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10/01/2009

Petit florilège de "bushismes"

bush.jpgLe président George W. Bush est connu pour son style oratoire "original", marqué par de nombreuses maladresses de langage. Voici quelques-uns des "bushismes" qui ont émaillé ses huit années de présidence:

- "Je sais que l'être humain et le poisson peuvent coexister pacifiquement" (septembre 2000, lors d'un discours sur sa politique énergétique)

- "On pose rarement la question: est-ce que nos enfants apprend (sic)?" (janvier 2000, lors d'un meeting de campagne en Caroline du Sud)

- "Ils ont mal sous-estimé la compassion de notre pays. Je pense qu'ils ont mal sous-estimé la volonté et la détermination du commandant en chef également" (26 septembre 2001, en référence aux auteurs des attentats du 11-Septembre)

- "Il n'y a pas de doute dans mon esprit, pas le moindre, que nous allons échouer" (4 octobre 2001, lors d'un commentaire sur un plan de son gouvernement)

- "Ce serait une erreur que le Sénat des Etats-Unis permette à un type de clonage humain quel qu'il soit de sortir de cette chambre" (10 avril 2002 à la Maison Blanche, en appelant de ses voeux le vote d'une loi au Sénat sur l'interdiction du clonage)

- "Il y a un vieux proverbe au Tennessee -je sais qu'on le dit au Texas, probablement au Tennessee aussi- qui dit: 'tu m'as bien eu une fois, honte à toi. Tu m'as bien eu, on ne pourra plus t'avoir'" (17 septembre 2002 à Nashville, Tennessee)

- "Nos ennemis sont novateurs et astucieux, mais nous aussi. Ils sont sans cesse en train d'imaginer de nouveaux moyens de nuire à notre pays et à notre peuple, et nous non plus" (5 août 2004, lors de la cérémonie de signature d'une loi de dépenses militaires)

- "Trop de bons médecins font faillite. Trop d'obstétriciens-gynécologues sont dans l'incapacité de pratiquer leur amour des femmes dans tout le pays" (6 septembre 2004 lors d'un meeting)

- "Notre énergie la plus abondante est le charbon. Nous avons assez de charbon pour les 250 ans passés, pourtant le charbon empêche un défi environnemental" (20 avril 2005 à Washington)

- "Nous avons hâte d'entendre votre point de vue pour que nous puissions faire plus mieux (sic) notre travail" (20 septembre 2005)

- "Il n'a pas toujours été acquis que les Etats-Unis et l'Amérique aient une relation étroite. Après tout, (...) il y a 60 ans nous étions en guerre" (29 juin 2006, à la Maison Blanche, où il recevait le Premier ministre japonais Junichiro Koizumi. Il voulait bien sûr dire le Japon et non l'Amérique)

- "Qu'on ne s'y trompe pas, je comprends combien c'est dur, Monsieur. Je parle à des familles qui meurent" (7 décembre 2006 lors d'une conférence de presse commune avec Tony Blair, en voulant parler des familles des soldats qui meurent à la guerre)

- "Ce sont de grandes réalisations pour ce pays, et le peuple bulgare devrait être fier des réalisations qu'ils a réalisées", (11 juin 2007 à Sofia, Bulgarie)

- "M. le Premier ministre, merci pour votre présentation. Merci d'être un hôte aussi bon pour le sommet de l'OPEP" (septembre 2007 à Sydney en Australie où il assistait à un sommet de l'APEC -forum de coopération Asie-Pacifique- et non de l'OPEP)

- "Merci votre sainteté. Super discours" (16 avril 2008, lors d'une cérémonie d'accueil du pape Benoît XVI à la Maison Blanche)

- "Ils n'ont aucun mépris pour la vie humaine" (15 juillet 2008, dans une allusion sur les combattants ennemis en Afghanistan. Il voulait bien sûr dire "aucun respect")

- "Je me souviens avoir rencontré la mère d'un enfant qui a été enlevé par les Nord-Coréens ici même dans le Bureau ovale" (26 juin 2008 lors d'un point presse à la Maison Blanche)

- "Durant toute notre histoire, les mots de la Déclaration (d'indépendance) ont incité les immigrants du monde entier à voguer vers nos rivages. Ces immigrants ont aidé à transformer 13 petites colonies en une nation grande et en croissance de plus de 300 habitants" (4 juillet 2008 en Virginie. Les Etats-Unis comptent plus de 300 millions d'habitants)

"Ce dégel a mis du temps à dégeler, et il va falloir du temps pour qu'il dé-dégèle (sic)" (20 octobre 2008, lors d'une discussion sur l'économie et le gel des marchés du crédit). AP

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15/12/2008

Bush échappe à un jet de... chaussures en pleine conférence de presse à Bagdad

George W. Bush, en pleine conférence de presse à Bagdad, a échappé de justesse dimanche soir à un jet de... chaussures le visant à hauteur de tête et provenant d'un journaliste irakien furieux des propos du président américain sur la guerre en Irak.

