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02/01/2010

2 novembre 1841: les Afghans humilient les Britanniques

Le 2 novembre 1841, à Kaboul, le meurtre d'un officier britannique du nom d'Alexandre Burnes débouche sur l'une des plus terribles défaites qu'ait jamais connue l'armée de Sa Majesté.

Obligée de fuir vers Jalalabad, la garnison indo-britannique de Kaboul (16.500 hommes) va être décimée dans les semaines qui suivent par les guerilleros afghans.

Cet événement nous rappelle que l'Afghanistan fait partie des très rares pays qui n'ont jamais accepté la tutelle des puissances étrangères, en particulier occidentales.

Des occupants malvenus

L'arm`de l'Indus s'engage dans la passe de Bolan

Les Anglais étaient intervenus en Afghanistan pour renverser l’émir Dost Mohammed, dont ils craignaient qu’il fasse allégeance aux Russes.

Après une marche difficile, l’ «armée de l’Indus», forte de 16500 combattants anglais et indiens, avait pris ses quartiers d’hiver à Kaboul : parties de polo, soirées mondaines,...

Mais les liaisons entre officiers anglais et femmes indigènes alimentent le ressentiment des Afghans.

Une émeute éclate le 2 novembre 1841. Alexandre Burnes, qui a choisi de résider dans une maison forte de Kaboul plutôt que dans le cantonnement militaire, est assassiné.

Craignant un soulèvement général, le commandant de l’expédition ordonne un repli immédiat sur Jalalabad, à une semaine de marche. Mais l’hiver s’est installé en force et les cols sont enneigés.

Dès le premier jour, les pillards afghans dépouillent l’armée de ses bagages. Plus de couvertures ni de tentes. L’hiver ajoute ses morsures aux attaques des francs-tireurs. C’est très vite la débandade.

Désastre britannique

Les soldats de la reine Victoria sont massacrés ou réduits en esclavage. Un seul homme, le chirurgien Brydon, arrive à Jalalabad.

Atteinte dans son prestige par la plus grave défaite de son histoire coloniale, la Grande-Bretagne organise sans tarder une expédition punitive. Celle-ci se contente de détruire le fastueux Bazar couvert de Kaboul et d’imposer un vague traité d’allégeance aux Afghans, avant de se retirer.

Après quelques décennies de paix fragile, le pays bascule à nouveau en 1878 dans une deuxième série de guerres contre les Britanniques. Depuis lors, et jusqu'à la fin du XXe siècle, l'Afghanistan restera fidèle à sa vocation d'État-tampon entre les impérialismes russe et anglo-saxon.

Source: Hérodote

10/11/2009

Massacres d'enfants afghans par les forces de l'OTAN

 

 

L'Otan massacre les civils dans l'indifférence générale

Enfant afghan victime de guerre


Reprise d'article: 24 février 2009

La semaine dernière, la mission des Nations unies en Afghanistan a rendu public un rapport évaluant à 2.118 les civils tués dans des violences en 2008, dont 39% par les forces gouvernementales, en majorité au cours de frappes aériennes.

Il y a 3 jours c'est encore 13 civils qui on périt sous les bombes de l'Otan. Les bavures au cours de bombardements des forces internationales en Afghanistan suscitent régulièrement la colère de la population et des autorités afghanes, en particulier le président Hamid Karzaï.

Les français sont prompts à s'insurger contre les massacres perpétrés par Tsahal à Gaza, mais restent silencieux sur les bavures de l'Otan. C'est une autre histoire quand nos parachutistes, des soldats engagés, tombent au champs d'honneur.

Les mensonges du président Sarkozy qui veut nous faire croire que les chefs de guerre Afghans sont un danger pour notre sécurité, poussent nos soldats dans un bourbier duquel ils ne sortiront pas victorieux. Pour mieux complaire à nos alliés américains, les voilà engagés dans une guerre terrible, une guerre d'invasion dont les civils sont les premières victimes.

Alors que Sarkozy veut accroitre encore l'engagement de la France dans l'Otan, de plus en plus de voix s'élèvent contre ce changement diplomatique aux conséquences dramatiques. Avec
Dominique de Villepin, Alain Juppé, Nicolas Dupond Aignan, c'est des pans entiers de la majorité qui rejoignent le camp de l’opposition à l’entrée dans l’Otan.

