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11/11/2009

« J’étais le seul Blanc dans le bus »

Sur RMC, un auditeur s’est plaint d’être « le seul Blanc dans le bus » et de n’entendre plus que parler arabe dans son quartier :

« Alors ce n’est pas du racisme, ni de la xénophobie, on peut appeler ça comme on veut mais j’avais l’impression que c’était moi qui dérangeais. »

Réaction de l’animateur de RMC, Jean-Jacques Bourdin : « Mais ça c’est une impression… »

 

 

Source: François de Souche

10/11/2009

Massacres d'enfants afghans par les forces de l'OTAN

 

 

L'Otan massacre les civils dans l'indifférence générale

Enfant afghan victime de guerre


Reprise d'article: 24 février 2009

La semaine dernière, la mission des Nations unies en Afghanistan a rendu public un rapport évaluant à 2.118 les civils tués dans des violences en 2008, dont 39% par les forces gouvernementales, en majorité au cours de frappes aériennes.

Il y a 3 jours c'est encore 13 civils qui on périt sous les bombes de l'Otan. Les bavures au cours de bombardements des forces internationales en Afghanistan suscitent régulièrement la colère de la population et des autorités afghanes, en particulier le président Hamid Karzaï.

Les français sont prompts à s'insurger contre les massacres perpétrés par Tsahal à Gaza, mais restent silencieux sur les bavures de l'Otan. C'est une autre histoire quand nos parachutistes, des soldats engagés, tombent au champs d'honneur.

Les mensonges du président Sarkozy qui veut nous faire croire que les chefs de guerre Afghans sont un danger pour notre sécurité, poussent nos soldats dans un bourbier duquel ils ne sortiront pas victorieux. Pour mieux complaire à nos alliés américains, les voilà engagés dans une guerre terrible, une guerre d'invasion dont les civils sont les premières victimes.

Alors que Sarkozy veut accroitre encore l'engagement de la France dans l'Otan, de plus en plus de voix s'élèvent contre ce changement diplomatique aux conséquences dramatiques. Avec
Dominique de Villepin, Alain Juppé, Nicolas Dupond Aignan, c'est des pans entiers de la majorité qui rejoignent le camp de l’opposition à l’entrée dans l’Otan.

Si bien que sur cette affaire d’Otan, on pourrait avoir une sacrée équipe d’opposants à la politique du gouvernement : Aubry, Quiles, Royal, Fabius, Chevènement, Védrine, Bayrou, Villepin, Juppé et Dupont-Aignan entre autres...

Pour Sarkozy, mieux vaut un civil afghan mort qu'un civil afghan intégriste.
Merci monsieur le Président de redonner du prestige à notre vieille nation qui s'était déshonorée en ne participant pas à la guerre contre l'Irak.

Merci de signer cette pétition contre l'engagement français en Afghanistan.

Source: Rimbus

09/11/2009

Après Jean, l'Elysée se met au service de Pierre Sarkozy

Un conseiller est intervenu auprès de la Société civile des producteurs phonographiques, après le refus de cette dernière d'attribuer au producteur de rap Pierre Sarkozy une aide pour un projet musical.

PAR FLORENT LATRIVE

Pierre Sarkozy et son père reçus par le président brésilien Lula lors d'une visite d'Etat le 6

Pierre Sarkozy et son père reçus par le président brésilien Lula lors d'une visite d'Etat le 6 septembre 2009. (AFP/GERARD CERLES)

Après Jean, Pierre? Suite au refus par la Société civile des producteurs phonographiques (SCPP) d'octroyer une aide à Pierre Sarkozy, producteur de rap (il a notamment produit Doc Gynéco), pour l'un de ses projets, un conseiller de l'Elysée serait intervenu auprès de cette dernière pour qu'elle revienne sur sa décision et apporte son soutien au fils du président.

Selon le site Electronlibre.info, qui a révélé cette affaire samedi, la SCPP aurait alors promis de tout arranger et que, «lors de la prochaine commission, l’affaire serait réglée dans le sens qu’il convient».