"C'est un baiser d'adieu, espèce de chien!", a hurlé l'homme en lançant une première chaussure, puis une seconde, en direction du visage présidentiel, avant d'être maîtrisé et plaqué au sol par d'autres Irakiens.

L'homme a ensuite été identifié sous le nom de Muntadar al-Zeidi, correspondant de la chaîne "Al-Baghdadiya", une station de télévision irakienne basée au Caire, en Egypte. Dans la culture irakienne, jeter une chaussure sur quelqu'un est un signe de mépris.

Au moment de l'incident, George W. Bush donnait une conférence de presse à Bagdad au côté du Premier ministre irakien Nouri al-Maliki à l'issue d'une visite surprise en Irak, sans doute la dernière de sa présidence. Aucun des deux dirigeants n'a été touché.

D'après les images tournées par l'agence APTN (Associated Press Television News), le jet de chaussures visait le président Bush. Ce dernier a esquivé l'objet volant en baissant la tête, un réflexe qu'il a réitéré lors du second lancer. Les deux chaussures ont frôlé sa tête, sans la toucher, avant de finir leur course avec un bruit sourd dans le mur de derrière.

Le président des Etats-Unis a voulu prendre l'incident avec humour. "Tout ce que je peux dire, c'est que c'était une pointure 43", a déclaré George W. Bush en plaisantant.

Au cours de sa conférence de presse, le président Bush venait de déclarer qu'"il y a encore du travail à faire" en Irak. "La guerre n'est pas finie", avait-il constaté, mais "elle est en voie décisive d'être gagnée".

C'est à ce moment que le journaliste énervé s'est levé, a lancé une chaussure, puis très vite une seconde, avant d'être maîtrisé. Dans la mêlée, la porte-parole de la Maison Blanche, Dana Perino, qui accompagnait le président Bush dans cette visite, a été blessée à l'oeil.

Après l'invasion américaine de 2003, quelques Irakiens avaient frappé à coups de chaussures la statue géante de Saddam Hussein qui venait d'être déboulonnée par les Marines américains à Bagdad. AP

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28/05/2008

George Bush a mené une "campagne de propagande" sur l'Irak, accuse son ancien porte-parole

WASHINGTON - Le président américain George W. Bush a préféré mener une "campagne de propagande politique" plutôt que de dire la vérité 2071219462.jpgau sujet de la guerre en Irak, accuse l'ancien porte-parole de la Maison Blanche Scott McClellan dans un nouveau livre, selon la presse américaine.

L'administration Bush a pris la "décision de se détourner de la franchise et de l'honnêteté quand ces qualités étaient les plus nécessaires", à une époque où le pays était au bord de la guerre, écrit M. McClellan dans "What Happened: Inside the Bush White House and Washington's Culture of Deception" ("Ce qui s'est passé: à l'intérieur de la Maison Blanche de Bush et de la culture de la tromperie de Washington").

La manière dont le président américain a géré le dossier irakien "rendait presque inévitable que le recours à la force devienne la seule option envisageable", dénonce l'ancien porte-parole présidentiel dans ses mémoires, 1705123268.jpgrapportent mercredi le "New York Times" et le "Washington Post". Et M. McClellan de préciser: "Il s'agissait de manipuler les sources de l'opinion publique à l'avantage du président."

Dans un jugement étonnamment sévère de la part de l'homme qui était à l'époque le porte-voix fidèle de la Maison Blanche, M. McClellan estime que la guerre en Irak a été une "erreur stratégique grave". "La guerre en Irak n'était pas nécessaire", conclut-il.

Les collaborateurs de la Maison Blanche ont semblé sidérés par cette charge cinglante, et l'actuelle porte-parole de la présidence, Dana Perino, a publié un communiqué très critique à l'égard de son ancien collègue. "Scott, nous le savons maintenant, est mécontent de son expérience à la Maison Blanche", affirme-t-elle. "Ceux d'entre 1709834476.jpgnous qui l'ont soutenu sans réserve, avant, pendant et après qu'il fut porte-parole, sont déconcertés. C'est triste, ce n'est pas le Scott que nous avons connu."

Mme Perino a précisé que M. Bush avait été informé de la teneur du livre, mais qu'il ne fallait s'attendre à aucun commentaire de sa part. "Il a des questions plus urgentes à régler que de passer du temps à commenter des livres d'anciens employés", a-t-elle indiqué.

L'ancien porte-parole reconnaît que certaines de ses déclarations lors des points presse de la Maison Blanche se sont révélées être 400352306.jpg"gravement erronées". Mais il affirme qu'il était sincère à l'époque. M. McClellan met également en cause les médias, qui ont selon lui facilité la campagne de la Maison Blanche pour manipuler l'opinion sur la guerre en Irak.

