05/01/2009
L’Iran tente d’installer un hôpital de campagne près de Gaza, en Egypte
« Les diplomates iraniens essaient de parvenir à un accord avec les responsables égyptiens pour installer un hôpital, » a déclaré jeudi Massoud Khatami, chef du Croissant Rouge iranien.
Un grand nombre de médecins, infirmiers et bénévoles d’organisations humanitaires iraniens se sont portés volontaires pour aller dans la Bande de Gaza soigner les blessés, a dit Massoud Katami, ajoutant que la République Islamique d’Iran se tient prête à offrir des soins médicaux aux Palestiniens blessés qui arriveraient en Iran.
L’Iran a chargé 2.000 tonnes de nourriture, fuel et médicaments sur un bateau pour Gaza.
Le pays a également envoyé plusieurs chargements d’aide humanitaire à la Bande via l’Egypte.
Six jours de bombardements non-stop israéliens sur Gaza ont fait plus de 420 morts et au moins 2.000 blessés, dont des femmes et des enfants.
Voir VIDEO
Lien vidéo: http://www.infolive.tv/fr/infolive.tv-34775-israelnews-in...
Source: http://www1.irna.ir/fr/news/view/line-96/0901023848210440...
18:45 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gaza, massacre, sionisme, iran | Facebook | |
Gaza, permis de tuer !
Par Nabil El-Haggar,
universitaire,
Université de Lille
Quand la vérité n’est pas libre, la liberté n’est pas vraie
Prévert
Il est 11h 30 du matin, c’est la sortie de l’école des filles. Le visage peureux, une mère ne trouve pas sa fille de dix ans. Son regard figé comme s’il se préparait à plonger dans le vide, à s’éloigner de la vie pour fuir la réalité qu’il devine, exprime à lui tout seul la souffrance de millions de palestiniens qui dure depuis plus de soixante ans. Réfugiée de génération en génération, comme des milliers de palestiniens, cette femme a vécu dans la peur du lendemain, la peur d’une arrestation, d’une humiliation, d’un bombardement, peur de mourir ou de voir les siens mourir.
Un missile vient de frapper les alentours de l’école. Il sera difficile d’identifier le corps de la fillette sans nom. Écoles, mosquées, universités, maisons, magasins, hôpitaux, postes de polices et ministères sont bombardés : plus de 360 morts et 1600 blessés. Grands et petits, écoliers et policiers, filles et garçons, commerçants, employés et combattants, personnes n’est à l’abri de raids et bombardements aussi ciblés soient-ils.
Une fois de plus, Israël a lâché sa puissance destructrice sur Gaza pour « se défendre contre le harcèlement par le Hamas », disent les officiels israéliens. On pourrait croire qu’il s’agit d’un Etat puissamment armé qui harcèle l’Etat hébreu, lequel ne fait que « se défendre » et ça marche ! . Il est vrai que la puissance israélienne ne réside pas seulement dans sa puissance militaire, elle est aussi dans sa capacité, avec la complicité bienveillante d’une partie des médias, à se faire passer pour victime.
Or qui ne sait pas encore que le territoire de Gaza est palestinien et qu’Israël est la puissance occupante qui a pillé ses ressources, fait souffrir sa population des décennies durant et le soumet depuis deux ans, par la puissance militaire, à un blocus total qui a asphyxié l’ensemble des activités et un million et demi de personnes qu’elle a pourtant l’obligation de protéger en vertu du droit international. Ce n’est donc pas le Hamas qui a commencé les hostilités. Le porte parole du gouvernement israélien ne fait qu’entonner que « les Israéliens ont le droit de vivre en sécurité ». Les Palestiniens, eux sont réduits depuis 1967 à vivre sans droit aucun, à côtoyer l’horreur de l’occupation militaire. Quelle comédie de faire croire que le Hamas serait véritablement menaçant pour Israël... Cela en rappelle une autre qui s’est passée en Irak !
Nous savons qu’Israël ne fait rien au hasard. Alors, quels sont les messages de l’opération militaire dite "plomb durci" ? Le premier est électoral, adressé aux Israéliens qui doivent élire la nouvelle équipe gouvernementale. Plus l’équipe de la ministre israélienne des Affaires étrangères, Tzipi Livni se montre intransigeante, plus elle sera gagnante.
Le deuxième est à destination de l’équipe Obama : Israël n’acceptera aucun éventuel changement dans la politique américaine à son égard.
Le troisième est adressé à l’Autorité palestinienne, laquelle pourrait récolter le fruit de l’offensive contre le Hamas en échange d’une soumission encore plus grande aux exigences israéliennes.
Enfin, la dernière est à l’attention de l’ensemble des résistants en Palestine et aux Palestiniens citoyens d’Israël. La Ministre Livni lors d’une réunion de la Knesset s’est adressée à un député palestinien : « va à Gaza et ne reviens pas » !
