Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

03/04/2009

L’ONU choisit un juif pour juger Israël

L' Organisation des Nations Unies, qui accuse Israël de crimes de guerre lors de l’opération “Plomb durci” à Gaza, a choisi un juif pour mener l’enquête. Son nom: Richard Goldston, bien connu pour avoir aussi dirigé les dernières affaires de l’ONU au sujet de la Guerre des Balkans et au Rwanda.

Cette décision est très étonnante car elle compromet bien évidemment la crédibilité du jugement qui sera rendu. De fortes pressions ont probablement été exercées par les Etats-Unis et Israël pour favoriser ce choix.

Une commission se réunira dans les prochains jours pour débattre d’une part sur les victimes palestiniennes et de la nature de la confrontation entre Israël et le Hamas.

 

Source: http://www.actu.co.il/2009/04/le-danemark-a-la-tete-de-lotan/

La Chine va-t-elle couper la tête du roi Dollar ?

19-02-2009 dans Matrices stratégiques

Dans un contexte de crise économique mondiale, alors que le monde entier reste dans l’expectative, la relation déjà tendue entre la Chine et les Etats Unis se dégrade encore de manière significative. Les lourdes conséquences économiques pourraient avoir raison du statu quo sino-américain basé sur une compréhension mutuelle des intérêts de chacun. Le combat pour l’hégémonie mondiale sera âpre, et nous ne serons pas que de simples spectateurs.

La dette américaine : une arme de destruction massive

Après avoir consommé massivement du « Made in China » à crédit, l’économie américaine se retrouve complètement dépendante de son créancier, la Chine. Cette dépendance est dorénavant considérée par l’administration américaine comme très dangereuse. Le risque pour Washington, c’est que Pékin, décide d’utiliser ses importantes réserves en bons du Trésor comme moyen de pression dans les négociations bilatérales sino-américaines. Si, pour quelque raison que ce soit, la Chine décide de vendre une partie de ces investissements, elle pourrait déclencher un véritable effondrement de la valeur du dollar.

Cette crainte est renforcée par les déclarations de dirigeants chinois, exprimant une profonde frustration par rapport aux politiques économiques et financières des Etats-Unis. La Chine en tant que principal créancier semble perdre patience face au manque de discipline financière de Washington, et elle ne semble pas enclin à acheter indéfiniment des bons du Trésor américain. Les conséquences pourraient être terribles pour l’économie américaine. Si la Chine décide de ne plus financer le déficit américain par l’achat massif de bons du Trésor cela se traduira par une remonté des taux d’intérêt à long terme américain, l’enfonçant encore plus dans la récession.

photo dollar contre yuan.jpgDans ce contexte, il est difficile pour les Etats-Unis de continuer à mener leurs négociations avec la Chine avec pour seule perspective le recours à la force ou à des sanctions diplomatiques et économiques. Les Etats-Unis ne semblent plus avoir les moyens d’une telle politique, et on peut se demander de quelle marge de manœuvre dispose l’administration américaine face à une Chine qui doit également affronter les conséquences de la crise sur son économie.

La Chine touchée par la crise, mais pas coulée

La Chine a subi de plein fouet les conséquences de la crise économique, bien qu’il soit difficile d’en évaluer l’étendue. La chute de la bourse de Shanghai a été violente, divisant par trois sa valeur. Les investissements chinois se sont montrés fort peu judicieux, avec 400 milliards de dollars investis dans Freddy Mac et Fanny Mae, deux institutions placées sous tutelle par le gouvernement américain. L’économie chinoise est aussi extrêmement dépendante de la conjoncture mondiale. Près de 70 % du PIB chinois est lié aux échanges internationaux, dont une très large partie à l’exportation de biens manufacturés. Une baisse massive de ses exportations va renvoyer des dizaines de millions de travailleurs dans les campagnes et créer d’importants troubles sociaux.

Mais la Chine peut rapidement rebondir. Avec la croissance de la demande intérieure chinoise, la Chine pourrait même devenir rapidement le propre moteur de sa croissance. Le plan de relance de plus de 500 Mds de dollars sera une source de croissance endogène de l’économie chinoise. Celle-ci a beau avoir ralenti, ses taux de croissance et ses premières réserves de change au monde continuent à faire pâlir d’envie les grands pays occidentaux.

