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17/05/2009

Mai 1948...la NAKBA...la catastrophe..."Ils ont tué tous les gens qu’ils voyaient"

Par Khaled Amayreh

Le jour de la Nakba...

         Mohammed al-Saghir Abu Sharar avait 37 ans quand la Hagana et les autres gangs terroristes juifs ont attaqué Al-Dawwayema, un village situé à 18 kilomètres au nord-ouest d’Al-Khalil (Hébron) en 1948.

 

Mohammed al-Saghir Abu Sharar avait 37 ans quand la Hagana et les autres gangs terroristes juifs ont attaqué Al-Dawwayema, un village situé à 18 kilomètres au nord-ouest d’Al-Khalil (Hébron) en 1948.

"Quand ils sont arrivés, ils ont commencé à tuer la population civile en masse, les hommes, les femmes et les enfants, " se souvient Mohammed, qui a maintenant près de 100 ans.

" Ils ont tué tous les gens qu’ils voyaient. Ils ont brisé les têtes des enfants et ouvert les ventres des femmes à la baïonnette. Ils ont même violé certaines femmes avant de les assassiner. "

Mohammed dit qu’un des chapitres les plus sanglants a eu lieu dans la mosquée.

" C’était un vendredi et beaucoup des vieux étaient déjà à la mosquée locale pour la prière, " se rappelle-t-il.

" Environ deux heures avant les prières, vers 10h ou 10h30, plusieurs véhicules transportant des hommes en arme sont arrivés. Ils nous ont mitraillé, tuant les 75 vieux. Il n’y a pas eu un seul survivant, " ajoute-t-il, les larmes aux yeux.

" Ensuite, ils ont commencé à aller de maison en maison, tuant des familles entières. La tuerie a forcé les gens à fuir vers l’est. Cependant, les hommes de la Hagana les pourchassaient, tuant davantage de gens. "

Dans son livre " All That Remains ", Walid al-Khalid, historien palestinien incontesté, a écrit que Al-Dawayema avait une population de 3.710 personnes en 1945.

Le monde commémore le 15 mai le " Jour de la Nakba ", lorsqu’Israël a été créé sur les décombres de notre pays.

- Le 18 avril 1948, le groupe Irgun de Menachem Begin s’est emparé de la ville palestinienne de Tibériade, mettant en fuite ses 5.500 habitants palestiniens.

- Le 22 avril, Haifa est tombée aux mains des sionistes et 70.000 Palestiniens ont fui.

- Le 25 avril, l’Irgun a commencé à bombarder les secteurs civils de Jaffa, terrifiant les 750.000 habitants qui ont fui, paniqués.

- Le 14 mai, la veille de la création d’Israël, Jaffa était complètement encerclée par les militants sionistes bien mieux équipés, et seuls environ 4.500 résidents sont restés.

Aucun refuge

Mohammed, qui vit maintenant avec sa famille dans le petit village d’al-Majd, à environ 7 kilomètres au sud-ouest d’Al-Dawayema, dit que des dizaines de familles ont cherché refuge dans une grande grotte appelée "Turel Zagh".

" Les Juifs leur ont dit de sortir, de se mettre en ligne et d’avancer. Et lorsqu’ils ont commencé à marcher, ils les ont mitraillés, " ajoute-t-il.

" Une femme, l’épouse de Mir’ie Freih, a survécu au massacre en faisant semblant d’être morte. "

Mohammed dit que les victimes du massacres furent ensuite ensevelies dans les puits de Bir al-Shara et Bir al-Sil.

Son témoignage est corroboré par les historiens et chercheurs israéliens, à partir d’archives déclassifiées de l’armée israélienne et d’entretiens avec des vétérans de l’armée.

L’historien israélien Benny Morris avait interviewé un participant au massacre, qui lui a dit qu’environ 80 à 100 personnes, dont des femmes et des enfants, avaient été tués par " la première vague des conquérants. "

En 1984, un journaliste israélien a interviewé l’ancien Mukhtar (notable du village) de al-Dawayema, Hasan Mahmoud Ahdeib, et est revenu avec lui sur le site, pour la première fois depuis le massacre.

Ihdeib lui a parlé des gens tués dans la mosquée et des familles assassinées dans la grotte, lui montrant le puits où les corps avaient été jetés.

Quelques jours plus tard, le journaliste israélien a fait venir des ouvriers qui ont creusé et ont découvert les os et les cranes.

En 1955, la colonie juive d’Amatzia était bâtie sur les ruines d’al-Dawayema.

Aharon Zisling, le premier Ministre de l’agriculture d’Israël, avait comparé le massacre, au nom de code " Opération Yo’av ", aux crimes nazis.

Mémoire vivante

Il y a quelques années, Mohammed et sa famille ont visité les ruines de son village, où son père, sa mère, son grand-père et ses ancêtres ont été enterrés.

" Je suis resté là, en pleurs. J’ai vu notre maison, complètement délabrée. J’ai vu la pièce où mon père recevait les invités. J’ai vu les puits d’eau abandonnés. "

Le vieux Palestinien centenaire espère toujours qu’il pourra revenir vivre dans son village natal.

" Mon souhait reste inchangé, c’est de revenir dans mon village, d’y mourir et d’y être enterré. "

A la question s’il accepterait une indemnisation pour sa propriété perdue, il reste un moment silencieux avant de répondre :

" Ce n’est pas une question de propriété et de dédommagement, " dit-il.

" C’est mon pays, mon histoire, ma maison, mes souvenirs d’enfance. Mes grands-parents ont été enterrés là.

Vendriez-vous la tombe de votre père pour tout l’or du monde ? "

Palestine - 15-05-2009

Source : Islam On Line

Traduction : MR pour ISM

 

Mai 1948, la création de l’Etat d’Israël, l’agression par les milices qui allaient devenir l’armée israélienne, l’exode et l’exil, la destruction, la mort, la "catastrophe" pour les Palestiniens, la Nakba.

(…)

Le terme Nakba fait référence à la conséquence de la guerre israélo-arabe de 1948 durant laquelle plus de 700 000 Arabes israéliens

84% de la population palestinienne a été exilée et ces personnes sont devenues des réfugiés. Ceux qui sont restés sont devenus en une nuit une minorité dans ce qui devenait un Etat juif.

Ainsi, la plupart des Palestiniens ont fui leurs villages et leurs villes dans la zone qui est devenue ensuite l’Etat d’Israël. Ils n’ont jamais été autorisés à y revenir et leurs terres, saisies par le gouvernement israélien, ont été données à des immigrants juifs.

 De la population palestinienne d’avant 48 - 950 000 environ - deux catégories de réfugiés ont émergé :

- 800 000 Palestiniens ont été expulsés de leur pays et contraints à devenir des réfugiés dans les Etats arabes.

- 150 000 Palestiniens sont restés à l’intérieur du nouvel Etat d’Israël. Environ 25% de ceux qui sont restés ont été chassés de leurs maisons vers d’autres lieux et sont devenus des réfugiés de l’intérieur.

- 530 villages ont disparu.