Ce coup de pouce de l'Elysée pour aider l'un des fils du président en intervenant auprès d'un organisme indépendant survient quelques semaines après la bronca entourant l'arrivée de Jean Sarkozy à la tête de l'Etablissement public de la Défense.

Présidée par le patron d'Universal Music France Pascal Nègre, la SCPP regroupe plusieurs dizaines de producteurs, dont les quatre majors (Universal, EMI, Sony-BMG, Warner). Elle est chargée de collecter la rémunération de ses membres auprès des utilisateurs de leurs catalogues (sites web, radios etc.)  La loi lui impose de réserver une partie de ces sommes au soutien à la création, et c'est le rôle de la commission des aides, justement, de choisir les projets parmi les dossiers qu'elle reçoit.

Contacté par Rue89, le directeur général de la SCPP, Marc Guez, a confirmé avoir reçu un appel de l'Elysée suite au refus, fin septembre, de la commission chargée d'attribuer les aides d'apporter son soutien au projet de Pierre Sarkozy, évalué à 80.000 euros au total. «Nous avons préféré privilégier les membres de notre association. Il est très rare que nous versions des aides à des non-membres, même si c'est déjà arrivé», a-t-il expliqué, indiquant que Pierre Sarkozy n'est pas adhérent de la SCPP. Marc Guez se défend pour autant d'avoir subi des pressions et affirme que «ce conseiller ne [lui] a pas demandé de faire en sorte que cette aide lui soit versée».

Une affirmation répétée dimanche après-midi par un communiqué officiel de l'organisme expliquant que, si «la SCPP a été interrogée», ses services ou sa direction n'ont, à «aucun moment, directement ou indirectement, (...) été sollicités pour accorder un traitement de faveur» à la société dont Pierre Sarkozy est actionnaire (Mind's corporation), «sous quelque forme que ce soit, pour le présent comme pour l’avenir.»

Sur ce point, Electronlibre.info, site spécialisé dans l'information sur les médias et la culture réputé fiable, assure qu'au contraire la SCPP a apporté toutes les «garanties» pour que cette aide soit in fine débloquée.

«Cela n'arrivera pas», assure le président de la société de production Abeille Musique et membre de la SCPP, Yves Riesel, contacté par Libération dimanche. Lui-même a longtemps siégé à la commission, et il la décrit comme «très formaliste et cherchant toujours à distribuer les sommes de façon équitable». Il confirme qu'avec la crise du disque et l'augmentation du nombre de dossiers, «cela fait des mois et des mois que les aides sont réservées aux membres» de la SCPP. Et que rien n'empêche Pierre Sarkozy d'adhérer.

«Si ce petit garçon n'est pas capable de téléphoner lui-même à la SCPP pour demander des explications comme n'importe quel producteur et qu'il demande à l'Elysée de le faire, ça le regarde», dit Yves Riesel.

Dans la soirée de dimanche, le conseiller culture et communication de Nicolas Sarkozy, Eric Garandeau, a précisé à l'AFP qu'il avait effectivement demandé des explications à la SCPP, affirmant qu'il était «sollicité en permanence par des producteurs à qui on a refusé une subvention et [qu'il] demande systématiquement les raisons du refus».  Cette fois, il aurait en plus «pris deux précautions: j'ai mentionné par oral et écrit que l'Elysée ne demandait aucun traitement de faveur et je n'ai pas cité le nom de Pierre Sarkozy».

Source: Libération

08/11/2009

Contrefaçon d’actions à Wall Street : histoire d’une escroquerie monumentale

En 2008, de mystérieux spéculateurs ont inondé les marchés financiers d’énormes quantités d’actions de contrefaçon, ce qui a contribué à tuer Bear Stearns et Lehman Brothers. Le gouvernement américain ne se presse pas pour enquêter…

Cet article est la traduction résumée d’une longue et complète enquête de Matt Taibbi pour le compte de Rolling Stone, magazine dans lequel avait déjà paru un autre article retentissant du même auteur sur Goldman Sachs.