L’émergence non seulement économique mais aussi politique de la Chine remet en cause le leadership américain et il est évident que les Etats-Unis ne vont pas en rester là. La nouvelle administration américaine aura fort à faire pour relancer la machine économique US. L’élection de Barack Obama ouvre de nouvelles perspectives pour la politique étrangère américaine, mais la situation économique est telle que Washington est dans l’obligation d’agir de manière radicale afin de lutter contre le déséquilibre de sa balance commerciale.

La guerre monétaire est déclarée

La contre attaque de la nouvelle administration américaine donne le ton. Malgré les risques de représailles, le nouveau secrétaire au Trésor américain somme la Chine d’arrêter de « manipuler » le cours du yuan. Accusant le pouvoir chinois de sciemment sous-évaluer leur monnaie afin de soutenir leurs exportations. Cette posture offensive traduit une véritable urgence américaine. Mais face à un pouvoir chinois qui entend garder toute latitude pour lutter contre les effets de la crise économique, cela ne semble pas suffisant. Contre le ralentissement de leurs exportations, et les conséquences sociales qu’elles peuvent produire, le pouvoir chinois n’hésitera pas à laisser filer le cours du yuan.

A défaut d’être convaincante, cette déclaration de guerre monétaire américaine est le premier acte d’un bras de fer sans précédent et ce qui nous attend pourrait reléguer la crise économique au second plan. Face à l’intransigeance du pouvoir chinois, la FED ne semble avoir comme alternative qu’une dévaluation, qui peut être massive, du dollar. La réponse chinoise face à cette « stratégie de la planche à billet américaine » est double. D’une part, une dévaluation automatique du yuan indexé sur le dollar et, d’autre part, un transfert d’une partie des réserves de la banque centrale chinoise libellée en dollar vers l’euro. Ainsi le pouvoir chinois entend à la fois conserver sa compétitivité et sauver son trésor de guerre accumulé grâce à ses exportations. Trésor menacé de fondre comme neige au soleil à cause d’une dévaluation massive du dollar.

Cette guerre monétaire qui débute présage le pire des scénarios : un dollar de plus en plus affaiblit qui perdrait son rôle de monnaie de référence. Le risque majeur serait une réaction en chaîne provoquée par la mise sur le marché des bons du trésor détenus par la banque centrale chinoise. Devant une dévaluation importante du dollar, les fonds souverains du golfe persique se lanceront également dans une course à la diversification de leurs réserves, se réfugiant dans les matières premières et dans l’euro. L’impact de milliards de pétrodollars mis sur le marché serait un véritable cataclysme qui pourrait bien aboutir à une guerre monétaire mondiale.

NF

Source: http://www.infoguerre.fr/?p=2071

02/04/2009

Villepin critique la politique pro-américaine et pro-OTAN de Sarkozy

Dominique de Villepin, le retour. L'ancien Premier ministre et rival de Nicolas Sarkozy a fait salle comble mercredi en fin d'après-midi dans les sous-sols de l'Assemblée nationale, où ses amis députés l'avaient invité à expliquer son opposition au retour de la France dans le commandement intégré de l'OTAN.

Villepin.jpgLa rencontre, organisée par les six députés qui lui restent fidèles, a réuni plus de 300 personnes salle Victor-Hugo. En plus du sextuor villepiniste, on remarquait la présence de l'ancien président du Conseil constitutionnel Yves Guéna, des ex-ministres Henri Cuq, Nelly Olin et Brigitte Girardin, ainsi que du député souverainiste Nicolas Dupont-Aignan. "J'en connais d'autres qui dans d'autres endroits ont commencé avec moins que ça", a glissé le héros du jour.

Pendant 40 minutes, le héraut du "non" à l'intervention américaine en Irak en 2003, qui n'était plus revenu au Palais-Bourbon depuis mai 2007, a développé les raisons de son hostilité à la décision "inopportune" et "dangereuse" de Nicolas Sarkozy, officialisée en fin de semaine lors du sommet de Strasbourg et Kehl.

Dénonçant une nouvelle fois "une rupture avec l'héritage gaulliste" et avec "un consensus français", il a vu dans cette décision "à contretemps", "à contresens" et à "contre-emploi", le "risque d'un amoindrissement de la voix de la France" dans le monde.

L'ancien ministre des Affaires étrangères a jugé que cette décision allait "dans le sens d'une militarisation des relations internationales" et adressait un "signal d'occidentalisation" de la diplomatie française, à l'opposé de sa vocation traditionnelle de "trait d'union entre l'Est et l'Ouest, le Nord et le Sud". Prenant l'exemple de l'Afghanistan, il a mis en garde contre la "dérive dangereuse" vers une OTAN "bras armé de l'Occident".

