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12/07/2009

Retour à Téhéran de cinq Iraniens détenus illégalement en Irak par l'armée américaine depuis deux ans et demi

Cinq responsables iraniens libérés cette semaine après avoir été détenus pendant plus de deux ans en Irak par l'armée américaine sont rentrés en Iran, rapporte la télévision iranienne.

Ces cinq personnes, remises dans un premier temps par l'armée américaine aux autorités irakiennes, avaient été transférées jeudi à l'ambassade d'Iran en Irak.

Elles sont arrivées dimanche à l'aéroport Mehrabad de Téhéran où a été organisée une cérémonie d'accueil en présence de leurs proches et de responsables du gouvernement, rapporte la chaîne de télévision en langue anglaise Press TV.

Les cinq hommes, soupçonnées d'armer et de financer des milices chiites, avaient été arrêtés en 2007 à Erbil, ville du nord de l'Irak. L'Iran a toujours affirmé qu'il s'agissait de diplomates.

Cette affaire avait contribué à envenimer un peu plus les relations entre l'Iran et les Etats-Unis, déjà tendues par la question du programme nucléaire iranien.

Zahra Hosseinian et Fredrik Dahl, version française Clément Dossin

Source : Reuters

12:53 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : iran, irak, etats-unis, pétrole |  Facebook | |

27/08/2008

Quatre soldats français "exécutés" en Afghanistan: pas de commentaire officiel

PARIS (AFP) - Quatre des dix militaires français tués le 18 août en Afghanistan ont été "faits prisonniers et exécutés", a indiqué mercredi un hebdomadaire français, une information que le gouvernement a refusé de commenter.

afghanistan-vers-un-renforcement-de-la-presence-militaire-francaise.jpgL'hebdomadaire satirique Le Canard Enchaîné a rapporté que "quatre militaires français avaient été faits prisonniers et exécutés par les insurgés" lors de l'embuscade à l'est de Kaboul.

Le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel, s'est refusé à confirmer ou démentir ces informations. Le ministre de la Défense, Hervé Morin, n'a pas fait de commentaires.

"Je n'ai pas de commentaire à faire", a déclaré M. Chatel, qui rendait compte des travaux du Conseil des ministres, en réponse à une question.

"Une procédure d'enquête est en cours, et c'est ce qu'on appelle le retour d'expérience, qui nous permettra d'y voir plus clair sur les circonstances de cette embuscade, sur ce drame pour nos soldats. A ce stade, je n'ai pas d'éléments à vous communiquer", a-t-il insisté.

M. Morin et l'état-major ont déjà démenti cette affirmation, rapportée précédemment par des médias anglo-saxons.

L'hebdomadaire assure aussi que "quelques heures avant le départ en opération" de la patrouille, "l'interprète qui devait accompagner cette petite troupe avait disparu". "Le simple bon sens aurait dû conduire ses chefs à craindre qu'il n'ait alerté les insurgés de l'arrivée de cette +patrouille+", selon le journal.

D'après le gouvernement, rien ne permettait de prévoir l'embuscade.

Selon le Canard enchaîné, un officier français avait d'autre part alerté début mai sur le risque "d'affrontements aussi violents que nombreux" dans la région de l'Afghanistan où a eu lieu l'embuscade, selon des extraits d'un rapport que publie l'hebdomadaire.

Un débat, suivi d'un vote, est prévu le 22 septembre au Parlement, réuni en session extraordinaire, sur la présence militaire française (3.000 hommes) en Afghanistan.

16/08/2008

Pétrole et Pseudo Indépendance du Kosovo

Jeudi 19 Juin 2008 Mireille Delamarre

Le Conseil de Sécurité doit se réunir en fin de semaine pour statuer sur le Kosovo. Cette région occupe une position stratégique sur la route du pétrole en provenance de la Mer Caspienne, ce qui explique l’intérêt des US et de certains pays de l’UE à soutenir sa pseudo indépendance.

Le 17 février le Kosovo s’est auto-proclamé indépendant de la Serbie. Sans surprise, son « indépendance » a immédiatement été reconnue par les US, l’Allemagne, la Grande Bretagne, la France. Le Kosovo est un minuscule territoire, mais, dans le grand jeu des politiques pétrolières, il a une importance inversement proportionnelle à sa taille.