Alors après un tel massacre, que se passera-t-il ?
D’abord, précisons que le Hamas, malgré ses déclarations menaçantes, n’a pas les moyens d’arrêter l’offensive.
Il est clair que la résistance armée telle qu’elle a été menée n’est pas en mesure de vaincre une telle machine de guerre. Il est de la responsabilité de la résistance palestinienne d’en tirer enfin la leçon pour repenser la nature de sa résistance.
Il est de la responsabilité de l’Autorité palestinienne de reconnaître son incapacité à protéger son peuple. Par conséquent, elle devrait arrêter toute négociation avec Israël, se dissoudre et mettre les territoires palestiniens sous protection de la communauté internationale, tout en organisant la résistance populaire contre l’occupation.
Quant aux pays arabes, incapables d’instaurer le moindre rapport de force face à Israël, vont-ils enfin comprendre que chaque jour de souffrance palestinienne est un jour en moins dans la survie de leurs régimes ?
Reste à savoir si l’Occident se rendra compte que chaque jour de souffrance palestinienne, d’impunité d’Israël et d’absence d’une solution politique respectueuse de tous les droits des Palestiniens met à mal la défense du respect des droits de l’Homme et la crédibilité de tous les pays occidentaux dans la région. Ce qui se traduit par le renforcement de la confessionnalisation du conflit israélo-palestinien et de l’intégrisme islamiste au Moyen-Orient et au cœur de l’Occident.
Source: http://www.oulala.net/Portail/article.php3?id_article=3817
17:56 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gaza, massacre, sionisme | Facebook | |
La bise aux criminels de guerre
Source, Plume de Presse
samedi 3 janvier 2009,
par Olivier Bonnet
On avait déjà vu Nicolas Sarkozy faire la bise à Tzipi Livni, ministre israélienne des Affaires étrangères. C’était avant le déclenchement à Gaza de l’opération "Plomb durci". Depuis, l’armée israélienne a déclenché un véritable carnage : le dernier bilan fait état de 420 morts palestiniens, dont au moins un quart de civils d’après l’ONU, et 2180 blessés. Côté israélien, 3 victimes civiles et un soldat. C’est dans ce contexte que Livni arrive en visite à Paris. C’est Bernard Kouchner, son homologue français, qui la reçoit sur le perron de l’Elysée. Il lui serre d’abord la main puis se ravise et l’embrasse : peut-on imaginer geste plus obscène à l’heure où le peuple gazaoui endure le pire des chatiments, causé par une opération que Livni est justement venue défendre ? Elle "remercie le président Sarkozy pour sa compréhension. Il est très au fait de la situation de la complexité de notre région, il comprend la nature de la menace à laquelle Israël fait face. Ensemble, nous essayons de voir quelle est la meilleure stratégie, la meilleure tactique pour atteindre cet objectif, dans la compréhension qu’il ne s’agit pas d’un problème israélien, mais que d’une certaine manière Israël se trouve en première ligne du monde libre et est attaqué car nous représentons les valeurs du monde libre, dont la France." Les valeurs du monde libre, massacrer plus de cent civils, femmes et enfants compris ? Et qu’en dit Sarkozy ? Approuve-t-il la poursuite de l’opération "Plomb durci" ? L’Union européenne a réclamé une trêve. Israël la refuse en remerciant le président de sa compréhension. Lui se tait. L’Etat hébreu fait sa loi : "La décision que l’opération a rempli ses objectifs se fera selon les évaluations quotidiennes que nous menons. Nous prendrons notre décision le moment venu", déclare Livni. En clair, nous continuerons le carnage aussi longtemps que nous le voudrons. "Israël distingue (lors des opérations) la guerre contre le terrorisme, contre le Hamas, de la population civile, ose encore la dirigeante israélienne. Ce faisant, nous maintenons la situation humanitaire à Gaza exactement comme elle doit être". Monstrueux cynisme ! Dès avant l’attaque du 27 décembre dernier, la situation à Gaza était déjà catastrophique, à cause du blocus imposé par Israël.