Il s'est montré très dubitatif sur les chances de Nicolas Sarkozy de "codiriger" l'Alliance, "organisation militaire sous l'égide des Etats-Unis": "le temps de la photo, il sera effectivement à la gauche ou à la droite du principal responsable, mais pour ce qui est de l'influence, c'est une chose beaucoup plus complexe". Selon lui, "on peut être l'alchimiste de toutes les transfigurations, mais on ne transforme pas la réalité".

Estimant qu'aucun progrès n'avait été fait sur l'Europe de la défense, il a réclamé des "gestes forts et concrets" sous la forme d'une réunion des Européens "très rapidement" après le sommet de Strasbourg.

Dominique de Villepin a insisté sur la responsabilité de Nicolas Sarkozy devant l'histoire: "voilà un acte qui suivra le président de la République et il est comptable des conséquences de cet acte".

L'ancien Premier ministre n'a éludé aucune question de la salle, ne ratant pas une occasion de se payer son rival. Il a ainsi ironisé sur la menace de la chaise vide au sommet du G-20. "Barack Obama et Gordon Brown ont rappelé que Nicolas Sarkozy serait présent des hors-d'oeuvre au dessert. Je crois que la feuille de route est clairement fixée", a-t-il raillé.

En réponse à une question sur la crise, il a insisté sur "l'exigence de justice sociale", critiquant "l'approche technocratique" qui a consisté à maintenir le bouclier fiscal.

Dominique de Villepin, dont l'avenir politique est suspendu au jugement du tribunal correctionnel de Paris dans l'affaire Clearstream, s'est montré moins disert sur ses éventuelles ambitions pour la présidentielle de 2012. "Merci de me faire confiance", a-t-il répondu à une étudiante qui exprimait son désir de voter pour lui.

"L'élection, ce sont des circonstances qui font qu'elle devient naturelle. Croyez bien, je serai à ce rendez-vous", a-t-il confié un peu plus tard aux journalistes.

"Nous aurons d'autres occasions de nous retrouver avec Dominique, soyez-en sûrs", a conclu le député Georges Tron, l'un des organisateurs de la rencontre. Jean-Pierre Grand se rappelait quant à lui l'appel de Jacques Chirac en 1976 à Egletons, qui avait précédé la fondation du RPR.

Ce retour n'était cependant pas du goût de tout le monde. "L'inspecteur Villepin a aujourd'hui, une fois de plus, démontré son mépris pour les parlementaires en piétinant une décision déjà prise", a réagi le très sarkozyste et très sioniste Christian Estrosi (qui a carrément accroché dans son bureau de la mairie de Nice une photo du soldat israélien Gilad Chalit, ce qui constitue un acte anti-républicain), ulcéré que "certains députés du groupe cautionnent ces critiques systématiques". AP

Des médecins arabes se penchent sur les allégations d'empoisonnement d'Arafat

Près de cinq ans après la mort de Yasser Arafat, décédé selon des docteurs français d'une hémorragie cérébrale massive, des médecins arabes se retrouvent jeudi en Jordanie pour discuter d'un possible empoisonnement dont le dirigeant palestinien aurait été victime.

YasserArafat.jpgAprès la mort de Yasser Arafat dans un hôpital militaire près de Paris, de nombreux observateurs avaient soupçonné Israël, qui le considérait comme un obstacle à sa politique d'expansion coloniale, de l'avoir tué par empoisonnement.

Yasser Arafat, qui avait 75 ans, était tombé malade en octobre 2004 à Ramallah. Il avait été transporté dans un hôpital français où il est mort le 11 novembre 2004.

Israël avait démenti toute implication dans la mort de Yasser Arafat, et les médecins français avaient refusé étonnamment de commenter les allégations d'empoisonnement.

Selon le chirurgien cardiaque jordanien Abdullah al-Bachir, la réunion de jeudi, à laquelle participeront sept ou huit médecins -dont beaucoup ont soigné Arafat quand il est tombé malade- va tenter de déterminer s'il a été empoisonné. AP

00:31 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : arafat, empoisonnement |  Facebook | |

01/04/2009

Douze morts dans un tir de missile américain au Pakistan

Un missile américain tiré mercredi par un drone sur une base des talibans a fait douze morts dans un village de la zone tribale d'Orakzai, dans le nord-ouest du Pakistan, rapportent les autorités locales.