L’après-midi du 11 mars 2008, les actions de la vénérable banque d’investissement Bear Stearns s’échangeaient à 62,97 dollars. Mais l’établissement commença sa descente aux enfers dès le lendemain.

A la fin de la semaine, l’entreprise avait perdu la quasi-totalité de sa trésorerie et pendant le week-end, elle fut achevée par la FED et le Trésor US, forcée de se vendre à JPMorgan Chase (qui a utilisé 29 milliards de dollars d’aides publiques pour ce faire) au prix humiliant de… 2 dollars par action.

Quand Nostradamus joue en bourse…

Ce qui est remarquable, c’est que le 11 mars 2008, « quelqu’un » a fait l’un des paris les plus fous de l’histoire de Wall Street, investissant 1,7 millions de dollars dans une série d’options (produits financiers complexes) bien particulières : pour gagner, il fallait que Bear Stearns perde plus de la moitié de sa valeur en moins de neuf jours.

À ce moment là, il ne s’agissait pas d’un pari fou, mais d’une pure folie ! Aussi dingue qu’« acheter pour 1,7 millions de billets de loterie ».

Mais ce qui est encore plus fou, c’est que notre Nostradamus boursicoteur a gagné son pari… empochant 159 fois sa mise, soit environ 270 millions de dollars.

Réunion secrète à la FED

Il faut savoir que le 11 mars 2008, une réunion s’est tenue à la réserve fédérale de New York, présidée par les deux grands manitous de la FED (Federal Reserve System), Ben Bernanke et Timothy Geithner. Toutes les grandes entreprises américaines étaient présentes, à la notable exception de… Bear Stearns. Cette petite sauterie entre gens bien habillés a longtemps été tenue secrète.

Et c’est par accident, quand un journaliste de Bloomberg a déposé une demande en vertu du Freedom of Information Act, qu’une mention succincte a été découverte dans une annexe d’un document officiel. Les participants, contactés un à un par Rolling Stone, ont tous refusé de commenter la réunion : « La règle de base du repas, c’est la confidentialité », a affirmé un porte-parole de Morgan Stanley.

De la vente à découvert à la contrefaçon d’actions

Dès le lendemain, le 12 mars, la chasse à l’ours (du nom de la banque) était ouverte. Et la banque fut prise dans le tourbillon fatal d’une attaque par « vente à découvert ». Le principe est simple : vous vous engagez à acheter des titres… après les avoir vendus. En gros, vous spéculez à la baisse. Cette procédure est en général utilisée lorsqu’une entreprise montre des signes de faiblesse. Ou – mais c’est alors illégal – lorsque vous voulez dézinguer une société.

Plus le nombre d’actions à la vente est élevé, plus son cours de bourse baisse : c’est le principe de l’offre et de la demande. Sauf que pour réaliser une vente à découvert de 1000 actions, il faut – pour être dans la légalité – préalablement s’assurer que ces 1000 actions sont bien disponibles quelque part, chez un courtier prêt à vous les vendre, par exemple.

Le problème est que ce système est totalement opaque, et que personne ne vérifie jamais. D’ailleurs, aucune sanction financière n’est prévue pour ceux qui contreviendraient à la règle… Seule une limite temporelle a été actée. Le spéculateur doit ainsi racheter les actions virtuelles moins de deux semaines après les avoir vendues. Sauf que personne – et surtout pas le SEC, le gendarme de la bourse US – ne vérifie l’application de cette règle.

Ainsi, un beau jour, une entreprise (Overstock) s’est-elle réveillée avec 18 millions d’actions fictives sur le paletot, dont certaines étaient détenues depuis plus de deux ans par des spéculateurs bien peu scrupuleux. Résultat : une véritable économie parallèle d’actions virtuelles – vendues mais non achetées.

