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08/07/2009

Au moins 10 morts dans une frappe de l'armée américaine au Pakistan

Des responsables des renseignements pakistanais ont annoncé qu'au moins 10 personnes ont été tuées peu avant l'aube mercredi par un barrage de six missiles présumés américains sur le nord-ouest du Pakistan.

drone US.jpgCes deux responsables qui ont requis l'anonymat ont expliqué que ces missiles ont totalement détruit un complexe abritant un camp d'entraînement présumé du chef des talibans pakistanais Baitullah Mehsud dans le secteur de Karwan Manza, un village de la province pakistanaise du Sud-Waziristan.

La veille, deux missiles américains présumés avaient visé un autre camp d'entraînement de Mehsud, faisant 12 morts parmi les insurgés.

Vendredi, des missiles américains tirés par des drones contre un camp d'entraînement et un centre de communications talibans à Montoi et Kokat Khel, toujours dans cette province du nord-ouest du Pakistan, avaient fait 17 morts et 27 blessés.

Ces frappes américaines régulières surviennent alors que l'armée américaine a lancé jeudi dernier de l'autre côté de la frontière une opération d'envergure contre les villages encore tenus par les insurgés talibans dans le sud de l'Afghanistan. AP

20/06/2009

Affaire Sarkozy/Balladur: la France aurait déjà riposté à l'attentat de Karachi

Les magistrats chargés de l'enquête sur l'attentat anti-français de Karachi en mai 2002 suspectent les services secrets français d'avoir déjà conduit une opération de représailles au Pakistan, apprend-on de source proche du dossier.

Des agents français ont mené une action armée contre des militaires pakistanais tenus pour responsables de l'attentat qui a tué 14 personnes, dont 11 ingénieurs et techniciens français de la Direction des constructions navales (DCN), selon au moins un témoignage et un document versés au dossier.

Citant des sources non identifiées, le journal Libération affirme samedi que les agents français de la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure) ont "cassé les jambes" de trois amiraux pakistanais et tué un officier de rang inférieur.

Ce bilan supposé ne figure cependant pas au dossier judiciaire. Le ministère de la Défense français ne commente pas "tout ce qui de près ou de loin, vrai ou faux, concerne une procédure judiciaire en cours", a dit un porte-parole.

Selon les pièces du dossier, l'action de la DGSE semble avoir été menée après l'attentat, mais elle pourrait aussi l'avoir précédé, les militaires pakistanais menaçant déjà à ce moment les autorités françaises pour qu'elles paient des sommes estimées dues sur un contrat d'armement.

Pour Me Olivier Morice, avocat des familles de victimes, l'existence d'une action, si elle se confirme, démontre que l'Etat savait dès le départ que l'attaque de Karachi ne pouvait pas être imputée à des activistes islamistes.

"C'est invraisemblable que les familles n'aient pas été prévenues", a-t-il dit à Reuters samedi.

"Si l'action a été menée avant l'attentat, on aurait pu prendre des mesures pour protéger nos ressortissants. Si c'est après, l'Etat français savait que l'attaque n'était pas un attentat terroriste", a-t-il ajouté.

DEMANDES D'AUDITION

Me Morice entend demander dès la semaine prochaine aux magistrats des auditions dans le milieu de la défense nationale et veut qu'ils entendent aussi des responsables politiques.

La version d'un attentat mené par des activités islamistes a été soutenue officiellement par la France et le Pakistan pendant sept ans. Deux islamistes condamnés à mort en 2003 au Pakistan ont cependant été acquittés en appel en mai.

Les deux juges d'instruction chargés de l'affaire, Yves Jannier et Marc Trévidic, ont officiellement informé les victimes jeudi qu'ils privilégiaient le scénario d'une implication des services pakistanais.

Selon des participants à la réunion, le juge Marc Trévidic leur a déclaré que la piste d'une opération commanditée par des militaires pakistanais était "cruellement logique".

Les juges disposent d'éléments matériels démontrant que le paiement de commissions, légal à l'époque, avait été convenu au moment de la signature en 1994 entre la DCN et le Pakistan d'un contrat sur la livraison de sous-marins Agosta.

D'autres pièces du dossier montrent que le paiement de ces commissions a été interrompu en 1996 sur ordre de Jacques Chirac, devenu alors chef de l'Etat.

Enfin, les juges ont obtenu la transmission à leur procédure des documents d'une autre enquête visant la DCN, où est soupçonné un financement de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur en 1995 via les marchés d'armement, a-t-on appris samedi de source proche du dossier.

