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17/06/2009

Alain Soral : la gauche déteste la France


10/06/2009

Censure et terrorisme intellectuel du lobby sioniste en France: l'exemple du renvoi de Radio France du journaliste Richard Labévière

L' "orwellisation" de la presse française expliquée, preuve à l'appui, par le journaliste Richard Labévière, renvoyé de Radio France pour avoir organisé une interview avec le président syrien en août 2008.

Sa "tête" a été demandée et obtenue par l'ambassadeur d'Israël en France.

Sarkozy a placé Christine Ockrent-Kouchner (la femme de son ministre des Affaires Etrangères Bernard Kouchner) à la tête de France Monde afin de garantir une position éditoriale pro-sioniste et d'éliminer les journalistes qui ne respecteraient pas les consignes.

  

 

Même l'AFP serait impliquée dans ce complot sioniste.


 

 

 

 A ce sujet, voir ici l'article de Télérama, daté du 5 mars 2008:

 

Christine Ockrent nommée directrice générale de France Monde : non, ce n’est pas une blague !

 

LE FIL TéLéVISION - Personne n’osait y croire, mais c’est officiel ce soir : la reine Christine (Mme Kouchner à la ville) est nommée numéro 2 de notre audiovisuel extérieur. Des pratiques dignes d’une république bananière, qui ne manqueront pas de ravir nos partenaires francophones, qui craignaient que TV5 Monde ne soit la “voix de la France”…

photo-christine-ockrent.jpgIls l'ont vraiment fait. Après plusieurs jours de rumeurs, l'Elysée a officialisé ce soir la nomination de Christine Ockrent au poste de directrice générale de France Monde, holding qui coiffera désormais l'audiovisuel extérieur français (France 24, TV5 Monde, RFI). Oui, oui, Christine Ockrent, à la ville Mme Bernard Kouchner, ministre français des Affaires étrangères. Un Kouchner qui a évidemment plus que pesé dans la nomination de sa compagne à ce poste stratégique. Car si aujourd'hui France 24 n'est pas sous la tutelle du Quai d'Orsay, le vaste projet de réforme de l'audiovisuel extérieur voulu par Nicolas Sarkozy prévoit le rattachement de l'ensemble de la holding. Même si certains planchent aujourd'hui pour qu'au final il dépende de Matignon, histoire de sauver la face et de masquer un évident conflit d'intérêt.

En tout cas, le mal est fait, et on voit d'ici les railleries qui ne manqueront de fleurir dans la presse étrangère – et, on l'espère, française – dans les prochains jours. Fort marris de ne pas avoir été associés à cette réforme, les actionnaires francophones (belges, québécois, suisses) de TV5  Monde s'inquiétaient du risque que cette chaîne ne devienne uniquement la voix de la France, et non plus celle de la francophonie.  Avec la compagne du ministre français des Affaires étrangères aux commandes, on peut dire que c'est mal parti. Surtout, la France devrait se voir reprocher des pratiques dignes d'une république bananière.

Et il y a le reste. Car celle qui fut un temps appelée la « reine Christine » est aussi la reine des ménages (1), pratique qui ne fait pas franchement bon ménage, justement, avec la déontologie journalistique. La liste de ses prestations s'avère d'ailleurs longue comme le bras :  animation de la dernière université du Medef, lancement de Microsoft Windows Vista, « forum retraites » de la Caisse des  dépôts, soirée SFR... Une activité parallèle et effrénée qui a ému la Société des journalistes de France 3, dont Ockrent est salariée pour son émission du dimanche soir Duel sur la Trois, réclamant des sanctions à la direction de la chaîne. Finalement, elle n'en aura pas eu le temps, même si on a pu remarquer le peu d'empressement des dirigeants à prendre des mesures.

Last but not least, le site du Point a révélé il y a quelques semaines que dame Christine émargeait aussi à 120.000 euros par an pour une chronique hebdomadaire bilingue sur France 24, chaîne qui désormais sera sous sa responsabilité. Un chiffre qui a, on peut s'en douter, suscité plus que de l'émoi chez les jeunes salariés de la chaîne d'infos internationale. La nomination d'Alain de Pouzilhac, président de cette dernière, à la tête de France Monde apparaît du coup presque anecdotique.

