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14/05/2009

Dieudonné présente une liste anti-sioniste

L'humoriste controversé Dieudonné a présenté vendredi sa très hétérogène liste "anti-sioniste" pour les européennes en Ile-de-France, remerciant le secrétaire général de l'Élysée Claude Guéant, d'avoir popularisé son initiative en lançant la question de son interdiction.

Très en verve, maniant tour à tour l'ironie et l'insulte, Dieudonné, qui tenait une conférence de presse sur la scène de son théâtre parisien de la Main d'Or devant de nombreux supporteurs, a d'entrée annoncé qu'il entendait "répondre à M. Guéant, notre ami Guéant (...) M. Guéant notre attaché de presse".

Dimanche, le secrétaire général de l'Elysée avait annoncé que les pouvoirs publics étudiaient la possibilité d'interdire les listes "anti-sionistes" que Dieudonné, plusieurs fois condamné pour des propos sur la Shoah et les juifs, veut présenter aux européennes.

dieudonné.jpgEn agissant de la sorte, "Guéant nous a placés au coeur du débat sur les élections", s'est félicité Dieudonné, qui s'est déclaré "étonné" par l'écho rencontré par la polémique.

Interrogé sur le fait de savoir si la déclaration de l'Elysée n'était pas en réalité une "stratégie" pour faire diversion dans la campagne, Dieudonné a répondu: "si c'est le cas, c'est jouer avec de la glycérine".

Attablé avec ses deux principaux colistiers, l'écrivain ex-membre du Front national Alain Soral et le président du "Parti anti-sioniste de France", Yahia Gouasmi, Dieudonné a également donné la parole à chacun des autres membres de la liste, venus d'horizons extrêmement différents.

L'un d'eux, Francesco Condemi, s'est présenté comme "cinéaste", "venu de l'extrême gauche", qui a "beaucoup bourlingué avec la LCR". Un autre, Cyrille Ray-Coquet, lui aussi "cinéaste", a affirmé se présenter pour "replacer dieu au centre des préoccupations". Une jeune femme, Emmanuelle Gili, s'est affichée comme une membre du groupuscule ultra-nationaliste "Renouveau français" et un autre comme le "président d'une association d'amitié franco-serbe".

Pour beaucoup issus de l'immigration, nombre d'entre eux ont affirmé avoir milité dans des organisations aussi diverses que les syndicats CGT et Sud, le PCF, les Verts ou le Front national jeunesse (FNJ).

"C'est un mouvement de tous les horizons, de toutes les régions", s'est félicité Dieudonné. "La France black-blanc-beur, elle est là !", a lancé Alain Soral.

Mais malgré la multiplicité des parcours, l'ennemi était bien le même pour tout le monde: le sioniste.

"L'idée de glisser ma petite quenelle dans le fond du fion du sionisme est un projet qui me reste très cher", a lancé Dieudonné.

"Le seul ennemi de cette République, c'est le sionisme, qui est là et qui nous divise depuis toujours, qui organise en fait les guerres un peu partout, dans le monde et en France", a-t-il assuré.

Alain Soral, qui a quitté le FN en février après que sa candidature eut été écartée pour conduire la liste en Ile-de-France, s'en est également violemment pris à Claude Guéant.

"Guéant a dit que M. Dieudonné était antisémite tout le temps. Ce n'est même pas français comme phrase. Je rappelle que même Adolphe Hitler quand il caressait son chien avait des petites baisses d'antisémitisme", a-t-il lancé sous les rires de ses sympathisants.

Les trois principaux membres de la liste ont annoncé qu'ils déposeraient leur liste mercredi à 11H00 au ministère de l'Intérieur. Ils s'y rendront à bord d'un car, baptisé le "Dieudonné bus", avec lequel ils entendent faire campagne.

Source: http://www.ladepeche.fr/article/2009/05/09/604285-Dieudon...

 

20/04/2009

Charles Freeman accuse très ouvertement le lobby sioniste

Le diplomate américain, Charles Freeman, qui vient récemment de retirer sa candidature au poste de président du Conseil national du renseignement (CNR) a accusé ouvertement le lobby sioniste d'être derrière la campagne de diffamation qui l'a touché et qui l'a contraint de renoncer à cette nomination. En dépit du soutien avec force que lui a apporté le directeur du renseignement national (National Intelligence), l'Amiral Dennis Blair, et qui lui reconnaissait un "talent exceptionnel et l'expérience" requise pour ce poste élevé du renseignement américain, ainsi que l'éloge que lui ont apporté 17 ex-ambassadeurs qui le décrivent comme "un homme intègre, doté d'une grande intelligence", Charles Freeman a fini par se retirer pour, dit-il, "ne pas renoncer à sa liberté de parole".
Dans une lettre publiée sur le Wall Street Journal, Freeman qui est connu pour son "franc parlé" et ses critiques sur la conduite de l'Administration Bush concernant la "guerre contre le terrorisme" ainsi que sur les politiques israéliennes dans les territoires occupés palestiniens, dénonce la virulente campagne de diffamation à son égard menée par "le lobby sioniste AIPAC et ses soutiens dans le camp des néo-conservateurs républicains notamment au Congrès".