Si bien que sur cette affaire d’Otan, on pourrait avoir une sacrée équipe d’opposants à la politique du gouvernement : Aubry, Quiles, Royal, Fabius, Chevènement, Védrine, Bayrou, Villepin, Juppé et Dupont-Aignan entre autres...

Pour Sarkozy, mieux vaut un civil afghan mort qu'un civil afghan intégriste.
Merci monsieur le Président de redonner du prestige à notre vieille nation qui s'était déshonorée en ne participant pas à la guerre contre l'Irak.

Merci de signer cette pétition contre l'engagement français en Afghanistan.

Source: Rimbus

13/07/2009

Obama ordonne une enquête sur de possibles crimes de guerre soutenus par les Etats-Unis en Afghanistan

Le président américain Barack Obama a ordonné l'ouverture d'une enquête sur des informations accusant les troupes de l'Alliance du nord, alliées des Etats-Unis en Afghanistan, d'être responsables de la mort de quelque 2.000 talibans lors des premiers jours de la guerre dans ce pays, en novembre 2001.

victimes3.jpgDans un entretien diffusé dimanche sur CNN, le chef de la Maison Blanche explique vouloir un compte-rendu précis des faits avant de décider de la marche à suivre.

"Je pense qu'il y a des responsabilités pour chaque pays dans une guerre", déclare-t-il. "Et s'il apparaît que notre conduite a, d'une certaine manière, soutenu des violations des lois de la guerre, alors je pense que nous devons le savoir".

Barack Obama réagissait à un article du "New York Times" publié vendredi qui, citant des responsables gouvernementaux et d'organisations humanitaires, accuse l'administration Bush de ne pas avoir enquêté sur l'exécution de centaines, voire de milliers, de prisonniers talibans en novembre 2001.

Le "New York Times" souligne les liens entre l'armée américaine et la CIA et le général afghan Abdul Rashid Dostum, accusé par certaines ONG d'avoir ordonné ces exécutions. Selon le quotidien, ni le département de la Défense ni le FBI n'ont enquêté sur ces accusations.

Celles-ci remontent à novembre 2001, lorsque environ 2.000 prisonniers talibans sont morts après s'être rendus aux forces de l'Alliance du nord, soutenue par Washington contre les fondamentalistes religieux. Selon des témoins, les soldats de l'Alliance du nord ont placé les prisonniers dans des conteneurs pour les transférer vers la prison de Sheberghan.

afghanistan tombes.jpgIls les auraient alors étouffés et enterrés dans un charnier à l'aide de bulldozers, selon un rapport du département d'Etat datant de 2002. Des soldats de l'Alliance du nord ont par ailleurs affirmé que certains d'entre eux avaient directement ouvert le feu sur les conteneurs.

Vendredi, des responsables américains ont affirmé que les Etats-Unis n'étaient pas légalement compétents pour enquêter sur ces morts, puisque seuls des ressortissants étrangers étaient concernés, et que les faits s'étaient déroulés dans un pays étranger.

Dans l'entretien diffusé dimanche, Barack Obama a affirmé que son administration prendrait "probablement une décision sur la manière d'agir une fois que tous les faits auront été rassemblés".

Le général Dostum a, par le passé, démenti ces accusations. Soupçonné d'avoir menacé un rival politique, il avait été suspendu de ses fonctions militaires l'année dernière. Mais le président afghan Hamid Karzaï l'a récemment confirmé à son poste. AP

06/05/2009

Des bombardements de l'OTAN effectués lundi et mardi ont fait plus de cent victimes parmi les civils afghans

La secrétaire d'Etat Hillary Clinton a exprimé mercredi les "regrets profonds" des Etats-Unis après la mort de dizaines, voire d'une centaine, de civils lors de bombardements aériens américains dans l'ouest de l'Afghanistan.

Des représentants du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) qui se sont rendus dans la province occidentale de Farah, théâtre du carnage, ont confirmé que des dizaines d'Afghans, dont des femmes et des enfants, avaient péri dans ces raids lundi et mardi.

Le président Hamid Karzaï, qui se trouve à Washington pour un sommet tripartite avec son homologue pakistanais Asif Ali Zardari et Barack Obama, a jugé "inacceptable et injustifiable" cette 'bavure' et précisé qu'il soulèverait la question auprès du chef de la Maison blanche.

Celui-ci devait recevoir séparément ses homologues afghan et pakistanais avant de les réunir dans la journée pour discuter de la sécurité régionale, que la nouvelle administration américaine envisage globalement.