L'hypothèse est donc que l'arrêt des paiements de commissions au Pakistan serait lié au fait que Jacques Chirac avait découvert un retour d'argent ayant profité à Edouard Balladur, son rival malheureux à la présidentielle de 1995.

En 2000, le versement de commissions a été rendu illégal après la signature par la France d'une convention internationale, ce qui pourrait être l'origine du litige avec le Pakistan.

Ministre du Budget en 1993-1995, et directeur de la campagne d'Edouard Balladur, le président Nicolas Sarkozy a déclaré vendredi à Bruxelles que le scénario retenu par les juges était fantaisiste.

"Ecoutez, franchement, c'est ridicule", a-t-il dit "C'est grotesque, voilà. Respectons la douleur des victimes. Qui peut croire à une fable pareille ?".

Thierry Lévêque, édité par Guy Kerivel (Reuters)

19/06/2009

Le nom de Nicolas Sarkozy dans une affaire de corruption?

Ca remonte à 1993-95, quand il était ministre du budget

Nicolas Sarkozy
Nicolas Sarkozy
REUTERS/© Charles Platiau / Reuters

C'est quoi cette histoire?
Ca remonte à longtemps, la période 1993-95, où Nicolas Sarkozy est ministre du budget du gouvernement d'Edouard Balladur. D'après Bakchich.info, il aurait donné son accord pour la création d'une entreprise au Luxembourg, baptisée Heine, qui servait à faire transiter des commissions dans les affaires de ventes d'armes. Un peu comme l'affaire des frégates de Taïwan (pour vous rafraîchir la mémoire, cliquez ici). La DCN (direction des constructions navales) aurait vendu pour 60 milliards de francs d'armes entre 1991 et 2002, dont 6 milliards de commissions.

Là où le bât blesse
"La création de la société Heine au second semestre 1994 s'est faite après accord de Nicolas Bazire, directeur de cabinet du premier ministre Edouard Balladur, et du ministre du budget Nicolas Sarkozy, et fait un lien entre le financement de la campagne électorale de M. Balladur pour l'élection présidentielle de 1995" peut-on lire dans le rapport de police que s'est procuré Bakchich. Deux précisions. Les commissions étaient autorisées jusqu'à l'an 2000 (et la mise en place de la charte de lutte contre la corruption). En revanche, le financement de la campagne électorale, s'il était avéré, ne l'était pas.

A l'origine d'un attentat?
Mediapart.fr évoque le rôle trouble d'un agent français né au Liban Ziad Tiakkedine qui aurait facilité la vente de sous-marins au Pakistan en 1994. Mais une fois que Jacques Chirac a été élu, il a coupé court aux versements des commissions. Ce qui aurait entraîné en représailles l'attentat de Karachi, au Pakistan, en 2002, où 12 Français travaillant pour la... DCN avaient trouvé la mort.

No comment
20minutes.fr a joint l'Elysée, qui n'a pas souhaité faire de commentaires.

01/04/2009

Douze morts dans un tir de missile américain au Pakistan

Un missile américain tiré mercredi par un drone sur une base des talibans a fait douze morts dans un village de la zone tribale d'Orakzai, dans le nord-ouest du Pakistan, rapportent les autorités locales.

"Le missile a frappé le QG des talibans à Khadizai et nous avons retiré douze cadavres des décombres", a dit un habitant du village. Un responsable des services de sécurité a ajouté que 13 autres personnes avaient été blessées.

C'est la première attaque menée par un drone américain dans cette zone tribale pachtoune d'Orakzai, au sud-ouest de Peshawar, habituellement calme car elle n'est pas directement située sur la frontière afghane.

Contacté pat téléphone, un responsable taliban pakistanais a confirmé que le missile avait touché un "camp" de son mouvement mais n'a pu fournir de bilan.

Jeudi dernier, le Pakistan a demandé aux Etats-Unis de cesser leurs tirs de missiles sur son territoire, dans le cadre du réexamen de leur politique en Afghanistan.

"Ces attaques sont contre-productives et nous espérons un résultat positif du réexamen en cours à Washington", avait dit Abdul Basit, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, en réaction à des raids qui venaient de faire onze morts dans les zones tribales pakistanaises.

Depuis le début 2008, des drones de l'US Army ont mené une trentaine de raids au Pakistan, faisant environ 300 morts, selon des informations obtenues auprès des autorités pakistanaises et des populations locales.

Zeeshan Haider avec Alamgir Bitani, version française Guy Kerivel (Reuters)

09:56 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pakistan |  Facebook | |