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20/04/2009

La vraie force d’Israël : Ses lobbys

lundi 13 avril 2009 par Prof. Chems Eddine Chitour

« Ou bien je définis la politique sur le Moyen-Orient ou bien c’est l’Aipac qui le fait. »
Zbigniew Brzezinski, conseiller à la National Security de l’administration Carter

On a tout dit d’Israël, "peuple sûr de lui et dominateur !" pour reprendre l’expression du général de Gaulle. On est tenté à première vue de convoquer la religion pour expliquer comment cette « religion du Livre » se veut singulière à nulle autre pareille. La logique actuelle d’Israël et de ses lobbys est de diaboliser au nom de l’antisémitisme- qui ne concerne pas les Arabes, autres sémites pourtant - toute tentative de critique d’Israël. La moindre critique de l’Etat d’Israël et de la doctrine sioniste est ipso facto traitée d’antisémitisme. La liste des victimes de cet oukase ne s’arrête pas de s’allonger. Souvenons-nous des procès de la Licra contre l’abbé Pierre, Garaudy, même le philosophe Edgard Morin, juif de naissance dont Esther Benbessa a dit, à juste titre, que c’était un « Juste parmi les Justes ».

On l’aura compris : personne n’échappe à la censure même les juifs de naissance et il s’en trouve, qui n’acceptent pas cette chappe intolérable qui veut que tout ce qui critique Israël est assimilé à une critique des juifs. C’est à croire que toute l’énergie de ces inconditionnels est de traquer les contrevenants à la « Loi ». Si malgré leur meilleure volonté, les gardiens du « Temple » ne peuvent trouver nulle part des actes antisémites, alors il leur faut réanimer les horreurs du passé en rappelant qu’elles peuvent se reproduire à tout moment.Cela explique le flot ininterrompu de films et d’émissions de TV toujours neufs sur l’antisémitisme du national-socialisme et des efforts zélés pour mettre au pilori de réels ou imaginaires néo-nazis. A la base de toute la tradition juive on trouve l’idée que les juifs tout au long de l’histoire ont été continuellement torturés et persécutés Le traumatisme résultant de la peur de voir à nouveau se répéter ces atrocités est exploité à fond par les sionistes.

On rappelle quotidiennement aux juifs qu’ils vivent dans un monde hostile( !), que la peur et la crainte font partie de leur identité, de leur nature. De nombreux juifs souffrent de cette peur continuelle. Ils voudraient, disent-ils, vivre comme des hommes normaux, psychiquement sains,psychiquement équilibrés...Alors intervient le sionisme ! et ce sionisme les sermonne, l’index levé : « Pensez que vous êtes juifs !, que vos prochains vous détestent et qu’ils peuvent à chaque moment fomenter de nouveaux pogroms et vous pousser dans de nouvelles chambres à gaz. Votre seule protection consiste à posséder votre propre patrie, Israël, et à y trouver refuge. Pour cela, Israël doit survivre malgré ses ennemis. » Cette peur irrationnelle touche particulièrement les juifs qui s’engagent en faveur du sionisme alors que ceux qui sont pour le socialisme et surtout ceux qui participent au domaine scientifique et médical y sont moins sujets. Le fait que le sionisme considère l’assimilation comme le danger le plus mortel ressort des mises en garde continuelles des dirigeants sionistes le boss sioniste Nahum Goldman a dit le 30 décembre 1964 lors du 26e Congrès sioniste mondial à Jérusalem : « L’assimilation représente pour l’existence éternelle du peuple juif un danger plus grand que ne l’ont été dans le passé les persécutions, inquisitions, pogroms et l’holocauste » (cité d’après le Monde du 1.1.1965).

Cette citation prouve l’existence d’un traumatisme racial mélangé d’anxiété chez les sionistes. En son temps, la publication du livre Le juif international de Henry Ford, en 1920, a eu l´effet d´une bombe sur la scène politique américaine. Dans son livre, il révèle que les juifs contrôlent plus de 90% des médias aux USA et qu´ils abusent de ce pouvoir pour imposer aux non-juifs une réelle dictature à l´échelon mondial. « Les politiciens et les généraux américains sont menés par le puissant lobby juif israélien aux USA », révèle déjà le titre d’un intéressant article du Herald Tribune du 7 juillet 1987. Selon cet article, le lobby juif est devenu aux États-Unis, d’année en année, de plus en plus puissant et dominant. Le seul président des États-Unis qui osa braver le pouvoir sioniste, au moins dans un cas important, fut Dwight D. Eisenhower. Celui-ci jouissait en tant qu’ancien général des Forces Alliés du plus haut prestige dans son pays. En 1956, lors de la Guerre de Suez, Eisenhower força Israël avec les Français et les Anglais à se retirer des territoires occupés, faute de quoi il menaça de couper immédiatement toute aide des États-Unis. (...)