 

(…) article à lire sur :

http://images.google.fr/imgres?imgurl=http://www.france-palestine.org/IMG/jpg/nakba6.jpg&imgrefurl=http://www.france-palestine.org/article3613.html&usg=__T_OrZqTTPyW_ay4jJ_TD7Vw4xD0=&h=325&w=450&sz=33&hl=fr&start=9&um=1&tbnid=k5Wksh9MsTiYUM:&tbnh=92&tbnw=127&prev=/images%3Fq%3Dla%2Bnakba%26hl%3Dfr%26lr%3Dlang_fr%26sa%3DN%26um%3D1

 

 

Source: http://www.lepost.fr/article/2009/05/17/1539039_mai-1948-...

 

Commentaires du PNF:

Pourquoi concernant l'histoire du sionisme, la règle du "deux poids deux mesures" est-elle toujours appliquée? Pourquoi ne voit-on jamais sur nos petits écrans (devenus grands) de reportage sur la Nakba, qui peut être apparentée à un génocide?

On nous abreuve nuit et jour avec des reportages sur l'Holocauste. On nous répète à longueur de journée que l'Etat Français a été complice des exactions commises contre les Juifs, en oubliant de signaler que le pays était occupé et donc soumis à l'envahisseur allemand.

Et par contre, sur les massacres commis par les Juifs sionistes en Palestine, rien ou presque.

Pourquoi Sarkozy le sioniste n'émet-il pas l'idée que chaque écolier français porte en lui la mémoire d'un enfant palestinien massacré par les Juifs sionistes?

Il est temps que les Français disent non au sionisme qui nous oppresse et s'approprie nos libertés. Les prochaines élections européennes nous donnent enfin la possibilité de nous défendre, en exprimant notre amour pour la vérité et la liberté.

La disparition des colonies d'abeilles menace l'économie, et la survie de l'espèce humaine

abeille 2.jpgC'est pas des conneries. C'est même extrêmement sérieux puisque les États-Unis estiment que le CCD ("Colony Collapse Disorder", Syndrome de l'effrondrement de colonie) est responsable de pertes économiques chiffrées à environ quinze milliards de dollars par an pour leur seul pays. Le phénomène touche également l'Europe de manière croissante.

Qu'est-ce que c'est ?

Depuis 2006, les apiculteurs observent que les abeilles disparaissent soudainement des ruches, laissant la reine seule avec quelques jeunes abeilles ce qui entraîne la disparition de la colonie. Les raisons de cet inquiétant phénomène sont encore inconnues. Les spécialistes émettent toutefois plusieurs hypothèses :

  • des infections par des champignons virus, bactéries ou parasites
  • les ondes de nos téléphones portables (des scientifiques allemands ont démontré que ces ondes perturbent les abeilles, les empêchant de retrouver la ruche, à lire ici)
  • des produits chimiques, pesticides, insecticides, désherbant ou fongicides pouvant perturber l'orientation des abeilles, ou contaminer la cire.
  • les OGM qui ont souvent été développés dans leur but de faire produire à ces plantes génétiquement modifiées leurs propres insecticides.
  • les pratiques apicoles modernes sont également montrées du doigts (taille des ruches, promiscuité, malnutrition et stress des abeilles, perte de la diversité génétique par sélections et croisements...)

Pourquoi c'est une catastrophe ?

Certaines cultures maraîchères (c'est le cas de celles des cerisiers, des pommiers, des amandiers, des avocatiers, mais également des oignons, des concombres, du coton, de l'arachide, du melon qui sont les plus touchées) dépendent en grande partie de la pollinisation de leurs cultures par les abeilles. La pollinisation c'est le mode de reproduction de la plupart des plantes à fleur et des conifères (rappelons que la majorité de notre bois de charpente et notre pâte à papier provient des conifères). L'abeille joue le rôle le plus important dans ce processus puisque c'est en récoltant le nectar et en le transportant sur elle qu'elle permet la pollinisation. Je vous épargne les détails qui sont à lire ici.

Une légende voudrait qu'Albert Einstein ait dit un jour : « Si les abeilles venaient à disparaître, l'homme n'aurait plus que quatre années devant lui. Sans abeilles, plus de pollinisation, plus de plantes, plus d'animaux, plus d'hommes ».

Source: http://www.lepost.fr/article/2008/05/11/1191628_la-dispar...

15:08 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : abeilles, extinction |  Facebook | |

Les Tigres tamouls annoncent qu'ils cessent le combat

 "Cette bataille est arrivée à son terme cruel", admet le chef des relations internationales des Tigres de libération de l'Eelam tamoul (LTTE), Selvarajah Pathmanathan.

"Nous n'avons pas d'autre choix que de faire taire les armes, afin que l'ennemi n'ait plus d'excuses pour continuer à tuer les nôtres", ajoute-t-il.

L'incertitude règne sur le sort du chef et fondateur des Tigres, Vellupillai Prabhakaran, et de son état-major.

Une énorme explosion a été entendue à l'intérieur d'un bunker des rebelles. Par le passé, Prabhakaran a dit à plusieurs reprises qu'il ne se laisserait pas prendre vivant.

Selon des sources militaires, son corps aurait été retrouvé dans la zone des combats mais, à Colombo, le porte-parole de l'armée, le général Udaya Nanayakkara, a démenti cette information.

"Le corps a été emporté en vue de l'identifier formellement", a affirmé pour sa part à Reuters un officier sri-lankais qui a requis l'anonymat. D'autres officiers ont appuyé son témoignage.

L'armée sri-lankaise avait annoncé quelques heures auparavant que les rebelles, poussés dans leurs derniers retranchements, lançaient des attaques suicides contre les forces gouvernementales.

50.000 CIVILS ÉVACUÉS DEPUIS JEUDI

Celles-ci ont annoncé avoir pu sauver tous les civils qui étaient pris au piège dans la zone des combats, limitée à un kilomètre carré à peine.

"Des officiers des forces rebelles se dirigent vers les troupes gouvernementales sur la ligne de front et se font exploser", a dit le général Udaya Nanayakkara.

"Tous les civils de Vellimullivaikal ont été sauvés - plus de 50.000 depuis jeudi - mais les combats se poursuivent", a-t-il ajouté.

Vendredi, l'armée avait affirmé qu'il ne lui faudrait sans doute pas plus de quarante-huit heures pour libérer les dizaines de milliers de civils qui servaient de boucliers humains aux LTTE.

Le président sri-lankais Mahinda Rajapaksa, qui était en visite officielle en Jordanie, est rentré dimanche matin dans son pays, après avoir annoncé la "défaite militaire" des Tigres après un quart de siècle de guerre civile.

Les forces gouvernementales ont pris samedi le contrôle de la totalité du littoral de l'île, pour la première fois depuis vingt-cinq ans.

Quelque 70 Tigres ont été tués dimanche alors qu'ils tentaient de traverser à bord de six embarcations le lagon de Nanthikadal, dans l'ouest de la zone de guerre, a précisé l'armée.

Samedi, près de 37.000 personnes ont encore fui les combats pour gagner les zones tenues par l'armée.

Le site www.TamilNet.com affirme que des milliers de blessés ont été abandonnés à leur sort, sous le feu continu de l'artillerie gouvernementale.

UN ÉMISSAIRE DE L'ONU A COLOMBO

Le président Rajapaksa devait prononcer une allocution télévisée dimanche soir ou lundi pour annoncer officiellement la défaite de l'insurrection, a-t-on appris dans son entourage.

Une "Journée de la libération" sera alors proclamée et célébrée ensuite chaque année, a-t-on précisé de même source.