"Le Rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés a demandé ce 9 décembre à l’ONU d’agir face à la crise qui se poursuit à Gaza. Il a évoqué une possible saisie de la Cour pénale internationale (CPI), écrivait la radio de l’. Selon Richard Falk, un effort urgent devrait être mis en œuvre par les Nations Unies pour appliquer la norme de la ’responsabilité de protéger’ une population civile soumise à une punition collective équivalent à un crime contre l’humanité. Le Rapporteur spécial a estimé que la CPI devrait enquêter sur cette situation afin de déterminer si les dirigeants civils et militaires israéliens, responsables du siège de Gaza, ne devraient pas être inculpés et poursuivis pour violation du droit pénal international. Richard Falk a fait remarquer que la situation avait empiré ces derniers jours du fait d’une rupture de la trêve entre le Hamas et Israël. « Le tir de roquettes contre des villes israéliennes par le Hamas ou par d’autres est une violation du droit international, en dépit des provocations. Mais ce comportement du côté palestinien ne rend pas légal l’imposition d’une punition collective qui menace la vie et la santé de la population de Gaza », a-t-il indiqué." La situation humanitaire à Gaza est "exactement comme elle doit l’être", alors même que l’ONU dénonçait "une punition collective équivalent à un crime contre l’humanité" dès avant le déclenchement du massacre ? Mais Israël peut donc tout se permettre ! Tant que les Etats-Unis soutiendront à bout de bras l’Etat hébreu... Et ce n’est apparemment pas prêt de changer : le silence de Barack Obama est assourdissant. Comme celui de Sarkozy, alors que Livni explique qu’il comprend - donc trouve justifiée - l’offensive de la tsahal. Or, lorsqu’une victime sur quatre est civile, on ne peut plus parler de dommages collatéraux, il faut bien qualifier ces agissements de crimes de guerre. Et Kouchner qui embrasse Livni comme du bon pain... Honte ! ONU
PS : cette bise de Kouchner à Livi n’a ému, à notre connaissance, qu’un invité de l’émission radio de RMC Les grandes gueules, comme en témoigne cet extrait vidéo.
Source: http://www.oulala.net/Portail/article.php3?id_article=3821
17:27 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gaza, massacre, sionisme | Facebook | |
« Nous nous attendons à de nouveaux massacres israéliens »
Reprise d'article: SILVIA CATTORI
vendredi 2 janvier 2009
Après six jours d’attaques aériennes et d’artillerie de l’armée israélienne, on compte plus de 400 tués et 2’000 blessés, dont beaucoup sont si gravement mutilés qu’ils ne survivront pas. Si l’on prend en compte les policiers tués au début des frappes, plus de la moitié des tués sont des civils.
Les médias occidentaux se montrent très complices des crimes perpétrés par Israël. Ce soir, la Télévision Suisse Romande n’a rien montré des dévastations et des milliers de blessés qui ne peuvent être soignés à Gaza, préférant diffuser un reportage de son correspondant en Israël, Stéphane Amar, qui, comme de coutume, n’a fait que distiller de la pure propagande pro-israélienne, tendant à montrer l’humanité de médecins israéliens à l’égard de quelques blessés palestiniens plutôt que la sauvagerie de leur armée de l’air.
La ministre des affaires étrangère israélienne Tzipi Livni a eu, quant à elle, tout loisir de mentir lors de son passage en France et de répondre notamment au journaliste de TF 1 qui lui posait la question de la disproportion des pertes civiles : « Le Hamas est une organisation qui tue les civils, les enfants, les femmes, alors qu’Israël fait la distinction entre les terroristes du Hamas et les civils ».
Etrange renversement de la réalité des choses !
Nous avons pu joindre à nouveau, à Jabaliah, M. Abou Habel (*) pour savoir ce qu’avait été aujourd’hui pour les victimes palestiniennes, la réalité sur le terrain.
« Il y a eu, aujourd’hui encore, de nombreux martyrs et blessés. Parmi eux, le Cheik du Hamas Nezar Rayan qui a été tué quand deux missiles ont pulvérisé sa maison avec huit membres de sa famille. Ce n’était pas un chef militaire mais une figure religieuse et politique respectée.
Une femme et sa fille ont été tuées cette nuit. Deux autres maisons ont été détruites ce matin. Dans l’une, Fatma Salaha, a été tuée. Une maison de quatre étages, occupée par cinq familles a été détruite. Les Israéliens ne leur ont donné que 5 minutes pour quitter la maison. Ils voulaient punir la famille dont deux enfants sont engagés dans la résistance.
Les F 16 arrivent par vagues et larguent des bombes qui pénètrent très profondément avant d’exploser [1]. J’ai vu trois bombardiers F 16 en train de les larguer. Chaque F 16 lançait quatre bombes à la fois dans le même secteur. C’est une explosion massive qui provoque un énorme tremblement. C’est impressionnant.
Ils en ont utilisé une centaine aujourd’hui pour bombarder les champs qui se trouvent à l’est de Jabaliah. Ils en ont largué je ne sais combien depuis plusieurs jours, également sur la frontière sud, à Rafah, pour détruire prétendument les tunnels de ravitaillement.
Nous sommes bouleversés. Je ne sais pas si vous entendez les drones. Il y en a des dizaines et des dizaines au dessus de nos têtes. Ils ne quittent jamais le ciel. Ils font un bruit qui vous donne l’impression d’avoir des abeilles dans les oreilles. Lorsque vous marchez dans la rue, les drones vous suivent et vous vivez dans la terreur qu’ils ne vous frappent.
Vous entendez les bombardements de missiles lancés depuis la mer ? Ils frappent la côte de Gaza. Nous nous attendons à de nouveaux massacres israéliens.