« Personne, écrit Rodrigue Tremblay, ne peut comprendre ce qui se passe politiquement aux USA sans être conscient qu’une coalition politique des principaux groupes pro-Likoud, des intellectuels néo-conservateurs pro-israéliens et des sionistes chrétiens, exerce une influence terriblement forte sur le gouvernement US et ses politiques. Avec le temps, ce vaste lobby pro-israélien, dont le fer de lance est l’American Israël Public Affairs Committee (AIPAC), a étendu l’ensemble de son emprise sur de grandes parties du gouvernement US, y compris le bureau du vice-Président, le Pentagone et le département d’État, en plus du contrôle de l’appareil législatif du Congrès. Il est assisté dans sa tâche par de puissants alliés au sein des deux principaux partis politiques, des grands médias et quelques boîtes à idées ("think-tanks") richement financés, comme l’American Enterprise Institute, la Heritage Foundation, ou le Washington Institute for Near East Policy. Les techniques de l’AIPAC sont si efficaces qu’on peut facilement avoir l’impression que c’est "un gouvernement parallèle" à Washington DC. (...) Ainsi, qui pourrait blâmer l’AIPAC d’être convaincue qu’elle tient en laisse le Congrès US ? Si l’AIPAC était une entreprise, l’AIPAC a une telle emprise sur Washington que quelquefois on peut être pardonné de confondre Tel-Aviv et Washington DC. »

« Un exemple récent : L’ AIPAC a rédigé une résolution de soutien à Israël dans ses bombardements sauvages et illégaux sur le Liban. Le 20 juillet 2006, la résolution fut votée à l’unanimité par les 100 membres du Sénat, et le vote de la Chambre fut de 410 à 8. L’affaire est entendue.(1) « Pendant de nombreuses années, l’influence du lobby resta indécelable, ignorée ou dissimulée par les médias qu’il contrôlait et par la plupart des commentateurs. Pourtant, le 10 mars 2006, deux respectés spécialistes américains, les professeurs Stephen Walt de l’université de Harvard et John Mearsheimer de l’université de Chicago publièrent une étude dans The London Review, intitulée The Israël Lobby and U S Foreign Policy, au sujet de l’influence disproportionnée que ce lobby d’intérêts particuliers a sur la politique étrangère US. Un autre exemple du type de pouvoir que le lobby détient de nos jours à Washington DC est son succès dans l’établissement au sein du département d’État, avec l’argent des contribuables, d’une agence d’intérêts particuliers, appelée l’Office of global anti-Semitism consacrée à la surveillance autour du monde des cas, entre autres choses, de critique d’Israël ou des politiques US pro-israéliennes. »(1) La même technique existe en France puisque le ministère de l’Intérieur « coordonne avec le Crif » la traque aux actes antisémites.

Dernière prouesse en date de l’AIPAC : L’administration Obama avait choisi le diplomate Charles W.Freeman pour occuper le poste de président du « National Intelligence Council », qui émet des avis à la Maison-Blanche sur les questions de sécurité. Il vient de renoncer à ce poste en accusant les lobbys pro-israéliens d’avoir mené une violente campagne contre lui. Le New York Times a donné cette nouvelle le lundi 10 mars. Dans un message publié mardi 11 octobre sur le site du Foreign Policy magazine, Freeman a blâmé les lobbys pro-israéliens. « La tactique de ces lobbys, a-t-il dit, touche le fond du déshonneur et de l’indécence. Elle procède de l’assassinat de la personnalité, de la citation inexacte et sélective, de la distorsion volontaire de l’enregistrement, de la fabrication de mensonges, et d’un total mépris de la vérité. » Al Jazeera pour sa part, a publié une déclaration de Freeman mardi 11 mars : « Il est facile de voir d’où viennent les e-mails diffamatoires qui me concernent. Ceci montre qu’un puissant lobby est déterminé à empêcher d’émettre tout autre point de vue que le sien. Le but de ce lobby est de contrôler le processus politique. Pour cela il exerce un véto sur la nomination de personnes qui contestent la validité de ses points de vue, il remplace l’analyse politique par ce qu’il juge politiquement correct, et pour préparer les décisions de notre gouvernement il exclut toutes les options autres que celles qui ont sa faveur. »

En fait, dans chaque pays occidental les lobbys veillent au grain. A titre d’exemple, La Fédération Sioniste de Grande-Bretagne et d’Irlande « The Zionist Federation of Great Britain and Ireland » créé en 1899 a pour but non seulement de veiller sur les juifs britanniques mais aussi de faciliter leur « Alya » vers Israël. Un homme qui a été agressé, lundi 19 janvier, à Londres a amené Jonathan Hoffman, vice-président de la « Zionist Federation of Great Britian », l’équivalent du CRIF en Angleterre, à déplorer que le gouvernement britannique ne s’investisse pas outre mesure dans le combat contre la montée de l’antisémitisme dans le pays. Le CRIF n’est pas en reste, il semble que le président du CRIF ait téléphoné au président Sarkozy pour s’opposer à la nomination de Hubert Védrine, trop proche des Arabes. A la place, un forcing a été fait pour le porteur de sac de riz devant les caméras. On l’aura compris : il s’agit de Bernard Kouchner.