Richard Sénéjoux

(1) pratique de certains journalistes qui consiste à monnayer leur notoriété pour l'animation de débats, conférences et autres activités commerciales en tous genres.

 

Source: http://television.telerama.fr/television/25787-christine_...

 

Articles sur le thème:

Otan: révélations sur le retour de la France

levitte sarkozy.jpg

(Nicolas Sarkozy avec Jean-David Levitte, son conseiller diplomatique)

4 avril 2009 - Alors que Strasbourg accueille aujourd'hui le sommet de l'Otan, voici l'article que je publie cette semaine sur le retour complet de la France dans la structure militaire de l'Alliance.

J'essaye de répondre à trois questions:

1/ Quels postes de commandement voulait l'Elysée au début des tractations?

2/ Quelles avancées de l'Europe de la Défense l'équipe de Nicolas Sarkozy espérait-elle arracher pour justifier cette réintégration?

3/Et qu'a-t-elle finalement obtenu?

 

Otan: histoire secrète du retour de la France

Ce samedi 11 août 2007, George Bush reçoit Nicolas Sarkozy en visite «privée» dans sa maison familiale de Kennebunkport, au bord de l'Atlantique. Au menu : hamburgers, haricots noirs et claques dans le dos. Officiellement on parle de tout et de rien. On fait seulement connaissance. En réalité, le nouveau président français (il a été élu trois mois plus tôt) vient mettre George Bush dans la confidence. «Nicolas Sarkozy nous annonce, sous le sceau du secret, qu'il veut faire réintégrer la France dans le commandement de l'Otan, raconte un important officiel américain. Il dit même qu'il souhaiterait que cela se passe très vite, dès le prochain sommet de l'Alliance atlantique, en avril 2008 à Bucarest. Evidemment, Bush, qui était très isolé et critiqué sur la scène internationale, était ravi de ce rapprochement spectaculaire.» L'Elysée n'a jamais reconnu que les choses s'étaient déroulées si tôt et d'une façon si abrupte. En fait, l'histoire du retour complet de la France dans l'Otan recèle nombre d'épisodes gênants pour Nicolas Sarkozy et son équipe. Certains d'entre eux nous ont été racontés par différents responsables français, américains et européens, sous couvert de l'anonymat.
Comme il est d'usage sous la Ve République, l'essentiel s'est déroulé dans le bureau du conseiller diplomatique du président de la République, l'incontournable Jean-David Levitte. Tout commence là, le 27 juillet 2007, trois semaines avant la rencontre «privée» de Kennebunkport, quand Jean-David Levitte réunit le chef des armées, le chef d'état-major particulier de Nicolas Sarkozy, le directeur politique du Quai-d'Orsay et le conseiller diplomatique du ministre de la Défense. Il ne leur annonce pas exactement la couleur. Il dit vouloir sonder les différents ministères sur un «éventuel» retour de la France dans le commandement intégré de l'Otan. Mais chacun comprend que tout est déjà joué, et que Nicolas Sarkozy, bien qu'il n'ait jamais évoqué la question pendant la campagne, a déjà tranché. Si bien que le chef d'état-major de l'armée française, le général Georgelin, conclut ainsi, en souriant, la réunion : «Messieurs, le moment est historique. On devrait prendre une photo pour l'immortaliser»

Au cours de cette réunion «historique», on évoque déjà les postes dans l'Otan que la France devrait obtenir «en échange» de son retour complet dans la structure militaire de l'Alliance. On veut au moins l'un des trois «qui comptent vraiment», et qui sont déjà occupés par des Européens : adjoint du chef américain de l'Otan, poste tenu par un Britannique; chef d'état-major des opérations, poste toujours occupé par un Allemand; ou commandant de «Brunsumm», le QG d'où sont gérées, en partie, les opérations en Afghanistan, poste également tenu par un Allemand. Comme on va le voir, la France n'obtiendra aucun de ces trois commandements.
Ce 27 juillet 2007, dans le bureau de Jean-David Levitte, on évoque aussi la défense européenne. Mais il ne s'agit pas - pas encore - de faire de son avancée un préalable au retour complet de la France dans l'Otan. En fait, un seul des participants en parle pour lancer, exaspéré : «Cette réintégration, celle que vous préparez, c'est la mort de la défense européenne...»
L'Elysée comprend le danger d'une telle remarque si elle fait tâche d'huile au sein de l'establishment français. Car depuis 1998 l'élite politique française, de droite comme de gauche, a fait de l'Europe de la Défense l'un des axes majeurs de la diplomatie française. L'équipe de Sarkozy ne peut donc prendre le risque d'être accusée à la fois de se réaligner sur l'Amérique et de négliger un symbole de la souveraineté européenne. Bref, de tuer simultanément de Gaulle et Monnet.