Le Kosovo n’a pas de pétrole mais sa situation géographique est stratégique pour le pipeline Trans-Balkan – connu sous le nom de pipeline AMBO du nom de son constructeur et opérateur la société pétrolière albano-macédono-bulgare enregistrée aux US – qui le traversera.

Le pipeline pompera le pétrole de la Mer Caspienne à partir du port bulgare de Burgas et l’acheminera, via la Macédoine, jusqu’au port albanais de Vlora. De là, il sera ensuite transporté vers les pays européens et les Etats-Unis. Le pipeline AMBO, dont le coût est estimé à 1,1 billion de $, permettra tout spécialement à des sociétés qui opèrent dans la Mer Caspienne de livrer le pétrole par bateau jusqu’à Rotterdam et la côte Est des Etats-Unis pour un coût très inférieur à ce qui se pratique actuellement.

Quand il sera opérationnel en 2011, le pipeline fera partie du corridor d’infrastructures incontournables Est-Ouest, qui comprend autoroute, chemin de fer, et lignes de communications téléphoniques en fibre optique. Ce pipeline amènera le pétrole directement sur le marché européen en éliminant le trafic des pétroliers qui passent par les eaux écologiquement sensibles des Mers Egée et Méditerranée.

En 2000, l’Agence de Commerce et de Développement des US a financé une étude de faisabilité pour un pipeline actualisant et élargissait l’étude originelle de faisabilité du projet datant du début 1996. Ce sont les Services Energie Brown &Root, une filiale britannique propriété exclusive d’ Halliburton, qui ont réalisé le projet d’étude d’origine.

Le document de l’Agence pour le Commerce et le Développement US publié en Mai 2000, affirme que le pipeline est d’un intérêt stratégique pour les US. Selon ce document, le pipeline fournira du pétrole et du gaz pour le marché américain d’une valeur estimée à 600 millions de $ par mois. Il ajoute que le pipeline est nécessaire parce que le pétrole provenant de la Mer Caspienne « dépassera rapidement la capacité sécurisée du Bosphore comme voie d’acheminement ». Ce plan permettra, comme le note d’Agence, de « fournir un apport constant de pétrole brut pour les raffineries américaines, fournira aux sociétés américaines un rôle clé dans le développement du corridor vital Est - Ouest, et fera avancer les aspirations à la privatisation souhaitée par le gouvernement US dans la région, et facilitera une intégration rapide des Balkans dans l’Europe de l’Ouest. »

Selon l’Agence, la construction de ce pipeline est soutenue « depuis 1994 ».

En novembre 1998, Bill Richardson, le secrétaire à l’énergie de l’époque avait annoncé sa politique d’extraction et d’exportation du pétrole de la Mer Caspienne. « Il s’agit de la sécurité énergétique de l’Amérique » avait-il expliqué. « C’est aussi pour empêcher l’acheminement via des voies intérieures par ceux qui ne partagent pas nos valeurs. Nous essayons d’attirer ces nouveaux pays indépendants vers l’Ouest. »

« Nous aimerions les voir dépendre des intérêts commerciaux et politiques occidentaux plutôt que de se diriger ailleurs. Nous avons fait un investissement politique substantiel dans la Caspienne, et c’est très important pour nous qu’à la fois la carte du pipeline et la politique donnent satisfaction ».

Le Professeur Michel Chossudovsky, auteur de « America at War in Macedonia et Directeur du site Global Research ( www.globalresearch.ca) fournit une approche en profondeur sur le projet de pipeline pétrolier albano-macedono-bulgare :

« Le consortium pour le pipeline AMBO basé aux US est directement lié au pouvoir politique et militaire des US et de la société d’énergie du vice président Dick Cheney, Halliburton. L’étude de faisabilité pour le pipeline pétrolier Trans –Balkan AMBO, réalisée par une société internationale d’ingénierie Brown& Root Ltd (une filiale britannique d’Halliburton) a déterminé que le pipeline sera intégré au corridor d’infrastructure incluant autoroute, voie de chemin de fer, lignes de communication téléphoniques en fibre optique.

« White and Case LLT, un cabinet juridique de New York auquel rejoint, pure coïncidence, par le président William J. Clinton quand il a quitté la Maison Blanche, possède également une part dans l’affaire du pipeline AMBO.