"Je ne crois pas que le Conseil national du renseignement pourrait fonctionner efficacement tandis que son président serait sous attaque constante par des gens sans scrupule qui ont un attachement passionnel à des points de vue d'une faction politique d'un pays étranger", souligne l'ancien ambassadeur en Arabie Saoudite et en Chine, affirmant qu'il y a un lobby "puissant déterminé à empêcher qu'un autre point de vue que le sien soit émis, encore moins pour prendre en compte la compréhension américaine des courants et événements au Moyen-Orient".

Le diplomate indique que les tactiques du lobby d'Israël "touche le fond du déshonneur et de l'indécence" et "incluent la destruction d'une réputation, citation erronée sélective, déformation voulue du passé, fabrication de mensonges et un total mépris de la vérité". Le but de ce Lobby, poursuit-il, "est de contrôler le processus politique via l'exercice d'un veto sur la nomination de personnes qui remettent en question la sagesse de ses points de vue, la substitution du politiquement correct à l'analyse et l'exclusion de toutes les options de décision par les Américains et notre gouvernement exception faite de celles qui ont sa faveur".

Il considère en outre que l'incapacité des Américains de discuter, ou du gouvernement d'envisager, toute option de politique US concernant le Moyen-Orient opposée à la faction qui dirige la politique israélienne a permis à cette faction d'adopter et de maintenir des politiques qui finalement menacent l'existence même de l'Etat d'Israël. ....Celle des Etats-Unis, et même du camp occidental dans son ensemble !
inv
Notes :
Rappel de notre article du 11 mars sur le sujet:

Etats-Unis : un haut responsable du renseignement volontiers critique envers Israël retire sa candidature. L'annonce de sa nomination par Dennis Blair avait suscité la critique de plusieurs organisations juives et l'inquiétude d'un groupe de parlementaires soutenant Israël. (Guysen.International.News)

Pour l'AFP:
Charles Freeman, un diplomate américain chevronné qui était sur la sellette au Congrès, a retiré sa candidature à un poste élevé au sein du renseignement, dernier en date d'une série de désistements laissant vacants des postes de l'administration Obama.
M. Freeman "a demandé à ne pas être nommé au poste de président du Conseil national du renseignement" (CNR), indique ce soir le bureau du directeur du renseignement Dennis Blair dans un communiqué, ajoutant que ce dernier "a accepté la décision de l'ambassadeur Freeman à regret".
M. Freeman, volontiers critique envers Israël, faisait l'objet d'un processus d'accréditation houleux au Congrès. L'annonce de sa nomination par M. Blair à un poste où il aurait dû coordonner les vues des 16 agences de renseignement américain sur des sujets ultrasensibles a en effet soulevé l'inquiétude d'un groupe de parlementaires aussi bien démocrates que républicains soutenant fermement Israël.
Ces derniers avaient demandé une enquête sur "tout conflit d'intérêt potentiel" résultant de la nomination de M. Freeman, en raison de ses liens avec l'Arabie Saoudite et la Chine, où il a été ambassadeur.
Deux candidates pressenties pour occuper des postes importants au sein du Trésor s'étaient retirées la semaine dernière, suivant une précédente série de désistements.

 

Source: http://www.toutsaufsarkozy.com/cc/article04/EkFZkuVyApjKo...

10/02/2009

L'Iran prêt au dialogue avec Washington mais dans l'égalité et le respect

Le président Mahmoud Ahmadinejad a déclaré mardi que l'Iran était prêt au dialogue avec les Etats-Unis mais dans l'égalité et le respect mutuel, lors d'un discours pour le 30e anniversaire de la révolution islamique. 

teheran-place-en-orbite-son-premier-satellite-les-occidentaux-inquiets.jpg"Le nouveau gouvernement américain a déclaré qu'il voulait le changement et entamer le chemin du dialogue mais le changement réel doit être fondamental et non tactique. Le peuple iranien est prêt au dialogue mais dans un climat d'égalité et de respect mutuel", a dit M. Ahmadinejad devant des dizaines de milliers personnes rassemblées à Téhéran.

