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12/01/2009

Téhéran envisage d'imposer des sanctions aux entreprises étrangères qui traitent avec Israël

Le gouvernement iranien envisage d'imposer des sanctions aux entreprises étrangères qui traitent avec Israël, a rapporté dimanche la télévision d'Etat.

boycott-israel-275x275.gifElle a précisé que le gouvernement avait approuvé les grandes lignes d'un texte législatif en vertu duquel les sociétés étrangères seraient confrontées à des sanctions de l'Iran si elles cherchaient à traiter avec Israël. Aucune autre précision n'a été donnée.

Le texte doit être ratifié par le Parlement iranien pour avoir force de loi.

Mardi, les autorités iraniennes ont publié un décret interdisant aux entreprises internationales de travailler en Iran si des Israéliens possèdent des participations dans ces sociétés.

Ces deux mesures sont considérées comme un geste de soutien au Hamas, cible depuis le 27 décembre de l'offensive de l'armée israélienne dans la Bande de Gaza. AP

 

Commentaires du PNF:

Si seulement tous les pays du monde, à commencer par les pays musulmans, pouvaient en faire autant, cela donnerait au moins un prix pour Israël au sang actuellement versé par les Palestiniens de Gaza. Une base de données devrait être édifiée et publiée, montrant toutes les entreprises faisant du négoce avec Israël (à commencer par Renault, qui a lancé sa nouvelle voiture électrique dans cette colonie juive).

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10/01/2009

Les Etats-Unis seraient en train de livrer d'importantes quantités d'armes à Israël

Le Pentagone a démenti vendredi que les États-Unis ont affrété un navire marchand à partir de la Grèce pour livrer plusieurs milliers de tonnes d'armes à Israël à la fin du mois.

Selon des documents du Military Sealift Command (MSC) de la marine américaine, le navire transporterait 325 conteneurs standards de 20 pieds contenant des "munitions" et effectuerait deux trajets entre le port grec d'Astakos et le port israélien d'Ashdod entre la mi-janvier et la fin du mois.

Le Pentagone a nié que ces armes avaient un lien avec le conflit dans la bande de Gaza et a expliqué que les munitions étaient destinées à des stocks américains en Israël.

"La livraison de munitions est destinée à des stocks américains installés en Israël suivant un accord passé entre les États-Unis et Israël en 1990", a dit le lieutenant-colonel Patrick Ryder, porte-parole du département d'État.

"Ce ravitaillement qui était antérieurement prévu est un ravitaillement de routine et n'est pas destiné à soutenir la situation actuelle à Gaza", a déclaré Ryder.

Une mention "matériel dangereux" figurant sur le carnet de bord ferait référence à des substances explosives et à des détonateurs, mais aucun autre détail n'est fourni.

"Transporter quelque 3.000 tonnes de munitions en un seul chargement, c'est beaucoup", a déclaré un courtier maritime, sous couvert d'anonymat.

"Ce genre de demande est plutôt rare et nous n'avons pas vu cela sur le marché depuis des années", a-t-il ajouté.

RAISONS "LOGISTIQUES"

Le MSC assure le transport de blindés et de fournitures militaires pour les forces armées américaines en utilisant d'ordinaire sa propre flotte de bateaux, mais il lui arrive parfois d'avoir recours à des navires marchands pour des raisons de logistique.

La demande de fret a été faite le 31 décembre avec une arrivée de la première cargaison au plus tard le 25 janvier et la seconde à la fin du mois.

Cette demande de fret intervient après la location d'un bâtiment commercial allemand en décembre qui avait transporté une cargaison encore plus importante de matériels militaires des États-Unis vers Israël avant le début des opérations dans la bande de Gaza.

Les courtiers maritimes à Londres, spécialisés dans les convoyages d'armes pour l'armée britannique ou l'armée américaine, ont précisé que ce genre de livraisons à Israël sont rares.

Un expert des questions militaires à Londres a indiqué, qu'en raison du calendrier, ces acheminements d'armes pouvaient être "irréguliers" et liés à l'offensive contre Gaza.