"Le missile a frappé le QG des talibans à Khadizai et nous avons retiré douze cadavres des décombres", a dit un habitant du village. Un responsable des services de sécurité a ajouté que 13 autres personnes avaient été blessées.

C'est la première attaque menée par un drone américain dans cette zone tribale pachtoune d'Orakzai, au sud-ouest de Peshawar, habituellement calme car elle n'est pas directement située sur la frontière afghane.

Contacté pat téléphone, un responsable taliban pakistanais a confirmé que le missile avait touché un "camp" de son mouvement mais n'a pu fournir de bilan.

Jeudi dernier, le Pakistan a demandé aux Etats-Unis de cesser leurs tirs de missiles sur son territoire, dans le cadre du réexamen de leur politique en Afghanistan.

"Ces attaques sont contre-productives et nous espérons un résultat positif du réexamen en cours à Washington", avait dit Abdul Basit, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, en réaction à des raids qui venaient de faire onze morts dans les zones tribales pakistanaises.

Depuis le début 2008, des drones de l'US Army ont mené une trentaine de raids au Pakistan, faisant environ 300 morts, selon des informations obtenues auprès des autorités pakistanaises et des populations locales.

Zeeshan Haider avec Alamgir Bitani, version française Guy Kerivel (Reuters)

09:56 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pakistan |  Facebook | |

31/03/2009

Soutiens à Rue 89 pour la vidéo off: un front anti-Sarkozy?

Suite à la diffusion sur le site internet Rue89 de la vidéo "Sarkozy off" en juin 2008, France3 a décidé de porter plainte pour "vols, recel et contrefaçon".

L'objet du prétendu délit : avoir donné une information au public, en s'appuyant sur un document, une vidéo donc, montrant le président de la République « au naturel » (pestant contre un technicien, tutoyant les journalistes, etc.) pendant les quelques minutes qui ont précédé une interview télévisée au "19/20", sur France3.

Des personnalités apportent leur soutien au site Rue89. Parmis les politiques, on trouve notamment Aubry, Bayrou, Royal, Villepin ou encore Besancenot, et quelques partis comme les Verts ou le PC.

Martine Aubry, maire de Lille et première secrétaire du PS : "Indépendance des médias, liberté du journaliste, protection des sources sont trois principes de la liberté de l'information sur lesquels on ne peut transiger."

Ségolène Royal, présidente PS de la région Poitou-Charentes : "Que des journalistes soient interrogés pour donner leurs sources est une dérive dangereuse, lourde de conséquences sur la pratique du métier de journaliste et sur la liberté d'informer."

Dominique de Villepin, avocat et ex-Premier ministre UMP : "La liberté d’expression fonde notre démocratie. Elle ne trouve sa limite que dans l’atteinte à la vie privée ou à la sécurité d’autrui. A l’évidence, c’est ma conviction, cette affaire ne relève pas d’une de ces exceptions."

François Bayrou, député et président du MoDem : "La liberté de la presse, c'est la substance de la démocratie. Le rôle des journalistes, gardiens de la liberté de l'information des citoyens, est de faire apparaître au grand jour ce qui devient autrement dissimulé."

Parmi les journalistes qui apportent leur soutien à Rue89, il y a Laurent Joffrin, Alain Genestar (ex directeur de Paris Match probablement remercié suite à la colère de Sarkozy après la publication de photo de son ex épouse Cécilia avec Richard Attias), Bruno Masure, La Télélibre...

Alain Genestar, ex-directeur de Paris Match, directeur de Polka : "Des images qui montrent la vérité d'un homme sont des documents. Elles appartiennent au public, au nom du devoir d'informer."

Bruno Masure, journaliste : "Quand on prétend être Président, on mesure ses paroles en public et surtout on les assume... De plus, Nicolas Sarkozy prétend qu'« il ne ment jamais », donc il n'y a pas de problème !"

Les soutiens des juristes :

Jean-Pierre Mignard, avocat et président de Désirs d'avenir : "Je trouve d'abord tout à fait stupéfiant que le directeur d'une chaîne de télévision puisse penser qu'un organe d'information trahirait ses sources. Car c'est bien de cela dont il s'agit."

Henri Leclerc, avocat et président d'honneur de la Ligue des droits de l'homme : "Ce que l'on cherche à réprimer, ce n'est pas les voies par lesquelles Rue89 s'est procuré ces images mais leur contenu qui a choqué le président de la République parce qu'il fait apparaître la vérité d'un entretien à bâtons rompus en dehors de la langue de bois d'une interview officielle."