Quelques jours après cette réunion, et sous la pression de François Fillon, on décide donc deux choses : d'abord de ne pas réintégrer tout de suite, sous Bush, mais en 2009 après l'élection d'un nouveau président américain. Et pour célébrer l'événement, on envisage d'organiser en France le sommet du 60e anniversaire de l'Otan. Angela Merkel, qui veut elle aussi accueillir cet événement historique, proposera un sommet commun franco-allemand - ce que Nicolas Sarkozy acceptera en novembre 2007.
Seconde décision : profiter de la future présidence française de l'UE pour essayer de décrocher des avancées importantes dans l'Europe de la Défense, en prétendant qu'on ne reviendra complètement dans l'Otan que si on les obtient. Cependant, on se garde bien - et c'est là toute la manip - de fixer un objectif précis. Si bien que n'importe quel progrès, si minime soit-il, fera l'affaire... Au début, on espère pouvoir décrocher le gros lot, la seule avancée qui vaille : la création d'un vrai quartier général de la défense européenne, à la fois stratégique et opérationnel, un QG permanent comportant des centaines d'officiers - un symbole fort. Fin août, Jean-David Levitte en parle à son homologue britannique au cours d'un déjeuner à Paris. Cela ne paraît pas impossible.
Mais, patatras, Gordon Brown, jusque-là très populaire, s'effondre dans les sondages. Or les élections britanniques approchent. Il n'est plus question pour lui d'apparaître trop «europhile». Du coup, dès l'automne 2007, le ministre britannique de la Défense Des Browne annonce à son homologue français que, si cela peut aider Nicolas Sarkozy à faire revenir totalement la France dans l'Otan, il est prêt à consentir quelques efforts en matière de défense européenne, mais que, pour le QG, c'est non. «C'est une ligne rouge», dit-il à Hervé Morin.
A l'Elysée, on ne lâche pas prise. Paris espère contourner Londres par Washington. Grâce à l'habile Levitte, et en échange de l'envoi en renfort de 700 soldats français en Afghanistan, George Bush accepte de faire un véritable panégyrique de l'Europe de la Défense, lors du sommet de l'Otan de Bucarest en avril 2008. Mieux, quelques semaines plus tard, le Pentagone fait savoir qu'il n'est plus opposé à la création d'un QG européen. C'est une révolution. Mais Gordon Brown ne veut toujours rien entendre. Que faire ? Bien que l'Allemagne ait, elle aussi, acquiescé du bout des lèvres, Nicolas Sarkozy décide de ne pas tenter l'épreuve de force avec Londres. Et, avant même la présidence française de l'Union, il abandonne, sans le dire, l'idée de ce QG. Il n'y aura donc pas de véritable avancée de la défense européenne.
Sur le front de l'Otan, aussi, les choses restent au point mort. Les Britanniques - et, cette fois, les Allemands - bloquent. Début 2008, Paris a demandé à Londres d'accepter que le poste d'adjoint au chef militaire de l'Alliance, toujours occupé par un Britannique, devienne tournant, c'est-à-dire soit attribué successivement à un Anglais, un Allemand et un Français. La réponse ne tarde pas : c'est «No !» Du coup, Berlin refuse de lâcher l'un des ses commandements. Et Nicolas Sarkozy ne parviendra pas à convaincre Angela Merkel de changer d'avis. «Comment les Français, qui nous ont craché dessus pendant des années, ont-ils pu croire un instant que nous allions nous réjouir de leur retour complet dans l'Otan et leur céder nos places comme ça, pour leurs beaux yeux ?», demande un responsable allemand.