« Et à la fin de l’étude de faisabilité par Halliburton, un directeur exécutif d’Halliburton a été nommé CEO d’AMBO. Halliburton a aussi obtenu un contrat de service pour les troupes US dans les Balkans et construit « Bondsteel » au Kosovo, qui maintenant constitue « la plus grande base militaire Américaine à l’étranger construite depuis le Vietnam. »

Pour ce faire, en juin 1999, juste après les bombardements sur la Yougoslavie, les forces armées US se sont emparés de 500 hectares de terre cultivable au Sud Est du Kosovo, près de la frontière avec la Macédoine, pour y construire ce camp « Bondsteel ».

« Le projet de pipeline Trans-Balkans AMBO relierait les pipelines des corridors entre la Mer Noire et le bassin de la Mer Caspienne, qui se trouve être le centre des plus grandes réserves de pétrole non exploitées du monde. La militarisation de ces différents corridors fait partie intégrale du plan de Washington. »

Favorable aux négociations sur les pipelines AMBO, le gouvernement US les a directement soutenu via l’Agence pour le Commerce et le Développement (TDA) et l’Initiative pour le Sud Balkan (SBDI). Le TDA a suggéré que l’Albanie, la Macédoine et la Bulgarie auraient besoin d’utiliser des synergies régionales pour lever des capitaux publics et privés (des sociétés US), tout en affirmant la responsabilité du gouvernement US « pour concrétiser l’initiative ».

Le gouvernement US a rempli son rôle en faisant la promotion du projet AMBO, accordant plusieurs contrats de service à Halliburton pour les troupes US dans les Balkans, dont un contrat de cinq ans en 2005 accordé par l’Armée US d’une valeur de 1, 25 billion, malgré les accusations criminelles portées à l’encontre d’Halliburton sur lesquelles enquête le FBI actuellement selon Craig A. Brannagan auteur de « On the Political Executive : Public or Private ?.

Pour toutes ces raisons, et celles énumérées ci-dessous, l’indépendance du Kosovo est un leurre. L’UE, intéressée par cette nouvelle voie d’approvisionnement en pétrole, veut y établir une mission européenne de police et de sécurité, et les US, via l’OTAN, et la base « Bondsteel » - qui possède la plus grande prison du Kosovo où les personnes y sont détenues sans aucun chef d’accusation, ni possibilité d’avoir recours à un avocat où être traduites devant un tribunal - veulent y établir une présence permanente, tout ceci, avec la complicité du Secrétaire Général de l’ONU, Ban Ki Moon. La politique étrangère, la sécurité, la police, le judiciaire, tout ce qui est tribunaux et prisons, seront sous contrôle UE/OTAN/US.

Seul le veto de la Russie au Conseil de Sécurité peut déjouer ce plan de main mise sur une partie du territoire de la Serbie, pour des raisons purement économiques, en violation flagrante de sa souveraineté et de la Charte des Nations Unies.

Sources de certaines informations : article de Abdus Sattar Ghazari intitulé « The Oil Factor in Kosovo Independence » 24/02/08 - www.amperspective.com/html/the_oil_factor_in_kosovo.html

Jeudi 19 Juin 2008 Mireille Delamarre

Source: Association Serbie - Lien: http://serbie.org/spip.php?article542

20/03/2008

Deux frères russes possédant également la nationalité américaine interpellés en Russie pour espionnage industriel

MOSCOU - Deux frères russes possédant également la nationalité américaine ont été interpellés pour tentative d'obtention d'une information confidentielle destinées à favoriser des compagnies pétrolières étrangères, a annoncé jeudi le Service de sécurité fédérale (FSB, ex-KGB).

917330868.jpgSelon le FSB, l'un des suspects était un employé de TNK-BP, un importante compagnie pétrolière russe détenue pour moitié par la compagnie britannique BP, et l'autre du British Council, la représentation culturelle du gouvernement britannique à l'étranger.

Une porte-parole de l'ambassade de Grande-Bretagne a toutefois précisé que le deuxième suspect Alexandre Zaslavski, n'était pas un employé du British Council, mais un membre de l'"Alumni Club", le club des élèves, mis en place par le British Council pour regrouper des Russes ayant étudié en Grande-Bretagne.