Le dîner 2009 du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) le 2 mars, écrit Dominique Vidal aura, battu tous les records, d’affluence (plus de 1000 participants), de représentativité (le Premier ministre François Fillon et le gros du gouvernement comme de la classe politique, sauf le PCF et les Verts, non invités), d’oecuménisme (les dignitaires des principales confessions, Islam compris). Même le président de la République, dont l’Elysée avait annoncé l’absence, a fini par passer une demi-heure, de retour d’Egypte. Le président Richard Prasquier et, à sa suite, le chef du gouvernement, auront, hélas, battu un autre record : celui de la manipulation politique et idéologique. Rien de plus légitime, pour le CRIF, que d’appeler à la vigilance contre les manifestations d’antisémitisme, qui se sont multipliées, explique-t-il, pendant l’offensive israélienne contre Gaza. L’expérience du début des années 2000 incite toutefois à manier prudemment les chiffres, à ne pas mélanger courriels, graffitis et violences contre des fidèles ou des lieux de culte, à ne pas accuser en bloc et sans la moindre preuve les jeunes Français d’origine arabe ou de religion musulmane, eux-mêmes victimes de nombreuses agressions racistes ou islamophobes - sans oublier la répression au faciès...(2)

Faisant dans l’amalgame, le président actuel du CRIF tire sur tout ce qui bouge. Là où la légitimité s’arrête, poursuit Dominique Vidal, c’est quand M. Prasquier, malheureusement suivi par le Premier ministre, dénonce comme antisémites les participants aux défilés de solidarité avec Gaza, allant jusqu’à exclure de son dîner les Verts et le Parti communiste français - PCF (1), accusés de « ne pas s’être élevés contre le kidnapping (sic) des manifestations par des mouvements islamistes, avec des slogans antijuifs ». Quiconque y a pris part sait pourtant que ces débordements furent à la fois marginaux et unanimement condamnés. Quant à l’issue d’un cortège du CRIF, le 7 avril 2002, les nervis du Betar et de la Ligue de défense juive (LDJ) s’en prirent aux passants d’origine arabe, accusa-t-on M.Roger Cukierman, alors président du CRIF, d’avoir conduit une « ratonnade ? Question toujours d’actualité : qui protège la LDJ, interdite aux Etats-Unis et en Israël, mais autorisée en France malgré ses violences récurrentes ? Loin d’être un signe de force, ces dérapages du CRIF révèlent sa faiblesse. Ses dirigeants n’ont certes pas renoncé à pratiquer le chantage à l’antisémitisme pour mieux défendre la politique israélienne. Dernière preuve en date : dans le climat du dîner, M.Fillon s’est cru obligé de menacer de boycotter la seconde conférence des Nations unies sur le racisme à Durban, si Israël y était « stigmatisé » ! (2)

A juste titre, des juifs citoyens français se sont soulevés contre cette politique de racisme. Écoutons le témoignage suivant : « L’antisémitisme est une abomination. Il est synonyme de racisme envers les musulmans et les Juifs, tous deux sémites. Et justement, je reviens au sujet du jour, une question me taraudait : pourquoi les émissions religieuses sur France 2 accordaient-elles à l’époque 45 mn aux juifs, et seulement 30 aux Musulmans, alors qu’ils étaient presque dix fois plus nombreux ? (...) Donc, les musulmans et les juifs sont sémites. Le racisme est une abomination. Ce sont les politiques que je juge. L’obscurantisme est trop souvent le lot des Arabes, et les potentats locaux ne se comptent plus parmi eux. Mais ils sont rarement impérialistes, ils provoquent peu de guerres, ils n’ont jamais persécuté les individus comme nous l’avons fait notamment à travers la Shoah, ils ne divisent pas pour régner... »(3)

« Or, le repas du Crif vient d’avoir lieu. Saviez-vous qu’il s’agit d’une institution bien française, très parisienne ? L’Angleterre de Sa Majesté, par exemple, n’a pas son repas communautariste annuel. (...) Drôle de République, en vérité ! La communauté juive a tous les droits, tous les honneurs, on se prosterne devant elle, c’est la vache sacrée française. Pas touche mon Juif ! (...) A quatre pattes devant la communauté juive. Toutes les portes s’ouvriront. Rachida Dati ou Fadela Amara sont des musulmanes qui ont compris qu’il était plus important, aujourd’hui, de faire sa révérence devant un membre du CRIF que de la communauté musulmane ou noire. C’est ainsi. Et le must du must, c’est de montrer sa frimousse au repas annuel du CRIF. Tous les politiques, toutes les célébrités, y vont. Même à contrecoeur ! Il faut se montrer. Passage obligé. Malheur aux absents ! »(3)