Mais revenons à notre ours (bien mal léché). Le mardi 11 mars, 201 768 de ces actions fictives illégales de Bear Stearns étaient dans la nature. Le lendemain, le nombre d’actions virtuelles a bondi à 1,2 millions. À la clôture des marchés du vendredi, le nombre a grimpé à 2 millions, et le lundi suivant, il planait à 13,7 millions. Une attaque au Napalm…

Ces chiffres constituent l’un des cas les plus flagrants de manipulation des marchés dans l’histoire de Wall Street. « Il n’y a aucun doute dans mon esprit, pas un seul doute » que la vente à découvert a contribué à détruire Bear Stearns, a déclaré le sénateur Ted Kaufman, un démocrate du Delaware. Invité à évaluer la probabilité d’une manipulation, sur une échelle de 1 à 10, l’ancien avocat de la SEC Brent Baker n’hésite pas : « Facilement a 10″.

L’administration américaine au coeur du scandale

Dans le même temps, Bear Stearns a été victime d’une autre attaque en règle, un classique des raids baissiers : les rumeurs négatives disséminées dans les médias sur la solvabilité de l’entreprise. Du coup, l’action de la banque a terminé la semaine à 30 dollars. Le pari était déjà gagné pour notre Fantômas des marchés boursiers.

Puis, une chose étrange s’est produite. La ligne de crédits d’urgence que la FED avait débloquée à l’attention de la banque devait initialement durer 28 jours. Mais ce vendredi, la réserve fédérale a brusquement changé d’avis. Et Hank Paulson – ancien patron de Goldman Sachs, rivale de Bear Stearns – a forcé la main à la banque, menaçant de lui retirer le bénéfice des aides publiques si elle ne trouvait pas de solution avant le dimanche soir.

Miracle, JPMorgan s’est proposé au rachat… entre 1 et 5 dollars par action, alors que la cotation à Wall Street était de 30 dollars ! Pour un montant global de 29 milliards de dollars, versés par l’Etat à JP Morgan quelques jours avant… Tope-là !

Résultat : un (ou plusieurs) parieur fou a gagné des centaines de millions de dollars, et des spéculateurs ont fait exploser, façon puzzle, une des plus grandes entreprises du pays, tout en se remplissant les poches, de façon totalement illégale.

La SEC mène l’enquête, sauf que les choses ne sont pas aussi simples. Un régulateur de Goldman Sachs, Jonathan Breckenridge, a ainsi avoué que le système informatique permet aux opérateurs (intermédiaires qui lancent les ordres d’achat et de vente pour les clients finaux) pouvaient saisir absolument ce qu’ils voulaient dans le champ texte destiné à identifier l’acheteur. Avec un petit faible pour les « trois points de suspension »… A ce moment là, la salle a éclaté de rire.

Aujourd’hui, après plus de 50 auditions de responsables financiers des plus grosses firmes de Wall Street, la SEC n’a pas encore identifié le coupable. « J’ai vu la SEC envoyer des agents à l’étranger dans des affaires d’initiés concernant des échanges de 2000 dollars », dit Brent Baker, un ancien conseiller de la Commission, « mais ils n’ont rien fait pour résoudre cette enquête ».

Lehman Brothers a subi le même sort

Le pire, c’est que trois mois plus tard, les tueurs ont encore frappé. Le 27 Juin 2008, une avalanche d’actions virtuelles s’est abattue sur Lehman Brothers. Puis, selon le scénario bien huilé, les rumeurs ont commencé. Une semaine plus tard, l’action de la banque avait perdu 44% de sa valeur. Une véritable orgie cannibale. Les banques commençaient à se manger entre elles.

Le 12 août 2008, 60 millions d’actions virtuelles étaient ainsi sur le marché, la compagnie n’a eu d’autre choix que de se déclarer en faillite.

Deux poids, deux mesures…

Mais l’affaire ne s’arrête pas là. Le 15 Septembre, le cours des actions de Goldman Sachs et Morgan Stanley, deux autres banques d’affaires phares, a commencé à chuter fortement. Cette fois-ci, les ventes à découvert étaient réalisées dans les règles de l’art.