L'assaut final contre les Tigres de libération de l'Eelam tamoul, auquel participent 50.000 soldats sri-lankais, survient alors que le directeur de cabinet du secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, Vijay Nambiar, était attendu dimanche pour la deuxième fois à Colombo.

La visite de Nambiar et les appels des Nations unies semblent être intervenus trop tard pour faire cesser le combat entre le gouvernement soutenu par la majorité cinghalaise et les Tigres de la minorité tamoule.

Les Tigres avaient à nouveau refusé cette semaine de se rendre et de libérer les civils, tandis que le gouvernement rejetait les appels à la trêve lancés pour protéger la population.

Samedi, les rebelles ont fait savoir qu'en cas de victoire militaire du gouvernement, une nouvelle phase du conflit s'ouvrirait.

"La volonté de Colombo de finir la guerre en 48 heures par un carnage et un bain de sang pour les civils ne résoudra jamais un conflit qui dure depuis des décennies. Au contraire, cela ne fera qu'aggraver la crise pour la porter à des niveaux imprévisibles", a déclaré Pathmanathan sur le site tamilnet.

Pathmanathan, qui est depuis des années le principal fournisseur d'armes des Tigres, est recherché par Interpol. Selon des diplomates, il se cacherait quelque part en Asie du Sud-Est, sans doute en Malaisie, en Thaïlande ou au Cambodge.

La minorité tamoule a commencé son combat pour un Etat séparé au début des années 1970. Cette lutte a débouché sur une guerre civile qui a fait au moins 70.000 morts depuis 1983.

Version française Henri-Pierre André et Guy Kerivel

15:02 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sri lanka |  Facebook | |

15/05/2009

Philippe de Villiers juge que Sarkozy joue de la "flûte turque"

Le souverainiste Philippe de Villiers reproche à Nicolas Sarkozy de jouer de la "flûte turque" en pratiquant un double langage sur l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne et sur la préférence communautaire.

Faute d'un débat avec le chef de l'Etat, le président du Mouvement pour la France "met au défi" Michel Barnier, chef de file des listes UMP, d'accepter de débattre des élections européennes du 7 juin en public ou sur une chaine de télévision.

de villiers 1.jpg"Cette campagne est bâillonnée, c'est l'omerta de la pensée unique", dit-il dans une interview à Reuters, jugeant que les partis traditionnels, comme l'UMP, le PS et le MoDem, "n'ont absolument pas envie de débattre de la crise et de l'Europe."

En outre, selon le président du MPF, Nicolas Sarkozy dit une chose à Paris et son contraire à Bruxelles : "Je veux que ma main droite ignore ce que fait ma main gauche."

"Nicolas Sarkozy joue de la flûte turque puisque candidat à l'élection présidentielle, il déclare : 'mon premier geste sera de stopper la négociation avec la Turquie.' Et une fois élu, il l'accélère", affirme-t-il.

Le souverainiste, qui conduit les listes "Libertas", demande donc au chef de l'Etat, qui a récemment réaffirmé à Berlin son hostilité à l'adhésion turque, de clarifier sa position en arrêtant les négociations.

De même, Philippe de Villiers reproche à Nicolas Sarkozy de "jouer de la flûte à bec" en prônant dans ses discours la préférence communautaire "alors qu'à Bruxelles, il a signé tous les traités qui l'ont démantelée."

EUROPE DES DIFFÉRENCES

Crédité d'environ 6% dans les sondages, il appelle les Français à "mettre un carton rouge à l'Europe de Lisbonne lors du match retour le 7 juin".

Défenseur de la "France des terroirs" - il s'est allié avec le mouvement Chasse, Nature, Pêche et Traditions (CNPT) de Frédéric Nihous, il prône "une Europe des différences, des libertés et des nations" mais peine pour le moment à se faire entendre.

Philippe de Villiers espère néanmoins progresser dans les sondages en fin de campagne, rappelant qu'en 1999 et 2004 tout s'était joué dans la dernière ligne droite. Il avait alors obtenu respectivement 13,05% et 6,67%.

Il estime pour l'heure que le fait que Nicolas Sarkozy se comporte en "chef de campagne", et que le traitement "inéquitable" des petites formations fausse le débat.

"La France du 'non' (au projet de constitution lors du référendum de 2005), on ne l'entend presque pas", déplore-t-il.

Philippe de Villiers s'indigne de voir que deux ministres en exercice, Michel Barnier (Agriculture) et Rachida Dati (Justice), conduisent la campagne de la majorité.

"Ce sont des têtes de liste qui voyagent aux frais de l'Etat et qui disposent de fonds considérables lorsqu'il s'agit d'acheter un électorat", dit-il.

Michel Barnier s'est défendu vendredi sur France Info de faire campagne sur les fonds de l'Etat. Mais Philippe de Villiers évoque les 400 millions d'euros récemment accordés par le ministre aux marins-pêcheurs.

"Lorsque Michel Barnier se déplace, est-ce le ministre qui se déplace ou le candidat ? Qui paye ?", demande-t-il.

Edité par Yves Clarisse

14/05/2009

Insécurité en France

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

de Bruno GOLLNISCH
Vice-président exécutif du FRONT NATIONAL
Député français au Parlement européen

et

Sophie MONTEL
Présidente du groupe FN
au Conseil régional de Franche-Comté

BAISSE DE L’INSECURITE : C’EST DU PIPEAU !
 
 

Des habitants sous le choc, 23 véhicules incendiés, des immeubles sérieusement endommagés… vous n’êtes pas dans un pays en guerre, ni dans une ville assiégée… mais à Belfort, cité où, paraît-il, l’insécurité régresse !

 Le FRONT NATIONAL tient à exprimer son soutien aux victimes de ces incendies et à rappeler à nos compatriotes que cet énième épisode qui sera, nous n’en doutons pas un instant, classé dans les statistiques du Ministère de l’Intérieur UMP à la colonne « incivilités », traduit mieux qu’un long discours la nullité de la fameuse « Politique de la Ville ».

 En effet, depuis plus de vingt ans maintenant, les gouvernements de gauche comme de droite, qui se sont succédé, ont fait payer aux contribuables français, une prétendue « paix civile », qui n’a jamais été qu’un leurre !

 Quant à Monsieur le Maire de Belfort, qui « condamne avec la plus grande fermeté » ces incendies criminels, mais qui sait pertinemment que de tels actes se produisent régulièrement dans sa commune, on peut se demander sincèrement ce qu’il a fait depuis son élection en mars 2008 pour faire baisser l’insécurité… De « l’éducation citoyenne » et de « l’animation associative et sociale » sans doute…

Au FRONT NATIONAL nous considérons que des lois existent dans ce pays et qu’elles doivent être tout simplement respectées par tous ! Les délinquants et criminels doivent donc être arrêtés, jugés et punis, et, s’ils sont étrangers, définitivement expulsés de France ! Tout ceci n’est qu’une question de volonté et de courage, qualités, qui, à l’évidence, manquent cruellement aux politiciens de la droite molle et de la gauche !

Source: Front National    http://www.frontnational.com

06/05/2009

Des bombardements de l'OTAN effectués lundi et mardi ont fait plus de cent victimes parmi les civils afghans

La secrétaire d'Etat Hillary Clinton a exprimé mercredi les "regrets profonds" des Etats-Unis après la mort de dizaines, voire d'une centaine, de civils lors de bombardements aériens américains dans l'ouest de l'Afghanistan.