Voir les messages de soutien des autres personnalités sur le site de Rue89.

Un soldat américain condamné à 35 ans de prison après l'exécution de quatre prisonniers irakiens en 2007

Un tribunal militaire a condamné lundi un soldat américain à 35 ans de prison pour meurtre après la mort de quatre prisonniers irakiens, abattu par des soldats américains alors qu'ils étaient attachés et aux yeux bandés en 2007. Le militaire avait plaidé coupable.

abu ghraib.jpgVêtu de son uniforme d'apparat, le sergent chef Joseph Mayo, 27 ans, a plaidé coupable d'assassinat et conspiration lors de son procès qui s'est tenu sur la base américaine, dans le sud de l'Allemagne.

Il a ensuite été condamné à 35 ans de prison et sera incarcéré à la prison militaire de Fort Leavenworth au Texas. Il risquait la prison à vie. Il sera aussi déclassé.

Le colonel Jeffrey Nance, qui supervise les poursuites, a déclaré que Mayo "avait prémédité le meurtre" au cours duquel quatre Irakiens ont été tués d'une balle dans la tête, à Bagdad entre mars et avril 2007.

En février, un autre militaire américain le sergent Michael Leahy, 28 ans, avait été condamné à la prison à perpétuité avec la possibilité de liberté conditionnelle, après avoir admis l'exécution de l'un des détenus. AP

00:31 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : irak, invasion |  Facebook | |

23/03/2009

Gaza: un enfant palestinien utilisé comme bouclier humain par des soldats israéliens, selon un rapport de l'ONU

Des soldats israéliens ont utilisé un petit garçon palestinien de 11 ans comme bouclier humain en janvier dernier lors de l'offensive israélienne dans la Bande de Gaza, selon un rapport publié lundi par les Nations unies.

9a36e1ba-d9d9-11dd-bc0f-2e6ef8a67710.jpgLes forces israéliennes ont ordonné à l'enfant de marcher devant des soldats qui étaient la cible de tirs à Tel al-Hawa, un faubourg de Gaza, et l'ont forcé à les précéder lorsqu'ils pénétraient dans des bâtiments, a rapporté Radhika Coomaraswamy, représentante spéciale du secrétaire général de l'ONU pour les enfants et les conflits armés.

L'enfant a également été obligé d'ouvrir les sacs de Palestiniens, semble-t-il pour protéger les militaires d'éventuels explosifs, avant d'être relâché à l'entrée d'un hôpital, a-t-elle ajouté.

Cet incident survenu le 15 janvier dernier lors d'"opérations intenses" alors que les chars israéliens étaient entrés dans le faubourg de Tel al-Hawa constitue une violation du droit international et du droit israélien, a souligné Mme Coomaraswamy.

Cet incident figure dans un rapport de 43 pages rendu public lundi et fait partie de nombreuses violations avérées des droits de l'Homme perpétrées durant les trois semaines de guerre entre Israël et le Hamas qui ont pris fin le 18 janvier dernier, a-t-elle ajouté. Mme Coomaraswamy a accusé les soldats israéliens d'avoir tiré sur des enfants, d'avoir envoyé des bulldozers sur une maison dans laquelle se trouvaient encore une femme et un enfant et d'avoir bombardé un bâtiment dans lequel ils avaient demandé la veille à des civils de se rassembler.

42de0587d01bcee19988620542cb7112_extras_albumes_0.jpgCe ne sont "que quelques exemples des centaines d'incidents" vérifiés par les responsables des Nations unies qui se trouvaient dans le territoire palestinien, a-t-elle ajouté. "Des violations ont été rapportées chaque jour, elles sont trop nombreuses pour être énumérées", selon Mme Coomaraswamy, qui s'est rendue en Israël et dans la Bande de Gaza pendant cinq jours au mois de février.

Mme Coomaraswamy a ajouté que les Nations unies enquêtaient également sur des allégations selon lesquelles des combattants du Hamas ont utilisé également des boucliers humains ou procédé à des tirs depuis des zones fortement peuplées.