Quelque chose d’extraordinaire s’est alors produit. Morgan Stanley s’est mis à faire pression sur la SEC pour interdire la vente à découvert légale de valeurs financières. La demande sera honorée quelques heures plus tard, et le cours de bourse de Goldman et Morgan Stanley a rapidement rebondi.

Toujours plus fort, en pleine nuit, l’Etat est grossièrement passé outre ses propres règles en autorisant le versement dans l’instant d’une aide d’urgence aux deux banques impliquées, malgré le délai de 5 jours imposé par la loi.

« J’ai passé des années à essayer d’obtenir ne serait-ce que l’attention de la SEC pour empêcher la contrefaçon illégale des actions de mon entreprise », a déclaré Patrick Byrne, PDG d’Overstock, « mais lorsque Morgan Stanley demande une interdiction sur la vente à découvert légale, ils l’obtiennent littéralement du jour au lendemain ».

L’enquête impossible

Concrètement, il ne serait pas très compliqué pour un organisme comme la SEC d’enquêter, de déplier les ordres d’achat ou de vente, de disséquer mails et conversations téléphoniques. Mais 18 mois après la grande manipulation, le gouvernement fédéral a quasiment renoncé à dénouer les deux plus grands meurtres de l’histoire de Wall Street. Questionné par Rolling Stone, la SEC s’est refusée à tout commentaire, se contentant de déclarer que « les enquêtes liées à la crise financière sont une priorité ».

Ce système de contrefaçon existe à tous les niveaux, y compris sur le marché obligataire. Mais personne ne fait rien pour l’empêcher. C’est en fait tout le système financier qui est basé sur la contrefaçon.

Il faut dire que les clés de Wall Street sont entre les mains de « 300 types » bizarres. Ce qui n’encourage pas vraiment à la transparence… d’autant que l’accentuation de la concentration des pouvoirs – la crise a multiplié les faillites et les rapprochements d’établissements financiers – n’arrangera rien.

Conclusion

La plus grande nation regroupant les plus grands acteurs financiers mondiaux est incapable d’écrire des règles pour interdire à ses propres entreprises de voler des milliards au nez et à la barbe des autorités de régulation, et rien n’est fait pour changer les choses.

Des choses aussi fondamentales pour la société civilisée que l’intégrité d’une action, une note d’hypothèque, ou encore une obligation du Trésor américain, ne sont pas protégées, pas même en cas de crise. Et le recours systématique depuis des années à un crime aussi vulgaire et visible que la contrefaçon de produits financiers reste impuni.

Une caste de voleurs règne actuellement sur l’économie mondiale. Et personne ne tente de les arrêter.

Source: François de Souche

05/11/2009

Pressions contre Fdesouche.com

Une vengeance du système contre Fdesouche.com ?


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Pas moins de 3 journalistes ont été mandatés pour traquer fdesouche.com, chercher des casseroles. Leur enquête a duré plus de 3 semaines. Ils n’ont pas hésité à pratiquer le harcèlement téléphonique, à utiliser un ton menaçant  pour glaner des informations.  Parmi ces journalistes, le rédacteur-en-chef adjoint du Post en personne.

Que les commanditaires de cette manœuvre aient bien conscience que s’ils comptent nous faire taire, il faudra mettre à nos basques autre chose que des petits journalistes de seconde zone en quête de notoriété et de gloire sans risque.