Concessions

A l'été 2008, au début de la présidence française, voilà donc Nicolas Sarkozy Gros-Jean comme devant. Pas de QG européen, pas de grands commandements : comment, dans six mois, «vendre» aux Français la réintégration de la France dans l'Otan ? Côté défense européenne, il faut faire le forcing, arracher quelque chose. Plus résolu et concentré qu'on ne le dit, Hervé Morin obtient de ses 26 homologues quelques concessions qui, regroupées et bien enveloppées, pourront peut-être faire illusion. Mais, pour les postes à l'Otan, il faut aller voir le grand frère. En octobre 2008, le Pentagone accepte le principe de lâcher deux de ses commandements au profit des Français. Mais rien n'est signé. Il faut obtenir le feu vert final auprès de l'équipe d'Obama. Au lendemain de l'élection présidentielle américaine, Jean-David Levitte traverse discrètement l'Atlantique pour rencontrer son homologue, le général Jones, lui-même ancien patron de l'Otan et francophone. Bien que Barack Obama ne soit pas encore officiellement investi, Jones donne son accord. Si bien que juste avant Noël, en conseil restreint de défense, le conseiller diplomatique de Nicolas Sarkozy révèle aux ministres concernés, Kouchner et Morin, ce qu'il a obtenu à Washington : les commandements de Norfolk et de Lisbonne.
La pêche semble bonne. Norfolk est un poste prestigieux, l'un des deux commandements «stratégiques» de l'Alliance. Mais il n'est pas opérationnel. «Le QG de Norfolk, SACT, est une sorte de think tank censé diffuser les nouvelles pratiques militaires américaines auprès des Européens. C'est tout», dit un responsable français, très sceptique sur la valeur réelle de ce commandement. Quant à Lisbonne, il s'agit du QG de la «Force de réaction» de l'Otan (la NRF), force qui n'a été employée qu'une seule fois. C'était au Pakistan pour aider les populations après un tremblement de terre. Ce fut un désastre. «Lisbonne, raconte un officiel français, n'a réussi qu'à mobiliser deux bulldozers espagnols que les autorités pakistanaises ont finalement refusés.» Belles prises, en effet.

Source: http://globe.blogs.nouvelobs.com/archive/2009/04/03/otan-...

09:55 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : otan, sionisme, sarkozy |  Facebook | |

08/06/2009

Le crash du Rio-Paris dû à un attentat? Une hypothèse très probable

http://www.france-info.com/IMG/jpg/Crash-VolAF447-Q.jpg

A ce stade, la version officielle du crash de l’avion Air France est que primo la vitesse de l'Airbus A330 était « erronée » et que secundo un « enchaînement d'événements catastrophiques » a conduit à sa désintégration en vol.  Un peu court comme analyse… Albert Soued, spécialiste du Moyen Orient, effectue (en réponse à ma demande et en exclusivité pour monde-info et drzz.info) l’analyse suivante, un peu plus étoffée que la version officielle : « Les experts restent très prudents et n'écartent plus l'"éventualité d'un attentat", à moins que, fort de 11 000 heures d'expérience en vol, le pilote chevronné ne soit devenu assez fou pour entrer de plein fouet dans l'oeil d'une forte turbulence, au lieu de la contourner.

 

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FOX NEWS révèle qu'Air France avait reçu des menaces de bombes, une première fois en Argentine, le 27 mai et peut-être avant ce vol. En effet, il y a des habitudes qui ont été prises vis à vis d'une France considérée comme le maillon faible de l'Europe, puisqu'elle préfère l'apaisement à la confrontation ("la paix à tout prix") : - les attentats télécommandés par l'Iran dans les années 80/90 ; - l'attentat de Toulouse camouflé en accident :on a confirmé les 2 détonations, c'est à dire qu'un explosif assez puissant a déclenché l'explosion de l'engrais normalement inerte ; - aujourd'hui un crash suspect, car 2 avions allemands passant quelques minutes après l'avion d'Air France n'ont rien subi, et les avions sont superprotégés contre le risque de foudre. Il faut savoir que Rio est infesté d'agents du Hezbollah.