Des représentants du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) qui se sont rendus dans la province occidentale de Farah, théâtre du carnage, ont confirmé que des dizaines d'Afghans, dont des femmes et des enfants, avaient péri dans ces raids lundi et mardi.

Le président Hamid Karzaï, qui se trouve à Washington pour un sommet tripartite avec son homologue pakistanais Asif Ali Zardari et Barack Obama, a jugé "inacceptable et injustifiable" cette 'bavure' et précisé qu'il soulèverait la question auprès du chef de la Maison blanche.

Celui-ci devait recevoir séparément ses homologues afghan et pakistanais avant de les réunir dans la journée pour discuter de la sécurité régionale, que la nouvelle administration américaine envisage globalement.

Le carnage de Farah a jeté une ombre sur ces pourparlers tripartites, qu'Hillary Clinton a ouverts en déclarant à la presse en présence de Karzaï et Zardari : "Nous regrettons profondément, profondément ces pertes."

De son côté, son collègue du Pentagone, Robert Gates, est arrivé inopinément mercredi soir à Kaboul, officiellement pour évaluer la situation sur le terrain en vue du renforcement prévu des troupes américaines avant l'élection présidentielle d'août.

QUE DES CIVILS TUÉS, SELON LES TALIBAN

Le nombre croissant de pertes civiles dans les opérations de la coalition internationale est source de vives tensions entre Kaboul et ses partenaires occidentaux et Clinton a réaffirmé l'engagement de ceux-ci de les limiter autant que possible.

Rohul Amin, gouverneur de la province de Farah, a dit craindre qu'une centaine de civils aient été tués dans les raids de lundi et mardi. Le chef de la police provinciale, Abdul Ghafar Watandar, a dit pour sa part que le bilan tournait autour de 120 morts.

Il s'agirait alors des pertes civiles les plus lourdes en un seul engagement depuis le début de l'intervention internationale en Afghanistan, en 2001. Responsables américains et afghans ont dépêché des enquêteurs sur place pour élucider les conditions du carnage.

Qari Yousuf Ahmadi, porte-parole des taliban, a confirmé par téléphone à partir d'un lieu non précisé qu'il y avait bien eu des affrontements avec les forces de la coalition dans la région mais que toutes les victimes étaient des civils.

"Le gouvernement et les troupes étrangères doivent indemniser les gens concernés. Nous ne voulons plus d'excuses", a-t-il ajouté.

La Croix-Rouge, dont un volontaire local figure parmi les morts, a déclaré ne pouvoir confirmer que toutes les victimes étaient des civils.

Selon un habitant du village de Geraani, il y avait des taliban dans le voisinage et des combats ont fait rage toute la journée de lundi. "Mais ils ont cessé à la nuit tombée et les gens pensaient que c'était fini lorsque, soudainement, les bombardements ont commencé".

Selon Watandar, le chef de la police provinciale, les taliban avaient regroupé les villageois de Geraani et de Ganj Abad dans les maisons qui ont été prises pour cibles par l'aviation.

Les forces américaines ont reconnu avoir été impliquées dans des combats et des raids aériens lundi et mardi dans le secteur de Bala Boluk.

Sandra Maler, avec Sharafuddine Sharafyar à Hérat, version française Marc Delteil (Reuters)

 

Commentaires du PNF:

En Afghanistan, les massacres de civils perpétrés par l'OTAN (dont la France fait malheureusement partie) continuent en toute impunité, et sans qu'aucune image des massacres ne nous parvienne.

Sait-on au juste combien de civils afghans ont été tués par les forces de l'OTAN? Probablement des dizaines de milliers, voire même des centaines de milliers.

Pourquoi fait-on la guerre en Afghanistan? Selon la thèse officielle, véhiculée par les médias, nous envoyons des soldats là-bas pour "reconstruire" le pays, et y apporter la démocratie. C'est la même rhétorique que celle utilisée pour justifier l'invasion de l'Irak. Le fait que l'Afghanistan soit un carrefour stratégique pour le transport du pétrole et du gaz est bien entendu une simple coïncidence. Faire la guerre et tuer des civils pour pouvoir "reconstruire" le pays, c'est une belle mission, n'est-ce pas? Pourquoi ne pas pratiquer la politique de la terre brûlée (avec le napalm cher aux Américains), afin de pouvoir mieux reconstruire, sur des bases plus saines?

Décidément, les médias occidentaux sont d'un cynisme inégalable!

 

 

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02/05/2009

L’archipel de Palestine orientale

Depuis des années, les Nations unies condamnent régulièrement la politique de colonisation d’Israël. Même l’Union européenne et les Etats-Unis ne manquent pas une occasion de faire savoir que ce grignotage des terres palestiniennes met en danger la perspective de création d’un Etat palestinien indépendant.

Palestineorientale-big.jpgCette politique s’est néanmoins poursuivie sous tous les gouvernements israéliens, qu’ils soient de gauche, du centre ou de droite, sans que jamais aucune mesure ne soit prise, alors que les statuts de la Cour pénale internationale considèrent que c’est « un crime de guerre ». Et jamais aucune sanction n’a été adoptée contre l’Etat qui poursuit cette stratégie. Pourtant, cet archipel de la Palestine peut-il vraiment constituer la base d’un Etat ?

Source: http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2009-04-30-L-archipel-de-Palestine-orientale

 

Autre article sur le sujet: http://www.liberation.fr/monde/0101565073-ou-l-on-decouvre-l-archipel-de-palestine

 

22/04/2009

On nous demande de ne plus être ce que nous sommes

Une tribune libre de Paysan Savoyard

Relayant et validant les attaques portées contre la société française et contre la civilisation européenne par une partie importante des personnes d’origine étrangère résidant en France, la classe dirigeante considère que la France doit profondément changer. On nous demande de changer sur cinq points fondamentaux, tous liés à la question du rapport à l’étranger : nous devons abandonner le cadre national, présenter des excuses, abandonner certaines de nos règles, accepter une modification de notre peuplement et renoncer, enfin, à notre culture et à notre identité.

On nous demande d’abord de renoncer au cadre national, au profit de la mondialisation

La couche supérieure de la société française raisonne désormais dans un cadre mondialisé et souhaite faire partager cette vision universaliste au plus grand nombre.

Pour l’élite de droite, la mondialisation est celle du marché et des échanges mondiaux : elle considère - et le répète avec constance - qu’il est désormais non pertinent, en particulier au plan économique, de raisonner seulement à l’échelle nationale et européenne.

L’élite de gauche, elle, est souvent universaliste et considère à ce titre les frontières nationales comme une réalité obsolète et nocive, synonyme d’égoïsme et de crispation nationaliste.

Les deux pans de l’élite se retrouvent d’accord pour considérer le cadre européen, et a fortiori le cadre national, comme dépassés et trop étroits. Illustration de ce choix mondialiste, de nombreux membres de l’élite souhaitent la disparition des protections économiques européennes qui subsistent, les uns au nom du libéralisme, les autres en considération des intérêts des pays du Sud.