Chacun comprend en définitive que la politique des puissances occidentales se décide au sein des puissants lobbys juifs dont le pouvoir repose sur l’argent, les médias et l’intelligence. Il faut le reconnaître, une grande partie des prix Nobel est de confession juive. Imaginons pour rire le président Sarkozy et tout son staff au diner de l’UOIF, sans conteste ce sera la révolution de la laïcité, dira-t-on, qui en a pris un coup. Les biens pensants crieront à la nécessité d’un nouveau Poitiers pour arrêter cette peste brune, pour reprendre les mots d’un président du Crif.

1. Rodrigue Tremblay : Aipac.

2.Dominique Vidal : Dérapages du CRIF, relaxe pour Siné Le Monde diplomatique 7 mars 2009

3. [Eva Le dîner du CRIF-> http://r-sistons.over-blog.com/article-28607690.html 4 mars 2009

Pr Chems Eddine CHITOUR
Ecole Polytechnique Alger


Prof. Chems Eddine Chitour

Articles de cet auteur

 

Source: http://www.oulala.net/Portail/spip.php?article3984

Charles Freeman accuse très ouvertement le lobby sioniste

Le diplomate américain, Charles Freeman, qui vient récemment de retirer sa candidature au poste de président du Conseil national du renseignement (CNR) a accusé ouvertement le lobby sioniste d'être derrière la campagne de diffamation qui l'a touché et qui l'a contraint de renoncer à cette nomination. En dépit du soutien avec force que lui a apporté le directeur du renseignement national (National Intelligence), l'Amiral Dennis Blair, et qui lui reconnaissait un "talent exceptionnel et l'expérience" requise pour ce poste élevé du renseignement américain, ainsi que l'éloge que lui ont apporté 17 ex-ambassadeurs qui le décrivent comme "un homme intègre, doté d'une grande intelligence", Charles Freeman a fini par se retirer pour, dit-il, "ne pas renoncer à sa liberté de parole".
Dans une lettre publiée sur le Wall Street Journal, Freeman qui est connu pour son "franc parlé" et ses critiques sur la conduite de l'Administration Bush concernant la "guerre contre le terrorisme" ainsi que sur les politiques israéliennes dans les territoires occupés palestiniens, dénonce la virulente campagne de diffamation à son égard menée par "le lobby sioniste AIPAC et ses soutiens dans le camp des néo-conservateurs républicains notamment au Congrès".

"Je ne crois pas que le Conseil national du renseignement pourrait fonctionner efficacement tandis que son président serait sous attaque constante par des gens sans scrupule qui ont un attachement passionnel à des points de vue d'une faction politique d'un pays étranger", souligne l'ancien ambassadeur en Arabie Saoudite et en Chine, affirmant qu'il y a un lobby "puissant déterminé à empêcher qu'un autre point de vue que le sien soit émis, encore moins pour prendre en compte la compréhension américaine des courants et événements au Moyen-Orient".

Le diplomate indique que les tactiques du lobby d'Israël "touche le fond du déshonneur et de l'indécence" et "incluent la destruction d'une réputation, citation erronée sélective, déformation voulue du passé, fabrication de mensonges et un total mépris de la vérité". Le but de ce Lobby, poursuit-il, "est de contrôler le processus politique via l'exercice d'un veto sur la nomination de personnes qui remettent en question la sagesse de ses points de vue, la substitution du politiquement correct à l'analyse et l'exclusion de toutes les options de décision par les Américains et notre gouvernement exception faite de celles qui ont sa faveur".

Il considère en outre que l'incapacité des Américains de discuter, ou du gouvernement d'envisager, toute option de politique US concernant le Moyen-Orient opposée à la faction qui dirige la politique israélienne a permis à cette faction d'adopter et de maintenir des politiques qui finalement menacent l'existence même de l'Etat d'Israël. ....Celle des Etats-Unis, et même du camp occidental dans son ensemble !
inv
Notes :
Rappel de notre article du 11 mars sur le sujet:

Etats-Unis : un haut responsable du renseignement volontiers critique envers Israël retire sa candidature. L'annonce de sa nomination par Dennis Blair avait suscité la critique de plusieurs organisations juives et l'inquiétude d'un groupe de parlementaires soutenant Israël. (Guysen.International.News)

