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04/01/2010

Vidéo du jour: l'occupation de l'Irak par l'armée de l'Oncle Sam

 

Commentaires du PNF:

 

Savez-vous qu'il y a aujourd'hui,  sous l'ère Obama (prix Nobel de la "paix"), plus de soldats américains combattant en Irak et en Afghanistan que sous l'ère Bush?

 

12/07/2009

Retour à Téhéran de cinq Iraniens détenus illégalement en Irak par l'armée américaine depuis deux ans et demi

Cinq responsables iraniens libérés cette semaine après avoir été détenus pendant plus de deux ans en Irak par l'armée américaine sont rentrés en Iran, rapporte la télévision iranienne.

Ces cinq personnes, remises dans un premier temps par l'armée américaine aux autorités irakiennes, avaient été transférées jeudi à l'ambassade d'Iran en Irak.

Elles sont arrivées dimanche à l'aéroport Mehrabad de Téhéran où a été organisée une cérémonie d'accueil en présence de leurs proches et de responsables du gouvernement, rapporte la chaîne de télévision en langue anglaise Press TV.

Les cinq hommes, soupçonnées d'armer et de financer des milices chiites, avaient été arrêtés en 2007 à Erbil, ville du nord de l'Irak. L'Iran a toujours affirmé qu'il s'agissait de diplomates.

Cette affaire avait contribué à envenimer un peu plus les relations entre l'Iran et les Etats-Unis, déjà tendues par la question du programme nucléaire iranien.

Zahra Hosseinian et Fredrik Dahl, version française Clément Dossin

Source : Reuters

12:53 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : iran, irak, etats-unis, pétrole |  Facebook | |

30/05/2009

17 janvier 1991: Opération Tempête du désert

Le 17 janvier 1991 débute l'opération «Tempête du désert». Une coalition internationale attaque l'Irak de Saddam Hussein, coupable d'avoir annexé l'émirat du Koweit.

Coup de poker

Cette guerre (dite guerre du Golfe parce qu'elle se déroule sur les bords du golfe persique) trouve son origine dans la précédente guerre engagée par l'Irak contre l'Iran. Terminée en 1988, ce conflit meurtrier a laissé les deux pays exsangues.

C'est alors que le Koweit, rompant la solidarité entre les pays exportateurs de pétrole, augmente unilatéralement sa production de 20%. Cette mesure fait chuter les cours, à la grande satisfaction des consommateurs occidentaux. Mais l'Irak perd les deux tiers de ses recettes pétrolières. Qui plus est, l'émir du Koweit, Jaber al-Sabah, refuse d'annuler une dette de 15 milliards de dollars contractée par l'Irak pendant la guerre contre l'Iran.

Saddam Hussein garde de tout cela rancune au Koweit. Il se souvient que le petit émirat faisait partie de son pays avant que les Britanniques ne l'en détachent en 1932. Le 25 juillet 1990, l'ambassadrice américaine à Bagdad, April Glaspie, est convoquée par Saddam Hussein qui lui fait part de son intention de conquérir le Koweit.

L'ambassadrice ne bronche pas et le dictateur croit comprendre que les États-Unis n'interviendront pas dans le règlement du conflit. Dans le même temps, le Département d'État américain (le ministère des affaires étrangères) rappelle opportunément qu'aucun accord de défense ne lie les États-Unis au Koweit ! Le piège se referme.

Le 31 juillet, à Djeddah, en Arabie séoudite, l'Irak et le Koweit tentent un compromis de la dernière chance. C'est l'échec. Saddam Hussein ordonne l'occupation de l'émirat le 2 août 1990. Il est aussitôt surpris par la violence des réactions internationales. C'est que l'annexion du Koweit constitue une menace insupportable pour les autres monarchies du Golfe Persique.

L'appropriation par l'Irak des ressources pétrolières du Koweit présente aussi pour les Occidentaux le risque de déséquilibrer le marché du pétrole. Plus sérieusement, il semble que les dirigeants américains aient choisi de tirer parti de Saddam Hussein et de ses foucades pour installer une base militaire au milieu des champs pétrolifères du Golfe Persique. L'implosion de l'URSS, au même moment, leur laisse les mains libres.

Sans attendre, les Américains annoncent à leurs alliés saoudiens que les Irakiens ont concentré des chars à leur frontière et se préparent à envahir l'Arabie après le Koweit. Ils disent tirer leurs informations de photos satellites... mais se gardent bien de soumettre lesdites photos à une expertise indépendante !