Le navire, affrété par le MSC en décembre pour une durée de 42 jours, aurait transporté 989 conteneurs standards de 20 pieds entre Sunny Point en Caroline du Nord et Ashdod.

Selon les documents, le navire possédait la capacité de "transporter 5,8 millions de livres (2,6 tonnes) en poids net d'explosifs", ce qui représente une très grande quantité, ont précisé des courtiers.

Le navire avait été requis au début du mois de décembre pour un chargement au 15 de ce mois.

Le Jerusalem Post, citant des responsables de la défense, avait rapporté la semaine dernière qu'une première cargaison de missiles était arrivée début décembre et que ces armes avaient été utilisées pour détruire les sites souterrains à partir desquels le Hamas tirait des roquettes contre le sud d'Israël.

 

 

L'ONU précise qu'Israël savait exactement où se trouvaient les centres de réfugiés, ayant reçu la localisation précise et les coordonnées GPS

L'ONU appelle à une enquête internationale concernant le bombardement par Israël de deux centres de réfugiés gérés par l'ONU. Un porte-parole de l'ONU précise que pour lui, cette action ne peut avoir été que délibérée, l'armée israélienne ayant reçu depuis longtemps les coordonnées exactes des centres de réfugiés gérés par l'ONU. D'autre part, les édifices de ces centres portent des inscriptions de l'ONU clairement identifiables de nuit comme de jour. Il a enfin demandé que les responsables israéliens ayant décidé cette attaque soient poursuivis en justice et punis.

20081229elpepuint_14.jpgL'armée israélienne est coutumière de ce genre d'attaques contre des centres de refugiés gérés par l'ONU ou contre des soldats de la paix. Lors de l'attaque du Liban en 2006, l'armée israélienne avait bombardé un centre de refugiés de l'ONU, faisant de très nombreux morts et avait également lancé un missile contre un poste d'observation de l'ONU, tuant plusieurs soldats de la paix.

 Source: BBC

 

Commentaires du PNF:

Cette énième exaction de l'armée israélienne, qui est clairement un crime de guerre passible de la Cour Pénale Internationale, entre dans la ligne de conduite israélienne adoptée depuis 60 ans: terroriser l'adversaire en s'en prenant à la population civile.

Face à ces crimes contre l'humanité perpétués par l'Etat sioniste, on n'entend pas du tout les donneurs de leçon tels BHL et compagnie. Ce sont les rois du deux poids deux mesures, et n'ont aucune crédibilité en tant que "penseurs", étant des activistes de l'idéologie sioniste, une idéologie clairement négationniste et génocidaire (négation de l'existence du peuple palestinien - "une terre sans peuple pour un peuple sans terre" - et génocide perpétré contre ce peuple qui résiste à l'occupation).

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Petit florilège de "bushismes"

bush.jpgLe président George W. Bush est connu pour son style oratoire "original", marqué par de nombreuses maladresses de langage. Voici quelques-uns des "bushismes" qui ont émaillé ses huit années de présidence:

- "Je sais que l'être humain et le poisson peuvent coexister pacifiquement" (septembre 2000, lors d'un discours sur sa politique énergétique)

- "On pose rarement la question: est-ce que nos enfants apprend (sic)?" (janvier 2000, lors d'un meeting de campagne en Caroline du Sud)

- "Ils ont mal sous-estimé la compassion de notre pays. Je pense qu'ils ont mal sous-estimé la volonté et la détermination du commandant en chef également" (26 septembre 2001, en référence aux auteurs des attentats du 11-Septembre)

- "Il n'y a pas de doute dans mon esprit, pas le moindre, que nous allons échouer" (4 octobre 2001, lors d'un commentaire sur un plan de son gouvernement)

- "Ce serait une erreur que le Sénat des Etats-Unis permette à un type de clonage humain quel qu'il soit de sortir de cette chambre" (10 avril 2002 à la Maison Blanche, en appelant de ses voeux le vote d'une loi au Sénat sur l'interdiction du clonage)