Nous sommes sommés de nous excuser auprès des civilisations et des peuples étrangers qui estiment avoir été opprimés ou humiliés

Selon ce que nous dit l’oligarchie, nous devons d’abord reconnaître notre culpabilité dans une longue liste de méfaits passés, dont nous sommes accusés : l’esclavage, la colonisation, la participation au génocide des juifs, la guerre d’Algérie, l’exploitation des immigrés. Nous devrions également nous reconnaître coupables des mauvaises actions qui seraient encore aujourd’hui commises : l’utilisation du travail clandestin, la ghettoïsation, les discriminations, le racisme.

Certains représentants de populations « victimes » nous demandent d’aller au delà de la repentance et de réparer nos fautes. Cette réparation devrait selon eux prendre trois formes. L’aide au tiers-monde constituerait ainsi un devoir, dans une logique d’indemnisation. De même l’installation des immigrés africains en France serait pour eux un droit et une juste réparation de la colonisation. Enfin les porte-paroles de l’immigration déclarent que les personnes d’origine étrangère refusent à bon droit les emplois subalternes qu’occupaient leurs parents : dès lors certaines positions dans la société devraient désormais leur être réservées grâce à une politique de discrimination positive.

musulmans priant dehors rue de Marseille.jpg

On nous demande d’abandonner certaines règles en vigueur en France, parmi les plus importantes

Si l’on suit ce que nous demande l’oligarchie, il nous faut d’abord accepter « le droit à la différence », ce qui revient en pratique à admettre l’installation et l’enracinement du communautarisme. La société française a ainsi été amenée, par exemple, à accepter le port du voile musulman dans la rue et les lieux publics ; à prévoir des repas sans porc dans les cantines scolaires ; à organiser dans les piscines des plages horaires réservées aux femmes ; à permettre des absences à l’école et à l’université les jours de fêtes communautaires ; à subventionner des établissements d’enseignement communautaires, juifs dans un premier temps, puis également désormais musulmans ; à organiser un enseignement d’arabe et de religion musulmane (dénommé « enseignement ELCO ») dans les écoles publiques ; à tolérer sur son sol (en continuant à verser les allocations familiales) la polygamie et les mariages forcés ; à tolérer le fait que les commerces communautaires restent ouverts 7 jours sur 7, contrairement à la réglementation ; à tolérer le fait que les gitans ne respectent pas l’obligation scolaire (ni d’ailleurs aucune autre règle)…

D’autres règles en vigueur traditionnellement en France sont également contestées. Par exemple on nous demande d’accepter la discrimination positive (dans les grandes écoles, et bientôt dans la fonction publique et dans la représentation politique), ce qui conduit à renoncer au principe d’égalité en matière d’examens et d’accès aux emplois publics. On nous demande également d’accepter le droit de vote des étrangers et de renoncer ce faisant au principe selon lequel le droit de vote est lié à la citoyenneté.

Il s’agit donc pour nous de renoncer, dans la pratique, à la conception traditionnelle selon laquelle le fait d’être Français signifie avant tout que l’on respecte, applique et adopte les principales règles et coutumes en vigueur en France. Etre Français, c’était jusqu’alors « être comme les Français ». Ce n’est plus le cas. On peut aujourd’hui, avec le soutien de l’élite française, choisir de devenir un « Français de papier », mais conserver pour le reste sa culture propre ainsi que des liens privilégiés avec son pays d’origine.

On nous demande de modifier profondément notre peuplement

Nous sommes ainsi sommés de continuer à accueillir une immigration massive. On nous demande de devenir une société multiethnique (c’est ainsi que les équipes de sport nationales se doivent désormais d’être « blacks, blancs, beurs » ; en pratique l’objectif est dépassé puisque les équipes en question tendent à être composées presque exclusivement de noirs). De même le métissage est présenté comme la situation la plus souhaitable. Personne n’ose exprimer l’idée selon laquelle il serait normal qu’après tout, dans notre pays, les blancs restent majoritaires : une telle opinion, pourtant de bon sens, serait immédiatement dénoncée comme raciste.

Afin de dissuader toute contradiction, le discours de l’élite est d’ailleurs constamment émaillé d’allusions ironiques aux « Gaulois », aux « Bons Français bien de chez nous », aux « Franchouillards », aux « Camemberts-Bérets », aux « Blancs de blancs »… Pour le cas où l’ironie ne suffirait pas, l’oligarchie menace désormais de poursuites judiciaires ceux qui seraient tentées de protester contre l’envahissement du pays (pour achever d’intimider les dissidents, l’oligarchie a ainsi créé divers comités et hautes autorités de lutte contre ce qu’elle appelle le « racisme »).

Les partisans de la poursuite de l’immigration fondent notamment leur position sur le fait que les Français « de souche » n’existeraient pas, la France ayant toujours été, selon eux, une terre d’immigration. Cette affirmation est tout simplement fausse. La France ne connaît une certaine immigration que depuis le milieu du 19e siècle, moment de la révolution industrielle. Cette immigration n’est devenue massive (et extra-européenne) que depuis les années 1960. Pendant plus de mille ans, de la fin des « grandes invasions » jusqu’au 20e siècle, la population française est donc restée homogène. Les Français « de souche », dont les ascendants résidaient en France avant le 20e siècle, existent donc bel et bien (les Français qui n’ont pas de parents ni de grands parents étrangers représentent encore a demeurant les trois-quarts de la population française).

Relevons ce fait. La classe dirigeante française et ses soutiens bannissent le mot « race ». Le seul fait d’utiliser le vocable et le concept de race est déjà selon eux assimilable à du racisme. Seules doivent être prises en compte, affirment-ils, la nationalité et la citoyenneté. Dans le même temps, les jeunes issus de l’immigration sont, eux, obsédés par la question des races et des origines. Comme en témoignent leurs conversations quotidiennes, les références aux origines des uns et des autres sont permanentes. Ces jeunes passent leur temps à opérer des distinctions. Il y a les grandes catégories : les « Gaulois » ou « Cefrans », les « Rebeux », les « Renois » et les « Feuj ». Mais les jeunes des milieux immigrés ne se contentent pas de cette typologie : ils tiennent à distinguer plus précisément les « tunisiens », les « libanais », les « marocains », les « ivoiriens »…

On voit par là que la vision que la classe dirigeante française cherche à imposer est strictement idéologique et déconnectée du réel. Et que les populations blanches sont finalement les seules à ne pas oser parler de leur propre race.

Il nous est enfin demandé de renoncer à notre culture et à notre identité

Nous sommes un pays appartenant à une civilisation millénaire, la civilisation européenne, et c’est à cette civilisation que nous devrions renoncer.
Il nous est d’abord demandé d’accepter que s’établisse une société multiculturelle, c’est à dire d’admettre que notre culture ne devienne, dans notre propre pays, qu’une parmi d’autres.

Deuxièmement, le concept même de civilisation européenne est récusé. Sur ce point le discours de l’élite se développe en trois temps. On nous dit d’abord que la civilisation européenne n’existe pas. Si elle existe, ajoute-t-on, elle est mauvaise et condamnable (par exemple, il est courant d’entendre affirmer, notamment dans le milieu des enseignants ou des intervenants sociaux, que ce ne serait pas un drame si notre société et notre civilisation « dégueulasses » devaient disparaître). Il est de toute façon malsain, achève-t-on, troisième temps du raisonnement, de se réclamer de la civilisation européenne car cela revient à s’inscrire dans la logique du « choc des civilisations ».

