Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

27/07/2009

Chine: le directeur annonce une vague de licenciements... il est battu à mort

Vendredi dernier, le directeur-général de l’usine sidérurgique publique Tonghua Iron and Steel à Jilin, dans le nord-est de la Chine était venu annoncer aux salariés une vague de quelques 30.000 licenciements.

Un vaste plan social intervenant dans le cadre du rachat de l’usine par le groupe privé Jianlong.

Au moment de cette annonce, près  de 3.000 ouvriers ont bloqué la production, avant de s’en prendre au directeur-général.

Ce dernier a été battu à mort par les ouvriers qui se sont ensuite violemment affrontés aux policiers.

Les ouvriers en colère ont empêché les secours d’accéder au directeur-général.

Grièvement blessé, ce dernier a finalement pu être transporté vers un hôpital dans la soirée, où il est décédé.

Le Centre d'information pour les droits de l'Homme basé à Hong Kong a affirmé dans un communiqué publié ce week-end que 30.000 ouvriers avaient pris part au mouvement de protestation et que les violences avaient fait une centaine de blessés.

Source: Le Post

 

24/07/2009

La brigade financière accable Julien Dray

MEDIAPART.FR- L'enquête préliminaire visant les mouvements financiers suspects détectés sur les comptes de Julien Dray a permis la mise au jour d'un véritable "système" d'évaporation de fonds au profit du député de l'Essonne, principalement au préjudice de SOS Racisme et de la dray_julien.jpgFIDL. Point d'orgue des investigations, qui sont désormais terminées, le rapport de synthèse que la brigade financière a remis le 13 juillet au parquet de Paris se révèle accablant pour l'élu socialiste, accusé d'avoir indûment perçu des centaines de chèques, via plusieurs intermédiaires, afin de financer son fastueux train de vie -les policiers ont notamment établi qu'il dépensait en moyenne plus de 500 000 euros par an. Outre M. Dray lui-même, plusieurs de ses proches -dont Dominique Sopo, président de SOS Racisme- sont directement mis en cause dans la procédure, dont Mediapart et Le Monde ont pu prendre connaissance. A la rentrée, après que les avocats des personnes impliquées auront fait part au parquet de leurs observations, le procureur devrait citer devant le tribunal une demi-douzaine de personnes, susceptibles d'être renvoyées en correctionnelle pour « abus de confiance », « faux et usage de faux » ou encore « blanchiment de fraude fiscale ».

Une princesse adultère menacée de mort en Arabie Saoudite

une-princesse-adultere-menacee-de-mort.jpgLa presse britannique rapporte l'histoire dramatique d'une princesse saoudienne. Accusée d'adultère, elle risque la peine de mort dans son pays. Mariée à un membre de la famille royale saoudienne, la princesse a rencontré son amant britannique lors d'une visite à Londres. Un an plus tard, elle est tombée enceinte. Elle est revenue au Royaume-Uni pour accoucher de l'enfant illégitime et a réussi à convaincre les autorités anglaises que sa vie et celle de son enfant étaient désormais en danger en Arabie Saoudite. La justice a fini par lui accorder l'asile politique en Grande-Bretagne. Aujourd'hui, elle a rompu tout contact avec ses proches et vit dans le plus grand secret en Grande-Bretagne.S.P.

Source: Elle

13:12 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : arabie saoudite, islam |  Facebook | |

22/07/2009

"Nakba" disparaîtra des manuels scolaires pour Arabes israéliens

Le ministère israélien de l'Education annonce la suppression du terme "Nakba" - "Grande Catastrophe" - utilisé pour désigner la création de l'Etat juif en 1948 dans les manuels scolaires à destination des Arabes israéliens.

Palestinian_refugees.jpgAlors qu'il était encore il y a deux ans le chef du Likoud, principal parti de l'opposition de droite, l'actuel Premier ministre Benjamin Netanyahu avait promis de prendre une telle initiative, assurant que l'utilisation même du terme revenait à se prêter à la propagande arabe.