Inquiets pour leur survie, les monarchies arabes, qui refusaient jusque-là toute présence militaire occidentale sur le territoire sacré de l'islam, se plient aux injonctions de Washington dès le 7 août.

Le 10 octobre 1990, au cours d'une gigantesque audition télévisée, des témoins décrivent devant le Congrès des États-Unis les horreurs commises au Koweit par les troupes d'occupation. Chacun est bouleversé par le témoignage d'une infirmière koweitienne éplorée qui raconte comment les soudards irakiens ont débranché les appareils qui maintenaient en vie les prématurés de son hôpital et tuaient les nourrissons sans pitié en les jetant par terre.

On découvrira plus tard que la prétendue infirmière n'était autre que la fille de l'ambassadeur du Koweit aux États-Unis et n'avait rien à voir avec les soins aux prématurés ! Son témoignage avait été monté de toutes pièces par les services secrets américains. En attendant, la supercherie a convaincu le Congrès américain d'autoriser le président George Bush à engager la guerre !...

Une coalition mondiale

Une armada est rassemblée dans le désert arabe par les Anglo-Saxons et les Européens sous le commandement du général américain Norman Schwarzkopf, Colin Powell étant le chef de l'état-major américain.

La coalition réunit 28 pays et 605.000 hommes dont une moitié d'Américains. Elle dispose d'armes du dernier cri. Face à elle, une armée irakienne de 540.000 hommes, mal commandés et sans motivation, que la propagande occidentale présente sans rire comme la quatrième armée du monde (sic).

Le 17 janvier 1991, à 3 heures du matin, commencent les bombardement aériens de l'Irak. 85.000 tonnes de bombes sont déversés sur le pays pendant 42 jours. Du jamais vu !

Toutes les infrastructures sont détruites, avec des dommages collatéraux importants. Le 23 février, c'est au tour des forces terrestres d'entrer en opération. Elles ne trouvent devant elles aucune résistance. Après plusieurs jours de bombardements massifs sur l'ensemble du pays, les armées coalisées entament une promenade militaire à travers le Koweit et l'Irak lui-même.

Une guerre-éclair vite interrompue

Dès le 26 février, les populations chiites ( *) du sud de l'Irak, aussi appelés Arabes des marais, se soulèvent contre Saddam Hussein à l'appel du président George Bush.

Mais le président américain est brusquement saisi de peur devant les risques d'éclatement de l'Irak sous l'effet de ces soulèvements particularistes. Le 28 février, il décide à brûle-pourpoint d'arrêter la marche triomphale de ses armées aux portes de Bagdad. C'est ainsi qu'il impose un cessez-le-feu unilatéral à la surprise de Colin Powell, de Schwarzkopf et évidemment de l'opinion occidentale, qui s'était laissé convaincre que la guerre avait pour but d'installer en Irak un gouvernement démocratique.

Saddam Hussein est sauvé. Il obtient qui plus est de George Bush l'autorisation d'utiliser ses hélicoptères pour réprimer l'insurrection chiite... et mieux massacrer les populations irrédentistes des marais du sud.

La guerre-éclair se solde par plus de 200.000 morts du côté irakien dont une moitié de civils. Ceux-là sont les chiites massacrés par les milices de Saddam Hussein à la faveur de l'invasion. Ce sont également les nombreuses victimes «collatérales» des bombardements de cibles stratégiques par l'aviation occidentale.

Les coalisés n'ont à déplorer que quelques dizaines de morts, pour la plupart accidentelles (États-Unis : 65 morts et 43 disparus, Grande-Bretagne : 6 morts et 8 disparus, France : 2 morts, alliés arabes : 13 morts et 10 disparus,...). Mais à moyen terme, les pertes occidentales pourraient s'avérer plus lourdes que prévu du fait de la contamination des soldats par les résidus des bombes fabriquées à partir de déchets d'uranium appauvri.

D'un point de vue financier, la guerre-éclair n'aura rien coûté aux pays coalisés, tous les frais ayant été payés rubis sur l'ongle par les pétromonarchies du Golfe, y compris le Koweit, ainsi que par l'Allemagne et le Japon, qui s'étaient refusés à intervenir militairement dans la guerre pour ne pas raviver les souvenirs douloureux de la Seconde Guerre mondiale.

Une guerre pour rien ?

Le gouvernement américain voit s'éloigner le spectre d'une prise de pouvoir par les chiites irakiens alliés de l'Iran.

