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30/05/2010

L'armée israélienne menace un convoi d'aide humanitaire pour Gaza

Un responsable israélien a assuré que la marine israélienne empêcherait, de force si nécessaire, la flottille si elle s’approchait des côtes de la bande de Gaza.

 

Vue de l'un des bateaux turcs participant à l'opération

Vue de l'un des bateaux turcs participant à l'opération "Flottille de la paix" pour Gaza, le 28 mai 2010 (AFP Ho)

La flottille internationale chargée d’aide pour Gaza, se trouvait samedi au large de Chypre d’où elle devait faire route dans la nuit vers l’enclave palestinienne, sous blocus israélien, malgré plusieurs reports et les avertissements de l’Etat hébreu, selon des militants.

Un responsable israélien a indiqué samedi que la marine israélienne empêcherait, de force si nécessaire, la flottille au cas où elle tenterait de s’approcher des côtes de la bande de Gaza, soumise à un blocus par Israël depuis l’arrivée au pouvoir du Hamas en juin 2007.

«Nous sommes plus déterminés que jamais», a indiqué à l’AFP Eliza Ernshire, membre du mouvement Free Gaza qui a organisé l’opération destinée à acheminer de l’aide internationale à Gaza.

Selon elle, deux des sept bateaux de la flotille ont été «délibérément endommagés». L’un a été réparé à Famagouste, dans le nord de l’île de Chypre, une zone occupée par la Turquie et non reconnue internationalement.

A 120 milles marins de la côte de la bande de Gaza

Il a quitté ce port samedi après-midi pour rejoindre le reste de la flotille vers minuit (21H00 GMT), avant que les six bateaux se dirigent ensemble vers les côtes de Gaza qu’ils devraient atteindre dimanche après-midi, a indiqué Audrey Bomse, une responsable du mouvement.

«Ces bateaux n’avaient pas de problèmes mécaniques et avaient subi des contrôles complets», a ajouté Mme Ernshire sans autres précisions sur les dommages subis.

Selon cette militante, cinq cargos et bateaux se trouvaient toujours samedi après-midi à environ 120 milles marins de la côte de la bande de Gaza.

Cinq parlementaires (d’Irlande, d’Italie, de Suède, de Norvège et de Bulgarie) figurent parmi les passagers, selon Mme Bomse.

100 maisons préfabriquées

L’aide de 10.000 tonnes consiste notamment en 100 maisons préfabriquées, 500 fauteuils roulants électriques ainsi que de l’équipement médical, selon les organisateurs.

Côté israélien, le gouvernement a lancé samedi un nouvel avertissement aux militants. «Nous tenterons de les empêcher de s’approcher des côtes de la bande de Gaza de manière pacifique, mais s’ils cherchent à passer en force nous les bloquerons», a affirmé à l’AFP le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Ygal Palmor.

L’Etat hébreu prévoit, si les bateaux refusent de rebrousser chemin, de les arraisonner et les diriger vers le port israélien d’Ashdod, au sud de Tel-Aviv, avant d’interpeller les militants et de les renvoyer dans leur pays.

«De l’aveu même des organisateurs, il ne s’agit pas d’une opération humanitaire mais bel et bien d’un acte de provocation visant à causer une confrontation avec l’armée israélienne à des fins de propagande», a ajouté M. Palmor.

Selon lui, «toute l’opération est orchestrée par IHH, une organisation islamiste turque impliquée depuis longtemps dans des activités terroristes et en étroite collaboration avec le Hamas», le mouvement islamiste palestinien qui contrôle la bande de Gaza.

L’organisation Free Gaza, à l’initiative de cette traversée, a de son côté qualifié d’«ignoble» le fait qu’Israël l’accuse de violer la loi internationale, alors qu’ils ont des «bateaux non armés transportant de l’aide humanitaire à des gens qui (en) ont désespérément besoin».

A Gaza, le Premier ministre du gouvernement du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a qualifié les passagers de la flottille de «héros» lors d’une inspection du port, qui se préparait à l’arrivée des bateaux.