 

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Par ailleurs, la France a ouvert une base sur le golfe persique, en grande pompe et en pays sunnite, et cela ne plaît guère aux ayatollahs. La France ne veut pas perdre le Liban lors des élections du 7 juin : on ne serait pas étonné que nos responsables aient reçu un message leur demandant de ne pas s'opposer à l'arrivée au pouvoir au Liban d'une coalition pro-iranienne...sinon les attentats vont continuer... On n'a pas fini de parler du Moyen Orient, surtout avec Obama. Celui-ci se pliera aux exigences nucléaires d'un Iran messianique, étoile montante de l'Islam et cherchant à supplanter l'Arabie et son wahhabisme. Il ne faut pas oublier que 90% des réserves de pétrole du Moyen Orient sont en territoire shiite, même en Arabie. Il faut peut-être se préparer à un futur renversement des alliances » (Albert Soued et Miguel Garroté pour monde-info et pour drzz.info).


PNF:

Autre hypothèse: l'attentat a pu être commis par des groupes militants basés en Amérique du Sud qui veulent envoyer un signal clair à la politique pro-américaine et pro-israélienne de Sarkozy, qui a rompu totalement avec la tradition gaulliste et humaniste de la France.
La France doit retirer ses troupes d'occupation en Afghanistan, et se retirer de l'OTAN dès que possible. Souhaitons pour notre pays que Dominique de Villepin puisse se présenter aux prochaines élections, afin de proposer une alternative à l'américanisme et au sionisme qui violent l'indépendance de notre pays et entachent son honneur.

12:21 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |

Europe politique : illusions perdues

30 ans après les premières élections au Parlement européen, on annonce un taux d'abstention record dans un climat de désillusion assombri par la crise économique et l'absence de renouvellement du personnel dirigeant impliqué dans les échecs passés...

L'Europe ne fait plus recette. Faut-il incriminer l'incivisme des électeurs ? Les leaders politiques avant tout préoccupés par leur carrière nationale ?...

Les causes du désintérêt sont bien plus profondes et bien plus graves si l'on veut bien se souvenir qu'en 1992 (référendum sur le traité de Maastricht) comme en 2005 (référendum sur le traité constitutionnel), les citoyens français (et hollandais) se sont passionnés comme jamais pour les enjeux européens avec des taux de participation exceptionnels et des résultats à l'arraché.

Scrutin peu démocratique

La première explication au désintérêt des citoyens tient au scrutin de liste à la proportionnelle (avec quelques variantes autorisées par la décision européenne de 1974 : proportionnelle intégrale comme en France ; panachage et sélection partielle des candidats comme en Allemagne).

En théorie, ce mode de scrutin est parfaitement démocratique car il permet à toutes les sensibilités d'être représentées au Parlement. Dans les faits, c'est une entrave majeure à l'expression démocratique ! Voir à ce propos notre article : Quel mode de scrutin pour nos députés ?

Il n'est pas difficile de s'en apercevoir, en particulier en France où le scrutin se déroule à la proportionnelle intégrale (chaque parti impose l'ordre dans lequel seront désignés ses candidats) : on connaît à l'avance le nom de 80% des futurs élus, l'incertitude tenant aux imprécisions sur les scores des différents partis (ainsi Benoît Hamon, 3e sur la liste socialiste en Île-de-France n'est-il pas encore certain de son élection).

Les candidats n'ayant aucun effort à fournir ni aucune compétence à démontrer, leur désignation (et leur élection) relève du seul bon vouloir des appareils des partis. Élue d'office car 2e sur la liste UMP (droite) de l'Île-de-France, Rachida Dati peut ainsi se permettre d'afficher son mépris pour sa future fonction ; 3e sur la même liste, Jean-Marie Cavada sera lui aussi inévitablement élu alors qu'il a été deux fois défait lors d'élections nationales au scrutin uninominal.

Le déclin de la participation aux élections européennes est très sensible dans tous les pays où le vote n'est pas obligatoire, y compris ceux qui appliquent une proportionnelle tempérée par le panachage (faculté de choisir les députés sur les listes des partis). En Allemagne, le taux de participation est tombé de 66% en 1979 (France : 61%) à 43% en 2004 (France : 43%). Le mal ne tient pas seulement au mode de scrutin. Il est bien plus profond...

Mainmise de l'oligarchie

Le plus inquiétant est la rupture entre les élites dirigeantes de l'Europe et les citoyens. Celle-ci remonte assez clairement aux années 1990.