Le maintien du dictateur au pouvoir satisfait les monarques arabes du Golfe, qui préfèrent un autocrate désarmé à la tête d'un pays ruiné plutôt qu'un Irak démocratique et laïc, susceptible de représenter un modèle à suivre pour leurs propres sujets. Il permet d'autre part de justifier la pérennisation d'une puissante base militaire anglo-saxonne au milieu des champs de pétrole.

Pendant quelques années, l'ordre règne autour du Golfe cependant que l'Irak continue d'être bombardé quotidiennement par l'aviation occidentale. Saddam Hussein et les monarques arabes exercent un pouvoir brutal et sans entraves sur leurs populations.

Le premier rompt avec la laïcité de ses débuts et se rapproche des mouvements islamistes, au grand dam des minorités chrétiennes de l'Irak, qui commencent à quitter le pays. Il renforce son emprise sur les populations irakiennes en tirant profit de l'embargo imposé par les Américains. Les pauvres n'ont d'autre solution que de courber la tête pour recevoir leur part de l'aide internationale, distribuée selon le bon vouloir du dictateur. Les privilégiés s'enrichissent outrageusement grâce au marché noir et en savent gré au dictateur.

Les attentats du 11 septembre 2001 contre les tours jumelles de Manhattan et le Pentagone ont réduit à néant ce précaire équilibre.....

 

Source: http://www.herodote.net/histoire/evenement.php?jour=19910...

 

31/03/2009

Un soldat américain condamné à 35 ans de prison après l'exécution de quatre prisonniers irakiens en 2007

Un tribunal militaire a condamné lundi un soldat américain à 35 ans de prison pour meurtre après la mort de quatre prisonniers irakiens, abattu par des soldats américains alors qu'ils étaient attachés et aux yeux bandés en 2007. Le militaire avait plaidé coupable.

abu ghraib.jpgVêtu de son uniforme d'apparat, le sergent chef Joseph Mayo, 27 ans, a plaidé coupable d'assassinat et conspiration lors de son procès qui s'est tenu sur la base américaine, dans le sud de l'Allemagne.

Il a ensuite été condamné à 35 ans de prison et sera incarcéré à la prison militaire de Fort Leavenworth au Texas. Il risquait la prison à vie. Il sera aussi déclassé.

Le colonel Jeffrey Nance, qui supervise les poursuites, a déclaré que Mayo "avait prémédité le meurtre" au cours duquel quatre Irakiens ont été tués d'une balle dans la tête, à Bagdad entre mars et avril 2007.

En février, un autre militaire américain le sergent Michael Leahy, 28 ans, avait été condamné à la prison à perpétuité avec la possibilité de liberté conditionnelle, après avoir admis l'exécution de l'un des détenus. AP

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15/12/2008

Bush échappe à un jet de... chaussures en pleine conférence de presse à Bagdad

George W. Bush, en pleine conférence de presse à Bagdad, a échappé de justesse dimanche soir à un jet de... chaussures le visant à hauteur de tête et provenant d'un journaliste irakien furieux des propos du président américain sur la guerre en Irak.

"C'est un baiser d'adieu, espèce de chien!", a hurlé l'homme en lançant une première chaussure, puis une seconde, en direction du visage présidentiel, avant d'être maîtrisé et plaqué au sol par d'autres Irakiens.

L'homme a ensuite été identifié sous le nom de Muntadar al-Zeidi, correspondant de la chaîne "Al-Baghdadiya", une station de télévision irakienne basée au Caire, en Egypte. Dans la culture irakienne, jeter une chaussure sur quelqu'un est un signe de mépris.

Au moment de l'incident, George W. Bush donnait une conférence de presse à Bagdad au côté du Premier ministre irakien Nouri al-Maliki à l'issue d'une visite surprise en Irak, sans doute la dernière de sa présidence. Aucun des deux dirigeants n'a été touché.

D'après les images tournées par l'agence APTN (Associated Press Television News), le jet de chaussures visait le président Bush. Ce dernier a esquivé l'objet volant en baissant la tête, un réflexe qu'il a réitéré lors du second lancer. Les deux chaussures ont frôlé sa tête, sans la toucher, avant de finir leur course avec un bruit sourd dans le mur de derrière.

Le président des Etats-Unis a voulu prendre l'incident avec humour. "Tout ce que je peux dire, c'est que c'était une pointure 43", a déclaré George W. Bush en plaisantant.

Au cours de sa conférence de presse, le président Bush venait de déclarer qu'"il y a encore du travail à faire" en Irak. "La guerre n'est pas finie", avait-il constaté, mais "elle est en voie décisive d'être gagnée".