(Source AFP)

25/11/2009

Insécurité : Marine Le Pen appelle à rétablir la double peine

marine le pen.jpgLa vice-présidente du Front national a réclamé, mercredi 25 novembre, le rétablissement de la "double peine" à l'égard des "délinquants étrangers", afin de lutter contre l'insécurité en France. "Il faut renvoyer les étrangers délinquants, c'est-à-dire faire l'inverse de ce que Nicolas Sarkozy a empêché [sic]", en décidant "la suppression de la double peine", a déclaré Mme Le Pen, interrogée par iTélé depuis Bruxelles où elle exerce un mandat de député européen.

Le régime de la double peine, qui prévoyait l'expulsion des étrangers condamnés, a été réformé en 2003 par M. Sarkozy, alors ministre de l'intérieur. "Il faut rétablir la possibilité pour les Français de ne pas être soumis à la triple peine, celle qui consiste à être victime de l'infraction de la part des étrangers, à payer leur place en prison et, de surcroît, être obligé de les conserver après", a affirmé Mme Le Pen.

"ZONES TRIBALES"

Au lendemain du déplacement du chef de l'Etat en région parisienne, la vice-présidente du FN a affirmé que "la situation dans les banlieues est dramatique". "Il y a quasiment des zones tribales comme au Pakistan, où on est obligé de faire protéger par la cavalerie des bus pour traverser des quartiers. Et demain, on va faire quoi ? On va mettre des chars ?", a-t-elle lancé.

Selon Mme Le Pen, "ce n'est pas en diminuant de 3 000 les policiers et les gendarmes tous les ans jusqu'en 2012, que l'on va régler le problème de la sécurité". "C'est bien gentil de parler de vidéosurveillance, c'est bien gentil de parler de policiers référents, mais à ce moment-là, il en faut plus, pas moins. Sinon, on est dans le mensonge total, ce qui est évidemment le cas", a-t-elle ajouté.

Source: Le Monde

12/11/2009

La poudre aux yeux de M. Hortefeux

Communiqué de presse de Jean-Marie LE PEN

bp-jmlp.jpgLe ministre de l’Intérieur prétend se fonder sur les chiffres de l’Observatoire national de la délinquance (OND) pour annoncer que la « tendance à la hausse » de la délinquance se serait « inversée » en octobre, avec une baisse de 6,2 %.

Il n’est pas besoin d’être statisticien pour comprendre qu’une « tendance » ne s’établit pas sur un seul mois.

Or, les chiffres mêmes de l’OND, sur lesquels prétend se fonder M. Hortefeux, indiquent que la tendance des atteintes à l’intégrité physique était en hausse de 3,8 % en octobre, et que le nombre d’atteintes aux biens n’a quasiment pas varié.

En ce domaine comme en tant d’autres, dont le chômage ou le pouvoir d’achat, les ministres de M. Sarkozy peuvent répandre de la poudre aux yeux autant qu’ils le veulent, ils se heurtent aux dures réalités que vivent les Français. Plus ils racontent de bobards de ce genre, plus ils se discréditent.

Source: http://www.frontnational.com

10/11/2009

Massacres d'enfants afghans par les forces de l'OTAN

 

 

08/09/2009

À Faurecia, pas une tête plus haute que celle de Sarkozy

Nos confrères belges de la RTBF se sont intéressés aux coulisses de la visite de Nicolas Sarkozy dans une usine de l'équipementier automobile Faurecia, près de Flers, dans l'Orne, le 3 septembre.

Le correspondant de la RTBF, Jean-Philippe Schaller, a eu la bonne idée de s'intéresser aux préparatifs de l'événement et à sa mise en scène. Il découvre d'abord qu'on a fait venir des employés d'autres sites, « un peu comme des figurants ».

Puis il interroge une femme, qui compte parmi les employés en blouse blanche placés derrière Nicolas Sarkozy lorsque celui-ci prononce son discours. Elle confirme que ceux-ci ont été choisis « sur un critère de taille, pour ne pas être plus grands que le Président ». « À part les ministres, aucune tête ne dépasse », commente Jean-Philippe Schaller. (Voir la vidéo)

 

 

Le journaliste de la RTBF constate que le périmètre de l'usine a été entièrement bouclé pour écarter tout imprévu. Il conclut :

« Pas de paysans en colère, pas d'ouvriers insultants ; dans ses déplacements, Nicolas Sarkozy ne veut désormais voir qu'une seule tête, ça fait de belles images, mais pas sûr que les Français soient dupes. »