Absent des programmes d'histoire destinés à la communauté juive, le mot "Nakba" avait été introduit en 2007 dans les ouvrages destinés aux écoliers arabes de huit à neuf ans par le ministre travailliste de l'Education de l'époque, Yuli Tamir.

Il s'agit du vocable par lequel les militants nationalistes palestiniens désignent la fondation de l'Etat d'Israël au terme d'un conflit qui a contraint quelque 700.000 Arabes de Palestine à fuir leurs foyers.

Ceux qui sont restés et leur descendants représentent aujourd'hui un cinquième des sept millions d'habitants d'Israël et en possèdent la nationalité mais ils se plaignent d'être traités comme des citoyens de seconde zone par l'Etat juif.

Un porte-parole du ministre de l'Education Gideon Saar, a estimé "inconcevable" que les manuels destinés aux Arabes israéliens déclarent à propos du conflit de 1948: "Les Arabes qualifient la guerre de Nakba - une guerre de catastrophe, de pertes et d'humiliations - et les Juifs l'appellent la guerre d'indépendance."

Djafar Farrah, directeur du groupe de rapprochement israélo-arabe Mossawa, a déclaré que cette décision ne ferait que "compliquer les choses" en tronquant la vérité et en alimentant le ressentiment de la population arabe israélienne.

Allyn Fisher-Ilan, version française Marc Delteil (Reuters)

19:13 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nakba |  Facebook | |

Emirats arabes unis: un logiciel espion installé sur les téléphones BlackBerry

Les utilisateurs de téléphones BlackBerry dans les centres d'affaires de Dubaï et d'Abou Dabi, aux Emirats arabes unis, croyant faire une mise à jour de leur appareil, ont en réalité téléchargé un logiciel espion permettant d'accéder à leurs données privées, a-t-on appris mercredi auprès du fabricant.

La société canadienne Research in Motion (RIM), qui fabrique ces téléphones, a expliqué dans un communiqué ne pas avoir autorisé l'installation du logiciel et n'être "pas impliquée, d'aucune manière, dans les essais, la promotion ou la distribution de cette application informatique".

"Des sources indépendantes ont conclu qu'il est possible que le logiciel installé puisse (...) permettre l'accès -interdit- aux informations privées ou confidentielles stockées sur le téléphone du consommateur", reconnaît la société.

L'opérateur de téléphonie Etilasat, basé à Abou Dabi et contrôlé par le gouvernement des Emirats arabes unis, avait auparavant envoyé un message à ses clients leur demandant d'effectuer une mise à jour.

Ceux qui l'ont fait ont expliqué que le nouveau logiciel a rapidement vidé les batteries de l'appareil, conduisant Etilasat à recevoir des centaines de plaintes. Dans un communiqué diffusé en fin de semaine dernière, l'opérateur décrivait le changement de logiciel comme une "mise à jour (...) nécessaire pour l'amélioration du service".

Le fabricant du BlackBerry a écarté cette explication, précisant qu'il "n'approuve pas cette application informatique". Etilasat n'a pas fait de commentaire sur le sujet mercredi.

Selon RIM, le logiciel espion est un programme de surveillance développé par une société privée, SS8 Networks, basée dans la Silicon Valley en Californie, qu'il n'a pas été possible de joindre.

On ne savait pas mercredi pourquoi Etilasat a encouragé le téléchargement de cette application, ni si des données privées ont été espionnées. L'opérateur affirme avoir plus de 145.000 clients utilisateurs de BlackBerry dans les Emirats arabes unis. AP

13/07/2009

La presse russe réservée sur la visite de Barack Obama

Prudence et réserve : les médias russes ont eu des commentaires mesurés et distants, se gardant de tout optimisme, à propos de la première journée de la visite du président américain Barack Obama dans leur pays.

medvedev.jpgAu commencement de cette visite destinée à réchauffer les relations bilatérales, Barack Obama et le président russe, Dmitri Medvedev, sont convenus lundi de fixer un objectif de réduction des arsenaux nucléaires des deux pays et ont conclu un accord permettant aux troupes américaines se survoler la Russie.