Pour l'AFP:
Charles Freeman, un diplomate américain chevronné qui était sur la sellette au Congrès, a retiré sa candidature à un poste élevé au sein du renseignement, dernier en date d'une série de désistements laissant vacants des postes de l'administration Obama.
M. Freeman "a demandé à ne pas être nommé au poste de président du Conseil national du renseignement" (CNR), indique ce soir le bureau du directeur du renseignement Dennis Blair dans un communiqué, ajoutant que ce dernier "a accepté la décision de l'ambassadeur Freeman à regret".
M. Freeman, volontiers critique envers Israël, faisait l'objet d'un processus d'accréditation houleux au Congrès. L'annonce de sa nomination par M. Blair à un poste où il aurait dû coordonner les vues des 16 agences de renseignement américain sur des sujets ultrasensibles a en effet soulevé l'inquiétude d'un groupe de parlementaires aussi bien démocrates que républicains soutenant fermement Israël.
Ces derniers avaient demandé une enquête sur "tout conflit d'intérêt potentiel" résultant de la nomination de M. Freeman, en raison de ses liens avec l'Arabie Saoudite et la Chine, où il a été ambassadeur.
Deux candidates pressenties pour occuper des postes importants au sein du Trésor s'étaient retirées la semaine dernière, suivant une précédente série de désistements.

 

Source: http://www.toutsaufsarkozy.com/cc/article04/EkFZkuVyApjKo...

Un homme libre exemplaire

 Le patriotisme aux Etats-Unis est une vertu célébrée. A condition de ne pas être trop libre à l'égard du puissant lobby israélien. Deux universitaires américains, Stephen Walt et John Mearsheimer, auteurs d'une étude intitulée «Le lobby pro-israélien et la politique étrangère américaine », avaient apporté la démonstration que la domination du lobby sioniste conduisait les Etats-Unis à mener une politique contraire à leurs intérêts nationaux. Ils avaient été littéralement carbonisés.

Pourtant, leur thèse vient d'être spectaculairement corroborée par la cabale lancée aux Etats-Unis contre le diplomate Charles W. Freeman, pressenti pour occuper le poste de président du National Intelligence Concil. L'AIPAC fait mine d'être en retrait, mais ses sbires, dont David Rosen, son ancien directeur, qui doit comparaître devant un tribunal en avril pour espionnage au profit d'Israël, ont lancé une campagne particulièrement indigne contre Freeman. A leurs yeux, Charles Freeman a fait montre d'un franc-parler « déplacé » sur la politique israélienne. Freeman signifie « homme libre », il ne l'est que trop pour le lobby.

La cabale menée contre lui a été si intense, massivement relayée par les médias, qu'il a décidé de se retirer, malgré le soutien publiquement exprimé par l'amiral Denis Blair. Non sans clairement s'exprimer, dans une lettre rendue publique, sur un « lobby puissant décidé à empêcher que soit diffusée toute opinion autre que la sienne, et encore moins de laisser les Américains comprendre les tendances et les événements au Moyen-Orient ».

Dénonçant la stratégie de ce groupe qui «touche le fond du déshonneur et de l'indécence », il souligne que son objectif est « le contrôle du processus politique par l'exercice d'un droit de veto sur la nomination des personnes qui contestent le bien-fondé de son point de vue, la substitution d'une justesse politique de l'analyse et l'exclusion de toutes les options pour la prise de décisions par les Américains et notre gouvernement autres que celles qu'il favorise».

Charles Freeman relève avec pertinence l'ironie d'être accusé par un «groupe ayant aussi clairement l'intention de faire appliquer une adhésion à la politique d'un gouvernement étranger, dans ce cas le gouvernement d'Israël». Le veto sioniste à la nomination de Freeman est la démonstration éclatante de l'impossibilité pour un patriote américain de servir son pays en conservant sa liberté d'esprit. Sa lettre est bien celle d'un homme libre qui casse un tabou en pointant du doigt la mise sous tutelle des Etats-Unis par un groupe prêt à toutes les manipulations. Ceux qui nourrissaient des illusions sur la capacité de Barack Obama à mener une politique plus équilibrée au Moyen-Orient devraient se réveiller définitivement. Sa marge est infime. Les néoconservateurs sionistes les plus ineptes - Perle, Wolfowitz... - ont disparu, mais cela n'a en rien entamé l'hégémonie d'Israël sur les appareils d'Etat US.

Le renoncement de Freeman, avec une mise en cause publique du lobby, n'est pas un cadeau pour Obama. Sa capacité à mener le « changement » est en cause. Les patriotes qui osent penser différemment et distinguer entre l'intérêt des Etats-Unis et celui d'Israël n'ont pas leur place dans un système hyperpuissant mais soumis.

A moins, chose improbable au vu des orientations dominantes des médias américains, que cette lamentable mais néanmoins significative affaire ne provoque un vrai débat sur l'influence disproportionnée d'une organisation entièrement dédiée à la défense d'un Etat étranger. Y compris contre les intérêts des Etats-Unis.

