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12/11/2009

La poudre aux yeux de M. Hortefeux

Communiqué de presse de Jean-Marie LE PEN

bp-jmlp.jpgLe ministre de l’Intérieur prétend se fonder sur les chiffres de l’Observatoire national de la délinquance (OND) pour annoncer que la « tendance à la hausse » de la délinquance se serait « inversée » en octobre, avec une baisse de 6,2 %.

Il n’est pas besoin d’être statisticien pour comprendre qu’une « tendance » ne s’établit pas sur un seul mois.

Or, les chiffres mêmes de l’OND, sur lesquels prétend se fonder M. Hortefeux, indiquent que la tendance des atteintes à l’intégrité physique était en hausse de 3,8 % en octobre, et que le nombre d’atteintes aux biens n’a quasiment pas varié.

En ce domaine comme en tant d’autres, dont le chômage ou le pouvoir d’achat, les ministres de M. Sarkozy peuvent répandre de la poudre aux yeux autant qu’ils le veulent, ils se heurtent aux dures réalités que vivent les Français. Plus ils racontent de bobards de ce genre, plus ils se discréditent.

Source: http://www.frontnational.com

12/09/2009

Pourquoi les « antiracistes » vont-ils sauver le soldat Hortefeux ?

Hortefeux sera sauvé, non pas malgré le fait qu’il ait révoqué le préfet Girod de Langlade, mais précisément parce qu’il l’a révoqué.

Explications :


Acte 1 : Le préfet Paul Girod de Langlade est médiatiquement lynché par les associations « antiracistes ». Alors qu’il était interpellé de manière peu courtoise par un agent de sécurité, à Orly, il a été accusé d’avoir déclaré : « Il n’y a que des Noirs ici ». Affirmation qu’il nie et qu’aucune vidéo ne confirme, le préfet s’étant borné à dire selon lui : « On se croirait en Afrique. » Impression ressentie par beaucoup de passagers mais, il est vrai, politiquement incorrecte, le déni de réalité étant à la base de l’idéologie dominante.

Acte 2 : Les associations « antiracistes » engagent des poursuites judiciaires contre Paul Girod de Langlade et demandent sa mise à pied. En bon petit soldat de l’ « antiracisme », le ministre Hortefeux leur accorde la tête du préfet et le suspend de ses fonctions sans tenir compte de la présomption d’innocence. Adoptant une attitude crânement aristocratique et n’oubliant pas qu’il fut sous-lieutenant à Saint-Cyr, le préfet se défend et riposte. Résultat : le conseil des ministres le met à la retraite d’office.

Acte 3 : En visite à l’université des jeunes de l’UMP et à l’issue d’une scène suintant le paternalisme et la démagogie, le ministre Hortefeux déclare à propos des Beurs : « Il en faut toujours un. Quand il y en a un ça va. C’est quand il y en a beaucoup qu’il y a des problèmes. » Il est vrai que le problème de l’assimilation ne se pose pas de la même manière pour un individu et la masse d’une communauté. Mais l’affirmation est clairement politiquement incorrecte et même susceptible d’être poursuivie, voire condamnée, au titre de la loi liberticide Pleven/Gayssot. Or, contrairement aux propos prêtés à Girod de Langlade, la déclaration de Brice Hortefeux est avérée : Internet en fait foi. Et le ministre est dans l’exercice de ses fonctions alors que le préfet, après avoir regagné le lieu de sa résidence administrative (Paris), partait en voyage privé pour son château auvergnat.

Acte 4 : Le « dérapage » de Hortefeux fait du « buzz » sur Internet ; les associations antiracistes protestent ; Ségolène Royal demande à Hortefeux de s’appliquer à lui-même la sanction qu’il a retenue contre Girod de Langlade. Et le jeune retraité Girod de Langlade déclare attendre un nouveau compagnon pour ses parties de bridge. Quant à  Bernard Antony, il estime que Hortefeux, s’étant ridiculisé, doit se faire hara-kiri à la japonaise.

Acte 5 : Les ministres qui ont révoqué Girod de Langlade le mercredi (9 septembre) montent en ligne pour défendre Hortefeux le vendredi (11 septembre). La pression médiatique se calme : il faut sauver le soldat Hortefeux !

