Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

15/04/2009

Crise financière : 'Nous allons connaître une grande incertitude sur le dollar'

Pourquoi se pose aujourd'hui la question du rôle du dollar ?

Parce que les Etats-Unis vont devoir placer sur les marchés financiers entre 1 700 et 1 900 milliards de Bons du Trésor. Se posent alors deux questions : combien devront-ils monétiser de bons du Trésor en les faisant racheter par la Réserve fédérale (Fed) et quelle part les pays du Golfe et les Chinois vont pouvoir acheter ? Pour le principe, les Chinois en achèteront sans doute une centaine de milliards mais certainement pas plus. Car ils ont déjà indiqué que les Etats-Unis devaient soit avoir une politique financière beaucoup plus rigoureuse, soit ne plus compter sur la Chine pour acheter leurs bons du Trésor. Nous allons donc connaître une grande incertitude sur le dollar. Le G20 a partiellement rassuré les marchés. Mais à partir de cet été on va commencer à assister à une baisse régulière du dollar. La période où le dollar était la valeur refuge va se terminer.

dollar contre yuan.jpgQuelle est la conséquence de la baisse du dollar pour les autres pays ?

Concrètement ça va nous mettre, nous Européens, dans une situation absolument intenable. L'euro qui est déjà fort (1,32-1,35 dollars) va augmenter. C'est une situation qui ne sera pas supportable par les pays de la zone euro, qui va provoquer des craquements extrêmement brutaux dans les pays les plus vulnérables. Nos possibilités d'exporter vont fondre. A terme l'économie française est visée.

Les pays qui détiennent des quantités considérables de dollars seront aussi touchés. La Chine détient environ 1 900 milliards de dollars de Bons américains, la Russie doit en détenir 270 milliards, Hongkong détient 150 milliards de réserves dont une bonne partie de bons du Trésor américain. Ils auront le sentiment très net qu'il va falloir quitter le dollar, car ils seront menacés.

Je ne pense pas que cette chute du dollar va se transformer en une déroute complète qui amènerait l'euro à plus de 2 dollars, etc. Mais il suffit que les Chinois décident de faire monter la part de l'euro et faire baisser la part du dollar dans leurs réserves pour que cela ait des conséquences extrêmement importantes.

Source: http://fr.biz.yahoo.com/14042009/388/crise-economique-nou...

Commentaires du PNF:

La crise économique est-elle terminée? Ce qui est sûr, c'est que si la crise financière se transforme en crise monétaire, avec une chute vertigineuse du dollar, et une panique des banques centrales qui vendraient leurs dollars, cela risque d'avoir des conséquences terribles pour l'économie mondiale et l'équilibre du système.

La baisse ou la chute annoncée de la valeur du dollar va accélérer le déclin relatif de l'empire américain vis-à-vis du reste du monde.

D'autre part, l'euro et le yuan vont-ils remplacer le dollar comme valeur refuge, ou faudra-t-il inventer un nouveau système monétaire?

 

01:28 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : dollar, etats-unis, déclin |  Facebook | |

03/04/2009

La Chine va-t-elle couper la tête du roi Dollar ?

19-02-2009 dans Matrices stratégiques

Dans un contexte de crise économique mondiale, alors que le monde entier reste dans l’expectative, la relation déjà tendue entre la Chine et les Etats Unis se dégrade encore de manière significative. Les lourdes conséquences économiques pourraient avoir raison du statu quo sino-américain basé sur une compréhension mutuelle des intérêts de chacun. Le combat pour l’hégémonie mondiale sera âpre, et nous ne serons pas que de simples spectateurs.

La dette américaine : une arme de destruction massive

Après avoir consommé massivement du « Made in China » à crédit, l’économie américaine se retrouve complètement dépendante de son créancier, la Chine. Cette dépendance est dorénavant considérée par l’administration américaine comme très dangereuse. Le risque pour Washington, c’est que Pékin, décide d’utiliser ses importantes réserves en bons du Trésor comme moyen de pression dans les négociations bilatérales sino-américaines. Si, pour quelque raison que ce soit, la Chine décide de vendre une partie de ces investissements, elle pourrait déclencher un véritable effondrement de la valeur du dollar.

Cette crainte est renforcée par les déclarations de dirigeants chinois, exprimant une profonde frustration par rapport aux politiques économiques et financières des Etats-Unis. La Chine en tant que principal créancier semble perdre patience face au manque de discipline financière de Washington, et elle ne semble pas enclin à acheter indéfiniment des bons du Trésor américain. Les conséquences pourraient être terribles pour l’économie américaine. Si la Chine décide de ne plus financer le déficit américain par l’achat massif de bons du Trésor cela se traduira par une remonté des taux d’intérêt à long terme américain, l’enfonçant encore plus dans la récession.

photo dollar contre yuan.jpgDans ce contexte, il est difficile pour les Etats-Unis de continuer à mener leurs négociations avec la Chine avec pour seule perspective le recours à la force ou à des sanctions diplomatiques et économiques. Les Etats-Unis ne semblent plus avoir les moyens d’une telle politique, et on peut se demander de quelle marge de manœuvre dispose l’administration américaine face à une Chine qui doit également affronter les conséquences de la crise sur son économie.

La Chine touchée par la crise, mais pas coulée

La Chine a subi de plein fouet les conséquences de la crise économique, bien qu’il soit difficile d’en évaluer l’étendue. La chute de la bourse de Shanghai a été violente, divisant par trois sa valeur. Les investissements chinois se sont montrés fort peu judicieux, avec 400 milliards de dollars investis dans Freddy Mac et Fanny Mae, deux institutions placées sous tutelle par le gouvernement américain. L’économie chinoise est aussi extrêmement dépendante de la conjoncture mondiale. Près de 70 % du PIB chinois est lié aux échanges internationaux, dont une très large partie à l’exportation de biens manufacturés. Une baisse massive de ses exportations va renvoyer des dizaines de millions de travailleurs dans les campagnes et créer d’importants troubles sociaux.