Imaginez qu’en ce moment nous sommes trois familles entassées dans un appartement. Il y a ici 15 enfants paniqués dont l’état psychique est très inquiétant. Nous n’avons pas de quoi les nourrir. Dans les magasins il n’y a plus rien à acheter. Pas de farine, pas de légumes, pas de graines de poids chiches ni de graines de haricots. Les paysans ne peuvent pas aller dans leurs champs. »
Lorsque nous lui avons dit que nous venions d’entendre Mme Tzipi Livni déclarer que M. Sarkozy « comprenait la menace que représente le Hamas », et que les Israéliens font une différence « entre les civils et les islamistes », M. Abou Habel s’est exclamé :
« Livni veut faire jouer aux victimes le rôle des agresseurs ! Mais qui peut croire que c’est le Hamas, qui n’a ni chars ni avions, qui est la menace ? Que ce sont les victimes, à Gaza, qui attaquent les Israéliens ?
Les soldats israéliens ne font aucune distinction. Ce sont des voyous, des criminels, ils frappent et détruisent des maisons de quatre étages pour punir la famille d’un fils ou d’un père résistant.
J’ose croire qu’il y a assez de personnes en Europe qui savent voir où se trouve la vérité. Qui savent que nous sommes des victimes. Qui savent encore voir qui sont les vrais criminels. »
Propos recueillis par Silvia Cattori
P.S.
[1] L’armée de l’air israélienne bombarde Gaza depuis le 27 décembre avec un nouveau missile appelé « bunker-buster », GBU-39, dit intelligent, récemment fourni par les États-Unis. Il s’agirait d’une bombe de haute précision, longue de 175 centimètres, pesant 113 kg, pouvant transpercer 90 cm de béton armé. Guidée par GPS elle possèderait des capacités de pénétration de 30 mètres de profondeur et disposerait de 22,7 kg d’explosifs.
Source: http://www.oulala.net/Portail/article.php3?id_article=3814
17:19 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gaza, massacre, sionisme | Facebook | |
Palestine: témoignages
Message de Raed Abu Yussef, agriculteur à Hébron
Par Raed Abu Yussef > abuyussefr@yahoo.fr
Salut à tous,
A mon avis, les Palestiniens ne peuvent rien faire si tout le monde ne sort pas dans les rues, devant les ambassades pour dire très clairement « A bas le nouveau régime nazi ».
Nous sommes ici très inquiets de ce qui se passe à Gaza ; pour nous, ces sionistes veulent liquider totalement les Palestiniens.
A Jérusalem, on confisque les cartes d'identité des Palestiniens et on détruit leurs maisons.
Les Palestiniens de 48 souffrent d'une politique d'apartheid.
En Cisjordanie, confiscation de terre, corruption de l'autorité, etc. et à Gaza, siège, mourir de faim et maintenant des massacres.
Israël veut tout simplement que les Palestiniens acceptent cette politique et qu’ils partent, sinon ils mourront de faim.
Ce n'est pas seulement une histoire de vengeance après la guerre du Liban, comme le disent certains, une fête diffusée sur la Chaîne 10 d'Israël où les chanteurs et les spectateurs chantaient ensemble : "Vengez, vengez, montrez aux Arabes combien nous sommes forts, etc.". C'est aussi l'appétit des sionistes pour le sang des Palestiniens. Comme l'a dit un Israélien a la télé israélienne : "Que c'est joli, ces images de Gaza !"
Selon les sondages il y a dix jours, les Travaillistes n'avaient que 7 sièges et maintenant ils en auraient 24 ! Plus on tue et on détruit, plus ce chiffre augmente. La société israélienne est totalement pour cette attaque, du Meretz de gauche au Mifdal de droite, et même les mouvements pour la paix en Israël.
A part les manifestations dans les villes palestiniens en 48, il y a eu une manifestation modeste devant le ministère de la guerre d'Israël, la majorité des participants était des Palestiniens de 48…
En Cisjordanie, c'est la colère, la fureur, personne ne se sent ni faible ni défait, un peuple révolutionnaire qui est né des femmes libres et qui se lèvera des charniers.
Source: http://ism-france.org/news/article.php?id=10775&type=...
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03/01/2009
L'infanterie sioniste attaque le ghetto de Gaza
L'offensive terrestre d'Israël dans la Bande de Gaza a semble-t-il commencé samedi, alors que l'opération "plomb durci" contre les tirs de roquettes du Hamas entrait dans sa deuxième semaine. Des troupes ont franchi la frontière dans la soirée, selon des responsables israéliens de la sécurité.
L'opération devrait durer plusieurs jours mais l'objectif n'est pas de réoccuper la Bande de Gaza, que l'armée avait quittée en 2005 après 38 ans d'occupation, ont assuré ces sources.