Le carnage de Farah a jeté une ombre sur ces pourparlers tripartites, qu'Hillary Clinton a ouverts en déclarant à la presse en présence de Karzaï et Zardari : "Nous regrettons profondément, profondément ces pertes."

De son côté, son collègue du Pentagone, Robert Gates, est arrivé inopinément mercredi soir à Kaboul, officiellement pour évaluer la situation sur le terrain en vue du renforcement prévu des troupes américaines avant l'élection présidentielle d'août.

QUE DES CIVILS TUÉS, SELON LES TALIBAN

Le nombre croissant de pertes civiles dans les opérations de la coalition internationale est source de vives tensions entre Kaboul et ses partenaires occidentaux et Clinton a réaffirmé l'engagement de ceux-ci de les limiter autant que possible.

Rohul Amin, gouverneur de la province de Farah, a dit craindre qu'une centaine de civils aient été tués dans les raids de lundi et mardi. Le chef de la police provinciale, Abdul Ghafar Watandar, a dit pour sa part que le bilan tournait autour de 120 morts.

Il s'agirait alors des pertes civiles les plus lourdes en un seul engagement depuis le début de l'intervention internationale en Afghanistan, en 2001. Responsables américains et afghans ont dépêché des enquêteurs sur place pour élucider les conditions du carnage.

Qari Yousuf Ahmadi, porte-parole des taliban, a confirmé par téléphone à partir d'un lieu non précisé qu'il y avait bien eu des affrontements avec les forces de la coalition dans la région mais que toutes les victimes étaient des civils.

"Le gouvernement et les troupes étrangères doivent indemniser les gens concernés. Nous ne voulons plus d'excuses", a-t-il ajouté.

La Croix-Rouge, dont un volontaire local figure parmi les morts, a déclaré ne pouvoir confirmer que toutes les victimes étaient des civils.

Selon un habitant du village de Geraani, il y avait des taliban dans le voisinage et des combats ont fait rage toute la journée de lundi. "Mais ils ont cessé à la nuit tombée et les gens pensaient que c'était fini lorsque, soudainement, les bombardements ont commencé".

Selon Watandar, le chef de la police provinciale, les taliban avaient regroupé les villageois de Geraani et de Ganj Abad dans les maisons qui ont été prises pour cibles par l'aviation.

Les forces américaines ont reconnu avoir été impliquées dans des combats et des raids aériens lundi et mardi dans le secteur de Bala Boluk.

Sandra Maler, avec Sharafuddine Sharafyar à Hérat, version française Marc Delteil (Reuters)

 

Commentaires du PNF:

En Afghanistan, les massacres de civils perpétrés par l'OTAN (dont la France fait malheureusement partie) continuent en toute impunité, et sans qu'aucune image des massacres ne nous parvienne.

Sait-on au juste combien de civils afghans ont été tués par les forces de l'OTAN? Probablement des dizaines de milliers, voire même des centaines de milliers.

Pourquoi fait-on la guerre en Afghanistan? Selon la thèse officielle, véhiculée par les médias, nous envoyons des soldats là-bas pour "reconstruire" le pays, et y apporter la démocratie. C'est la même rhétorique que celle utilisée pour justifier l'invasion de l'Irak. Le fait que l'Afghanistan soit un carrefour stratégique pour le transport du pétrole et du gaz est bien entendu une simple coïncidence. Faire la guerre et tuer des civils pour pouvoir "reconstruire" le pays, c'est une belle mission, n'est-ce pas? Pourquoi ne pas pratiquer la politique de la terre brûlée (avec le napalm cher aux Américains), afin de pouvoir mieux reconstruire, sur des bases plus saines?

Décidément, les médias occidentaux sont d'un cynisme inégalable!

 

 

20:33 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afghanistan |  Facebook | |

27/08/2008

Quatre soldats français "exécutés" en Afghanistan: pas de commentaire officiel

PARIS (AFP) - Quatre des dix militaires français tués le 18 août en Afghanistan ont été "faits prisonniers et exécutés", a indiqué mercredi un hebdomadaire français, une information que le gouvernement a refusé de commenter.

afghanistan-vers-un-renforcement-de-la-presence-militaire-francaise.jpgL'hebdomadaire satirique Le Canard Enchaîné a rapporté que "quatre militaires français avaient été faits prisonniers et exécutés par les insurgés" lors de l'embuscade à l'est de Kaboul.