- "Il y a un vieux proverbe au Tennessee -je sais qu'on le dit au Texas, probablement au Tennessee aussi- qui dit: 'tu m'as bien eu une fois, honte à toi. Tu m'as bien eu, on ne pourra plus t'avoir'" (17 septembre 2002 à Nashville, Tennessee)

- "Nos ennemis sont novateurs et astucieux, mais nous aussi. Ils sont sans cesse en train d'imaginer de nouveaux moyens de nuire à notre pays et à notre peuple, et nous non plus" (5 août 2004, lors de la cérémonie de signature d'une loi de dépenses militaires)

- "Trop de bons médecins font faillite. Trop d'obstétriciens-gynécologues sont dans l'incapacité de pratiquer leur amour des femmes dans tout le pays" (6 septembre 2004 lors d'un meeting)

- "Notre énergie la plus abondante est le charbon. Nous avons assez de charbon pour les 250 ans passés, pourtant le charbon empêche un défi environnemental" (20 avril 2005 à Washington)

- "Nous avons hâte d'entendre votre point de vue pour que nous puissions faire plus mieux (sic) notre travail" (20 septembre 2005)

- "Il n'a pas toujours été acquis que les Etats-Unis et l'Amérique aient une relation étroite. Après tout, (...) il y a 60 ans nous étions en guerre" (29 juin 2006, à la Maison Blanche, où il recevait le Premier ministre japonais Junichiro Koizumi. Il voulait bien sûr dire le Japon et non l'Amérique)

- "Qu'on ne s'y trompe pas, je comprends combien c'est dur, Monsieur. Je parle à des familles qui meurent" (7 décembre 2006 lors d'une conférence de presse commune avec Tony Blair, en voulant parler des familles des soldats qui meurent à la guerre)

- "Ce sont de grandes réalisations pour ce pays, et le peuple bulgare devrait être fier des réalisations qu'ils a réalisées", (11 juin 2007 à Sofia, Bulgarie)

- "M. le Premier ministre, merci pour votre présentation. Merci d'être un hôte aussi bon pour le sommet de l'OPEP" (septembre 2007 à Sydney en Australie où il assistait à un sommet de l'APEC -forum de coopération Asie-Pacifique- et non de l'OPEP)

- "Merci votre sainteté. Super discours" (16 avril 2008, lors d'une cérémonie d'accueil du pape Benoît XVI à la Maison Blanche)

- "Ils n'ont aucun mépris pour la vie humaine" (15 juillet 2008, dans une allusion sur les combattants ennemis en Afghanistan. Il voulait bien sûr dire "aucun respect")

- "Je me souviens avoir rencontré la mère d'un enfant qui a été enlevé par les Nord-Coréens ici même dans le Bureau ovale" (26 juin 2008 lors d'un point presse à la Maison Blanche)

- "Durant toute notre histoire, les mots de la Déclaration (d'indépendance) ont incité les immigrants du monde entier à voguer vers nos rivages. Ces immigrants ont aidé à transformer 13 petites colonies en une nation grande et en croissance de plus de 300 habitants" (4 juillet 2008 en Virginie. Les Etats-Unis comptent plus de 300 millions d'habitants)

"Ce dégel a mis du temps à dégeler, et il va falloir du temps pour qu'il dé-dégèle (sic)" (20 octobre 2008, lors d'une discussion sur l'économie et le gel des marchés du crédit). AP

13:31 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bush |  Facebook | |

Villepin estime que Sarkozy est coupé de la réalité

L'activité de Nicolas Sarkozy et la multiplication des réformes coupent le président français de la réalité et nuisent à l'efficacité de la politique gouvernementale, estime Dominique de Villepin.

"L'hyperactivité n'est pas suffisante. Il faut donc un président capable de hiérarchiser les problèmes et de se consacrer à l'essentiel", a déclaré l'ancien Premier ministre sur LCI."Faire des images, c'est une chose, mais je crois qu'on a besoin de temps en temps de se recaler à la réalité. Donc je souhaite que le président reprenne contact avec la réalité nationale, avec les questions des Français", a-t-il ajouté.