"Nous avons de très, très nombreuses cibles. A mon avis, ce sera une opération de longue haleine", a déclaré le commandant Avital Leibovich, porte-parole de l'armée, ajoutant que le Hamas disposait d'installations souterraines, notamment des tunnels utilisés pour passer des armes et marchandises malgré le blocus israélien et égyptien.
Les télévisions israéliennes ont montré les fantassins et chars traversant la frontière au nord de la Bande de Gaza, soutenus par des hélicoptères de combat, tandis qu'éclataient de nombreux coups de feu. Les forces restaient près de la frontière, selon des témoins. L'artillerie a ouvert un feu nourri sur des secteurs situés à l'est de Gaza, où sont déployés des miliciens islamistes.
Quelque 10.000 hommes se sont massés à la frontière ces derniers jours, d'après des responsables de la Défense. En début de soirée, d'importants tirs d'artillerie avaient permis de déminer le passage piégé par le Hamas, avant que les troupes ne s'y engagent.
Les frappes aériennes s'étaient calmées dans la journée avant de repartir à la nuit tombée. Au moins 26 Palestiniens ont été tués dans la journée, dont 13 dans le bombardement d'une mosquée dans la ville de Beit Lahiya, selon un responsable médical palestinien.
Des sources palestiniennes et onusiennes dénombrent déjà plus de 460 morts, dont plusieurs dizaines de civils. Quatre Israéliens ont aussi été tués depuis le début de l'attaque israélienne lancée le 27 décembre en réaction aux tirs de roquettes depuis la Bande de Gaza sur le sud de l'Etat hébreu. L'intervention "plomb durci" a commencé après de telles attaques, le Hamas ayant proclamé le 19 décembre la fin d'une trêve de six mois néanmoins émaillée de tirs.
Signe peut-être de ce que l'offensive israélienne entre dans une nouvelle phase, des responsables militaires ont annoncé samedi l'intervention pour la première fois de l'artillerie, qui a tiré depuis la frontière. L'artillerie est moins précise que les missiles guidés et pourrait faire davantage de victimes civiles.
Des responsables du Hamas ont signalé des mouvements de chars vers le point de passage d'Erez. D'après des responsables de la Défense ayant requis l'anonymat, le commandement était divisé sur l'opportunité d'une offensive terrestre qui pourrait se solder par de lourdes pertes humaines alors que le Hamas paraît déjà profondément atteint.
Samedi, l'armée israélienne a frappé les bureaux de l'hebdomadaire du Hamas "Al Resala" et l'Ecole internationale américaine, l'institution scolaire la plus prestigieuse de Gaza, les logements de deux responsables opérationnels soupçonnés de receler des armes et de planifier des attaques, des avant-postes, des camps d'entraînement, des sites de lancement de roquettes.
Les infrastructures de la Bande de Gaza sont gravement endommagées et de nombreux secteurs sont privés d'électricité et d'eau. Israël nie l'existence ou la menace d'une crise humanitaire et a accru l'approvisionnement en vivres de l'étroit territoire côtier, en insistant sur sa volonté de s'en prendre au Hamas et non aux civils.
Malgré les frappes israéliennes, une dizaine de roquettes palestiniennes se sont abattues samedi sur le sud de l'Etat hébreu, faisant un blessé léger, selon la police.
Tout en planifiant une intervention terrestre, Israël s'est dit prêt à accepter un cessez-le-feu s'il était placé sous la surveillance d'observateurs internationaux. L'idée a été reprise par le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, et le président américain George W. Bush, tandis que le président français Nicolas Sarkozy était attendu lundi et mardi au Proche-Orient pour promouvoir la trêve humanitaire suggérée par les ministres européens mais déjà rejetée mercredi par Israël.
Le Hamas a réagi avec circonspection, son porte-parole à Gaza Taher Nunu prévenant que le Mouvement n'accepterait pas de solution par Israël et la communauté internationale, tout en laissant la porte entrouverte au "dialogue".
Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, qui ne contrôle plus que la Cisjordanie depuis que les islamistes du Hamas ont pris le pouvoir par les armes dans la Bande de Gaza en juin 2006, a pour sa part annulé un déplacement à l'ONU lundi pour rencontrer Nicolas Sarkozy et une délégation de l'Union européenne.
Il devrait s'exprimer à l'ONU mardi, selon son conseiller Saeb Erekat, pour demander au conseil de sécurité de condamner Israël et d'exiger la fin immédiate de l'offensive contre la Bande de Gaza. Le texte sera discuté lundi mais a peu de chances d'être adopté car les Etats-Unis, qui possèdent un droit de veto, jugent inacceptable qu'il n'appelle pas à l'arrêt des tirs de roquettes du Hamas.
