renaud Van Ruymbeke, qui a instruit de nombreuses affaires sensibles pour le pouvoir, estime quant à lui que cette réforme pourrait signifier la fin de telles enquêtes.

"On assiste à une reprise en main par le pouvoir politique de l'action pénale", estime-t-il en parlant de "régression des libertés publiques".

Michèle Alliot-Marie avait assuré vendredi à Bordeaux que la suppression programmée du juge d'instruction s'accompagnerait de garanties supplémentaires pour les victimes et la défense.

"Il serait inexact de réduire cette réforme à la suppression du juge d'instruction alors qu'elle garde un équilibre entre les droits de la défense et la nécessité de l'action publique", avait déclaré la ministre de la Justice.

Elle avait également dit que prétendre que cette réforme faciliterait l'intervention du pouvoir politique, "c'est ignorer la situation. Faire disparaître une affaire dans la société française c'est devenu aujourd'hui impossible".

Selon le JDD, le comité Léger avance aussi des propositions pour simplifier les procédures, tout en renforçant les droits des victimes et des personnes mises en cause.

Des mesures pour limiter les gardes à vue et raccourcir la détention provisoire sont notamment prônées, de même que l'allègement des procès d'assises quand l'accusé reconnaît sa culpabilité.

Source: Reuters

23/08/2009

Racisme anti-blanc: chasse au Blanc dans un bus RATP (vidéo non floutée)

Visionnez la vidéo que l'on pourrait intituler "Immigration: une chance pour la France" sur le site de WN Tube:

 

http://www.wntube.net/play.php?vid=3091

 

Rappelons que cette vidéo a été censurée et retirée de nombreux sites internet tels que YouTube et DailyMotion, alors qu'elle ne fait que montrer la réalité de la France d´aujourd'hui!

 

Voir cette autre vidéo qui montre un Noir frapper violemment une femme aveugle de race blanche dans un bus aux Etats-Unis, et la réaction des passagers:

 

http://www.wntube.net/play.php?vid=3821

 

Dans cette autre vidéo, une jeune femme blanche sans défense est lynchée par un groupe de Noirs aux Etats-Unis:

 

http://www.wntube.net/play.php?vid=5117

 

Ces images témoignent de la lâcheté et de la sauvagerie de ces individus.

 

 

22/07/2009

Emirats arabes unis: un logiciel espion installé sur les téléphones BlackBerry

Les utilisateurs de téléphones BlackBerry dans les centres d'affaires de Dubaï et d'Abou Dabi, aux Emirats arabes unis, croyant faire une mise à jour de leur appareil, ont en réalité téléchargé un logiciel espion permettant d'accéder à leurs données privées, a-t-on appris mercredi auprès du fabricant.

La société canadienne Research in Motion (RIM), qui fabrique ces téléphones, a expliqué dans un communiqué ne pas avoir autorisé l'installation du logiciel et n'être "pas impliquée, d'aucune manière, dans les essais, la promotion ou la distribution de cette application informatique".

"Des sources indépendantes ont conclu qu'il est possible que le logiciel installé puisse (...) permettre l'accès -interdit- aux informations privées ou confidentielles stockées sur le téléphone du consommateur", reconnaît la société.

L'opérateur de téléphonie Etilasat, basé à Abou Dabi et contrôlé par le gouvernement des Emirats arabes unis, avait auparavant envoyé un message à ses clients leur demandant d'effectuer une mise à jour.

Ceux qui l'ont fait ont expliqué que le nouveau logiciel a rapidement vidé les batteries de l'appareil, conduisant Etilasat à recevoir des centaines de plaintes. Dans un communiqué diffusé en fin de semaine dernière, l'opérateur décrivait le changement de logiciel comme une "mise à jour (...) nécessaire pour l'amélioration du service".

Le fabricant du BlackBerry a écarté cette explication, précisant qu'il "n'approuve pas cette application informatique". Etilasat n'a pas fait de commentaire sur le sujet mercredi.