Dans un entretien que publie Le Parisien/Aujourd'hui en France vendredi, l'ancien chef du gouvernement déplore la "dispersion" et "les réformes tous azimuts" menées aux dépens de l'efficacité.

Entré en guerre ouverte avec le chef de l'Etat, qu'il accuse d'avoir faussé le dossier de l'affaire Clearstream dans laquelle il est mis en examen, Dominique de Villepin accuse en outre Nicolas Sarkozy de "diviser pour mieux régner".

"Ce que je crains, c'est la confusion et la division qui épuisent nos forces", dit-il dans le quotidien.

Il s'y montre sévère avec le plan de relance de l'économie, qu'il juge inadapté à la situation de la France, et juge que la population a plus que jamais besoin d'être rassurée sur ses libertés.

A ce titre, dit-il, la nomination du président de France Télévisions par le chef de l'Etat, la suppression annoncée du juge d'instruction ou la réduction du pouvoir d'amendement des députés sont autant d'"erreurs" qui attisent les tensions.

13:25 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sarkozy, villepin |  Facebook | |

06/01/2009

L'armée israélienne bombarde deux écoles pleines de réfugiés fuyant les combats

16h23 : 635 morts depuis le début de l'opération «Plomb Durci». Au moins 635 personnes ont été tuées et plus de 2.900 autres blessées dans l'offensive israélienne dans la bande de Gaza depuis son lancement le 27 décembre, ont affirmé les services d'urgence palestiniens.

fotosTemas.jpg16h04 : Ecole bombardée de l'ONU, le bilan s'alourdit. Au moins 40 personnes qui s'étaient réfugiées dans une école gérée par l'ONU dans le nord de la bande de Gaza, ont été tuées dans une attaque israélienne dans le secteur. Un appareil israélien a tiré quatre roquettes dans le périmètre de l'école Al-Fakhoura à Jabaliya dans laquelle s'était réfugiées des centaines de Palestiniens fuyant les combats. Des dizaines d'entre eux se trouvaient devant l'école lorsque l'attaque israélienne a eu lieu.

15h57 : «La position américaine est inconsciente». Un membre de la famille royale saoudienne, ancien ambassadeur du royaume aux Etats-Unis, a fustigé «l'inconscience» de la position américaine sur le conflit dans la bande de Gaza. «L'administration Bush vous a laissé un héritage dégoûtant.C'est assez, aujourd'hui nous sommes tous des Palestiniens et nous cherchons le martyre pour Dieu et pour la Palestine, à la suite de ceux qui sont morts à Gaza»

15h30 : La ligue arabe accuse les Etats-Unis. La Ligue arabe reproche à Washingtonde bloquer l'adoption par le Conseil de sécurité de l'ONU d'une résolution sur un cessez-le-feu à Gaza, pour permettre à Israël «de poursuivre son agression». La ligue a également réagi aux déclarations de Tony Blair, le représentant du Quartette pour le Proche-Orient, qui souhaitait une «action claire» permettant de couper les tunnels de contrebande entre l'Egypte et Gaza, qui permettent l'approvisionnement en armes du Hamas. Ces déclarations «visent d'un côté à créer des problèmes à l'Egypte et d'un autre côté à présenter des propositions dont ils savent qu'elles ne peuvent être acceptées par le Hamas».

Source: http://www.lefigaro.fr/international/2009/01/06/01003-200...

Le cœur de Ramallah bat pour Gaza... et le Hamas

En Cisjordanie, l'Autorité palestinienne et le Fatah au pouvoir ont perdu toute crédibilité. Les habitants leur reprochent de ne pas soutenir suffisamment les Gazaouis.

 

Des partisans du Hamas à Ramallah en Cisjordanie, le 2 janvier.