L'offensive israélienne a déclenché dans le monde un vaste mouvement de soutien aux Palestiniens de la Bande de Gaza et des dizaines de milliers de personnes ont manifesté samedi dans le monde arabo-musulman, en Asie ou en Europe, notamment à Londres et à Paris. AP
22:09 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : gaza, massacre, sionisme | Facebook | |
A Gaza, les massacres perpétrés par l'armée israélienne continuent avec la complicité de la "communauté internationale" pro-sioniste
Avant ses bombardements, l'armée de l'air israélienne largue au-dessus de la bande de Gaza des milliers de tracts invitant les habitants des zones visées à fuir leurs maisons pour éviter les "dégâts collatéraux".
"En raison des actes terroristes menés par certains contre l'Etat d'Israël à partir de votre zone de résidence, les forces de défense israéliennes sont contraintes à une riposte immédiate", avertissent ces tracts destinés "aux habitants de Gaza".
"Pour votre propre sécurité, nous vous demandons de quitter la zone immédiatement", ajoute Tsahal.
En plus de ces largages de tracts, les militaires israéliens ont téléphoné à des habitants des secteurs visés quelques minutes avant les raids pour leur conseiller de s'en aller.
Ces conseils sont accueillis avec autant de peur que de colère par une population qui connaissait samedi son huitième jour de bombardements.
"Nous restons chez nous, pas question de nous en aller... Et pour aller où ?", lance Oumm Kamell, une mère de 11 enfants interrogée devant sa maison.
"Bien sûr que nous avons peur. Ils disent qu'ils ne bombardent que les militaires mais c'est un mensonge. Ils tirent aussi sur les civils."
"Nous vivons dans l'horreur. J'ai dû fuir en portant mes petits-enfants dans mes bras", raconte une femme qui aide Oumm Kamell à cuire le pain.
"Nous n'abandonnerons jamais nos maisons. Nous sommes épuisés mais Dieu est avec nous", dit-elle.
"JE NE CRAINS QUE DIEU"
Jusqu'ici, sur les quelque 430 morts et 2.000 blessés dus aux bombardements, dont environ un quart de civils, Israël a tué deux chefs du Hamas.
Vendredi, le cheikh Nizar Rayane a été tué dans un raid, ainsi que quatre de ses femmes et onze enfants. Le massacre d'une famille entière est considérée par la convention de Genève comme un crime de guerre. Plusieurs généraux de l'armée israélienne et dirigeants politiques de l'Etat sioniste sont actuellement poursuivis par la justice de pays européens suite à l'assassinat en 2002 de Salah Shehade (ex-chef militaire du Hamas) et de toute sa famille, soit quatorze femmes et enfants.
Dans la nuit de vendredi à samedi, c'est un commandant de haut rang de la branche armée du Hamas, Abou Zakaria al Djamal, qui a trouvé la mort.
Les rues de Gaza étaient pratiquement vides samedi, l'aviation israélienne poursuivant ses raids.
Les rares habitants contraints de sortir de chez eux savent ce qu'ils risquent.
"Il n'y a plus aucune pitié... Le monde ferme les yeux sur les massacres commis ici. Nous n'espérons plus qu'en Dieu pour mettre fin à cette guerre", déclare un vieillard qui porte dans un sac plastique quelques pommes de terre.
Dans le camp de réfugiés de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, il n'y a ni eau ni électricité depuis cinq jours. L'aide des Nations unies a été suspendue et la situation est catastrophique.
Assis devant sa maison en compagnie de quelques amis, Mohamed Hassanien, 65 ans, semble indifférent aux bombardements.
"Je reste assis ici, sous les bombes. Je n'ai pas peur des Juifs et de leurs menaces. Je ne crains que Dieu et s'il faut mourir, autant mourir chez soi."
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29/12/2008
Gaza ou l'ultime résistance d'un peuple massacré
Reprise d'article: Commentaire par "Larabe" sur le forum de l'Express:
Les Palestiniens de la bande de Ghaza sont à bout. Ils veulent desserrer l’étau qui s’est refermé sur eux. La fin, la soif et l’oppression coloniale décuplent leurs forces. Ils n’ont pour unique arme que leur courage. Leur fin programmée sera violente. Ils n’en ont cure. Ils ne mettront pas de genoux à terre. Ils mourront debout. Sous l’oeil des caméras des télévisions du monde, leurs cadavres jonchent les rues. Ce sont ces martyrs qui feront la Palestine de demain. Une Palestine martyrisée mais libre. Ils auront écrit son histoire dans les larmes et dans le sang. Un lot quotidien qui ne fait réagir la communauté internationale que par des communiqués laconiques, pour faire gagner du temps aux assassins, à ces loups assoiffés qui se’ seront repus du sang d’enfants de Palestine. Comme l’avait fait avant eux, le boucher de Sabra et Chatila, Ariel Sharon. Où est-elle, cette communauté internationale qui s’émeut du moindre obus tiré en direction des terres palestiniennes spoliées et colonisées, qui s’appellent aujourd’hui Israël? Elle doit réagir maintenant. En attendant, les Palestiniens termineront l’année et commenceront la nouvelle dans un bain de sang. Ils représentent l’unique peuple de la planète sans Etat. Une injustice que les grandes puissances de ce monde se doivent de réparer au plus vite.