C’est ainsi que l’hostilité de l’élite à la civilisation européenne l’a conduite par exemple à refuser d’inscrire la référence à nos racines chrétiennes dans le projet de constitution européenne (alors que nos pays sont de culture chrétienne depuis 1500 ans). C’est notamment pour prouver que l’Europe n’est pas « un club chrétien » que nous sommes sommés d’accueillir en notre sein un pays musulman, la Turquie (alors même que ce pays est peuplé, lui, de gens qui sont tous ou presque musulmans ; que cet Etat est tout simplement gouverné par un parti islamique ; et qu’il appartient à une organisation internationale dénommée « Organisation de la conférence islamique » !).

C’est ainsi également que, parmi l’élite, la religion chrétienne est souvent critiquée et moquée, tandis que les pratiques religieuses d’origine étrangère bénéficient d’un scrupuleux respect, contrôlé par les juges. Sur le plan culturel, les musiques et les danses étrangères sont encensées et font l’objet d’une promotion intense ; dans le même temps le folklore, les musiques, les chansons et les danses traditionnelles françaises sont totalement ringardisés et absents des scènes et des ondes, des articles de journaux et des émissions culturelles. Un dernier signe : le seul insigne qu’il serait impossible d’arborer à sa boutonnière (en dehors des soirs de Coupe du monde) sans être soupçonné et accusé d’être fasciste et raciste, est sans doute aujourd’hui en France… le drapeau français.

On nous demande finalement en quelque sorte de changer d’identité, de renoncer à ce que nous sommes. On nous demande en réalité de ne plus être français.

Paysan savoyard

Source: http://www.fdesouche.com/articles/20952

21/04/2009

Un espion géorgien démasqué et arrêté par le FSB à Sotchi

Le Service Fédéral de Sécurité russe dit avoir démasqué un agent de Tbilissi installé dans la ville de Sotchi, là même où auront lieu les JO d'hiver en 2014...

Le Service Fédéral de Sécurité russe (FSB), mieux connu sous son ancienne dénomination de KGB assure ce mardi avoir réalisé une belle prise. Il dit avoir démasqué un espion géorgien qui enquêtait... sur la préparation des Jeux olympiques d’hiver en 2014 à Sotchi, dans le sud du pays.

«Le FSB a mis un terme aux activités d’un agent des services de renseignement géorgiens, Mamouka Maïssouradze, envoyé illégalement sur le territoire de Russie pour espionnage et autres activités subversives», a ainsi déclaré une source au FSB.

Mamouka Maïssouradze avait ouvert un café internet

Mamouka Maïssouradze, détenteur d’un passeport ukrainien, est arrivé en septembre 2007 à Sotchi, au bord de la mer Noire, où il a ouvert un café internet qui lui servait de relais de communication avec sa direction, selon cette source. Il avait pour mission de «créer un réseau d’agents dans la région de Krasnodar», dont Sotchi est le chef-lieu. Le suspect devait «fournir des renseignements sur la situation sociale et politique dans cette région, ainsi que sur la préparation des jeux Olympiques».

Mamouka Maïssouradze a «confirmé tout cela» et «donné les noms» des personnes qui l’aidaient dans son entreprise, notamment des Russes qui étaient «en contact avec les services de renseignement géorgiens», selon le FSB.

Le Conseil national de Sécurité géorgien dément

Entre 2000 et 2007, Mamouka Maïssouradze, qui a travaillé dans l’administration du gouvernement géorgien, a «contacté des leaders indépendantistes tchétchènes» et les a aidés «à se procurer des équipements de renseignements et des explosifs pour les combattants qui se trouvaient en Russie et en Géorgie».

Le secrétaire du Conseil national de Sécurité géorgien, Eka Tkechelachvili, ne confirme pas -comme il est d'usage dans ces cas-là - la version russe. Il a indiqué ne disposer d’aucune information sur l’arrestation, et estimé que la réaction de Moscou pourrait avoir été provoquée par l’arrestation la semaine dernière en Géorgie d’un membre du mouvement de jeunesse pro-Kremlin Nachi. «En général, la Russie entreprend de telles actions en signe de représailles et c’est peut-être le cas cette fois-ci.»

(Source AFP)

 

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20/04/2009

Nucléaire iranien et arsenal atomique israélien : Deux poids deux mesures

vendredi 6 mars 2009 par Prof. Chems Eddine Chitour

« Nous sommes un pays fort, très fort, nous disposons de capacités (militaires) dont il est difficile d’imaginer l’étendue et l’intensité. Nous avons déployé d’énormes efforts pour renforcer notre force de dissuasion. Israël saura se défendre dans toutes les situations, contre toutes les menaces, contre tout ennemi ».
E.Olmert, Premier ministre israélien, jeudi 26.02.2009

Retardée à maintes reprises par le passé, la construction par la Russie de la première centrale nucléaire iranienne à Bouchehr (Sud) est achevée. L’inauguration a eu lieu en fanfare, mercredi 25 février, en présence de Sergueï Kirienko, le chef de l’agence fédérale russe de l’énergie atomique, et de son homologue iranien, Gholamreza Aghazadeh. La Russie a d’ores et déjà livré le combustible nucléaire nécessaire au démarrage de la centrale, mais il n’a pas encore été introduit dans le réacteur. L’achèvement de Bouchehr - un projet que la Russie a repris à l’allemand Siemens en 1994 - couronne le partenariat entre Moscou et Téhéran. Outre le nucléaire civil, les deux puissances régionales bordant la mer Caspienne ont tissé des liens dans le domaine énergétique, avec la création, en octobre 2008, d’un cartel du gaz (Russie, Qatar, Iran). La coopération militaire se porte également bien. L’Iran est, avec l’Inde et la Chine, l’un des trois principaux clients de Rosoboronexport, l’agence russe en charge des ventes d’armements.(1)

Le journal Le Monde avec une rare partialité prend à témoin le monde entier pour pointer du doigt l’Iran. On lit :«  Alors que l’équipe de Barack Obama n’a pas encore finalisé sa politique sur l’Iran, la fenêtre pour parvenir à une solution de l’imbroglio nucléaire semble se réduire inexorablement. L’Iran a franchi une étape significative en se dotant, selon le dernier rapport de l’Agence internationale de l’énergie atomique (Aiea) publié le 19 février, d’une quantité suffisante d’uranium faiblement enrichi pour fabriquer, s’il le souhaite, de la matière fissile pour une arme nucléaire. En septembre 2008, l’expert américain Gary Samore, aujourd’hui en charge des questions de prolifération à la Maison-Blanche, nous avait déclaré qu’une fois que l’Iran serait en possession de 1000 kg d’uranium faiblement enrichi (UFE), ses scientifiques pourraient obtenir la matière fissile en l’espace de six mois théoriquement. On en est là, puisque l’Aiea a établi que la quantité atteinte désormais est de 1010 kg. _ D’une part, des signaux américains d’ouverture au dialogue direct avec Téhéran, sans qu’on en connaisse encore la forme - Dennis Ross s’est prononcé par le passé pour des canaux secrets. D’autre part, une poussée européenne vers de nouvelles sanctions, menée par le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne. Les sanctions sont efficaces, jugent les Occidentaux, d’autant que les prix des hydrocarbures, principale source de devises de l’Iran, se sont effondrés. La probable arrivée au pouvoir en Israël d’une équipe de « faucons » accroît la crainte d’un retour de l’option militaire. Côté européen, surtout chez les responsables français, un souhait est formulé : les Etats-Unis ne devraient pas faire d’offre générale à l’Iran avant que l’élection présidentielle iranienne, prévue en juin, n’ait eu lieu. Chacun scrute en outre les chances que le « Guide suprême », Ali Khamenei, réservera au réformateur Mohammad Khatami dans cette élection. Toujours selon M.Samore conseiller de M.Obama, l’Iran, plutôt que de se précipiter vers la matière fissile, sitôt atteints les 1000 kg d’UFE, pourrait d’abord chercher à accroître le nombre de ses centrifugeuses. Téhéran a déclaré, mercredi 25 février, en avoir 6000 en activité et viser les 50.000 « d’ici à cinq ans ». Cet accroissement réduirait à un délai très court (quelques semaines ou quelques jours), le temps nécessaire pour passer à la matière fissile. Ce qui limiterait la capacité de réaction des Occidentaux, si la crise devait se produire. »(2)