Epilogue : Hortefeux sera sauvé, non pas malgré le fait qu’il ait révoqué le préfet Girod de Langlade mais précisément parce qu’il l’a révoqué.
Il a montré en cette occasion qu’il n’avait rien à refuser aux associations "antiracistes" qu’il subventionne, qu’il associe à la politique de son ministère (pour organiser le dialogue entre les « jeunes » et la police) et qu’il écoute  régulièrement. Pas plus tard que mardi 8 septembre, il recevait d’ailleurs longuement une délégation du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF).

Sur la scène du théâtre politique Hortefeux a un rôle : faire croire à la fermeté du pouvoir contre la délinquance et l’excès d’immigration ; et la petite scénette de Seignosse, vue sur Internet près de un million de fois, est bien utile pour cela. Il faut bien de temps en temps donner des satisfactions aux électeurs français qu’on assimile à des « beaufs ».

La réalité des politiques conduites est évidemment autre : lorsqu’il était ministre de l’Immigration Hortefeux a fait beaucoup de bruit pour dire qu’il expulsait plus de 20.000 clandestins par an. Mais, dans le même temps, il a accordé 200.000 titres de séjour aux étrangers. Cela, les immigrationnistes le savent. C’est pour cela que les médias et les maîtres de l’idéologie dominante sauveront le soldat Hortefeux.


Guillaume Bénec’h
11/09/2009

Source: Polémia

04/09/2009

Le préfet Paul Girot de Langlade va attaquer le ministère de l'Intérieur en justice

A 63 ans, le préfet Paul Girot de Langlade n'est plus aujourd'hui qu'"un pauvre homme", si l'on en croit son ministre de tutelle, Brice Hortefeux. Un haut fonctionnaire réfugié dans son Auvergne natale, qui encourt une sanction disciplinaire - une mise en retraite d'office ? -, les foudres de la justice, et au final, l'opprobre national, pour s'être emporté, au coeur de l'été, contre des agents de sécurité de l'aéroport d'Orly, en des termes qualifiés par ces derniers de racistes.

paul girot.jpgCe "chrétien libéral", comme il aime à se définir, n'est pourtant pas décidé à se laisser faire. "Je suis plutôt un bon préfet, dit-il au Monde, mais aujourd'hui je suis un préfet en colère. J'ai été jeté en pâture à l'opinion publique. Le ministre, pour me faire taire, veut en plus me sanctionner, c'est le principe de la double peine. J'ai l'impression qu'il ne se sent pas très bien...".

Aidé de son conseil, Me Gilbert Collard, il compte donc attaquer en justice le ministère de l'intérieur, qu'il accuse de ne pas avoir respecté sa présomption d'innocence, et de s'être, grâce à lui, refait à bon compte une virginité politique après son passage au ministère de l'immigration. Il veut également en profiter pour régler définitivement ses comptes avec le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP). "J'ai gagné les deux premières procédures, je comprends que le MRAP m'en veuille, assure-t-il, il y a une cabale, un complot médiatique contre moi, c'est facile de se payer un préfet. J'ai vécu un lynchage, j'ai été traîné dans la boue, j'ai perdu mon boulot, si j'avais tué quelqu'un, on n'aurait même pas cité mon nom. Je ne suis pas un être raciste. Simplement, j'ai mon franc-parler..."

Un "franc-parler" peu courant dans la préfectorale, que cet ancien officier d'active promène en France depuis vingt-cinq ans. Préfet de la Corrèze, de Vaucluse, de la Savoie, de la Guadeloupe, il a laissé l'image d'un haut fonctionnaire à poigne, certes compétent, mais un peu trop prompt à dégainer ses rengaines sécuritaires. Avec une cible particulière : les gens du voyage. 17 octobre 2002, Journée des maires, dans le Vaucluse : "Je n'ai aucune tendresse particulière pour ces gens-là, ils vivent à nos crochets, ils vivent de la rapine." 23 octobre 2002, au micro de France 2 : "Ces gens-là vivent d'escroquerie et de rapine." 23 novembre 2006 , dans La Nouvelle République du Centre-Ouest : "Chacun sait que quand ils arrivent quelque part, il y a de la délinquance." Le préfet Girot de Langlade a donc au moins le mérite d'une certaine cohérence. Et il assume ses propos, puisque, poursuivi en justice par le MRAP, il a indiqué, devant le tribunal correctionnel de Paris, en juillet 2007 : "Je suis dans mon job quand je dis ça."