Pour autant, le quotidien populaire Moskovski Komsomolets met en garde contre toute conclusion optimiste : "Peut-on vraiment se refaire ? s'interroge-t-il. "La politique stratégique américaine reste sans changement, quel que soit celui qui occupe la Maison blanche".

"Obama, aujourd'hui, a fortement besoin d'un succès visible et tangible en politique étrangère (...) Parvenir à un réchauffement des relations avec la Russie conviendrait bien", ajoute le quotidien.

Echo de Moscou, la station de radio la plus influente, et encore indépendante, de la capitale, a ouvert son bulletin d'information matinal par un reportage sur la mort de l'écrivain et ancien dissident Vassili Aksionov, reléguant la visite d'Obama en deuxième place. La radio a diffusé un "son" de Dmitri Medvedev mais aucune déclaration de son homologue américain.

Dans un article au ton ironique, le quotidien financier Kommersant explique qu'au moment où Barack Obama se trouvait à Moscou, le Premier ministre Vladimir Poutine, ancien président qui exerce toujours une influence majeure, visitait une usine de montage de moissonneuses-batteuses, dans le sud de la Russie. "Barack Obama renversé par des moissonneuses-batteuses", lit-on dans l'article de première page.

Le quotidien Vremia Novosteï fait remarquer que ni Obama ni Medvedev n'ont évoqué en public l'amendement Jackson-Vanik, point d'achoppement dans les relations russo-américaines depuis l'effondrement de l'Union soviétique fin 1991.

Dans le cadre de la loi américaine sur le commerce de 1974, cet amendement prive de l'essentiel de la clause de la nation la plus favorisée certains pays qui n'ont pas une économie de marché et restreignent les droits à l'émigration. Cet amendement s'applique toujours à la Russie.

Quant aux Izvestia, le quotidien note que Barack Obama n'a pas eu droit au tapis rouge à son arrivée.

"Si subitement Obama avait espéré un tapis rouge et une foule en délire scandant quelque chose comme 'We love you!', rien de ce genre n'était au rendez-vous", écrit le journal.

Dmitri Soloviov, version française Eric Faye

Source: Reuters

22:41 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : russie, etats-unis |  Facebook | |

Obama ordonne une enquête sur de possibles crimes de guerre soutenus par les Etats-Unis en Afghanistan

Le président américain Barack Obama a ordonné l'ouverture d'une enquête sur des informations accusant les troupes de l'Alliance du nord, alliées des Etats-Unis en Afghanistan, d'être responsables de la mort de quelque 2.000 talibans lors des premiers jours de la guerre dans ce pays, en novembre 2001.

victimes3.jpgDans un entretien diffusé dimanche sur CNN, le chef de la Maison Blanche explique vouloir un compte-rendu précis des faits avant de décider de la marche à suivre.

"Je pense qu'il y a des responsabilités pour chaque pays dans une guerre", déclare-t-il. "Et s'il apparaît que notre conduite a, d'une certaine manière, soutenu des violations des lois de la guerre, alors je pense que nous devons le savoir".

Barack Obama réagissait à un article du "New York Times" publié vendredi qui, citant des responsables gouvernementaux et d'organisations humanitaires, accuse l'administration Bush de ne pas avoir enquêté sur l'exécution de centaines, voire de milliers, de prisonniers talibans en novembre 2001.

Le "New York Times" souligne les liens entre l'armée américaine et la CIA et le général afghan Abdul Rashid Dostum, accusé par certaines ONG d'avoir ordonné ces exécutions. Selon le quotidien, ni le département de la Défense ni le FBI n'ont enquêté sur ces accusations.

Celles-ci remontent à novembre 2001, lorsque environ 2.000 prisonniers talibans sont morts après s'être rendus aux forces de l'Alliance du nord, soutenue par Washington contre les fondamentalistes religieux. Selon des témoins, les soldats de l'Alliance du nord ont placé les prisonniers dans des conteneurs pour les transférer vers la prison de Sheberghan.

afghanistan tombes.jpgIls les auraient alors étouffés et enterrés dans un charnier à l'aide de bulldozers, selon un rapport du département d'Etat datant de 2002. Des soldats de l'Alliance du nord ont par ailleurs affirmé que certains d'entre eux avaient directement ouvert le feu sur les conteneurs.