Petit retour en arrière pour comprendre les arguments de Téhéran : écoutons le professeur Mojtahed : Les ailes dures américaines et israéliennes affirment toujours qu’en cherchant à acquérir la technologie nucléaire, l’Iran veut développer des armes nucléaires et ce, malgré ses énormes réserves en pétrole et en gaz. Il est important de rappeler que l’histoire du nucléaire iranien est antérieure à l’avènement de l’actuel gouvernement islamique. Ce programme a été initié dans la moitié des années soixante-dix, quand le shah a révélé des projets d’acquisition de plusieurs centrales nucléaires en France, en Allemagne et aux Etats-Unis pour produire de l’électricité. En ce temps-là, les Etats-Unis ont encouragé l’Iran à élargir sa base énergétique hors hydrocarbures. Une étude de l’Institut de recherche de Stanford a conclu que l’Iran aurait besoin, pour le début des années 1990, d’une capacité électrique d’environ 20.000 mégawatts. Le premier noyau d’ingénieurs nucléaires iraniens a été formé au Massachusetts Institute of Technology (M.I.T.). Dans cette perspective, le projet définitif de l’accord nucléaire irano-américain est signé en juillet 1978- quelques mois avant la révolution islamique. L’accord stipulait, entre autres, la fourniture par les Américains de technologie et de matériel nucléaires ainsi qu’une aide en matière de prospection de gisements uranifères. En second lieu, les besoins électriques actuels de l’Iran sont bien plus importants que ce qui a été prévu. Avec une croissance annuelle de la demande en électricité de 6 à 8%, et d’une population estimée à 100 millions d’habitants d’ici à 2025, l’Iran ne peut pas compter exclusivement sur le pétrole et le gaz. L’industrie pétrolière, vieillissante par manque d’investissements étrangers imposé par les sanctions américaines, n’a même pas pu atteindre le niveau de production, 5,5 millions de barils par jour, atteint avant la Révolution. Le niveau actuel de la production iranienne - 3,5 millions de barils par jour - correspond tout juste à la consommation intérieure, qui s’est accrue de plus de 280% depuis 1979. Si cette tendance se confirme, l’Iran sera un importateur de pétrole d’ici 2010. Le Dr El-Baradei, les rapports d’autres investigations tout au long des années 2003-2004, ont aussi blanchi l’Iran des fausses allégations.(3)

Il a donc une explication. Téhéran veut avoir un bouquet énergétique dans lequel figure le nucléaire. Voyons maintenant la position ambivalente de l’Aiea. Dans son dernier rapport du 19 février 2009, l’Aiea déclare :«  L’Iran coopère bien avec les inspecteurs de l’Agence internationale de l’Energie atomique afin de ne pas à nouveau sous-estimer la quantité d’uranium qu’il a enrichie, fait savoir l’Agence internationale de l’énergie atomique. La déclaration de l’Aiea semble avoir pour but de gommer l’impression de sous-estimation délibérée qu’aurait pu laisser son rapport publié jeudi. Les Occidentaux soupçonnent l’Iran de vouloir se doter de l’arme nucléaire, mais Téhéran assure que son programme nucléaire vise seulement à produire de l’électricité. Le rapport de l’Aiea faisait apparaître une augmentation importante des quantités d’uranium faiblement enrichi déclarées par l’Iran depuis novembre. Passées à 1010 kg et une fois transformées en uranium enrichi, elles suffiraient, selon certains physiciens, pour fabriquer une bombe atomique. Ce chiffre est basé sur une quantité enregistrée en novembre dans un inventaire de l’Aiea qui s’est avéré supérieur d’un tiers aux estimations fournies par l’Iran aux inspecteurs. « L’Aiea n’a aucune raison de croire que les estimations d’uranium faiblement enrichi produit dans les installations (de Natanz) relevaient d’une erreur intentionnelle de l’Iran. Elles sont inhérentes aux premières phases de mise en service d’une telle installation alors que l’on ne sait pas à l’avance quelle sera en pratique son rendement », a déclaré Melissa Fleming, porte-parole de l’Aiea. "Aucune matière nucléaire n’aurait pu être retirée de l’installation à l’insu de l’agence car l’installation est soumise à une surveillance vidéo et les matériaux nucléaires sont maintenus sous scellés". »(4)

Il n’y a donc pas péril en la demeure ! L’Iran développe un nucléaire civil. Deux éléments essentiels viennent corroborer les affirmations de l’Iran selon lesquelles leur programme de recherche est entièrement pacifique. Le premier est le rapport des services de renseignements américains qui ont affirmé dans leur rapport sur l’évaluation de ce programme que l’Iran a cessé toute activité militaire nucléaire en 2003. Le deuxième élément est le fruit des travaux de l’Agence internationale à l’énergie Atomique [Aiea] qui n’a absolument rien trouvé pouvant corroborer la thèse israélienne. Il est à noter que l’Iran, contrairement à Israël, à l’Inde et au Pakistan, est signataire du TNP. En outre, ce pays a signé le Protocole additionnel de l’Aiea, rendant plus contraignante la vérification des matières nucléaires déclarées. Les pays signataires du TNP ont légalement le droit d’enrichir l’uranium pour alimenter leurs centrales nucléaires.