Source:http://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-orient/a-gaza-l-armee-israelienne-poursuit-son-operation-plomb-durci_728464.html
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Gaza: «Tout a explosé en même temps»
Israël a poursuivi hier ses bombardements aériens de la bande de Gaza pour le deuxième jour consécutif, faisant, au total, près de 300 morts et plus de 600 blessés, le bilan le plus lourd depuis le début de l’occupation israélienne, en 1967. Alors que les tirs de roquettes palestiniennes, qui ont causé un mort israélien depuis la fin de la trêve avec le Hamas, le 19 décembre, se sont poursuivis hier, l’armée israélienne a massé des chars autour du territoire et rappelé 6 500 réservistes en vue d’une possible offensive terrestre. Libération a recueilli hier par téléphone le témoignage de Rami, fonctionnaire palestinien à Gaza.
«L’attaque de samedi nous a complètement pris par surprise. D’habitude, les Israéliens tirent un premier missile d’avertissement ou ils font plusieurs passages en avion. A Gaza, nous avons l’habitude des bombardements, chacun prend ses dispositions. Mais, là, il était 11 h 30, personne ne s’y attendait. Les enfants sortaient des écoles, les rues étaient pleines, les bureaux aussi. D’un coup, tout a explosé en même temps. A la même seconde, 60 à 70 cibles ont été touchées. Cette fois-ci, les Israéliens ont bombardé pour tuer. Mon voisin est mort dans sa supérette, qui a le malheur d’être située en face d’un commissariat. Un autre a perdu toutes ses portes, ses fenêtres et dort depuis entre quatre murs à la belle étoile. Les commissariats sont en pleines zones habitées. Tout le monde a été touché d’une manière ou d’une autre. Nous sommes en état de choc.
«Au début, ça a été la panique totale, les parents qui cherchent leurs enfants dans la poussière et les décombres… L’hôpital Shifa [le principal de Gaza, ndlr] est débordé. Il n’arrive plus à accueillir de blessés. Même la morgue a dû fermer. Les corps sont entassés dans la cour, à même le sol. Certains sont tellement calcinés qu’ils sont méconnaissables. Les familles viennent là reconnaître un bout de vêtement, n’importe quoi. Les blessés sont allongés jusque dans les couloirs. Il n’y a pas assez de lits, plus d’anesthésiants. Des appels à des dons du sang ont été lancés. La mosquée en face de l’hôpital a été détruite par les bombes.
«Aujourd’hui [dimanche], la ville est entièrement vide. On entend seulement le bruit des drones et le passage des avions de chasse. Les écoles, les magasins, les administrations sont fermés. Il y a la queue devant les rares boulangeries ouvertes et aux stations-service. Certains produits commencent à se faire rares : le riz, le sucre, le lait, l’essence. L’électricité ne fonctionne que six heures par jour, comme d’habitude. L’air est chargé d’une forte odeur de fumée.
«Dans les rues, on ne voit plus de policiers. Toute l’infrastructure de sécurité publique du Hamas a été détruite. Au QG de la police, il y avait une cérémonie de remise de diplômes. C’était juste des pauvres gars qui veulent gagner leur vie et qui devaient faire la circulation, pas des lanceurs de roquettes dans la clandestinité. Ils sont tous morts. Les chefs du Hamas, on ne sait pas où ils sont. A l’abri, probablement. Seuls le chef de la police, Tewfiq Jaber, et celui de la sécurité et de la prévention, Ismaïl Jaabari, sont morts dans les bombardements. Les centres de détention de Saraya et de Machtal [la prison politique du Hamas] ont aussi été bombardés, mais le Hamas a refusé de libérer les prisonniers. Personne ne connaît leur sort. L’immeuble de la télévision du mouvement, la chaîne Al-Aqsa, a été bombardé très violemment. Trois étages ont été détruits, il ne reste plus que le rez-de-chaussée, mais elle continue d’émettre, comme la radio.
«Les gens n’ont plus d’espoir. Après six mois de trêve, notre situation a empiré. Qu’est-ce qui va se passer maintenant ? Israël avait détruit le Fatah, puis le Hamas a pris sa place. Si Israël détruit le Hamas, qui restera ? Al-Qaeda ?».
Christophe Ayad
Source: http://www.liberation.fr/monde/0101308202-tout-a-explose-...
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Près de 300 morts à Gaza, Israël mobilise des milliers de réservistes
Israël a poursuivi dimanche ses raids aériens à Gaza, qui ont fait près de 300 morts, et donné son feu vert à la mobilisation de milliers de réservistes en vue d'une éventuelle offensive terrestre.
L'opération dite "plomb durci", d'une violence inédite depuis l'occupation des territoires palestiniens par Israël en 1967, vise selon l'Etat hébreu à mettre fin aux tirs de roquettes sur le sud du pays depuis la bande de Gaza, contrôlée par le mouvement islamiste Hamas.