Source: François de Souche

 

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Discrimination anti-identitaire

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photomontage politiquement dégagé

29/10/2009

« J’étais le seul Blanc dans le bus »

Sur RMC, un auditeur s’est plaint d’être « le seul Blanc dans le bus » et de n’entendre plus que parler arabe dans son quartier :

« Alors ce n’est pas du racisme, ni de la xénophobie, on peut appeler ça comme on veut mais j’avais l’impression que c’était moi qui dérangeais. »

Réaction de l’animateur de RMC, Jean-Jacques Bourdin : « Mais ça c’est une impression… »

 

 

Source: François de Souche

28/10/2009

Enquête: les indulgences du parquet

Que seraient ces affaires devenues, si le parquet avait été seul à enquêter sans juge d'instruction ? Elles ont des noms célèbres : Borrel, Tiberi, Erika. Elles concernent parfois des hommes politiques, des entreprises importantes, des chefs d'Etat étrangers qui entretiennent des rapports étroits avec le gouvernement français. Elles concernent aussi des gens plus modestes, qui croisent des enjeux qui les dépassent. Depuis l'annonce par le président Nicolas Sarkozy, en janvier, de la suppression du juge d'instruction, le débat s'est focalisé sur le statut du parquet, dépendant du pouvoir exécutif, qui va prendre en charge l'ensemble des enquêtes judiciaires.

Alors que le Syndicat de la magistrature publie, jeudi 29 octobre, une "Lettre ouverte à ceux qui feignent de croire en l'indépendance du parquet", retour sur quelques affaires qui doivent beaucoup à la persévérance des juges d'instruction.

Meaux, avril 2004. "Disparus du Beach"

Un juge d'instruction fait interpeller le chef de la police congolaise, Jean-François N'Dengue, dans le cadre d'une enquête pour crimes contre l'humanité, après la disparition de 353 réfugiés congolais, en 1999 au Beach, le port fluvial de Brazzaville. Il est aussitôt placé en détention. Le parquet fait appel. La chambre de l'instruction se réunit en pleine nuit pour faire libérer le dignitaire congolais.

Le juge d'instruction de cette affaire, Jean Gervillié, s'était plaint devant le Conseil supérieur de la magistrature des pressions du parquet, pour avoir "fait l'objet d'interventions de nature à compromettre gravement le déroulement serein et indépendant de l'information en cours". "Le parquet a demandé la nullité de toute la procédure au motif que son réquisitoire introductif n'était pas valide. Cela n'a pas marché. La procédure est toujours en cours, mais il est facile pour le parquet de se cacher derrières des possibilités techniques et juridiques que le public ne perçoit pas", explique l'avocat Patrick Baudouin, président d'honneur de la Fédération internationale des droits de l'homme, partie civile dans cette affaire.

Paris. 2005. Affaire "Erika"

Le 12 décembre 1999, le pétrolier maltais fait naufrage au large des côtes bretonnes et provoque une marée noire. En mars 2004, la juge d'instruction Dominique de Talancé boucle ses investigations, après avoir mis en examen dix-huit personnes physiques et morales, dont Total. Mais le parquet demande alors la réouverture de l'instruction, arguant de contradiction dans les expertises.

"Il faut tout recommencer de fond en comble", explique l'avocat général, se défendant de toute collusion avec la compagnie pétrolière. La cour d'appel rejettera cette demande. Le procès aura bien lieu en 2007, aboutissant à la condamnation de Total en première instance. " Si le parquet avait conduit l'enquête à l'époque, au lieu de la juge d'instruction, jamais Total ne se serait retrouvé devant le tribunal", estime Corinne Lepage, avocate de plusieurs parties civiles.

Paris, tribunal aux armées, 2006. Génocide rwandais

La juge d'instruction du tribunal aux armées de Paris (TAP) déclare recevables quatre plaintes accusant l'armée française au Rwanda. La juge d'instruction, Brigitte Raynaud, a interrogé, à Kigali, six plaignants en novembre 2005. En avril, le procureur du TAP a demandé l'annulation de ces auditions, alors que c'est lui-même qui avait demandé à la juge de procéder à ces interrogatoires. La chambre d'instruction du tribunal aux armées a finalement validé l'enquête de la juge. "J'ai attendu plusieurs mois pour que le parquet ouvre une information. Ensuite, il a demandé des annulations de la procédure. J'ai subi des pressions avant d'aller au Rwanda. Qu'aurait fait un procureur soumis hiérarchiquement au pouvoir politique ?", interroge Brigitte Raynaud. Elle s'est opposée au procureur dans une autre affaire, celle du bombardement de Bouaké en Côte d'Ivoire, qui a coûté la vie à neuf soldats français. Le procureur s'est opposé à l'autopsie des corps des victimes. "Quand on a enterré les cadavres, on a voulu enterrer l'enquête."