C'est à ce moment que le journaliste énervé s'est levé, a lancé une chaussure, puis très vite une seconde, avant d'être maîtrisé. Dans la mêlée, la porte-parole de la Maison Blanche, Dana Perino, qui accompagnait le président Bush dans cette visite, a été blessée à l'oeil.

Après l'invasion américaine de 2003, quelques Irakiens avaient frappé à coups de chaussures la statue géante de Saddam Hussein qui venait d'être déboulonnée par les Marines américains à Bagdad. AP

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01/06/2008

Les troupes australiennes se retirent d'Irak

NASSIRIA, Irak (Reuters) - Environ 500 militaires australiens se sont retirés de leur base dans le sud de l'Irak, conformément à la promesse de campagne du Premier ministre australien Kevin Rudd de ramener au pays le contingent cette année.

Un porte-parole militaire britannique à Bassorah, la grande ville du Sud irakien, a déclaré que le retrait de la base de Talil, à Nassiria, était en cours, mais d'après un porte-parole du gouverneur de la province de Dhi Kar, il est d'ores et déjà achevé, et des Américains s'activent à remplacer les Australiens.

1315554000.jpg "Le contingent australien se retire", a dit le porte-parole britannique.

Depuis qu'il avait confié aux Irakiens la responsabilité de la sécurité dans la province de Dhi Kar, le bataillon australien, qui compte dans les 515 hommes, entraînait et soutenait les forces irakiennes.

Rudd, travailliste qui l'a emporté en novembre dernier, a promis de ramener en Australie les troupes d'Irak. Selon les sondages, 80% des Australiens sont hostiles à la guerre.

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28/05/2008

George Bush a mené une "campagne de propagande" sur l'Irak, accuse son ancien porte-parole

WASHINGTON - Le président américain George W. Bush a préféré mener une "campagne de propagande politique" plutôt que de dire la vérité 2071219462.jpgau sujet de la guerre en Irak, accuse l'ancien porte-parole de la Maison Blanche Scott McClellan dans un nouveau livre, selon la presse américaine.

L'administration Bush a pris la "décision de se détourner de la franchise et de l'honnêteté quand ces qualités étaient les plus nécessaires", à une époque où le pays était au bord de la guerre, écrit M. McClellan dans "What Happened: Inside the Bush White House and Washington's Culture of Deception" ("Ce qui s'est passé: à l'intérieur de la Maison Blanche de Bush et de la culture de la tromperie de Washington").

La manière dont le président américain a géré le dossier irakien "rendait presque inévitable que le recours à la force devienne la seule option envisageable", dénonce l'ancien porte-parole présidentiel dans ses mémoires, 1705123268.jpgrapportent mercredi le "New York Times" et le "Washington Post". Et M. McClellan de préciser: "Il s'agissait de manipuler les sources de l'opinion publique à l'avantage du président."

Dans un jugement étonnamment sévère de la part de l'homme qui était à l'époque le porte-voix fidèle de la Maison Blanche, M. McClellan estime que la guerre en Irak a été une "erreur stratégique grave". "La guerre en Irak n'était pas nécessaire", conclut-il.

Les collaborateurs de la Maison Blanche ont semblé sidérés par cette charge cinglante, et l'actuelle porte-parole de la présidence, Dana Perino, a publié un communiqué très critique à l'égard de son ancien collègue. "Scott, nous le savons maintenant, est mécontent de son expérience à la Maison Blanche", affirme-t-elle. "Ceux d'entre 1709834476.jpgnous qui l'ont soutenu sans réserve, avant, pendant et après qu'il fut porte-parole, sont déconcertés. C'est triste, ce n'est pas le Scott que nous avons connu."

Mme Perino a précisé que M. Bush avait été informé de la teneur du livre, mais qu'il ne fallait s'attendre à aucun commentaire de sa part. "Il a des questions plus urgentes à régler que de passer du temps à commenter des livres d'anciens employés", a-t-elle indiqué.

L'ancien porte-parole reconnaît que certaines de ses déclarations lors des points presse de la Maison Blanche se sont révélées être 400352306.jpg"gravement erronées". Mais il affirme qu'il était sincère à l'époque. M. McClellan met également en cause les médias, qui ont selon lui facilité la campagne de la Maison Blanche pour manipuler l'opinion sur la guerre en Irak.