Les raids déclenchés samedi ont fait près de 300 morts, en majorité des policiers du Hamas, et plus de 600 blessés, selon un nouveau bilan diffusé dimanche soir par les services d'urgence palestiniens.
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a fait état pour sa part de plus de 950 blessés.
Le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, a autorisé dimanche plus de 100 camions à délivrer de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza, a annoncé son ministère.
Le porte-parole du Hamas, Fawzi Barhoum, a accusé Israël de "commettre un holocauste au vu et au su du monde entier, qui n'a pas bougé le petit doigt". La "résistance palestinienne se réserve le droit de riposter à cette agression par des opérations de martyre", c'est-à-dire des attentats suicide, a-t-il affirmé.
Au total, une vingtaine de roquettes ont été tirées dimanche depuis la bande de Gaza sur le sud d'Israël, sans faire de victimes. L'une d'elles, de type Grad, a atteint pour la première fois Gan Yavné, près du port d'Ashdod, à plus de 30 kilomètres au nord de Gaza, selon les secours israéliens.
Laissant planer la menace d'une offensive terrestre à Gaza, Israël a mobilisé 6.500 réservistes, a annoncé un haut responsable à l'issue de la réunion hebdomadaire du gouvernement.
L'armée israélienne "élargira et approfondira ses opérations à Gaza autant que nécessaire", a averti le ministre de la Défense Ehud Barak. "Cela ne sera pas de courte durée et ne sera pas facile".
Israël a commencé à masser des chars et des troupes à la lisière de la bande de Gaza, selon des photographes de l'AFP.
L'aviation a dans le même temps poursuivi ses raids contre ce territoire, visant notamment le "Saraya", un complexe abritant la principale prison de Gaza et un quartier général des services de sécurité du Hamas, et en soirée des ateliers de fabrication de roquettes.
Une mosquée du camp de réfugiés de Jabaliya, au nord de la ville de Gaza, a été touchée par un bombardement et deux personnes, dont un bébé, y ont été tuées, a annoncé dimanche soir le chef des services des urgences du territoire, Mouaouiya Hassanein.
Dans l'après-midi, l'aviation a dit avoir mené des raids contre "40 tunnels" de contrebande dans le secteur de Rafah à la frontière du territoire avec l'Egypte. Ces souterrains permettent au Hamas d'introduire des armes dans la bande de Gaza, soumise à un blocus israélien.
De l'autre côté de la frontière, la police égyptienne a tiré des coups de feu en l'air pour empêcher des dizaines de Palestiniens d'entrer en Egypte au nord du terminal de Rafah. Le Caire a déployé de nouveaux renforts dans ce secteur.
En soirée, un policier égyptien a été tué par balle et un autre blessé à Rafah par des tirs en provenance de la bande de Gaza, selon les services de sécurité égyptiens et des sources médicales, qui ignoraient qui était à l'origine de ces tirs.
Rafah cristallise des tensions de plus en plus palpables entre l'Egypte et le Hamas.
Le mouvement islamiste qui a accusé l'Egypte de complot avec Israël, a réclamé dimanche l'ouverture permanente du terminal de Rafah.
Et le secrétaire général du parti chiite libanais Hezbollah, Hassan Nasrallah, a appelé le peuple égyptien à descendre "par millions" dans la rue pour forcer l'ouverture de Rafah.
"La police égyptienne peut-elle tuer des millions d'Egyptiens? Peuple d'Egypte, vous devez ouvrir le terminal de Rafah avec la force de vos corps", a déclaré le chef d'un mouvement auréolé dans la rue arabe du prestige lié à ses succès contre l'armée israélienne lors de la guerre de 2006 au Liban.
Pour la seconde journée consécutive, de nombreuses manifestations de soutien ont été organisées en Cisjordanie, dans les villes arabes et ailleurs dans le monde.
Conséquence des raids israéliens, la Syrie a estimé que ses négociations indirectes de paix avec Israël, lancées en mai par l'intermédiaire de la Turquie, ne pourraient pas se poursuivre.
"C'est l'agression israélienne contre Gaza elle-même qui ferme la porte à toute action dans le processus politique", a déclaré à l'AFP un responsable syrien.
Au Caire, le ministre égyptien des Affaires étrangères Ahmed Aboul Gheit a affirmé à l'issue d'un entretien avec le président palestinien Mahmoud Abbas que l'Egypte tentait négocier un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, qui pourrait être suivi d'une trêve similaire à celle qui avait expiré le 19 décembre après avoir été tant bien que mal respectée six mois durant.
Selon l'armée israélienne, environ 230 cibles du Hamas ont été visées en 24 heures à Gaza. Un porte-parole du gouvernement israélien a affirmé que "97%" des victimes des raids appartenaient au Hamas.
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