Après la chute du mur de Berlin et en pleines guerres de Yougoslavie, tandis que triomphe en Europe l'idéologie néolibérale, la Communauté économique européenne (CEE) engage au forceps une nouvelle étape de la construction européenne. Plutôt qu'un acte politique fort, les dirigeants européens font le choix d'une intégration économique accrue et de la mise en place d'une monnaie unique. C'est le traité de Maastricht.

Les réticences sont fortes chez les citoyens qui craignent que les États ne soient dépossédés de leur pouvoir en matière sociale et économique. Beaucoup jugent qu'une initiative politique eut été mieux appropriée aux circonstances (guerres yougoslaves, éclatement du bloc soviétique).

En France, où le président François Mitterrand se risque à un référendum, le traité de Maastricht est approuvé d'extrême justesse après que l'on eut assuré les citoyens sceptiques que les domaines de compétences des États seraient préservés selon le «principe de subsidiarité» inscrit à l'article 3 du traité. Le mot, emprunté au vocabulaire ecclésiastique fait florès.

Mais la Commission européenne va retourner comme un gant ledit principe et s'en servir pour intervenir tous azimuts dans les domaines les plus dérisoires et les plus inattendus, au gré des sollicitations des lobbyistes qui hantent les administrations de Bruxelles. Dans le même temps, elle va fermer les yeux sur les dérives sanitaires (crise de la vache folle) et ranger au placard la «préférence communautaire» inscrite dans le traité de Rome.

C'est le triomphe des grandes entreprises et en particulier de la grande distribution, dans l'électronique, le textile, l'équipement de la maison, les jouets... Au nom de l'ouverture des marchés et de la libre concurrence, ces entreprises se détournent de leurs fournisseurs européens qui leur proposent des produits à 40 euros qu'elles revendent 100 euros ; elles préfèrent acheter en Chine des produits équivalents mais de médiocre qualité qui ne leur coûtent que 10 euros et qu'elles revendent 90 euros (ces chiffres sont des ordres de grandeur relatifs mais vraisemblables et attestés par de nombreux exemples).

L'Europe commence de la sorte à se désindustrialiser cependant que les instances européennes, au lieu de revoir leur pratique, mettent le pied sur l'accélérateur en invoquant les grands principes («une Europe ouverte sur le monde est facteur de paix», «la libre concurrence est garante de la baisse des prix»,...).

À cette première tromperie sur le «principe de subsidiarité» et la «préférence communautaire» viennent s'ajouter en 2003 la question de la Turquie et en 2005 celle du traité constitutionnel.

Pas besoin de débattre sur le cas de la Turquie : la question a été résumée par Michel Rocard, ancien Premier ministre socialiste, qui assure que «l'intégration politique de l'Europe n'étant plus d'actualité, rien ne s'oppose à l'admission de ce pays au sein de l'Union». Tout est dit. Pour l'oligarchie européenne, l'Union a vocation à devenir une simple zone de libre-échange et, dans cette perspective, il n'y a pas de raison d'en exclure aujourd'hui la Turquie, demain le Maroc et Israël, la Libye et l'Algérie,... Beaucoup de citoyens, cependant, ne se résignent pas à la fin du rêve européen et souhaitent, par-dessus des États forts, une Union qui les protège contre les menaces extérieures, aussi bien le dumping économique de la Chine que les conflits du Moyen-Orient, Turquie incluse.

Dès 2004, nous avons subodoré sur Herodote.net que les atermoiements de la classe politique à propos de la Turquie pourraient entraîner un rejet du traité constitutionnel. Il a été effectivement rejeté par les Français le 29 mai 2005 à cause de cela mais aussi de ce que nombre de citoyens doutaient de la justesse de la vision néolibérale en filigrane dans le traité («concurrence libre et non faussée», ...).

La crise économique qui a frappé la planète en 2007-2008 a révélé au grand jour l'ineptie et la dangerosité de ce néolibéralisme, aussi éloigné du libéralisme des Lumières que le socialisme soviétique de la social-démocratie scandinave. Or, rien n'a changé en Europe, sinon que l'on a transféré sur le dos des contribuables les dettes impunément accumulées par les banquiers.

Les dirigeants politiques qui ont porté à bout de bras la politique néolibérale n'ont pas résigné leur fonction et même pas amorcé un mea culpa. Plus fort que ça, ils ont recyclé mot pour mot, sous le nom de «traité modificatif» ou traité de Lisbonne, le traité constitutionnel rejeté par deux des trois peuples qui se sont exprimés à son propos.