Vendredi, des responsables américains ont affirmé que les Etats-Unis n'étaient pas légalement compétents pour enquêter sur ces morts, puisque seuls des ressortissants étrangers étaient concernés, et que les faits s'étaient déroulés dans un pays étranger.

Dans l'entretien diffusé dimanche, Barack Obama a affirmé que son administration prendrait "probablement une décision sur la manière d'agir une fois que tous les faits auront été rassemblés".

Le général Dostum a, par le passé, démenti ces accusations. Soupçonné d'avoir menacé un rival politique, il avait été suspendu de ses fonctions militaires l'année dernière. Mais le président afghan Hamid Karzaï l'a récemment confirmé à son poste. AP

12/07/2009

Pendant les vacances, n'oubliez pas de faire un geste pour l'humanité et pour la paix:

boycott-israel-275x275.gif

12:55 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |

Retour à Téhéran de cinq Iraniens détenus illégalement en Irak par l'armée américaine depuis deux ans et demi

Cinq responsables iraniens libérés cette semaine après avoir été détenus pendant plus de deux ans en Irak par l'armée américaine sont rentrés en Iran, rapporte la télévision iranienne.

Ces cinq personnes, remises dans un premier temps par l'armée américaine aux autorités irakiennes, avaient été transférées jeudi à l'ambassade d'Iran en Irak.

Elles sont arrivées dimanche à l'aéroport Mehrabad de Téhéran où a été organisée une cérémonie d'accueil en présence de leurs proches et de responsables du gouvernement, rapporte la chaîne de télévision en langue anglaise Press TV.

Les cinq hommes, soupçonnées d'armer et de financer des milices chiites, avaient été arrêtés en 2007 à Erbil, ville du nord de l'Irak. L'Iran a toujours affirmé qu'il s'agissait de diplomates.

Cette affaire avait contribué à envenimer un peu plus les relations entre l'Iran et les Etats-Unis, déjà tendues par la question du programme nucléaire iranien.

Zahra Hosseinian et Fredrik Dahl, version française Clément Dossin

Source : Reuters

12:53 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : iran, irak, etats-unis, pétrole |  Facebook | |

L'Iran annonce avoir cloné un taureau

Le taureau Bonyana est né samedi dans un centre scientifique d'Ispahan, dans le centre de l'Iran, a indiqué le Dr Mohammed Hossein Nasr e Isfahani, directeur de l'Institut de recherche de Royan.

Cette naissance s'inscrit dans le programme iranien de recherche sur les cellules-souches.

Avec elle, "l'Iran a prouvé ses avancées technologiques dans la recherche sur les cellules-souches", a déclaré le Dr Isfahani, embryologue. "Il s'agit de la première vache clonée au Proche-Orient. C'est notre premier succès dans le clonage d'une vache après deux précédents échecs".

Téhéran, qui avait annoncé en 2006 avoir cloné une chèvre et une brebis, s'est fixé comme objectif de devenir le leader scientifique et technologique des pays du Proche-Orient d'ici 2025. Les programmes nucléaire et spatial de l'Iran participent de cet objectif.

Le Dr Isfahani a affirmé que le clonage d'animaux permettrait des avancées médicales sur les êtres humains, notamment dans la fabrication d'anticorps. Il a également indiqué que son institut avait la possibilité de préserver des espèces en voie de disparition grâce au clonage.

Les dirigeants religieux d'Iran, pays dont la majorité des habitants sont des musulmans chiites, ont autorisé le clonage animal mais interdit celui sur les humains. Au contraire de pays musulmans sunnites, tels que l'Arabie saoudite, qui n'autorisent aucune forme de clonage. AP

12:48 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : iran, technologie, clonage |  Facebook | |