Israël a critiqué le rapport, qui "n'est pas capable ou peut-être ne veut pas" traiter des attaques de roquettes du Hamas depuis la Bande de Gaza ou la menace du terrorisme. "Le rapport prétend examiner les actions d'Israël tout en ignorant délibérément et minimisant les menaces terroristes et autres auxquelles nous faisons face", a déclaré l'ambassadeur israélien Aharon Leshno Yaar devant le Conseil des droits de l'Homme des Nations unies à Genève. AP

Un expert de l'ONU réclame une enquête sur les crimes de guerre commis par l'armée israélienne à Gaza

Un expert de l'ONU réclame une enquête sur l'offensive israélienne contre la bande de Gaza en janvier, en soulignant qu'"il y a des raisons de conclure" qu'elle constitue un "crime de guerre de la plus grande ampleur", dans un rapport dont l'AFP a obtenu une copie.

20081229elpepuint_14.jpgDans ce texte qu'il doit présenter lundi devant le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU, le Rapporteur spécial onusien sur la situation dans les Territoires palestiniens, Richard Falk, appelle à une "enquête d'experts" pour déterminer si, étant donné le contexte, il était possible aux Israéliens de distinguer entre cibles militaires et population civile.

"Si ce n'était pas possible, alors l'offensive est par nature illégale et constitue un crime de guerre de la plus grande ampleur", écrit M. Falk.

Il souligne au passage que "sur la base des éléments de preuve actuellement disponible, il y a des raisons d'en arriver à cette conclusion".

Fin décembre, l'armée israélienne avait lancé une offensive de trois semaines à Gaza, qui s'était soldée par la mort de 1.300 Palestiniens, dont une grande majorité de femmes et d'enfants, et la destruction de très nombreuses maisons d'habitations ainsi que d'édifices publics.

M. Falk a été expulsé d'Israël en décembre dernier après avoir été arrêté et incarcéré à son arrivée dans le pays.

Israël aurait soutenu une organisation terroriste yéménite

Un Yéménite accusé d'avoir communiqué par internet avec le Premier ministre israélien Ehud Olmert pour comploter contre le Yémen, a été condamné à mort lundi par un tribunal de Sanaa. 

un-yemenite-condamne-mort-pour-contact-avec-israel.jpgDeux de ses complices ont été condamnés à des peines de prison par la cour spécialisée dans les affaires de terrorisme.

Israël a qualifié les accusations de "totalement fantaisistes".

Bassam al-Haïdari, 26 ans, a été condamné à la peine capitale, Imad al-Rimi, 23 ans, à cinq ans de prison et Abdallah al-Mahfal, 24 ans, à trois ans de prison, selon le verdict du tribunal de la capitale yéménite où ils étaient jugés depuis le 10 janvier, sous l'accusation de "contact avec un pays ennemi".

"C'est injuste et le juge est injuste" s'est écrié le troisième accusé alors que les deux premiers sont restés impassibles à l'énoncé du verdict.

"J'ai été condamné sans preuves", a encore dit Abdallah al-Mahfal.

Les trois condamnés ont immédiatement interjeté appel de leur jugement.

"Ces accusations sont totalement fantaisistes. Nous n'avons aucune connaissance d'un contact avec cette personne", a déclaré à l'AFP Mark Regev, porte-parole du Premier ministre israélien interrogé sur la condamnation à mort de Haïdiri.

"Nous recevons chaque jour de nombreux messages venant du monde arabe et musulman et nous nous félicitons de ce que ces auteurs veuillent dialoguer avec Israël", a-t-il ajouté.

Selon l'acte d'accusation, Bassam al-Haïdari a "pris l'initiative d'envoyer un message électronique au Premier ministre de l'entité sioniste dans lequel il écrivait: +Nous sommes l'Organisation du Jihad islamique et vous êtes juif. Mais vous êtes honnêtes et nous sommes prêts à tout faire".

L'acte d'accusation affirme encore que Bassam al-Haïdari, alias Abou Ghaïth, avait ensuite "reçu la réponse du Premier ministre de l'entité sioniste dans laquelle il écrivait: +Nous sommes prêts à vous soutenir+".

L'affaire avait été révélée en octobre 2008 par le président Ali Abdallah Saleh en personne. Il avait alors fait état du démantèlement d'"une cellule terroriste" liée, selon lui, aux services de renseignements israéliens.

L'acte d'accusation situe les contacts entre ces trois personnes et Israël dans la période allant de mai à septembre 2008.

A l'ouverture de leur procès, les trois accusé ont plaidé non coupable et nié les charges pesant contre eux.

La question de contacts avec Israël est hautement sensible au Yémen où l'opinion publique et les autorités sont hostiles à l'Etat hébreu et très solidaires des Palestiniens.