Créteil, 2006. Affaire Dahan

Des agresseurs s'introduisent chez un commerçant. Il parvient à leur prendre une arme et tire sur l'un d'eux dans le dos. Celui-ci meurt en tombant de la fenêtre. Le commerçant est mis en examen et placé en détention provisoire, comme l'a requis le parquet.

En octobre 2006, la campagne pour l'élection présidentielle est déjà commencée. Le ministre de l'intérieur, Nicolas Sarkozy, écrit à son homologue de la justice : "Nos concitoyens ont du mal à admettre qu'un honnête homme, agressé chez lui, menacé de mort avec une arme et craignant pour la vie de son épouse soit en retour mis en examen pour homicide volontaire et placé en détention provisoire." Le garde des sceaux, Pascal Clément, résiste : le drame "ne semble pas s'inscrire dans le cadre de la légitime défense". Plus de deux ans après, c'est le procureur de Créteil lui-même, alors que l'affaire avait relevé jusque-là du niveau des substituts, qui signe un réquisitoire de non-lieu pour légitime défense. Le juge d'instruction n'a pas suivi les réquisitions du parquet : il vient de renvoyer le commerçant aux assises pour meurtre.

Paris, 2008. Affaire Tiberi

L'enquête sur les faux électeurs du 5e arrondissement de Paris débute en 1997, à la suite de plusieurs plaintes mettant en cause Jean Tiberi, maire de l'arrondissement, et son épouse, Xavière. Les juges Baudouin Thouvenot et Jean-Louis Périès bouclent leur instruction en avril 2005. Mais les réquisitions du procureur de la République, Jean-Claude Marin, tardent à venir.

Las d'attendre, les deux juges renvoient en février 2008 Jean et Xavière Tiberi devant le tribunal correctionnel. Colère de Jean-Claude Marin qui aurait souhaité laisser passer les élections municipales. Le procureur dénonce dans Le Monde "une immixtion des juges dans la campagne électorale" et invoque "un problème de disponibilité du parquet" pour expliquer le retard des réquisitions. L'affaire est jugée en 2009. Les époux Tiberi sont condamnés en première instance.

Ajaccio, 2009. Affaire Trabelsi

Après le vol à Bonifacio d'un yacht d'une valeur de 1 million d'euros, en mai 2006, les enquêteurs en identifient les auteurs, mais aussi ses commanditaires, Moez et Imed Trabelsi, les neveux du président tunisien Zine El-Abidine Ben Ali. Le juge d'instruction Jean-Bastien Risson les met en examen, demande leur interpellation et exige leur renvoi devant les tribunaux français. Mais le parquet va obtenir que le cas des deux commanditaires soit disjoint et qu'ils soient jugés en Tunisie. "Le 28 juin 1972, la France et la Tunisie ont signé une convention. Les Tunisiens résidant en Tunisie sont jugés en Tunisie. Il appartient à la justice tunisienne, qui n'extrade pas ses ressortissants, d'examiner cette affaire", justifie le procureur Thomas Pison. Fin septembre, les huit auteurs des vols sont condamnés par un tribunal corse. En Tunisie, une information judiciaire vient à peine d'être ouverte contre Moez et Imed Trabelsi. "La justice française a baissé les bras face aux autorités tunisiennes", estime Me Antoine Sollacaro, avocat de l'un des condamnés.