Source: http://www.lepost.fr/article/2009/03/14/1457290_un-homme-...

 (k selim, quotidien d'Oran)

Le pouvoir du lobby israélien de Washington

          Photo:www.megachip.info/fotoz/rahm&barack.jpg

  

Excellent aricle sur la revue Horizons et débats (http://www.horizons-et-debats.ch/index.php?id=27 ) :

par Arnold Hottinger

Le livre «The Israel Lobby and American Foreign Policy» dû à deux professeurs de sciences politiques de Harvard et de l’Université de Chicago, Stephan Walt et John J. Mearsheimer, a paru en 2007 (Farrar, Straus and Giroux, New York, ISBN 978-3-593-38377-4). C’est un ouvrage bien documenté qui, pour la première fois, expose et analyse de manière approfondie les activités du lobby israélien AIPAC (American Israeli Public Affairs Committee) et d’autres groupes moins importants qui poursuivent des objectifs comparables. Cet ouvrage, dont une édition allemande a déjà paru en 2007 (Campus Verlag), est capital car il décrit pour la première fois et de manière précise le mythe du lobby et de son pouvoir légendaire, connu de tous ceux qui s’intéressent à la politique américaine, et présente en détail les méthodes du groupe de pression et son impact sur la politique américaine et par conséquent sur tout ce qui se passe au Proche-Orient.


L’œuvre a déclenché une vive polémique. Celle-ci avait déjà commencé avant sa parution lorsque les recherches des deux professeurs avaient été exposées sur Internet puis dans un long article de la London Review of Books publié en mars 2006.
Il a fait l’objet de nombreuses recensions, très souvent négatives, dans la plupart des cas rédigées sur un ton offensé et offensant. Ce qui frappe, c’est que les critiques pro­cèdent souvent de manière identique. Ils ne s’occupent pas du contenu de l’analyse mais commencent à rappeler tout un éventail de mythes et d’accusations antisémites tels qu’on les trouve dans le passé européen de la centaine d’années précédant la Seconde Guerre mondiale et qui sont bien documentés en tant que préjugés malveillants aujourd’hui. Certains prétendent que le livre n’est pas «scientifique» et qu’il fait partie d’une longue série d’attaques injustifiées contre le «judaïsme». La plupart de ces critiques utilisent des termes et des critères imprécis et évitent ainsi de discuter les thèses bien étayées des deux auteurs, voire de les mentionner. Les reproches concernant la «méthode non scientifique» visent le même objectif. Ainsi une journaliste de la «Neue Zürcher Zeitung» a écrit que le livre comportait certes des centaines de notes mais qu’elles renvoyaient à des sources non scientifiques comme des journaux et des revues. Or la plupart d’entre elles servent simplement à documenter les procédés journalistiques du lobby qui n’hésite pas à recourir aux contrevérités et à la calomnie.


A toutes ces tentatives identiques visant à descendre le livre en flamme, on peut opposer ceci: Il s’agit d’un ouvrage très important parce qu’il expose au grand jour ce que le lobby cherche à dissimuler: la manière dont il exerce des pressions sur l’opinion publique ainsi que sur les parlementaires et les intellectuels américains pour imposer une version «politiquement correcte» de tout ce qui concerne la politique d’Israël et du Proche-Orient, et cela en recourant à tous les moyens possibles: incitations et sanctions financières, calomnies brutales et disqualifications sans appel. Ce faisant, il cherche non seulement à ce qu’on soutienne Israël inconditionnellement mais à ce qu’on l’approuve et l’aide activement dans toutes les mesures prises par les milieux de droite actuellement au pouvoir.
La thèse principale des auteurs est que les activités du lobby nuisent à la politique étrangère américaine et qu’elles font du tort plutôt qu’elles ne profitent à Israël. Elles nuisent à Israël parce que l’AIPAC et les lobbys frères cherchent à soutenir et à promouvoir, à l’aide de la grande puissance américaine, la politique de domination et d’accaparement des territoires occupés palestiniens menée actuellement par la droite israélienne au pouvoir. La question de savoir si c’est dans l’intérêt à long terme d’Israël, puisque cela exclut toute possibilité de paix entre Israël et les Palestiniens, est sujette à controverse, même parmi les Israéliens et les Juifs.