L'ambassade américaine s'est refusée à tout commentaire.

La police a perquisitionné mercredi les bureaux de BP à Moscou et ceux de TNK-BP.

Selon le FSB, les deux hommes ont été arrêtés lors d'une "tentative pour recevoir des informations confidentielles, des secrets commerciaux, de la part d'un citoyen russe", employé d'une importante compagnie pétrolière russe. Les informations étaient destinées "à l'usage des compagnies gazières et pétrolières étrangères dans le but d'obtenir un avantage concret sur leurs concurrents russes".

Ces interpellations sont de nature à accroître les tensions entre Washington, Londres et Moscou. Les relations entre la Russie et la Grande-Bretagne sont particulièrement tendues depuis la mort de l'ancien agent du FSB et critique du Kremlin Alexandre Litvinenko, empoisonné par une rare substance radioactive à Londres. Moscou a refusé d'extrader le principal suspect désigné par les enquêteurs britanniques.

Moscou a également ordonné cette année la fermeture des branches du British Council de Saint-Pétersbourg et Ekatérinbourg.

Par ailleurs, jeudi, la justice russe a inculpé l'homme d'affaires réfugié en Grande-Bretagne Boris Berezovski, dont Litvinenko était proche, de mensonges pour avoir affirmé l'an dernier que des agents russes avaient tenté de le tuer. AP

02/02/2008

Pourquoi la Russie de Poutine a mauvaise presse

Avez-vous remarqué comment depuis quelques temps, et en particulier depuis l’élection de Nicolas Sarkozy, les médias français dénigrent la Russie de Poutine et son régime " autoritaire " ? Pourquoi un tel parti-pris anti-Poutine ?

4278678b6778cd17c7fe24203601746d.jpgOn dit que Poutine est omni-présent dans les médias et sur les écrans de télévision russe. Et quid de la France ? N’y a-t-il pas un matracage médiatique en France pour nous présenter la vie du président comme dans une émission de télé-réalité ? On veut nous faire manger du Sarko matin, midi et soir, et on donne des leçons de démocratie à une Russie qui sort d’une période de 70 ans de communisme ?

La principale raison de ce parti-pris médiatique anti-Poutine n’est pas la défense des idéaux démocratiques, mais bien malheureusement celle des intérêts du lobby sioniste (eh oui, encore une fois !).

En effet, la plupart des oligarques (comme par exemple, Khodorkovski, Abramovitch ou Berezovski), qui, sous l’ère Eltsine, se sont emparés à titre personnel d’une grande partie des richesses pétrolières, gazières et minières russes, sont juifs. Et il faudrait vraiment être naïf pour croire à une coïncidence. En effet, le contrôle de ces immenses richesses révèle un caractère hautement stratégique pour la défense des intérêts des puissances occidentales.

Poutine, en arrivant au pouvoir, a voulu reprendre le contrôle des richesses naturelles du pays qui étaient tombées aux mains de ces quelques individus. Khodorkovski, qui par ailleurs siégeait au conseil d’administration de la société américaine Carlyle – entreprise du secteur de l’armement et de l’énergie liée aux familles Bush et Ben Laden - a été emprisonné pour fraude fiscale. Berezovski a quitté le pays et s’est réfugié en Angleterre. Abramovitch, lui, a acheté le club de football de Chelsea pour se forger une notoriété hors des frontières russes et ainsi assurer sa sécurité. Depuis, Abramovitch a revendu sa société pétrolière et est tenu par Poutine de redistribuer ses richesses au profit des habitants de la province russe dont il est le gouverneur.

Est-il légitime qu’une poignée de personnes puissent s’accaparer la propriété de la quasi-totalité des ressources naturelles d’un pays ?

Si l’on croit aux valeurs d’égalité, de fraternité et de justice sociale, la réponse est clairement " non ".

L’action de Poutine est donc – qu’il n’en déplaise aux atlanto-sionistes - salutaire pour le peuple russe.

Vladimir Poutine est un grand chef d’Etat qui ne fait que défendre les intérêts de son pays et de ses habitants. Cela ne semble pas être le cas du président Sarkozy, qui développe une politique américano-sioniste totalement contraire aux valeurs de notre République et de notre nation.