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22/03/2010

Languedoc-Roussillon : Pas de panneaux pour les affiches FN ?

Lu dans le Midi Libre :

Le Front national a du souci avec les panneaux électoraux. Pour le second tour des élections régionales, la société ClearChannel était chargée de coller sur les panneaux officiels (devant les bureaux de vote) les affiches des trois candidats encore en lice au second tour en Languedoc-Roussillon (Georges Frêche, Raymond Couderc et France Jamet).

Selon la représentante du Front national : « Dans de nombreuses villes UMP (telles que Béziers, Perpignan…) et dans de nombreuses communes où le Front National a réalisé ses meilleurs résultats au 1 er tour, je constate que seules figurent les affiches de Georges Frêche et Raymond Couderc ».

Interrogée sur ce point, la société ClearChannel aurait affirmé à la candidate aux régionales que ce « sont les Maires qui ont fait retirer les panneaux ». Elle ajoute avoir « envoyé un fax (resté sans réponse) au Ministère de l’Intérieur pour que les panneaux soient remis à leur place. »

Source: François de Souche et Midi Libre

12:17 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fn, démocratie |  Facebook | |

31/03/2009

Soutiens à Rue 89 pour la vidéo off: un front anti-Sarkozy?

Suite à la diffusion sur le site internet Rue89 de la vidéo "Sarkozy off" en juin 2008, France3 a décidé de porter plainte pour "vols, recel et contrefaçon".

L'objet du prétendu délit : avoir donné une information au public, en s'appuyant sur un document, une vidéo donc, montrant le président de la République « au naturel » (pestant contre un technicien, tutoyant les journalistes, etc.) pendant les quelques minutes qui ont précédé une interview télévisée au "19/20", sur France3.

Des personnalités apportent leur soutien au site Rue89. Parmis les politiques, on trouve notamment Aubry, Bayrou, Royal, Villepin ou encore Besancenot, et quelques partis comme les Verts ou le PC.

Martine Aubry, maire de Lille et première secrétaire du PS : "Indépendance des médias, liberté du journaliste, protection des sources sont trois principes de la liberté de l'information sur lesquels on ne peut transiger."

Ségolène Royal, présidente PS de la région Poitou-Charentes : "Que des journalistes soient interrogés pour donner leurs sources est une dérive dangereuse, lourde de conséquences sur la pratique du métier de journaliste et sur la liberté d'informer."

Dominique de Villepin, avocat et ex-Premier ministre UMP : "La liberté d’expression fonde notre démocratie. Elle ne trouve sa limite que dans l’atteinte à la vie privée ou à la sécurité d’autrui. A l’évidence, c’est ma conviction, cette affaire ne relève pas d’une de ces exceptions."

François Bayrou, député et président du MoDem : "La liberté de la presse, c'est la substance de la démocratie. Le rôle des journalistes, gardiens de la liberté de l'information des citoyens, est de faire apparaître au grand jour ce qui devient autrement dissimulé."

Parmi les journalistes qui apportent leur soutien à Rue89, il y a Laurent Joffrin, Alain Genestar (ex directeur de Paris Match probablement remercié suite à la colère de Sarkozy après la publication de photo de son ex épouse Cécilia avec Richard Attias), Bruno Masure, La Télélibre...

Alain Genestar, ex-directeur de Paris Match, directeur de Polka : "Des images qui montrent la vérité d'un homme sont des documents. Elles appartiennent au public, au nom du devoir d'informer."

Bruno Masure, journaliste : "Quand on prétend être Président, on mesure ses paroles en public et surtout on les assume... De plus, Nicolas Sarkozy prétend qu'« il ne ment jamais », donc il n'y a pas de problème !"

Les soutiens des juristes :

Jean-Pierre Mignard, avocat et président de Désirs d'avenir : "Je trouve d'abord tout à fait stupéfiant que le directeur d'une chaîne de télévision puisse penser qu'un organe d'information trahirait ses sources. Car c'est bien de cela dont il s'agit."

Henri Leclerc, avocat et président d'honneur de la Ligue des droits de l'homme : "Ce que l'on cherche à réprimer, ce n'est pas les voies par lesquelles Rue89 s'est procuré ces images mais leur contenu qui a choqué le président de la République parce qu'il fait apparaître la vérité d'un entretien à bâtons rompus en dehors de la langue de bois d'une interview officielle."

Voir les messages de soutien des autres personnalités sur le site de Rue89.

16/07/2008

Référendum européen: tollé en Irlande après les déclarations "insultantes" de Sarkozy

DUBLIN (AFP) - Un mois après le "non" retentissant des Irlandais au traité de Lisbonne, les propos de Nicolas Sarkozy suggérant de les faire "revoter" ont provoqué un tollé mercredi en Irlande, à quelques jours d'une visite délicate du président français à Dublin.

referendum-europeen-tolle-en-irlande-apres-les-declarations-insultantes-de.jpg"Les Irlandais devront revoter et je mettrai le veto à tout élargissement (de l'Union européenne) tant qu'il n'y aura pas de nouvelles institutions", avait déclaré mardi M. Sarkozy selon des députés de son parti l'ayant rencontré dans la journée.

Dans un pays soucieux de son indépendance, où 53% des électeurs ont rejeté le traité de Lisbonne lors d'un référendum le 12 juin dernier, ces quelques mots ont immédiatement provoqué la colère du camp du "non" et l'embarras du gouvernement irlandais.