Pressions couronnées de succès sur un expert du Proche-Orient

Le pouvoir ainsi que les méthodes de l’AIPAC sont ces jours-ci sous les feux des projecteurs de la politique américaine. Le nouveau directeur du NIC (National Intelligence Council, organe central de la communauté américaine du renseignement), l’amiral Dennis Blair, avait l’intention de rappeler le diplomate et intellectuel Charles Freeman, pourtant déjà à la retraite mais apprécié en tant que spécialiste du Proche-Orient, et de lui confier la présidence du Conseil. L’intention de cette dé­signation a été connue avant que le diplomate ne soit engagé. Elle n’aurait pas été subordonnée à une audition par le Congrès comme c’est le cas pour les hautes charges du gouvernement. Mais le lobby a lancé une cam­pagne qui contenait les pires calomnies et accusations à l’adresse du candidat. Au début, ces reproches ont été réfutés par les responsables. Mais le candidat a finalement décidé de refuser ce poste parce qu’il devait se dire qu’un travail fructueux au sein du Conseil serait impossible à cause de la polémique continue et des calomnies systématiques contre sa personne considérée comme «pro-arabe», donc corruptible, sinon même corrompue par les Saoudiens, etc. Cela gênerait le Conseil dans son analyse objective des faits.


Freeman a écrit une longue lettre à ses amis qui cherchaient à le soutenir dans la tempête. On la trouve sur le blog de Juan Cole: Informed Comment du 11/3/09. On y lit des phrases capitales comme:
«La tactique du lobby d’Israël atteint des sommets de malhonnêteté et d’impudence: diffamation, fausses citations, déformations intentionnelles de faits documentés, mensonges et mépris volontaire de toute vérité. Le but du lobby est de contrôler le processus politique en s’opposant à toutes les per­sonnes qui mettent en doute la sagesse de leurs opinions. Il cherche à remplacer l’analyse par une orthodoxie politique (‹politiquement correcte›) et à éliminer toutes les options en vue des décisions des Américains ou de notre gouvernement qui diffèrent de celles qu’ils préfèrent.»
Freeman déplore que les événements évoqués puissent amener certains observateurs «à douter que le gouvernement Obama soit en mesure de réfléchir, et à plus forte raison de décider quelle politique servira au mieux les intérêts des Etats-Unis – en lieu et place d’un lobby qui cherche à promouvoir les intérêts d’un gouvernement étranger.»  

 

Source: http://www.lepost.fr/article/2009/04/07/1486834_le-pouvoi...

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18/04/2009

Chasse au Blanc dans un bus RATP

La censure a ses subtilités. Cette vidéo, disponible - après des jours de censure - sur You Tube, a été floutée et de plus écourtée pour que l'on ne voit pas l'épisode final où notre compatriote gaulois se fait traiter de "sale français de merde" par un sauvageon originaire d'Afrique du Nord, à qui on serait ravi d'offrir un billet simple en charter pour Alger. "La France, tu l'aimes ou tu la quittes!" (comment dit-on cela en arabe?)

Préférez la version non censurée du site russe Ru Tube disponible dans l'article suivant celui-ci. Elle n'a pas été écourtée ni floutée.


Chasse au Blanc dans un bus RATP

chasse au blanc bus RATP 2.jpg

 

Cette vidéo est censurée sur les sites de You Tube et Daily Motion, mais est heureusement disponible sur le site russe Rutube (merci à nos amis russes pour leur amour de la liberté d'information, et leur indépendance d'esprit).

Les médias français, dans leur grande majorité, ne parlent jamais du caractère évidemment raciste de cette agression, et se contrefichent totalement du sort de la victime, qui dorénavant, prendra le taxi ou achètera une arme...

La France est le pays de l'apartheid, les Blancs ne peuvent pas y utiliser les transports en commun sans risquer de se faire attaquer par des sauvageons venus d'Afrique.

La France, pays des Droits de l'Homme? A qui veut-on faire croire cela? Nous n'avons pas de médias libres.

Les Français honnêtes n'ont qu'un seul droit: celui de payer leurs impôts, et de se laisser envahir en silence et agresser en toute impunité par les immigrés, issus de la belle "diversité"!

 

Des activistes palestiniens écrivent une lettre géante sur le Mur de la Honte

Des activistes palestiniens ont écrit vendredi à la bombe, en anglais, les mots "My dear Palestinian brothers" (Mes chers frères palestiniens, NDLR) sur un tronçon de la clôture de sécurité érigée par Israël dans les territoires palestiniens, premiers mots d'une longue lettre d'opposition à la construction.

37-10_mur israel_apartheid.jpgCes mots, taggés sur un tronçon au nord de Jérusalem, sont les premiers d'une lettre géante longue de 2,6km que ces activistes entendent écrire pour alerter l'opinion internationale sur le sort réservé aux Palestiniens par Israël.

Ils ont été conçus par le Sud-Africain Farid Esack, militant des droits de l'Homme, pour qui le traitement infligé par l'Etat hébreu aux Palestiniens est, d'une certaine manière, pire que celui que subissait la population noire pendant l'apartheid en Afrique du Sud.

Les tronçons de la clôture de sécurité, dont la construction a débuté en 2002, sont devenus un lieu populaire pour les graffitis. Au cours des 18 derniers mois, le groupe écrivant cette lettre a taggé divers messages commandés sur l'Internet.