Le président américain Barack Obama avait émis l'espoir lundi de créer "dans les prochains mois" des "ouvertures" entre les Etats-Unis et l'Iran qui permettront "de s'asseoir à une table, face à face".

"Je pense qu'il y a la possibilité, au moins, d'une relation de respect mutuel (...) il est temps maintenant pour l'Iran d'envoyer des signaux prouvant qu'il veut agir différemment", avait déclaré M. Obama.

Les deux pays s'opposent sur plusieurs dossiers, dont le programme nucléaire iranien, officiellement civil mais soupçonné par les Occidentaux de masquer des ambitions militaires.

"Il est important, même si nous engageons une diplomatie directe, que nous soyons clairs à propos des profondes préoccupations que nous conservons à l'égard de l'Iran", que ce soit le financement d'organisations terroristes jugé "inacceptable" ou son programme nucléaire susceptible de "déstabiliser la région", a souligné M. Obama.

Signe de la méfiance entre les deux pays, le président Ahmadinejad a également lancé une mise en garde aux Etats-Unis.

"Le monde ne désire pas la répétition de la période noire de (l'ex-président George W.) Bush (...) Si certains cherchent à répéter son expérience même avec des méthodes nouvelles, ils doivent savoir que leur destin sera encore pire que celui de Bush", a-t-il déclaré.

En énumérant les acquis scientifiques et technologiques de l'Iran, en particulier dans le domaine nucléaire et le récent envoi d'un satellite dans l'espace, il a affirmé que "l'Iran est désormais une grande puissance".

"L'ombre de la menace a été levée pour toujours au dessus de l'Iran (...) Je déclare officiellement que l'Iran est devenu une grande puissance véritable", a-t-il ajouté.

Non loin de là, les autorités avaient érigé une réplique grandeur nature de la fusée qui a permis de mettre en orbite la semaine dernière un satellite.

Des manifestants portaient aussi des pancartes, traditionnelle en Iran, "mort à l'Amérique", "mort à Israël".

De nombreux manifestants brandissaient aussi l'inscription : "30 ans de liberté, 30 ans de fierté".

La République islamique se pose aujourd'hui en chef de file de l'anti-impérialisme et de l'ordre injuste que font peser, selon elle, sur le monde les grandes puissances au Conseil de sécurité de l'ONU.

La télévision d'Etat a diffusé les images de manifestations identiques à travers le pays pour célébrer la victoire de la révolution.

"Après 30 ans, je suis très fier. Les jeunes ont une meilleure place qu'avant. Le pays a fait beaucoup de progrès et nous suivons les idéaux de l'imam Khomeiny", a déclaré Hossein Ghoudarzi, un retraité de 65 ans.

La révolution a été marquée par le retour d'exil le 1er février 1979 de l'ayatollah Rouhollah Khomeiny, fondateur de la République islamique, et le renversement du chah.

13:02 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : iran, anti-sionisme |  Facebook | |

16/07/2008

Le Pen parrain d'un enfant de Dieudonné

PARIS (AFP) - Le président du Front national Jean-Marie Le Pen est devenu le parrain du quatrième enfant de l'humoriste controversé Dieudonné, lors d'une cérémonie à Bordeaux la semaine dernière, a indiqué une source proche de l'humoriste, confirmant des informations de Libération mercredi.

dieudonné.jpgSelon l'enquête du quotidien, le baptême de l'enfant, une petite fille, a eu lieu à Bordeaux, dans la paroisse traditionaliste de Saint-Eloi, par l'abbé Philippe Laguérie, ancien curé de Saint-Nicolas-du-Chardonnet, bastion intégriste parisien.

Ces informations sont "exactes", a déclaré la source interrogée par l'AFP, sans vouloir donner plus de détails.

Une source au Front national a par ailleurs indiqué à l'AFP que M. Le Pen avait déjà évoqué il y a quelques semaines ce projet devant quelques personnes.

Mais le service de presse du FN s'est refusé à tout commentaire, estimant que "s'il y avait quelque chose, ce serait du domaine privé".

Dieudonné avait esquissé un rapprochement avec Jean-Marie Le Pen pendant la campagne présidentielle, se rendant notamment en novembre 2006 à la fête du FN au Bourget, avant qu'une partie de l'état-major du FN ne s'affiche à l'un de ses spectacles à Paris.

Il avait ensuite soutenu aux législatives Patrick Bourson, ami de Jean-Marie Le Pen et candidat FN dans la Marne.