Comment comprendre alors, l’acharnement occidental ? A titre d’exemple, Pierre Lellouche, seul député français à « s’occuper » spécifiquement du dossier iranien, interpelle le ministre des Affaires étrangères à propos du rapport de l’Agence internationale de l’énergie atomique en date du 19 novembre 2008. S’ensuit une cascade d’informations scientifiques diabolisant le programme nucléaire civil iranien pressant le ministre. « Quelles initiatives comptez-vous prendre avec la communauté internationale pour essayer d’interrompre cette course vers le désastre ? » Comme réponse à l’Aiea et à cette centrale civile, la France, l’Allemagne et la Grande-Bretagne proposent de durcir les sanctions contre l’Iran et son programme nucléaire, rapporte jeudi 26/02/2009 The Financial Times. Dans un document confidentiel consulté par le quotidien de la City et le journal italien Il Riformista, les trois pays donnent la liste de 34 organisations et 10 personnes soupçonnées d’être liés à des programmes secrets de fabrication d’armes nucléaires ou biologiques, notamment des banques ou des établissements publics comme l’Agence spatiale iranienne. Pourquoi Israël qui s’acharne tant sur l’Iran et qui mobilise l’Occident contre l’Iran ne rend pas compte ? Israël a toujours refusé d’admettre qu’elle détenait l’arme atomique, exception faite du lapsus de Ehud Olmert, en décembre 2006. Est-ce vraiment un lapsus ou fait-il une campagne annonciatrice de la mise en œuvre d’une frappe nucléaire ? Déjà, dans une édition d’octobre 2003, l’hebdomadaire allemand Der Spiegel révélait qu’Israël n’exclut pas une frappe « préventive » des sites nucléaires iraniens. Sur la base d’estimations diverses, les forces armées israéliennes possèdent entre deux cents et quatre cents têtes nucléaires. Selon la revue anglaise spécialisée Jane’s Intelligence Review, leur arsenal est équivalent à 3850 bombes d’Hiroshima. Le missile nucléaire, Popeye Turbo, a été installé sur trois sous-marins Dolphin, fournis par l’Allemagne en 1999-2000. Il faut ajouter à ces vecteurs nucléaires environ 50 missiles balistiques Jéricho II sur des rampes mobiles de lancement avec une portée d’environ 1500 km emportant une charge nucléaire d’une tonne. En outre, Israël possède le Shavit, un engin qui a permis de mettre en orbite les satellites Oufek. Il est capable de frapper n’importe quel objectif au Moyen-Orient et au Maghreb. En tout cas, l’Iran prend au sérieux cela et promet, elle aussi, de riposter.(5)

Que fait l’Aiea ? On sait que la visite en Israël, le 7 juillet 2004, de son directeur, visait à encourager Tel Aviv à participer à la création d’une zone sans armes nucléaires, selon The Independent. Le quotidien britannique note cependant qu’ « El-Baradei avait annoncé ne pas avoir l’intention de blâmer Israël, si Tel-Aviv s’abstenait de confirmer ou de nier posséder l’arme nucléaire ».(6)

C’est à se demander pourquoi cette visite a eu lieu d’autant que les résultats, nuls, étaient prévisibles. Mohammad el-Baradeï a en partie imputé à Israël les difficultés rencontrées par l’organisation onusienne pour dissuader l’Iran de se doter de l’arme nucléaire. « Le régime de non-prolifération nucléaire a perdu sa légitimité aux yeux de l’opinion publique arabe en raison du régime du deux poids, deux mesures dont bénéficie Israël », écrit-il dans l’International Herald Tribune. Israël, ajoute-t-il, est le « seul État dans la région qui n’a pas signé le Traité de non-prolifération nucléaire et qui est considéré comme possédant des armes nucléaires ».

On se souvient aussi qu’un Moyen-Orient dénucléarisé a été le grand thème de l’Assemblée générale de l’Aiea en septembre 2007. Qui refuse de signer le TNP ? L’Assemblée avait adopté avec 53 voix pour, 47 abstention et deux contre, une résolution sommant Israël à adhérer rapidement au TNP. Un Israël qui a stocké, pour l’heure, plus de 300 têtes nucléaires dans ses arsenaux. Durant toutes ces décennies, le régime sioniste a développé son programme nucléaire, entouré dans un halo d’incertitude, grâce à la vaste couverture politique et financière, que lui avait étendue l’Occident. Jouant, sur l’ambiguïté nucléaire, le parti pris des chancelleries occidentales, l’administration américaine à la tête, pour occulter un arsenal nucléaire avéré, est un sérieux défi que doit relever la région.(7)

Cerise sur le gâteau : en toute impunité Israël élimine les scientifiques iraniens à en croire le quotidien Haaretz Israël, assassine des scientifiques nucléaires iraniens dans le cadre d’une guerre secrète contre le programme d’armement illicite de la République islamique. C’est ce que le Daily Telegraph a rapporté, citant des analystes des services de renseignements occidentaux. Le quotidien britannique a dit qu’il y avait des rumeurs selon lesquelles l’agence d’espionnage d’Israël, le Mossad, était derrière la mort d’Ardeshire Hassanpour, un atomiste iranien de premier plan, à l’usine d’uranium d’Ispahan, qui est mort dans des circonstances mystérieuses, apparemment « empoisonné au gaz » en 2007. Selon ces analystes, d’autres morts récentes de personnalités importantes liées au processus d’acquisition et d’enrichissement [d’uranium] en Iran et en Europe, ont été le résultat de « frappes » israéliennes, destinées à priver Téhéran de talents techniques clés à la tête de ce programme.(8)

Il faut rappeler encore une fois que le nucléaire iranien est civil. Dennis Blair, le nouveau directeur des services du renseignement américain, affirme que l’Iran ne possède pas d’armes nucléaires ni de programme militaire pour y parvenir. Il se base sur le rapport du National Intelligence Estimate (NIE), remis en novembre 2007 par les 16 agences du renseignement américain, clarifiant que l’Iran ne poursuit pas de programme de développement d’armes nucléaires. L’ancien directeur de la CIA, Micheal Hayden, a affirmé le 15 janvier 2009 qu’il n’y avait aucune preuve que l’Iran tente de construire une bombe nucléaire. Même son de cloche de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) qui surveille très étroitement le développement nucléaire de l’Iran depuis 2003 avec plusieurs inspections régulières et surveillance par caméra des installations iraniennes. Selon le dernier rapport de l’AIEA, ils ont trouvé aucune composante d’arme nucléaire ou d’études en physique nucléaire reliée à un tel programme militaire en Iran. Le directeur de l’AIEA, Mohamed ElBaradei, a déclaré aux médias que l’Iran est un signataire et se conforme aux lois et au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) et que sa centrale nucléaire est légale sous ces mêmes principes pour la production d’électricité. Selon ce Traité (TNP) dont l’Iran et les États-Unis sont signataires, l’Iran opère de façon complètement légale et les États-Unis sont même obligés de les assister ! C’est donc les États-Unis qui sont en violation de ses obligations internationales.

Assurément, cet acharnement n’augure rien de bon. Comme dans la tragédie irakienne, les Américains, les britanniques savaient qu’il n’y avait pas d’ADM et pourtant ce pays - dont l’histoire rapporte qu’il fut le berceau de la civilisation humaine- fut réduit en miette. Le monde n’est pas juste, et tant qu’il sera ainsi, toutes les haines seront nourries de cette injustice qui précipitera le monde vers l’abîme.

Pr Chems Eddine CHITOUR
Ecole Polytechnique Alger


 1.Marie Jégo : Nucléaire, gaz, armement partenariat Moscou-Téhéran. Le Monde 26.02.2009
 2.Natalie Nougayrède. Le dossier nucléaire iranien de plus en plus urgent Le Monde 26.02.09
 3.PrP.Mojtahed-Zadeh : Le Triangle nucléaire Europe -Iran - Etats-Unis. Géo n°8 F 20/07/05
 4.M.Heinrich : L’Iran coopère et a sous-estimé ses stocks d’uranium. Reuters 22.2.2009
 5.C.E.Chitour. Nucléaire virtuel et nucléaire réel. L’Expression 11 Janvier 2007
 6.M.O.Bherer : El-Baradei pour un Proche-Orient sans mnucléaire. Courrier inter 7.7.2004.
 7. IRIB http://www.alterinfo.net/L-AIEA-somm...NP_a11503.html 22 Septembre 2007
 8.Yossi Melman « Is Israel assassinating Iran nuclear scientists ? », Haaretz, le 17. 02. 2009