La palme de la désinvolture appartient à la chancelière allemande et au président français qui, à leur électorat, tiennent un discours vigoureux sur la Turquie mais se gardent à Bruxelles de freiner le processus d'intégration. Difficile dans ces conditions de faire reproche aux citoyens de mettre peu d'enthousiasme à se rendre aux urnes...

Joseph Savès

Source: Herodote http://www.herodote.net/articles/article.php?ID=560

06/06/2009

Copenhague 2009: signez l'appel

Clearstream: le Conseil d'Etat rejette une requête de Villepin

PARIS (Reuters) - Le Conseil d'Etat a rejeté une requête déposée par Dominique de Villepin demandant l'annulation d'un décret pris par Nicolas Sarkozy dans le cadre de l'affaire Clearstream.

L'ancien Premier ministre contestait la prolongation dans ses fonctions à Paris du juge d'instruction Henri Pons, qui a permis à ce dernier de le renvoyer en correctionnelle.

Selon Dominique de Villepin, cette décision constituait un détournement de pouvoir de la part du chef de l'Etat et avait pour objet la mise en place d'une instruction partiale de cette affaire de manipulation présumée.

Le Conseil d'Etat a jugé que la décision de reporter du 3 au 20 novembre 2008 la prise de fonctions à Montpellier du juge d'instruction "n'est pas de nature à caractériser un détournement de pouvoir", dit-il dans un communiqué.

Quant au risque d'instruction partiale, "le Conseil d'Etat considère qu'aucun élément du dossier qui lui a été soumis ne permet d'étayer cet argument".

Cet affrontement judiciaire entre un ancien chef de gouvernement et un président de la République en exercice constitue une première en France, d'autant que les deux appartiennent au même mouvement politique.

Il fait figure de prélude au procès de l'affaire Clearstream proprement dite, programmé du 14 septembre au 14 octobre au tribunal correctionnel de Paris.

Dominique de Villepin sera jugé pour une manipulation présumée menée en 2004 avec de fausses listes de comptes bancaires de la société Clearstream, transmises à la justice.

Poursuivi pour "complicité de dénonciation calomnieuse", il est soupçonné d'avoir utilisé à des fins de déstabilisation ces listes, imputant la détention de fonds de corruption à des centaines de personnalités, dont Nicolas Sarkozy.

Ce dernier est partie civile au dossier, ce que Dominique de Villepin juge, là aussi, irrégulier puisque le président de la République est en position de donner des ordres au procureur, via le ministère de la Justice.

Jean-Baptiste Vey, édité par Yves Clarisse

Air France : un rapport interne accablant sur « la sécurité des vols »

Bakchich revient avec un spécialiste du transport aérien, François Nénin, sur les procédures mises en place par Air France en matière de sécurité. Un bilan pas si flatteur !

«  Nous n’avons aucune idée de l’origine du crash et nous risquons de ne jamais rien savoir », confiait mardi 2 juin au matin à Bakchich un conseiller de la direction d’Air France.

Effectivement, rien ne montre aujourd’hui que la compagnie ait la moindre part de responsabilité dans cette tragédie.

Pour autant, dès les premières heures, la direction de la communication d’Air France ne pouvait s’empêcher d’évoquer «  la foudre » comme cause probable de l’accident. Avant de faire brutalement marche arrière devant l’incrédulité des spécialistes face cette explication unanimement jugée un peu courte.

Avant « la foudre », c’était « la météo »

En 1992, immédiatement après le crash du Mont Saint Odile (87 morts), la direction d’Air Inter avait, elle, évoqué « la météo » pour expliquer un accident qui nécessitera pas moins de 14 années d’instruction judiciaire ( !) avant qu’une vérité officielle (très contestée) ne soit établie.

Selon un principe solidement établi dans notre espace aérien, ni le constructeur, ni la compagnie aérienne ne sauraient jamais être mis en cause en cas de catastrophe. Sont-ils infaillibles pour autant ?

A l’évidence non, comme le prouve le rapport interne que nous publions. Réalisé en juin 2006 par la Direction générale des opérations aériennes,, ce rapport répondait à une série d’incidents graves et pour la plupart ignorés du grand public.