Selon RIM, le logiciel espion est un programme de surveillance développé par une société privée, SS8 Networks, basée dans la Silicon Valley en Californie, qu'il n'a pas été possible de joindre.

On ne savait pas mercredi pourquoi Etilasat a encouragé le téléchargement de cette application, ni si des données privées ont été espionnées. L'opérateur affirme avoir plus de 145.000 clients utilisateurs de BlackBerry dans les Emirats arabes unis. AP

31/03/2009

Soutiens à Rue 89 pour la vidéo off: un front anti-Sarkozy?

Suite à la diffusion sur le site internet Rue89 de la vidéo "Sarkozy off" en juin 2008, France3 a décidé de porter plainte pour "vols, recel et contrefaçon".

L'objet du prétendu délit : avoir donné une information au public, en s'appuyant sur un document, une vidéo donc, montrant le président de la République « au naturel » (pestant contre un technicien, tutoyant les journalistes, etc.) pendant les quelques minutes qui ont précédé une interview télévisée au "19/20", sur France3.

Des personnalités apportent leur soutien au site Rue89. Parmis les politiques, on trouve notamment Aubry, Bayrou, Royal, Villepin ou encore Besancenot, et quelques partis comme les Verts ou le PC.

Martine Aubry, maire de Lille et première secrétaire du PS : "Indépendance des médias, liberté du journaliste, protection des sources sont trois principes de la liberté de l'information sur lesquels on ne peut transiger."

Ségolène Royal, présidente PS de la région Poitou-Charentes : "Que des journalistes soient interrogés pour donner leurs sources est une dérive dangereuse, lourde de conséquences sur la pratique du métier de journaliste et sur la liberté d'informer."

Dominique de Villepin, avocat et ex-Premier ministre UMP : "La liberté d’expression fonde notre démocratie. Elle ne trouve sa limite que dans l’atteinte à la vie privée ou à la sécurité d’autrui. A l’évidence, c’est ma conviction, cette affaire ne relève pas d’une de ces exceptions."

François Bayrou, député et président du MoDem : "La liberté de la presse, c'est la substance de la démocratie. Le rôle des journalistes, gardiens de la liberté de l'information des citoyens, est de faire apparaître au grand jour ce qui devient autrement dissimulé."

Parmi les journalistes qui apportent leur soutien à Rue89, il y a Laurent Joffrin, Alain Genestar (ex directeur de Paris Match probablement remercié suite à la colère de Sarkozy après la publication de photo de son ex épouse Cécilia avec Richard Attias), Bruno Masure, La Télélibre...

Alain Genestar, ex-directeur de Paris Match, directeur de Polka : "Des images qui montrent la vérité d'un homme sont des documents. Elles appartiennent au public, au nom du devoir d'informer."

Bruno Masure, journaliste : "Quand on prétend être Président, on mesure ses paroles en public et surtout on les assume... De plus, Nicolas Sarkozy prétend qu'« il ne ment jamais », donc il n'y a pas de problème !"

Les soutiens des juristes :

Jean-Pierre Mignard, avocat et président de Désirs d'avenir : "Je trouve d'abord tout à fait stupéfiant que le directeur d'une chaîne de télévision puisse penser qu'un organe d'information trahirait ses sources. Car c'est bien de cela dont il s'agit."

Henri Leclerc, avocat et président d'honneur de la Ligue des droits de l'homme : "Ce que l'on cherche à réprimer, ce n'est pas les voies par lesquelles Rue89 s'est procuré ces images mais leur contenu qui a choqué le président de la République parce qu'il fait apparaître la vérité d'un entretien à bâtons rompus en dehors de la langue de bois d'une interview officielle."

Voir les messages de soutien des autres personnalités sur le site de Rue89.