Surtout s'ils regardent la télévision belge, qui a une tradition d'irrévérence vis-à-vis des Présidents français. On se souvient notamment des questions posées à François Mitterrand par la RTBF en 1993 au sujet des écoutes de l'Élysée, ou des images montrant un Nicolas Sarkozy confus après une rencontre avec Vladimir Poutine. (Voir la vidéo)

Ce nouvel épisode montrant les ficelles de la communication d'un homme politique suit les mises en scène des visites de Luc Chatel et de Nadine Morano dans des supermarchés (Voir les vidéos).

Un peu plus tôt, c'était Dominique Strauss-Kahn qui avait une manière très particulière de faire ses emplettes. (Voir la vidéo)

Retrouvez les images, les vidéos et les sons sur Rue89

27/11/2007

Emeutes raciales de Villiers-le-Bel : Sarkozy renonce au Kärcher

Pour commencer, relatons les faits tels qu’ils apparaissent aujourd’hui: un simple accident de la route, mettant en cause une voiture de police et deux " jeunes " (traduire " jeunes délinquants d’origine étrangère") sur une moto non homologuée, donc interdite à la circulation.

934a02862e7eca6da2fb5e7ad091c235.jpgSi cet accident avait tué un citoyen lambda, de race blanche, cela n’aurait pas fait une ligne dans les journaux. Ici, ce sont des jeunes du quartier, donc l’excuse est toute trouvée pour exprimer sa " haine " du " système " et brûler la " téci ". Les médias donnent la parole à des jeunes voyous qui ne semblent pas avoir plus de cent mots dans leur vocabulaire, et qui ne peuvent donc pas développer une pensée digne de ce nom (et oui, camarades, nous sommes pourtant dans le pays des " Lumières "..).

Les " djeunes " reprochent à la police de ne pas avoir porté secours aux blessés, et dans le même temps on apprend qu’un commissaire de police arrivé tôt sur les lieux a été lynché et frappé à coups de barre de fer. Il est aujourd’hui hospitalisé avec un traumatisme facial et un poumon perforé (mais il n’intéresse pas les médias, ce serait trop politiquement incorrect de parler de lui alors que deux jeunes d'origine immigrée sont décédés dans un accident de la route…).

Dans le même temps, la bataille fait rage entre les " djeunes " des cités et la police (si on peut dire, car pour qu’il y ait bataille, il faut qu’il y ait deux camps de belligérants). Les consignes données par Sarkozy à la police française semblent de devoir encaisser les coups sans broncher, alors qu’en face, on tire à balles réelles. Vous avez dit " démission ", " résignation " ? Je réponds " mensonges ", mensonges proférés par le candidat Sarkozy, qui ayant repiqué les idées de le Pen, plastronnait durant la campagne électorale avec son idée de passer la banlieue au Kärcher. Aujourd’hui, il se fait discret, et les Français qui avaient cru en lui ne peuvent que s’en prendre à leur naïveté d’avoir cru qu’il ferait demain ce qu’il ne faisait pas hier, alors qu’il était aux commandes du ministère de l’Intérieur !

Sarkozy l’Atlantiste est aujourd’hui plus occupé à discutailler avec ses amis américains et israéliens sur la manière de protéger la colonie d’Israël et d’attaquer l’Iran, ce qui est sa principale préoccupation.

Les " djeunes " des cités mettent le feu aux voitures, aux écoles, aux salles de sport, aux commissariats de police, et la solution serait un plan Marshall avec des centaines de millions d’euros qui partiront tôt ou tard en fumée ?

Alors que des millions de Français galèrent pour trouver un travail, arrondir leur fin de mois, payer leur loyer, monter leur propre entreprise, on veut céder au chantage et donner de l’argent aux voyous ? Ca suffit, cette politique de la lâcheté et de la peur. Force doit rester à la loi. Le Kärcher doit être appliqué à la lettre, et tous les délinquants doivent être arrêtés, emprisonnés, et reconduits dans leur pays d’origine s’il le faut (dans ce cas-là, oui, soyons pour un grand plan Marshall de retour au pays de tous les délinquants d’origine immigrée !).