Des partisans du Hamas à Ramallah en Cisjordanie, le 2 janvier. (REUTERS)

Jamais Qaddura Fares, un leader du Fatah, n’avait imaginé que sa mère, une femme de 78 ans, puisse un jour, après avoir regardé les bombardements sur Gaza à la télévision, lui jeter à la figure: «Que la honte soit sur vous, Fatah!» Et qu’il découvrirait sur le cahier d’écolier de sa propre file, âgée de 8 ans, des dessins représentant les guérilleros du Hamas affrontant les chars israéliens, toujours à Gaza.

Pour Fares, qui fut lui-même emprisonné par l’Etat hébreu et préside l’association des détenus (politiques) de la société palestinienne, ces deux anecdotes familiales sont accablantes pour son organisation. Elles témoignent que, loin de s’affaiblir, le Hamas, le parti rival, se renforce en Cisjordanie. Et, à l’inverse, que le Fatah, pour n’avoir pas choisi de le soutenir ouvertement dans l’épreuve et se montrer trop lié à l’Autorité palestinienne, risque de disparaître.

«Toute la génération des 16-20 ans se range derrière le Hamas. La guerre ne profite qu’à lui seul. Si elle continue, les gens vont voir en Ismaël Hanieh (qui dirige le gouvernement Hamas à Gaza, ndlr) un prophète», lance-t-il depuis son bureau de Ramallah, sous les photos de Yasser Arafat et d’un jeune leader du parti emprisonné par l’Etat hébreu, Marwan Baghouti, qui brandit ses menottes comme un flambeau.

Ramallah transpire l’apathie, la dépression

Dans les artères du centre-ville, le cœur de Ramallah ne bat plus effectivement que pour Gaza. La ville transpire l’apathie, la dépression. Dans les boutiques et les cafés, tous les regards sont dirigés vers les postes de télévisions. «Les gens passent leurs journées devant Al-Jezira. C’est pourquoi il y a beaucoup moins de monde dans les rues. Et puis les magasins ferment plus tôt», remarque Khader Musleh, un expert en développement.

Dans ces conditions, les déclarations de l’un des conseillers du président palestinien Mahmoud Abbas, assurant au lendemain de l’attaque israélienne que le Hamas en portait la responsabilité, n’ont pas été comprises. Qaddura Fares les déplore ouvertement: «Nous avons perdu d’un seul coup 25% de notre crédibilité si tant est que nous en avions encore.»

Pourtant, ce leader d’un parti qui incarna l’idéal palestinien n’aime pas le Hamas: «J’aurais voulu qu’il n’ait pas dépassé les 1% aux élections.» Mais, à présent, estime-t-il, il n’y a pas d’autre choix que de le soutenir. «Avec ce qui se passe à Gaza, il ne sert à rien de parler à l’esprit des gens. C’est à leur cœur qu’il faut s’adresser, quitte à être un peu démagogique.»

«Sous peine de disparaître, il faut que nous jouions à tout prix un rôle»

Aussi plaide-t-il pour que Mahmoud Abbas fasse preuve de solidarité avec le mouvement islamiste en quittant provisoirement les pourparlers de paix avec Israël et en relâchant les quelque 400 prisonniers détenus dans les geôles palestiniennes. «Il n’a rien à perdre. Tout à gagner. Sous peine de disparaître, il faut que nous jouions à tout prix un rôle. Cela nous aiderait ensuite à œuvrer avec l’Egypte pour trouver une solution. Sinon, l’Autorité palestinienne risque d’apparaître comme l’équivalent de l’armée du général Lahad (l’ex-commandant des forces supplétives d’Israël au Sud-Liban, ndlr) Au sein du Fatah, il milite pour que cette organisation coupe les ponts avec l’Autorité palestinienne. Pour ne pas être entraîné avec elle, si chute il y a. Signe que la faillite de la maison Abbas est donc prévue, y compris parmi ceux qui en sont proches.