16/04/2008

Dix-sept Palestiniens tués par Tsahal à Gaza

GAZA (Reuters) - Les forces israéliennes ont tué un total de 17 Palestiniens, en majorité des civils, y compris un jeune caméraman de Reuters, mercredi à Gaza à la suite d'une embuscade du Hamas qui avait coûté la vie dans la nuit à trois militaires israéliens près de la frontière commune.

159430670.2.jpgSelon des responsables du mouvement islamiste et des sources médicales palestiniennes, l'aviation israélienne a frappé dans l'après-midi le camp de réfugiés d'Al Boureidj, faisant neuf morts, des civils pour la plupart, dont trois enfants.

L'armée israélienne a confirmé que ses avions avaient opéré dans le secteur de Boureïdj mais elle a précisé qu'ils avaient visé des activistes.

Le caméraman de Reuters, Fadel Chana, 23 ans, et deux passants ont été tués dans une explosion attribuée par des témoins à une autre frappe israélienne en fin de journée dans un autre secteur du territoire contrôlé par le Hamas.

Tsahal a dit n'avoir en revanche aucune information sur un raid dans le secteur où Chana a été fauché alors qu'il sortait de sa voiture, une berline non blindée arborant bien en évidence les signes "Presse" et "TV".

159313376.jpgSon preneur de son, Wafa Abou Mizyed, également âgé d'une vingtaine d'années, a survécu à l'explosion mais il souffre de commotion.

David Schlesinger, rédacteur en chef de Reuters, a exprimé sa sympathie pour la famille de Chana et réclamé une "enquête immédiate de l'armée israélienne sur ce "tragique incident" illustrant "les risques pris chaque jour par les journalistes pour rendre compte de l'actualité".

"Tous les gouvernements et organisations ont la responsabilité de prendre le maximum de précautions pour protéger les professionnels dans l'exercice de leurs fonctions", a ajouté Schlesinger.

CINQ ACTIVISTES, TROIS SOLDATS TUÉS

Ces attaques israéliennes font suite à une embuscade du Hamas dans la nuit près du poste frontière israélien de Nahal Oz, par où transitent les fournitures de fioul de l'Union européenne destinées à Gaza.

Trois soldats israéliens ont été tués dans ce coup de main, a annoncé Tsahal, et cinq autres ont été blessés, selon la chaîne d'information qatarie Al Djazira.

1686898272.jpgCinq activistes palestiniens, dont au moins quatre membres du Hamas, ont en outre été tués lors de divers affrontements dans la matinée.

Le poste-frontière de Nahal Oz, en territoire israélien, avait lui-même été attaqué il y a une semaine par des groupes activistes palestiniens qui avaient tués deux civils, provoquant l'interruption des fournitures de fioul.

Celles-ci ont repris ce mercredi comme prévu après avoir semblé un moment menacées par l'embuscade de la nuit.

Mais l'Union européenne a précisé qu'elle s'efforçait d'acheminer le maximum de fioul à Gaza dans la journée, faute d'avoir la garantie d'Israël de pouvoir les poursuivre jeudi et vendredi.

Ce fioul est principalement destiné à l'unique centrale électrique de Gaza, qui aurait cessé de fonctionner ce week-end faute d'une reprise des livraisons, affectant la moitié du million et demi d'habitants du territoire.

Celui-ci est soumis à un strict blocus israélien depuis que le Hamas en a pris le contrôle par la force en juin, chassant le Fatah du président palestinien Mahmoud Abbas.

 

Commentaires du PNF :

L’armée israélienne, en représaille d’une opération des résistants palestiniens ayant visé des soldats israéliens, massacre 17 palestiniens, dont une majorité de civils et d’enfants, et ça fait 10 secondes dans le journal de 20 Heures de France 2 ! Vive le service public !

Sur Arte, un reportage de plusieurs minutes est consacré à cet événement, mais il est totalement orienté du côté sioniste. Un porte-parole israélien déclare qu’Israël a le droit de se défendre etc… On connaît la chanson.

