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21/05/2010

Sarkozy et la montre de DSK

“Ma montre, à côté de la sienne, apparaîtra comme un vulgaire modèle”, a récemment lâché Nicolas Sarkozy. Ou quand le chef de l’Etat attaque le directeur général du FMI sur son train de vie.

Lors de la rencontre qu’il a eue, le 11 mai, à l’Elysée, avec une quinzaine de députés UMP très fidèles, Nicolas Sarkozy a pointé le train de vie de Dominique Strauss-Kahn. Estimant qu’il passerait pour un “pasteur méthodiste” face à lui, le chef de l’Etat a ajouté : “Ma montre, à côté de la sienne, apparaîtra comme un vulgaire modèle.” Il a également moqué les “bagues” de l’épouse du directeur général du FMI, Anne Sinclair. Au passage, le président a aussi rebaptisé le mari de la première secrétaire du PS, comparant le couple qu’il formait avec Carla, à celui composé de “Martine [Aubry] et Martin”. Ce dernier se nomme en réalité Jean-Louis Brochen.

Source: L'Express et François de Souche

23:05 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sarkozy, dsk, séguéla, dray |  Facebook | |

24/07/2009

La brigade financière accable Julien Dray

MEDIAPART.FR- L'enquête préliminaire visant les mouvements financiers suspects détectés sur les comptes de Julien Dray a permis la mise au jour d'un véritable "système" d'évaporation de fonds au profit du député de l'Essonne, principalement au préjudice de SOS Racisme et de la dray_julien.jpgFIDL. Point d'orgue des investigations, qui sont désormais terminées, le rapport de synthèse que la brigade financière a remis le 13 juillet au parquet de Paris se révèle accablant pour l'élu socialiste, accusé d'avoir indûment perçu des centaines de chèques, via plusieurs intermédiaires, afin de financer son fastueux train de vie -les policiers ont notamment établi qu'il dépensait en moyenne plus de 500 000 euros par an. Outre M. Dray lui-même, plusieurs de ses proches -dont Dominique Sopo, président de SOS Racisme- sont directement mis en cause dans la procédure, dont Mediapart et Le Monde ont pu prendre connaissance. A la rentrée, après que les avocats des personnes impliquées auront fait part au parquet de leurs observations, le procureur devrait citer devant le tribunal une demi-douzaine de personnes, susceptibles d'être renvoyées en correctionnelle pour « abus de confiance », « faux et usage de faux » ou encore « blanchiment de fraude fiscale ».