Dans un immeuble discret, Abduljaber Fuqahaa, un jeune député et responsable du Hamas, qui se trouvait, il y a encore un mois, dans une cellule israélienne, se garde pourtant de jeter de l’huile sur le feu. Lui plaide pour la réconciliation à tout prix entre son parti et l’Autorité palestinienne. Mais il est sans illusion, estimant qu’elle est incapable de s’opposer aux pressions israéliennes: «Non seulement elle ne relâche pas nos prisonniers, mais elle arrête d’autres militants.»

De même, reconnaît-il, «le Hamas est incapable de mobiliser du fait que nous sommes la cible de la police palestinienne.» Aussi, ne prévoit-il pas une troisième intifada, un scénario qui inquiète pourtant l’état-major israélien. Le paradoxe est là: le Hamas est plus populaire que jamais. Mais encore sans forces.

Source: Liberation

JEAN-PIERRE PERRIN, envoyé spécial à Ramallah (Cisjordanie)

17:57 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ramallah, gaza, hamas |  Facebook | |

05/01/2009

L’Iran tente d’installer un hôpital de campagne près de Gaza, en Egypte

iran drapeau.png« Les diplomates iraniens essaient de parvenir à un accord avec les responsables égyptiens pour installer un hôpital, » a déclaré jeudi Massoud Khatami, chef du Croissant Rouge iranien.

Un grand nombre de médecins, infirmiers et bénévoles d’organisations humanitaires iraniens se sont portés volontaires pour aller dans la Bande de Gaza soigner les blessés, a dit Massoud Katami, ajoutant que la République Islamique d’Iran se tient prête à offrir des soins médicaux aux Palestiniens blessés qui arriveraient en Iran.


dad362b98660c80a32ad38d33bab2615_extras_albumes_0.jpgL’Iran a chargé 2.000 tonnes de nourriture, fuel et médicaments sur un bateau pour Gaza.


Le pays a également envoyé plusieurs chargements d’aide humanitaire à la Bande via l’Egypte.


Six jours de bombardements non-stop israéliens sur Gaza ont fait plus de 420 morts et au moins 2.000 blessés, dont des femmes et des enfants.

Voir VIDEO 

Lien vidéo: http://www.infolive.tv/fr/infolive.tv-34775-israelnews-in...

Source: http://www1.irna.ir/fr/news/view/line-96/0901023848210440...

 

18:45 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gaza, massacre, sionisme, iran |  Facebook | |

Gaza, permis de tuer !

Par Nabil El-Haggar,
universitaire,
Université de Lille

Quand la vérité n’est pas libre, la liberté n’est pas vraie
Prévert

Il est 11h 30 du matin, c’est la sortie de l’école des filles. Le visage peureux, une mère ne trouve pas sa fille de dix ans. Son regard figé comme s’il se préparait à plonger dans le vide, à s’éloigner de la vie pour fuir la réalité qu’il devine, exprime à lui tout seul la souffrance de millions de palestiniens qui dure depuis plus de soixante ans. Réfugiée de génération en génération, comme des milliers de palestiniens, cette femme a vécu dans la peur du lendemain, la peur d’une arrestation, d’une humiliation, d’un bombardement, peur de mourir ou de voir les siens mourir.

gaza-28dic.jpgUn missile vient de frapper les alentours de l’école. Il sera difficile d’identifier le corps de la fillette sans nom. Écoles, mosquées, universités, maisons, magasins, hôpitaux, postes de polices et ministères sont bombardés : plus de 360 morts et 1600 blessés. Grands et petits, écoliers et policiers, filles et garçons, commerçants, employés et combattants, personnes n’est à l’abri de raids et bombardements aussi ciblés soient-ils.

Une fois de plus, Israël a lâché sa puissance destructrice sur Gaza pour « se défendre contre le harcèlement par le Hamas », disent les officiels israéliens. On pourrait croire qu’il s’agit d’un Etat puissamment armé qui harcèle l’Etat hébreu, lequel ne fait que « se défendre » et ça marche ! . Il est vrai que la puissance israélienne ne réside pas seulement dans sa puissance militaire, elle est aussi dans sa capacité, avec la complicité bienveillante d’une partie des médias, à se faire passer pour victime.