L’armée israélienne a encore tué un journaliste, mais la clique médiatique française semble s’en moquer éperdument, car les journalistes français ne veulent pas froisser leur " ami " israélien, et puis après tout, ça n’était qu’un journaliste arabe… Imaginez un peu la couverture médiatique qu’il y aurait eu si les " activistes " palestiniens avaient tué un journaliste israélien, américain ou français…

En France, les droits de l’homme sont vraiment à géométrie variable. Si vous criez " Vive le Tibet libre ! " vous êtes un héros et vous bénéficierez d'une couverture médiatique maximale. Si vous osez crier " Vive la Palestine libre ", on vous qualifiera de " terroriste " ou d’ " antisémite " et les médias traditionnels vous déclareront persona non grata. A-t-on jamais vu Bruno Guigue, qui écrit de brillants articles sur le conflit israélo-palestinien, sur une chaîne de télévision ?

Et le comble, c’est que notre professionnel de l’indignation BHL reproche à Bruno Guigue de ne pas avoir publié son article dans un journal à grand tirage, et d’avoir " choisi " de le publier sur le site oumma.com ! Comme si Le Monde ou Le Figaro auraient accepté de publier son article ! C’est sûr que BHL, malgré l’indigence de ses articles, ne connaît pas ce problème !

 

08/04/2008

Du Tibet à Nanterre : le communisme incompatible avec la démocratie



Communiqué de presse de Marine Le Pen


Si les violences commises par le régime communiste chinois au Tibet ont été largement commentées et condamnées par la classe politique, pas une voix ne s’est élevée pour dénoncer les propos stupéfiants du maire communiste de Nanterre, Patrick Jary.

1056611993.jpgRéagissant le 7 avril dans les colonnes du Parisien au prochain déménagement du siège du Front national dans la préfecture des Hauts-de-Seine, l’édile communiste affirme “qu’il faut que les gens comprennent qu’il y a des lieux où le FN n’a pas le droit de venir”.

Au Tibet comme à Nanterre, le communisme, fidèle à sa vision totalitaire du monde, démontre une fois encore son caractère antidémocratique et la vision toute particulière qu'il se fait de la liberté ...

Le Front National dénonce l’hypocrisie d’une classe politique qui sait être bruyante quand il s’agit de stigmatiser les violations des droits de l’homme à l’étranger mais reste étrangement silencieuse quand certaines libertés fondamentales sont bafouées en France.

http://www.frontnational.com/communique_detail.php?id=1654

29/02/2008

Condamnation de Bruno Gollnisch: un procès politique

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 Communiqué de Presse de Bruno GOLLNISCH


La Cour d’Appel de Lyon vient de confirmer la condamnation prononcée à mon encontre par le Tribunal de Grande Instance.

J’aurais contesté le jugement de Nuremberg, notamment en affirmant que l’assassinat de milliers d’officiers polonais à Katyn était à mettre sur le compte des soviétiques, qui l’ont depuis reconnu, et non sur celui des Allemands. J’en déduis donc que, pour ne pas risquer de porter atteinte à l’autorité de Nuremberg, il faut continuer à prétendre que les Allemands sont responsables de ce crime.

Je serais également coupable d’avoir demandé que la discussion soit libre sur ces sujets, sur lesquels, selon la Cour, plus aucun débat ne saurait avoir lieu. Je suggère donc le licenciement de tous les historiens qui, sur fonds publics, travaillent encore sur ces questions qui n’en sont pas.

En matière de contestation de jugement, je suis cependant mieux traité que le célèbre écrivain Emile Zola qui fut condamné à un an de prison ferme, pour avoir contesté la condamnation du capitaine Dreyfus. Et j’ai un motif d’espoir : l’histoire a donné raison à Emile Zola, dont beaucoup de rues de France portent le nom, plutôt qu’à ses juges tombés dans l’oubli.