Relaxé à deux reprises, après une première condamnation, il avait tout de même été écarté en 2007 du corps préfectoral, sans mission réelle. Jusqu'à ce que la place Beauvau, qui n'a pas souhaité s'exprimer sur la polémique, décide de lui confier la coordination locale, à la Réunion, des Etats généraux de l'outre-mer. A priori, le casting n'est pas idéal. Mais au moins, là-bas, le sulfureux préfet n'est pas censé rencontrer ses amis les gens du voyage.

Et de fait, tout se passe bien. "J'ai fréquenté un homme courtois, prévenant, respectueux, témoigne Eric Magamootoo, président de la chambre de commerce. Ce n'était pas si facile, il a su rester calme, sans jamais avoir un comportement raciste." Marcel Cerisola, responsable de l'atelier productions locales, garde le souvenir d'"un haut fonctionnaire très actif, même casse-pieds tant il était exigeant. (...) Je n'ai noté chez lui aucun relent de colonialisme, simplement, quand il a un truc à dire, il ne prend pas de gants". Le préfet Girot de Langlade a bien aimé cette dernière mission. "Je leur ai fait cracher ce qu'ils avaient sur le coeur...", se souvient-il. Il a beaucoup moins apprécié son ultime voyage, celui qui lui vaut tous ses ennuis.

Arrivé à Orly-Ouest le 31 juillet, escorté par une hôtesse de l'air, il presse le pas pour attraper un avion matinal pour Clermont. C'est au portique de sécurité que tout se corse. Son appareil-photo indispose la machine, les bottes de sa femme font elles aussi sonner le système d'alarme. Le préfet s'énerve, le contretemps s'éternise et vire à la dispute.

Marie-Pier C., l'hôtesse au foulard rouge chargée d'escorter les personnalités, assiste à la scène et la décrit aux policiers : "Les demandes faites à mon passager étaient très autoritaires et directives : "Vous posez ça, vous enlevez ça", le tout sans aucune formule de politesse. M. Girot de Langlade, énervé, lève les yeux au ciel et dit d'une voix forte sans désigner qui que ce soit : "On se croirait en Afrique ici." J'ai eu peur, car il y a eu comme un effet de meute...".

Au moins trois agents de sécurité déposent ensuite plainte, les 4, 11 et 12 août, accusant le préfet d'avoir prononcé cette phrase : "De toute façon, il n'y a que des Noirs ici." Marie-Pier C. comme l'épouse du préfet Jacqueline Girot de Langlade assurent ne pas l'avoir entendu s'exprimer en ces termes. Une vidéo retrouvée par les enquêteurs montre bien qu'il y a eu une échauffourée. Mais c'est à peu près tout ce que l'on peut en tirer. L'hôtesse a tenu à préciser le contexte de la scène, lors de son audition : "C'est une maladresse, mais je pense qu'il visait la mauvaise organisation de la fouille plutôt que la couleur de peau des employés. (...) Les employés de contrôle font leur travail, mais n'ont aucun sens de l'accueil et de politesse, encore plus quand il s'agit d'une personnalité..."

Droit dans ses bottes, le préfet ne démord pas de sa version initiale. "J'ai dit : "Avec une gestion pareille, on se croirait en Afrique", se rappelle-t-il. Je ne regrette pas de m'être emporté, les agents de sécurité ont été agressifs à mon égard, ils méritaient qu'on les engueule. Mais on ne peut plus rien dire dans notre pays sans qu'immédiatement les associations antiracistes vous tombent dessus." Interrogé par les policiers, il a clairement laissé entendre que les agents de sécurité avaient pu être manipulés : "Je pense que ces plaintes ont été poussées par le MRAP", a expliqué le préfet. Avant de rajouter : "Je fais partie d'un plan de communication du ministre pour se refaire une virginité antiraciste. Je souhaite être réhabilité, et je vais me battre jusqu'au bout pour cela."

Gérard Davet

Source: Le Monde