Au terme de cet audit, les rapporteurs concluaient que « Air France est particulièrement exposée aux risques aériens du fait des particularités de son réseau, de l’architecture de sa base principale et enfin de son histoire récente ».

Cliquer sur l’image pour télécharger le rapport complet

Rapport_airfrance-1ebcd.jpg 
Rapport sur la sécurité aérienne
Cliquer sur l’image pour télécharger le rapport en intégralité

Air France, pas si sûre

Ils pointaient en outre que «  des faiblesses importantes en terme de formation, d’appropriation réelle et concrète et de capacité d’évaluation de ces facteurs humains, ont été observées dans la population PNT comme d’ailleurs dans toutes les populations dont les actions et les décisions ont des conséquences directes sur la sécurité des vols »

Des faiblesses qui, ajoutaient les trois rapporteurs, « n’ont pas permis à l’entreprise d’avoir une vue claire et objective de ses performances en matière de sécurité aérienne et d’y apporter les solutions concrètes et adaptées, en temps et en heure ».

Et la commission de s’affirmer convaincue qu’il y a lieu d’établir « un lien formel de causalité entre les faits constatés et ses résultats en terme de sécurité ».

François Nénin, journaliste indépendant, est spécialiste du transport aérien. Il dirige aussi securvol.fr, un site Internet spécialisé dans l’évaluation de la sécurité des compagnies aériennes. Air France, il s’y intéresse depuis des années. Selon lui, derrière la belle image de la compagnie se cache depuis longtemps de nombreuses défaillances.

Source: http://www.bakchich.info/Air-France-un-rapport-interne-de...

L'islamisation planifiée de l'Occident

Philippe de Villiers, porte-parole de l'Elysée ?

P2V

Le porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre, le conteste et déclare que "Philippe de Villiers n'est pas le porte-parole de l'Elysée. Celui-ci multiplie les déclarations à ce sujet, déclarations qui sont évidemment sujettes à caution."

Les déclarations en question sont celles faîtes par Philippe de Villiers dans l'hebdomadaire Famille Chrétienne :

Pourquoi êtes-vous autant focalisé sur le thème de la Turquie et de l’islamisation ?

"Tout simplement parce que nous verrons les premières transformations d’églises en mosquées dans les trois ans qui viennent. En tout cas, c’est ce que m’a dit Nicolas Sarkozy."

Quand ?

"J’ai eu une discussion de fond avec lui à l’Elysée à la fin de l’année dernière ; il m’a dit : « Toi tu as les intuitions, moi j’ai les chiffres. Et tes intuitions sont confirmées par mes chiffres. L’islamisation de l’Europe est inéluctable. » Attention : c’est un processus qui ne se fera pas instantanément, mais qui prendra quelques décennies."

Pourquoi cette question vous paraît-elle centrale ?

"La plupart des hommes politiques ont une douce ignorance de ce qu’est l’islam et se proposent de transformer l’Europe en supermarché des religions concurrentes. Sans prendre conscience que l’islam n’est pas seulement une religion, mais que, confondant le temporel et le spirituel, il impose un droit. Mais derrière cette douce ignorance des hommes politiques, il y a ceux qui savent (...) La réalité c’est que nous allons vers un chassé-croisé avec, d’un côté en Europe l’avortement de masse et la promotion du mariage homosexuel et, de l’autre, l’immigration de masse (...)"

Vous n’exagérez pas les dimensions du phénomène ?

"Non. Le fond de la question est simple : l’Europe refuse son propre avenir démographique. Pour cela, elle a une arme redoutable, présente dans la charte des droits fondamentaux annexée au Traité de Lisbonne : la promotion du mariage homosexuel. Ce qui se fait par le principe de non-discrimination et la dissociation du mariage et du sexe des époux (qui figure dans l’article 7 de la Charte des droits fondamentaux). En réalité, il y a deux armes utilisées par les dirigeants européens pour tuer l’Europe démographiquement : la promotion du mariage homosexuel et l’avortement de masse. Et une troisième : le recours à une immigration à 80% islamique pour remplacer le peuplement manquant (...)"

Philippe Carhon

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Copenhague 2009: Dites oui à la planète

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