Le livre sera en vente à partir du 1er juin aux Etats-Unis. M. McClellan y dresse le portrait d'un président Bush intelligent, charmeur et politiquement habile, mais réticent à reconnaître ses erreurs. En outre, M. Bush "se convainc de croire ce qui l'arrange sur le moment", et "manque de curiosité", ajoute-t-il. AP

20:45 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bush, irak, propagande |  Facebook | |

06/12/2007

Bush avait été averti dès le mois d'août sur le dossier iranien

WASHINGTON (Reuters) - Le président américain, George Bush, a été averti dès le mois d'août que l'Iran avait sans doute suspendu son programme nucléaire militaire, a annoncé mercredi la Maison blanche.

9a3543c5d0fceb48e860e63312477482.jpgLe National Intelligence Estimate (NIE), document de synthèse des seize agences américaines du renseignement, révélé lundi, estime que l'Iran a gelé en 2003 son programme d'armement nucléaire tout en croyant que la République islamique poursuit la mise au point de capacités susceptibles d'être utilisées pour fabriquer des armes nucléaires.

Depuis plusieurs mois, le président américain qualifie la République islamique de menace, agitant le spectre d'une Troisième Guerre mondiale si Téhéran se dotait d'un arsenal nucléaire.

De nombreuses personnalités démocrates estiment que Bush a volontairement conservé une posture martiale alors même qu'il savait que l'Iran avait suspendu son programme nucléaire militaire.

Mardi, lors d'une conférence de presse, l'occupant du bureau ovale avait affirmé qu'il avait pris connaissance du NIE la semaine dernière, mais que le chef des renseignements américains, Mike McConnell l'avait averti au mois d'août qu'il y avait de nouvelles informations sur l'Iran.

"Il ne m'a pas dit ce que recelaient ces informations. Il m'a dit qu'il fallait du temps pour les analyser", avait dit Bush.

Mercredi, Dana Perino, porte-parole de la Maison blanche, a déclaré que McConnell avait averti Bush en août de la suspension du programme nucléaire iranien, et que ces nouvelles informations étaient de nature à modifier la position des services de renseignement quant à l'attitude à observer face à Téhéran.

McConnell aurait prévenu le président américain qu'il faudrait encore du temps avant de vérifier la validité des informations recueillies par les services secrets.

La publication du NIE a déclenché une vague de critiques aux Etats-Unis où certains soupçonnent Bush d'exagérer la menace iranienne et établissent un parallèle avec l'entrée en guerre contre l'Irak.

L'administration Bush avait alors eu recours à des informations inexactes pour justifier le conflit, avançant que le régime de Saddam Hussein disposait d'armes de destructions massives.

Depuis mars 2003, date de l'arrivée de l'armée américaine sur le sol irakien, aucune de ces armes n'a été trouvée.

22/10/2006

La droite gaulliste doit faire barrage à Sarkozy et au lobby sioniste

Face au danger de voir la France prise en otage par Sarkozy et le lobby sioniste, la droite gaulliste doit réagir et avoir comme priorité d’action la défense de l’indépendance de la France.

Si Sarkozy est élu, il n’emedium_sarko_bush.jpgst pas nécessaire d’être un expert en géopolitique pour comprendre qu’il y aura une très dangereuse rupture de la politique étrangère de la France, qui pourrait menacer tout l’équilibre mondial.

Les médias français, majoritairement noyautés par le lobby sioniste, soutiennent Sarkozy parce qu’il est selon ses propres mots un " ami d’Israël ". S’il est élu, Sarkozy donnera un chèque en blanc à l’armée israëlienne et américaine pour éradiquer toute menace à la construction du " Grand Israël " : continuation de la persécution du peuple palestinien, attaques de la Syrie et de l’Iran, nouvelle destruction du Liban. Lors des " délibérations " du Conseil de Sécurité de l’ONU, Sarkozy s’alignera de manière automatique sur la ligne américano-sioniste.

Ce serait une première dans l’histoire de France de voir notre pays aux mains de puissances étrangères. Après la destruction par le bas (l’entrée en France de millions d’immigrés, qui a détruit le tissu social français), ce sera la destruction par le haut : la prise de pouvoir par un " agent de l’étranger ", Sarkozy.

Face à cette menace, la droite gaulliste doit présenter un candidat coûte que coûte face à Sarkozy, quitte à faire gagner la gauche. Pourquoi pas d’ailleurs en expliquer publiquement la raison ? Villepin devrait se présenter face à Sarkozy et déclarer qu’il représente une idée du monde, celle d’un humanisme universel, totalement opposée aux idées de Sarkozy, qui, par son soutien inconditionnel à Israël, défend une politique aveugle, belliqueuse et sectaire (pour ne pas dire raciste).

Pour ces raisons, j’en appelle à tous les démocrates et amoureux de la France pour soutenir une candidature de la droite gaulliste, afin de défendre une certaine idée de la France, au delà du sectarisme des partis.