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06/04/2008

Un prix Nobel de chimie lance une mise en garde sur le climat

MIAMI (Reuters) - Mario Molina, lauréat du prix Nobel de chimie et l'un des premiers à avoir tiré la sonnette d'alarme sur le trou dans la couche d'ozone, a lancé samedi une mise en garde sur le réchauffement climatique, estimant qu'un réchauffement de la Terre dépassant 2,5°C aurait des "conséquences presque irréversibles".

1663083772.jpg"Il y a un changement et il ne fait aucun doute qu'il résulte des activités humaines", a déclaré ce chercheur mexicain qui a partagé un prix Nobel en 1995 pour des travaux sur les gaz CFC et la menace qu'ils représentent pour la couche d'ozone.

"Bien avant qu'on n'ait plus de pétrole, on n'aura plus d'atmosphère."

Lors d'un débat sur le changement climatique organisé à l'occasion de la réunion annuelle à Miami de la Banque de développement inter-américaine il a estimé que l'augmentation de l'intensité des ouragans était l'une des modifications les plus inquiétantes que les chercheurs aient reliées au réchauffement climatique observé ces 30 dernières années.

DES "POINTS DE BASCULEMENT" QU'IL NE FAUT PAS ATTEINDRE

Il n'a pas détaillé les effets à ce jour de la hausse de la température de la Terre, d'un peu moins d'1°C au cours du siècle passé. Mais il a déclaré que des "points de basculement" seraient atteints si les températures continuaient à augmenter, et notamment des changements ingérables de l'environnement de la Terre.

915663509.jpgMolina a expliqué par la suite à Reuters qu'une grande incertitude planait sur le réchauffement que la planète peut encore supporter avant que la situation ne devienne critique.

"La température peut bien changer progressivement, la situation peut changer d'un seul coup, brutalement", a-t-il dit.

"Essayer de le maintenir (le réchauffement) sous la barre des deux degrés (Celsius) signifie que nous voulons limiter le changement à deux ou trois fois ce qui s'est déjà produit. Parce qu'un changement moindre est irréaliste, en raison de ce que nous avons déjà fait.

"L'idée consistant à contenir le changement climatique en-dessous de 2,5 (°C) vise précisément à réduire la possibilité d'atteindre ces points de basculement."

Il a estimé qu'un réchauffement dépassant ce seuil représenterait "un risque qui n'est pas acceptable pour la société".

Version française Natacha Crnjanski

05/04/2008

Le dérapage des déficits français inquiète la zone euro

BRDO, Slovénie (Reuters) - Les partenaires européens de la France l'ont sommée de lui fournir des détails sur ses intentions en matière de réduction des déficits, dont l'ampleur actuelle ne laisse pas de les inquiéter.

Les ministres des Finances des Vingt-Sept se sont réunis à Brdo, en Slovénie, au lendemain de la présentation par Nicolas Sarkozy de mesures d'économies pour enrayer une spirale négative.

1444606778.jpgLa France, qui avait prévu de ramener son déficit français à 2,3% du PIB en 2008, vise désormais un objectif de 2,5% en raison du ralentissement économique, mais devra pour cela procéder à une cure d'amaigrissement de l'Etat.

Tous les économistes interrogés par Reuters estiment que même ce chiffre, qui ferait déjà de la France le cancre de la classe euro, ne pourra être atteint et que la barre fatidique des 3% du PIB pourrait être dépassée en 2008.

Quant à l'objectif français de parvenir à l'équilibre des finances publiques en 2O12 - au lieu de 2010 comme décidé par l'Eurogroupe -, il paraît de plus en plus compromis.

La ministre française de l'Economie, Christine Lagarde, s'est montrée confiante à Brdo.

"Les engagements qu'on prend vis-à-vis de nos partenaires européens, c'est d'être sur la ligne de 2,5% (en 2008) et on maintient la trajectoire de 2012 et il n'est pas question d'aller au-delà de 3%", a-t-elle dit vendredi.

Mais ses partenaires européens se montrent circonspects.

"LA PRÉOCCUPATION EST LÀ"

La Commission européenne, comme à son habitude, reste prudente sur des mesures qui viennent à peine d'être annoncées, mais a exigé des précisions des autorités françaises.

"Pendant les prochains jours, bien entendu, j'aurai des discussions avec Mme Lagarde, en fait plus particulièrement pour préparer la présidence française (de l'UE, au second semestre de 2008), mais j'espère avoir l'occasion d'apprendre de sa bouche plus de détails", a dit Joaquin Almunia, commissaire aux Affaires économiques et monétaires, lors d'une conférence de presse.

Le ministre belge des Finances, Didier Reynders, s'est montré plus abrupt: "On a demandé des détails sur les mesures et le calendrier de mise en oeuvre. Mais la préoccupation est là."

Le grand argentier belge, dont le pays présente un budget en équilibre, a rappelé une règle d'or en matière de déficits.