Or qui ne sait pas encore que le territoire de Gaza est palestinien et qu’Israël est la puissance occupante qui a pillé ses ressources, fait souffrir sa population des décennies durant et le soumet depuis deux ans, par la puissance militaire, à un blocus total qui a asphyxié l’ensemble des activités et un million et demi de personnes qu’elle a pourtant l’obligation de protéger en vertu du droit international. Ce n’est donc pas le Hamas qui a commencé les hostilités. Le porte parole du gouvernement israélien ne fait qu’entonner que « les Israéliens ont le droit de vivre en sécurité ». Les Palestiniens, eux sont réduits depuis 1967 à vivre sans droit aucun, à côtoyer l’horreur de l’occupation militaire. Quelle comédie de faire croire que le Hamas serait véritablement menaçant pour Israël... Cela en rappelle une autre qui s’est passée en Irak !

Nous savons qu’Israël ne fait rien au hasard. Alors, quels sont les messages de l’opération militaire dite "plomb durci" ? Le premier est électoral, adressé aux Israéliens qui doivent élire la nouvelle équipe gouvernementale. Plus l’équipe de la ministre israélienne des Affaires étrangères, Tzipi Livni se montre intransigeante, plus elle sera gagnante.

Le deuxième est à destination de l’équipe Obama : Israël n’acceptera aucun éventuel changement dans la politique américaine à son égard.

Le troisième est adressé à l’Autorité palestinienne, laquelle pourrait récolter le fruit de l’offensive contre le Hamas en échange d’une soumission encore plus grande aux exigences israéliennes.

Enfin, la dernière est à l’attention de l’ensemble des résistants en Palestine et aux Palestiniens citoyens d’Israël. La Ministre Livni lors d’une réunion de la Knesset s’est adressée à un député palestinien : « va à Gaza et ne reviens pas » !

Alors après un tel massacre, que se passera-t-il ?

D’abord, précisons que le Hamas, malgré ses déclarations menaçantes, n’a pas les moyens d’arrêter l’offensive.

Il est clair que la résistance armée telle qu’elle a été menée n’est pas en mesure de vaincre une telle machine de guerre. Il est de la responsabilité de la résistance palestinienne d’en tirer enfin la leçon pour repenser la nature de sa résistance.

Il est de la responsabilité de l’Autorité palestinienne de reconnaître son incapacité à protéger son peuple. Par conséquent, elle devrait arrêter toute négociation avec Israël, se dissoudre et mettre les territoires palestiniens sous protection de la communauté internationale, tout en organisant la résistance populaire contre l’occupation.

Quant aux pays arabes, incapables d’instaurer le moindre rapport de force face à Israël, vont-ils enfin comprendre que chaque jour de souffrance palestinienne est un jour en moins dans la survie de leurs régimes ?

Reste à savoir si l’Occident se rendra compte que chaque jour de souffrance palestinienne, d’impunité d’Israël et d’absence d’une solution politique respectueuse de tous les droits des Palestiniens met à mal la défense du respect des droits de l’Homme et la crédibilité de tous les pays occidentaux dans la région. Ce qui se traduit par le renforcement de la confessionnalisation du conflit israélo-palestinien et de l’intégrisme islamiste au Moyen-Orient et au cœur de l’Occident.

Source: http://www.oulala.net/Portail/article.php3?id_article=3817

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La bise aux criminels de guerre