Le livre sera en vente à partir du 1er juin aux Etats-Unis. M. McClellan y dresse le portrait d'un président Bush intelligent, charmeur et politiquement habile, mais réticent à reconnaître ses erreurs. En outre, M. Bush "se convainc de croire ce qui l'arrange sur le moment", et "manque de curiosité", ajoute-t-il. AP

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27/05/2008

Huit civils irakiens tués par un raid aérien américain

BAIDJI, Irak (Reuters) - Un hélicoptère américain a ouvert le feu mercredi soir contre un véhicule à Baïdji, à 180 km au nord de Bagdad, tuant huit civils dont deux enfants, rapportent des responsables de la police irakienne.

898311773.jpgLe colonel Moudhher al Kaïssi, chef de la police de Baïdji, a déclaré à Reuters que l'attaque avait frappé des bergers qui se déplaçaient en voiture dans une zone agricole. Selon des proches des victimes, certaines de celles-ci s'étaient enfuies à pied après l'arrivée de l'armée américaine dans le secteur.

"Il s'agit d'un acte criminel. Cela ne pourra que tendre les relations entre les citoyens irakiens et les forces américaines, et aura un impact négatif sur la sécurité", a-t-il déclaré.

Un porte-parole des forces américaines a déclaré que l'hélicoptère avait ouvert le feu après avoir observé des "activités suspectes" et que les occupants du véhicule n'avaient pas tenu compte des sommations qui leur étaient adressées.

Des représentants de l'Onu se sont inquiétés du nombre de civils tués lors de raids aériens en Irak et ont réclamé des mesures de protection en leur faveur dans les opérations militaires.

1548699178.jpgDes membres du gouvernement irakien ont réagi avec indignation ce mois-ci à la nouvelle qu'un soldat américain avait pris pour cible un exemplaire du Coran pour s'entraîner au tir. Le soldat a fait l'objet de mesures disciplinaires et a été transféré hors d'Irak.

Des photos de Reuters font apparaître des parents de civils morts auprès de leurs dépouilles recouvertes de draps blancs devant une mosquée de Baïdji.

Selon le commandant de police Ahmed Hussein, deux garçons âgés de huit et onze ans figurent parmi les victimes. Un médecin a dit en requérant l'anonymat que l'hôpital de Baïdji avait reçu huit corps après l'attaque, dont celui d'un homme de 60 ans.

Ghafil Rached, dont le frère et le fils ont été tués, a déclaré: "Les Américains ont pris nos maisons pour cibles (...) Les gens ont pris la fuite avec leurs enfants et l'appareil s'est alors mis à bombarder les gens dans une rue près de la ferme."

830286369.jpgL'armée américaine a dit qu'une enquête était en cours.

"Les forces de la coalition regrettent la mort de civils innocents", fait savoir le capitaine de marine Gordon Delcambre dans un communiqué. "Des terroristes persistent dans leur mépris de la vie humaine en mettant en péril des enfants par leurs activités violentes et illégales (sic!)."

 

Commentaire du PNF:

Le porte-parole des marines évoque des "terroristes qui ont des activités violentes et illégales". En toute objectivité, on pourrait bien croire qu'il parle de l'armée américaine!

14:23 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : irak |  Facebook | |

20/03/2008

De Bagdad à Mitrovica : Kouchner ou l’apprenti sorcier de la politique étrangère


Nous apprenions ce lundi que des soldats français étaient blessés par des citoyens serbes en voie d'épuration ethnique au Kosovo, berceau de leur Nation.

688614518.jpgM. Kouchner est pour l’indépendance du nouvel Etat kosovare, corrompu et créé en violation flagrante du droit international. Nos alliés traditionnels serbes et nos soldats en paient et continueront à en payer le prix fort.

L’Irak, au temps de Saddam Hussein, était un régime autoritaire, mais tous ses habitants pouvaient y vivre sans oppression religieuse. M. Kouchner a soutenu l’invasion de l’Irak par des troupes étrangères. Nous apprenons aujourd’hui qu’il compte faire venir en France 500 Chrétiens d’Irak persécutés.

Le chaos engendré par l’occupation de l’Irak depuis 5 ans, au prétexte de la démocratie, ce sont les Irakiens dans leur ensemble, et les Chrétiens en particulier, qui en font les frais.

De la guerre du Viet-Nam à aujourd'hui, M. Kouchner s'est fait une spécialité : choisir le mauvais camp d'abord, gémir sur les victimes de ses choix politiques ensuite. C'est l'incendiaire qui se fait pompier.

http://www.frontnational.com/communique_detail.php?id=1634