Mais la Chine peut rapidement rebondir. Avec la croissance de la demande intérieure chinoise, la Chine pourrait même devenir rapidement le propre moteur de sa croissance. Le plan de relance de plus de 500 Mds de dollars sera une source de croissance endogène de l’économie chinoise. Celle-ci a beau avoir ralenti, ses taux de croissance et ses premières réserves de change au monde continuent à faire pâlir d’envie les grands pays occidentaux.

L’émergence non seulement économique mais aussi politique de la Chine remet en cause le leadership américain et il est évident que les Etats-Unis ne vont pas en rester là. La nouvelle administration américaine aura fort à faire pour relancer la machine économique US. L’élection de Barack Obama ouvre de nouvelles perspectives pour la politique étrangère américaine, mais la situation économique est telle que Washington est dans l’obligation d’agir de manière radicale afin de lutter contre le déséquilibre de sa balance commerciale.

La guerre monétaire est déclarée

La contre attaque de la nouvelle administration américaine donne le ton. Malgré les risques de représailles, le nouveau secrétaire au Trésor américain somme la Chine d’arrêter de « manipuler » le cours du yuan. Accusant le pouvoir chinois de sciemment sous-évaluer leur monnaie afin de soutenir leurs exportations. Cette posture offensive traduit une véritable urgence américaine. Mais face à un pouvoir chinois qui entend garder toute latitude pour lutter contre les effets de la crise économique, cela ne semble pas suffisant. Contre le ralentissement de leurs exportations, et les conséquences sociales qu’elles peuvent produire, le pouvoir chinois n’hésitera pas à laisser filer le cours du yuan.

A défaut d’être convaincante, cette déclaration de guerre monétaire américaine est le premier acte d’un bras de fer sans précédent et ce qui nous attend pourrait reléguer la crise économique au second plan. Face à l’intransigeance du pouvoir chinois, la FED ne semble avoir comme alternative qu’une dévaluation, qui peut être massive, du dollar. La réponse chinoise face à cette « stratégie de la planche à billet américaine » est double. D’une part, une dévaluation automatique du yuan indexé sur le dollar et, d’autre part, un transfert d’une partie des réserves de la banque centrale chinoise libellée en dollar vers l’euro. Ainsi le pouvoir chinois entend à la fois conserver sa compétitivité et sauver son trésor de guerre accumulé grâce à ses exportations. Trésor menacé de fondre comme neige au soleil à cause d’une dévaluation massive du dollar.

Cette guerre monétaire qui débute présage le pire des scénarios : un dollar de plus en plus affaiblit qui perdrait son rôle de monnaie de référence. Le risque majeur serait une réaction en chaîne provoquée par la mise sur le marché des bons du trésor détenus par la banque centrale chinoise. Devant une dévaluation importante du dollar, les fonds souverains du golfe persique se lanceront également dans une course à la diversification de leurs réserves, se réfugiant dans les matières premières et dans l’euro. L’impact de milliards de pétrodollars mis sur le marché serait un véritable cataclysme qui pourrait bien aboutir à une guerre monétaire mondiale.

NF

Source: http://www.infoguerre.fr/?p=2071

29/02/2008

Enseignante poignardée: échange tendu entre le mari et un élève

1709398608.jpgEVRY (AFP) - Un échange tendu a eu lieu vendredi au procès de Kévani Wansale devant les assises de l'Essonne, entre un élève qui avait tenté de s'interposer et Frédéric Toutain, le mari de l'enseignante poignardée le 16 décembre 2005 au lycée Louis-Blériot d'Etampes (Essonne).

L'échange a eu lieu après une audition difficile, où Sofiane, camarade de classe de l'accusé, a rechigné à évoquer les faits, se montrant avare de mots. Frédéric Toutain s'est levé et s'est approché à quelques centimètres du jeune homme.

Il l'a sommé d'évoquer l'échange qu'ils avaient eu lorsque le jeune homme s'était rendu à l'hôpital pour prendre des nouvelles de sa prof, et durant lequel il avait remercié l'élève d'être intervenu.

"On avait eu une discussion d'homme à homme. Je t'ai dit merci. Tu m'as dit qu'on aurait jamais dû faire ça à cette femme, que Mme Montet-Toutain, c'était quelqu'un de bien. Regarde-moi, t'es sûrement quelqu'un de plus dur que moi !", a-t-il hurlé.

"T'es venu parce que t'avais un coeur, des convictions", a-t-il tonné, avant de poursuivre : "Regarde-moi ! Regarde-moi ! Notre vie c'est une vie de merde maintenant, et toi, tu nous laisses là-dedans !".

"Je sais pas trop quoi dire. Je me rappelle plus très bien", a répété l'élève en se dandinant, les yeux tantôt vers le sol, tantôt vers le plafond.

Tout juste a-t-il consenti à confirmer du bout des lèvres ses déclarations lors de l'enquête, durant lesquelles il avait qualifié son camarade de "lâche". "C'est pas bien ce qu'il a fait ce jour là", a-t-il murmuré.

L'accusé avait tenté d'atteindre son camarade d'un coup de couteau circulaire, mais celui-ci n'avait pas été touché.

Sofiane a dû faire l'objet d'un mandat d'amener, car il rechignait également à venir témoigner devant la cours d'assises.

Le réquisitoire est attendu samedi matin, le verdict dans la journée.