Nanterre, 2009. Affaire Bettencourt

Une enquête préliminaire est ouverte en 2007 par le parquet de Nanterre sur un éventuel abus de faiblesse dont aurait été victime Liliane Bettencourt, héritière de L'Oréal, de la part du photographe François-Marie Banier. Puis plus rien. Face à cette inerti, Me Olivier Metzner, l'avocat de Françoise Meyers-Bettencourt, la fille de Liliane, dépose une citation directe. Le parquet fait de la résistance et tente de bloquer cette procédure, estimant que la fille n'est pas recevable comme partie civile. Le tribunal puis la cour d'appel rejettent les requêtes du parquet. Le 24 septembre, ce dernier classe sans suite l'enquête préliminaire qu'elle avait ouverte. L'affaire poursuit son cours, grâce à la citation directe utilisée par Me Metzner. Une procédure juridique, une manière de contourner un parquet de mauvaise volonté, qui est appelé à se développer dans l'avenir si le juge d'instruction venait à être supprimé.

Benoît Hopquin et Alain Salles

Source: Le Monde

Villepin mobilise ses troupes à Paris

Par Marc Vignaud

REGARDEZ - Villepin mobilise ses troupes à Paris

Dominique de Villepin © BERTRAND GUAY / AFP

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La salle est comble. Plusieurs dizaines de personnes sont même restées à la porte. Quelques jours après la fin du procès Clearstram, où 18 mois de sursis ont été requis à son encontre, Dominique de Villepin rassemblait ses troupes, mardi soir à Paris, au second étage d'un salon cossu de la maison de l'Amérique latine. Récit.
À l'entrée, la table des adhésions ne désemplit pas. Pas question pour les organisateurs de laisser repartir les non-inscrits au "ClubVillepin" sans un chèque à l'ordre du mouvement... Vers 19 h 10, l'ancien Premier ministre fait son entrée sous des applaudissements nourris. Avant de lui céder la parole, ses deux fidèles lieutenants, Brigitte Girardin et Jean-Pierre Grand, se félicitent de l'affluence - "1.000 sympathisants", assurent-ils - et fixent l'objectif du "ClubVillepin" : obtenir 100.000 adhérents d'ici à un an.

Dominique de Villepin prend enfin la parole au milieu des sympathisants restés debout. Dans son costume habituel, il prône un projet qui "étonnera par sa simplicité" : le retour aux "principes fondateurs" de la France "républicaine, solidaire, indépendante". En creux, une nouvelle critique virulente de la politique de Nicolas Sarkozy . "Il n'y a pas besoin de faire un débat sur la République et l'identité nationale, mais de faire vivre le principe", lance-t-il d'un ton déterminé. L'ancien Premier ministre n'hésite pas à se présenter comme une "alternative républicaine" au chef de l'État. "Nous le voyons avec l'esprit de cour : plus le pouvoir est concentré et moins il est efficace. Quand nous vivons à l'ère d'une démocratie d'opinion, où, jour après jour, les polémiques font l'actualité, nous n'obtenons pas les réponses aux problèmes, nous ne répondons pas aux préoccupations des Français parce qu'une polémique chasse l'autre."

Un ancien militant RPR se réjouit à l'issue du discours : "J'espérais et j'ai trouvé une vision nouvelle. J'ai trouvé un homme d'État qui a la vision de la France..." Mardi soir, il n'y a pas que des sympathisants de droite dans la salle parisienne. Duag Kaldia, ingénieure financier, "plutôt de gauche à la base" et pour qui "l'opposition de gauche n'existe plus", est venue trouver une "alternative" au gouvernement actuel. Pour elle, comme pour beaucoup, Villepin a la stature d'un chef de l'État et "ils ne sont pas beaucoup en France", confie un autre supporter. "Merci pour aujourd'hui et merci pour demain", leur a répondu Villepin, dont l'ambition était de les rassembler autour d'un "espoir commun" et d'une "ambition commune".

Infatigable, Villepin est redescendu au rez-de-chaussée de la Maison de l'Amérique latine. L'occasion de prononcer un nouveau discours à ceux qui n'avaient pu assister à sa prestation.

Regardez le reportage vidéo du point.fr :