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18/06/2009

Air France porte plainte après un acte de sabotage

Deux faisceaux électriques reliés à un détecteur de fumée ont été sectionnés sur l'aéroport de Düsseldorf. Une "panne" cependant sans gravité.

C’est au moment du décollage, le 4 juin dernier sur l’aéroport de Düsseldorf en Allemagne, qu’un voyant a signalé une panne du détecteur de fumée situé dans une soute à bagages, sur un Airbus A318 d’Air France. Un incident pour lequel la compagnie française a décidé de porter Air-France-porte-plainte-apres-un-acte-de-malveillance_img_234_199.jpgplainte, estimant qu’il s’agissait là d’un acte de malveillance. Une hypothèse également retenue par la gendarmerie des transports aériens.

L’alerte a été donnée par le commandant de bord. Mais cette panne de niveau 2 n'étant pas considérée comme majeure, l'avion n’a pas été contraint d’être immobilisé et a pu rallier l'aéroport de Roissy normalement.

Après l’atterrissage en France, des mécaniciens d'Air France ont découvert que deux faisceaux électriques reliés à ce détecteur avaient été sectionnés. "Apparemment, le saboteur disposait d'un accès aux pistes et il avait des connaissances en aéronautique", précise Le Point. Les fils électriques auraient pu être coupés grâce à un cutter.

Air France assure que ce type de panne [on croit rêver, ils utilisent le mot "panne" au lieu du mot "sabotage". Décidément, la guerre sémantique fait rage chez Air France...] n’est pas exceptionnel. Mais "cet incident prend un relief particulier après la catastrophe du Rio-Paris", reconnaît une source aéroportuaire. Le vol AF 4447 Rio-Paris a disparu au large des côtes brésiliennes dans la nuit du 31 mai au 1er juin avec 228 personnes à bord.

Source: http://www.europe1.fr/Info/Actualite-France/Faits-divers/...

15:31 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : air france, sabotage |  Facebook | |

06/06/2009

Air France : un rapport interne accablant sur « la sécurité des vols »

Bakchich revient avec un spécialiste du transport aérien, François Nénin, sur les procédures mises en place par Air France en matière de sécurité. Un bilan pas si flatteur !

«  Nous n’avons aucune idée de l’origine du crash et nous risquons de ne jamais rien savoir », confiait mardi 2 juin au matin à Bakchich un conseiller de la direction d’Air France.

Effectivement, rien ne montre aujourd’hui que la compagnie ait la moindre part de responsabilité dans cette tragédie.

Pour autant, dès les premières heures, la direction de la communication d’Air France ne pouvait s’empêcher d’évoquer «  la foudre » comme cause probable de l’accident. Avant de faire brutalement marche arrière devant l’incrédulité des spécialistes face cette explication unanimement jugée un peu courte.

Avant « la foudre », c’était « la météo »

En 1992, immédiatement après le crash du Mont Saint Odile (87 morts), la direction d’Air Inter avait, elle, évoqué « la météo » pour expliquer un accident qui nécessitera pas moins de 14 années d’instruction judiciaire ( !) avant qu’une vérité officielle (très contestée) ne soit établie.

Selon un principe solidement établi dans notre espace aérien, ni le constructeur, ni la compagnie aérienne ne sauraient jamais être mis en cause en cas de catastrophe. Sont-ils infaillibles pour autant ?

A l’évidence non, comme le prouve le rapport interne que nous publions. Réalisé en juin 2006 par la Direction générale des opérations aériennes,, ce rapport répondait à une série d’incidents graves et pour la plupart ignorés du grand public.

Au terme de cet audit, les rapporteurs concluaient que « Air France est particulièrement exposée aux risques aériens du fait des particularités de son réseau, de l’architecture de sa base principale et enfin de son histoire récente ».

Cliquer sur l’image pour télécharger le rapport complet

Rapport_airfrance-1ebcd.jpg 
Rapport sur la sécurité aérienne
Cliquer sur l’image pour télécharger le rapport en intégralité

Air France, pas si sûre

Ils pointaient en outre que «  des faiblesses importantes en terme de formation, d’appropriation réelle et concrète et de capacité d’évaluation de ces facteurs humains, ont été observées dans la population PNT comme d’ailleurs dans toutes les populations dont les actions et les décisions ont des conséquences directes sur la sécurité des vols »

Des faiblesses qui, ajoutaient les trois rapporteurs, « n’ont pas permis à l’entreprise d’avoir une vue claire et objective de ses performances en matière de sécurité aérienne et d’y apporter les solutions concrètes et adaptées, en temps et en heure ».

Et la commission de s’affirmer convaincue qu’il y a lieu d’établir « un lien formel de causalité entre les faits constatés et ses résultats en terme de sécurité ».

François Nénin, journaliste indépendant, est spécialiste du transport aérien. Il dirige aussi securvol.fr, un site Internet spécialisé dans l’évaluation de la sécurité des compagnies aériennes. Air France, il s’y intéresse depuis des années. Selon lui, derrière la belle image de la compagnie se cache depuis longtemps de nombreuses défaillances.

Source: http://www.bakchich.info/Air-France-un-rapport-interne-de...