"Cela illustre bien la nature anti-démocratique de ce qui se passe à Bruxelles", s'est insurgé Declan Ganley, l'un des chefs de file des "nonistes" irlandais.

Même indignation de la part de Sinn Féin, seul parti irlandais à avoir soutenu le "non" le 12 juin, pour qui la position attribuée au président français est "profondément insultante pour le peuple irlandais".

"Au cours du mois qui a suivi le rejet très net du traité de Lisbonne par les électeurs irlandais, nous avons entendu toute une série de dirigeants européens essayer de nous intimider et de nous forcer à faire ce qu'ils veulent", a commenté le porte-parole de Sinn Féin pour les questions internationales, Aengus O Snodaigh.

266782839-sarkozy-partie-civile-dans-une-affaire-de-tee-shirts-parodiant.jpg"Il est important que le président Sarkozy comprenne que le peuple irlandais exige que son vote soit respecté et, plus important encore, que ses inquiétudes soient prises en compte", a-t-il poursuivi, indiquant que son parti avait sollicité un entretien avec M. Sarkozy lors de son voyage en Irlande lundi prochain.

Même le Parti travailliste irlandais, qui a milité pour le "oui", estime que M. Sarkozy a "commis un sérieux faux-pas".

Du côté du gouvernement, la réserve semble de mise.

Selon le quotidien Irish Times, le Premier ministre Brian Cowen, actuellement en visite aux Etats-Unis, s'est employé à minimiser les propos du président français. "Nous devons reconnaître qu'il y a eu de nombreux avis exprimés en Europe sur les problèmes auxquels nous sommes confrontés après le rejet" du traité, a déclaré le chef du gouvernement, qui avec le "non" irlandais a essuyé une cuisante défaite personnelle, un mois à peine après son arrivée au pouvoir.

Le ministre irlandais des Affaires étrangères Micheal Martin a pour sa part souligné que M. Sarkozy, président en exercice de l'Union européenne, serait en "position d'écoute" lors de sa visite à Dublin.

"Nous n'avons pas l'intention de nous laisser intimider par qui que ce soit", a-t-il prévenu sur une radio irlandaise. "Nous allons étudier cela d'un point de vue irlandais, en fonction de ce qui sert au mieux les intérêts de l'Irlande."

A Paris, le conseiller spécial de M. Sarkozy, Henri Guaino, a tenu à nuancer les propos du chef de l'Etat: organiser un nouveau référendum n'est que "l'une des solutions" envisagées, a-t-il souligné. Et s'ils devaient revoter, les Irlandais le feraient "probablement" sur un texte qui ne serait "pas exactement le même".

Lors de sa visite à Dublin le 21 juillet, le chef de l'Etat "va essayer d'évaluer la situation", a insisté M. Guaino.

Mais pour le chef du Labour, Eamon Gilmore, les déclarations de M. Sarkozy augurent mal d'une réelle volonté d'écoute.

"On nous a fait comprendre que l'une des principales raisons de la visite du président en Irlande la semaine prochaine était de lui permettre d'écouter les positions du peuple irlandais sur ce qui doit être fait", a-t-il rappelé. "Cependant, s'il a déjà arrêté sa décision sur cette question, ça risque d'être une écoute plutôt vaine".

27/12/2006

La démocratie en danger !

Le Parti National Français appelle tous les citoyens français attachés à la défense de notre démocratie et de notre nation à soutenir la candidature de Jean-Marie Le Pen aux élections présidentielles de 2007. Le système UMPS, qui a perdu le combat sur le terrain des idées, semble aujourd’hui opter pour la voie dictatoriale qui consiste à interdire au candidat de la droite nationale de se présenter devant la nation française au suffrage universel. L’« establishment », ce pouvoir sans visage, fait pression de manière scandaleuse et anti-démocratique sur tous les maires de France pour qu’ils n’apportent pas leurs voix au candidat de la droite nationale.

Le système des 500 signatures et du parrainage des candidats à l’élection présidentielle a été conçu originellement pour empêcher des candidats trop peu représentatifs de l’opinion française (des « petits candidats ») à se présenter à l’élection présidentielle. Ce système est aujourd’hui détourné de manière vicieuse (via l’obligation de publication de la liste des parrainages) pour empêcher l’homme politique le plus charismatique du monde politique français de se présenter à l’élection présidentielle. Peut-on imaginer qu’un homme politique de premier plan, ayant accédé au second tour de la précédente élection présidentielle, soit empêché d’être candidat ? Une telle situation n’est pas envisageable en démocratie. Mais vit-on aujourd’hui dans une démocratie ? Là est toute la question.

Non content de confisquer le pouvoir médiatique, d’étouffer la parole de millions de citoyens, et d’empêcher la droite nationale d’être représentée au Parlement français, le système UMPS souhaite aujourd’hui priver des millions de Français du seul mode d’expression démocratique qui leur reste : le droit de vote.

Le Parti National Français appelle donc la population française à la résistance nationale, car l’heure est grave. Dans le cas où le candidat de la droite nationale Jean-Marie Le Pen serait empêché de pouvoir se présenter aux élections présidentielles, nous appelons le peuple français à descendre en masse dans la rue pour faire entendre ses droits et son attachement aux principes républicains et démocratiques, en particulier la liberté d’opinion politique !