Le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel, s'est refusé à confirmer ou démentir ces informations. Le ministre de la Défense, Hervé Morin, n'a pas fait de commentaires.

"Je n'ai pas de commentaire à faire", a déclaré M. Chatel, qui rendait compte des travaux du Conseil des ministres, en réponse à une question.

"Une procédure d'enquête est en cours, et c'est ce qu'on appelle le retour d'expérience, qui nous permettra d'y voir plus clair sur les circonstances de cette embuscade, sur ce drame pour nos soldats. A ce stade, je n'ai pas d'éléments à vous communiquer", a-t-il insisté.

M. Morin et l'état-major ont déjà démenti cette affirmation, rapportée précédemment par des médias anglo-saxons.

L'hebdomadaire assure aussi que "quelques heures avant le départ en opération" de la patrouille, "l'interprète qui devait accompagner cette petite troupe avait disparu". "Le simple bon sens aurait dû conduire ses chefs à craindre qu'il n'ait alerté les insurgés de l'arrivée de cette +patrouille+", selon le journal.

D'après le gouvernement, rien ne permettait de prévoir l'embuscade.

Selon le Canard enchaîné, un officier français avait d'autre part alerté début mai sur le risque "d'affrontements aussi violents que nombreux" dans la région de l'Afghanistan où a eu lieu l'embuscade, selon des extraits d'un rapport que publie l'hebdomadaire.

Un débat, suivi d'un vote, est prévu le 22 septembre au Parlement, réuni en session extraordinaire, sur la présence militaire française (3.000 hommes) en Afghanistan.

23/05/2008

Pas de poursuites pour une "bavure" des marines en Afghanistan

WASHINGTON (Reuters) - Les "marines" responsables de la mort d'une vingtaine de civils afghans, tués dans la riposte qui a suivi l'embuscade 1619631561.jpgdans laquelle ils sont tombés en mars 2007, ont agi de façon appropriée et en accord avec les règles militaires, a estimé vendredi leur état-major.

Le général Samuel Helland, commandant du corps des marines pour le Moyen-Orient, a par conséquent décidé que les membres de l'unité spéciale impliqués ne feraient l'objet d'aucune poursuite.

"Le commandant a déterminé que leur réaction à l'embuscade (...) était conforme aux règles d'engagement, en accord avec les lois de la guerre, proportionnée et appropriée", a déclaré un porte-parole des forces spéciales du 1577298220.jpgcorps des marines.

La riposte des marines, attaqués par des taliban, le 4 mars 2007, dans la province orientale de Nangahar, a fait 19 morts et 24 blessés parmi la population, ce qui a donné lieu pendant plusieurs jours à des manifestations.

02/04/2008

Une épidémie d’amnésie au sommet de l'Etat


François Fillon a déclaré qu’il n’y avait pas eu de vote au Parlement pour la première guerre du Golfe. Or il y avait eu un vote, et il avait lui-même voté en faveur de la guerre.

570808206.jpgFrançois Fillon a déclaré que Lionel Jospin avait envoyé des troupes en Afghanistan sans vote du Parlement. Or c’est Jacques Chirac qui avait envoyé les troupes, refusant le vote que voulait Lionel Jospin.

Quant à Nicolas Sarkozy, il veut envoyer de nouvelles troupes en Afghanistan, alors que pendant la campagne électorale il affirmait que la France devait se « désengager » de ce pays. Et il ne donne aucune explication à ce revirement, ayant sans doute oublié cet engagement de campagne comme un certain nombre d’autres.

L’épidémie d’amnésie devient très inquiétante au sommet de l’Etat.

http://www.frontnational.com/communique_detail.php?id=1646

27/03/2008

Une offense à la nation

Communiqué

Nicolas Sarkozy annonce au Parlement britannique que la France va encore renforcer sa présence militaire en Afghanistan.

1577298220.jpgLe peuple français apprend cette nouvelle, qui concerne son armée, lors d’une visite du chef de l’Etat à l’étranger.

Il en est de même pour le Parlement français.

Cette désinvolture dans l’empressement à jouer les supplétifs des Anglo-américains est une offense à la Nation.

En outre, la France n’a rien à faire en Afghanistan. Nos soldats n’ont pas à risquer leur vie pour les manèges géopolitiques de l’Oncle Sam.

http://www.frontnational.com/communique_detail.php?id=1640