Source, Plume de Presse
samedi 3 janvier 2009,
par Olivier Bonnet

sarko livni bisou.jpgOn avait déjà vu Nicolas Sarkozy faire la bise à Tzipi Livni, ministre israélienne des Affaires étrangères. C’était avant le déclenchement à Gaza de l’opération "Plomb durci". Depuis, l’armée israélienne a déclenché un véritable carnage : le dernier bilan fait état de 420 morts palestiniens, dont au moins un quart de civils d’après l’ONU, et 2180 blessés. Côté israélien, 3 victimes civiles et un soldat. C’est dans ce contexte que Livni arrive en visite à Paris. C’est Bernard Kouchner, son homologue français, qui la reçoit sur le perron de l’Elysée. Il lui serre d’abord la main puis se ravise et l’embrasse : peut-on imaginer geste plus obscène à l’heure où le peuple gazaoui endure le pire des chatiments, causé par une opération que Livni est justement venue défendre ? Elle "remercie le président Sarkozy pour sa compréhension. Il est très au fait de la situation de la complexité de notre région, il comprend la nature de la menace à laquelle Israël fait face. Ensemble, nous essayons de voir quelle est la meilleure stratégie, la meilleure tactique pour atteindre cet objectif, dans la compréhension qu’il ne s’agit pas d’un problème israélien, mais que d’une certaine manière Israël se trouve en première ligne du monde libre et est attaqué car nous représentons les valeurs du monde libre, dont la France." Les valeurs du monde libre, massacrer plus de cent civils, femmes et enfants compris ? Et qu’en dit Sarkozy ? Approuve-t-il la poursuite de l’opération "Plomb durci" ? L’Union européenne a réclamé une trêve. Israël la refuse en remerciant le président de sa compréhension. Lui se tait. L’Etat hébreu fait sa loi : "La décision que l’opération a rempli ses objectifs se fera selon les évaluations quotidiennes que nous menons. Nous prendrons notre décision le moment venu", déclare Livni. En clair, nous continuerons le carnage aussi longtemps que nous le voudrons. "Israël distingue (lors des opérations) la guerre contre le terrorisme, contre le Hamas, de la population civile, ose encore la dirigeante israélienne. Ce faisant, nous maintenons la situation humanitaire à Gaza exactement comme elle doit être". Monstrueux cynisme ! Dès avant l’attaque du 27 décembre dernier, la situation à Gaza était déjà catastrophique, à cause du blocus imposé par Israël.

20081227elpepuint_10.jpg"Le Rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés a demandé ce 9 décembre à l’ONU d’agir face à la crise qui se poursuit à Gaza. Il a évoqué une possible saisie de la Cour pénale internationale (CPI), écrivait la radio de l’. Selon Richard Falk, un effort urgent devrait être mis en œuvre par les Nations Unies pour appliquer la norme de la ’responsabilité de protéger’ une population civile soumise à une punition collective équivalent à un crime contre l’humanité. Le Rapporteur spécial a estimé que la CPI devrait enquêter sur cette situation afin de déterminer si les dirigeants civils et militaires israéliens, responsables du siège de Gaza, ne devraient pas être inculpés et poursuivis pour violation du droit pénal international. Richard Falk a fait remarquer que la situation avait empiré ces derniers jours du fait d’une rupture de la trêve entre le Hamas et Israël. « Le tir de roquettes contre des villes israéliennes par le Hamas ou par d’autres est une violation du droit international, en dépit des provocations. Mais ce comportement du côté palestinien ne rend pas légal l’imposition d’une punition collective qui menace la vie et la santé de la population de Gaza  », a-t-il indiqué." La situation humanitaire à Gaza est "exactement comme elle doit l’être", alors même que l’ONU dénonçait "une punition collective équivalent à un crime contre l’humanité" dès avant le déclenchement du massacre ? Mais Israël peut donc tout se permettre ! Tant que les Etats-Unis soutiendront à bout de bras l’Etat hébreu... Et ce n’est apparemment pas prêt de changer : le silence de Barack Obama est assourdissant. Comme celui de Sarkozy, alors que Livni explique qu’il comprend - donc trouve justifiée - l’offensive de la tsahal. Or, lorsqu’une victime sur quatre est civile, on ne peut plus parler de dommages collatéraux, il faut bien qualifier ces agissements de crimes de guerre. Et Kouchner qui embrasse Livni comme du bon pain... Honte ! ONU

PS : cette bise de Kouchner à Livi n’a ému, à notre connaissance, qu’un invité de l’émission radio de RMC Les grandes gueules, comme en témoigne cet extrait vidéo.

Source: http://www.oulala.net/Portail/article.php3?id_article=3821

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