Faire écrire son message coûte en moyenne 30 euros, mais il en coûtera environ 16.000 euros pour achever la lettre, selon Faris Arouri, un des 12 artistes qui peignent la clôture.

Cette lettre de 1.998 mots sera écrite sur une seule ligne et à une hauteur suffisante pour éviter qu'elle ne soit recouverte par d'autres graffitis, selon Faris Arouri. Elle s'achèvera au sud du point de contrôle de Qalandia, où les Palestiniens qui souhaitent entrer à Jérusalem doivent régulièrement patienter pendant de longues heures. La fin du travail, qui nécessite de hautes échelles, est prévue pour le 15 mai. AP

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Evo Morales dénonce "la politique du complot" menée contre lui par les Etats-Unis

"La politique de complot" menée contre lui par Washington "continue", a déclaré samedi Evo Morales, appelant Barack Obama à condamner publiquement le complot d'assassinat du président bolivien que La Paz a annoncé avoir démantelé cette semaine.

evo morales.jpgS'exprimant lors d'une conférence de presse au sommet des Amériques à Trinité-et-Tobago, Evo Morales a déclaré avoir demandé à Barack Obama, lors d'une rencontre samedi matin, de condamner publiquement le complot visant à l'assassiner dont il dit avoir été victime.

Il n'a pas évoqué une éventuelle implication américaine directe dans ce complot, mais a estimé que les promesses faites par le président américain lors de son discours vendredi au sommet sonnaient creux sans une dénonciation publique.

"Obama a dit trois choses: il n'y a pas de partenariat senior ou junior. Il a dit que les relations devaient être basées sur le respect mutuel, et il a parlé de changement", a déclaré Evo Morales. "En Bolivie (...) on ne sent pas le changement. La politique du complot continue".

Les autorités boliviennes ont annoncé avoir démantelé jeudi un groupe, composé principalement de mercenaires étrangers, qui prévoyait d'assassiner Evo Morales et son vice-président. La police a abattu trois de ces hommes, dont un Irlandais et un Roumain.

Si Barack Obama ne condamne pas publiquement cette tentative d'assassinat, "je pourrais penser qu'elle a été organisée par le biais de l'ambassade", a affirmé samedi Evo Morales. "Je veux obtenir la confiance (...) Je ne veux pas qu'on se mêle des histoires de mon pays".

Un haut responsable de l'administration Obama a indiqué que "certaines questions d'intervention américaine passée" avaient été évoquées samedi matin lors de la rencontre entre Evo Morales et Barack Obama, mais qu'aucune n'était "dirigée vers le président ou son administration".

Evo Morales entretenait des relations tendues avec l'administration Bush, qu'il a plusieurs fois accusée de souhaiter son renversement. Le président bolivien avait expulsé en septembre dernier l'ambassadeur américain, ainsi que les équipes fédérales américaines de lutte contre la drogue le mois suivant, les accusant d'avoir comploté avec l'opposition pour inciter à la violence dans le pays. AP

17/04/2009

Les USA n'iront pas à la conférence de l'Onu sur le racisme

Les Etats-Unis boycotteront la conférence des Nations unies sur le racisme prévue la semaine prochaine à Genève en raison de la formulation "contestable" du document final préparé pour cette réunion, annonce le département d'Etat américain.

soldat israelien.jpg"Il paraît maintenant certain que les inquiétudes qui subsistent ne trouveront pas de réponse dans le document qui doit être adopté la semaine prochaine à la conférence", a déclaré Robert Wood, porte-parole du département d'Etat.

La conférence "Durban II" se tient du 20 au 24 avril. L'Onu organise ce nouveau forum dans l'espoir de surmonter les séquelles laissées par sa première conférence sur le même thème, tenue en 2001 en Afrique du Sud. Israël et les Etats-Unis s'en étaient retirés parce que des pays arabes avaient tenté d'y assimiler le sionisme au racisme.

Source: Reuters

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Olivier Besancenot interdit d'entrée à Gaza

Le porte-parole du Nouveau parti anticapitaliste (NAP) français Olivier Besancenot, en visite au Proche-Orient, a été empêché lundi de se rendre dans la Bande de Gaza, a annoncé son parti.

Selon François Coustal, Olivier Besancenot, qui avait pourtant formulé une demande "relayée par les autorités diplomatiques françaises", n'a pas reçu l'autorisation d'entrer dans le petit territoire palestinien. Il s'est présenté avec plusieurs autres militants français à Erez, le principal point de passage entre Gaza et Israël, mais n'a pas été autorisé à aller plus loin.

Les autorités israéliennes imposent un blocus du territoire de Gaza depuis la prise de contrôle du territoire par le Hamas en juin 2007. AP