"Un déficit, ça se creuse très facilement, mais ça se résorbe très difficilement", a-t-il expliqué à Reuters.

La France, a-t-il dit, part de 2,7% de déficit en 2007 et, au rythme où vont les choses, "il lui faudra 27 ans pour revenir à l'équilibre", a-t-il ironisé. "Quand on part de 2,7%, on est quand même très proche de la barre des 3%".

La France ne respecte pas son engagement de réduire son déficit de 0,5% du PIB par an, a-t-il poursuivi.

"La tendance doit être plus nette", a indiqué Reynders, qui a rappelé que Nicolas Sarkozy avait pris un "engagement très fort" en juillet dernier en assurant que la France serait au rendez-vous de 2012. "L'objectif n'est pas respecté."

MANSUÉTUDE?

Il reste à savoir si les autorités françaises bénéficieront encore de la mansuétude de leurs partenaires européens.

La situation est en effet totalement différente de ce qu'elle était en 2003, lorsque le pacte de stabilité de l'euro a été mis entre parenthèses pour donner aux pays qui dépassaient le seuil de 3% du temps pour rentrer dans les clous.

L'Allemagne, qui était à l'époque dans la même barque que la France, dégagera cette année un excédent de 10 milliards d'euros et tous les pays font des efforts importants pour respecter leurs engagements de réduction des déficits budgétaires.

Mais les partenaires de Paris hésitent à entrer dans une confrontation avec la France alors que ses réformes sont saluées et qu'elle va assumer dans quelques mois la présidence de l'UE.

1324987689.jpg"Cela ne fait aucun sens de réagir de manière excitée à chaque commentaire", a sobrement dit le ministre allemand des Finances, Peer Steinbrück, tout en maintenant l'objectif 2010.

En février dernier, cette obligation avait déjà été atténuée par les ministres des Finances de la zone euro, qui avaient décrété que l'échéance de 2010 devrait être respectée "si les conditions cycliques le permettent", c'est-à-dire si la croissance économique dépasse 3% du PIB par an, un scénario écarté par les économistes de la Commission européenne.

Ces derniers prévoient au mieux une croissance de 1,7% pour la France en 2008 et cette estimation devrait être revue à la baisse lors des prévisions qui seront présentées fin avril.

La Commission hésite également à adresser à la France une "avertissement précoce", ce qu'elle pourrait pourtant faire.

Le contexte politique ne s'y prête guère, le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, ayant besoin du soutien de la France pour un nouveau mandat en 2009, explique-t-on de source diplomatique.

Huit personnes tuées lors de violences dans un monastère dans la province chinoise du Sichuan

PEKIN (Reuters) - Huit personnes ont été tuées dans des violences survenues dans un monastère du sud-ouest de la Chine, a annoncé la Campagne internationale pour le Tibet, après des incidents avec des policiers où, selon les médias officiels, un responsable a été grièvement blessé.

1457465683.jpgDes policiers armés ont tiré sur une foule d'habitants de la ville et de moines après que des moines du monastère de Tongkor, dans la localité de Donggu, secteur où vivent de nombreux Tibétains dans la province occidentale du Sichuan, eurent été arrêtés par des policiers après une perquisition destinée à trouver des images du Dalaï Lama, a expliqué l'organisation sur son site internet (www.savetibet.org).

Ce monastère de la préfecture de Ganzi abrite 350 moines, selon son site internet (www.donggusi.com).

Le monastère et les responsables locaux n'ont pas pu être contactés dans l'immédiat.

Vendredi, l'agence de presse officielle Chine nouvelle avait rapporté qu'"un responsable a été attaqué et grièvement blessé dans une émeute", ajoutant que "les responsables locaux ont fait preuve de retenue" mais sans donner plus de précisions sur l'incident.

Les médias en langue chinoise ne l'ont quant à eux pas évoqué.

09:44 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chine, tibet, sichuan, jo |  Facebook | |

03/04/2008

Sarkozy confirme sa politique pro-atlantiste par l'envoi de troupes supplémentaires en Afghanistan

PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy assiste mercredi soir et jeudi à Bucarest à son premier sommet de l'Otan, où il confirmera sa décision d'envoyer des renforts en Afghanistan, signant l'entrée de la France (sioniste) sur le "devant de la scène atlantiste".

Une semaine après sa visite d'Etat en Grande-Bretagne, ce nouveau rendez-vous international offre au président français l'occasion de peaufiner son "image d'homme d'Etat" et sa "stature régalienne" face à une opinion publique toujours méfiante à son égard.

1291735279.jpgEn envoyant des renforts en Afghanistan, un choix critiqué en France, Nicolas Sarkozy s'impose comme "chef des armées" et "directeur stratégique (sioniste) du pays".

"Dans ce domaine-là, il n'y pas de demi-mesure: on s'engage, ou pas", analyse Etienne de Durand, responsable des études de sécurité à l'Institut français des relations internationales (Ifri). "Une opération militaire, c'est toujours risqué. La question est plutôt de savoir si on veut faire quelque chose ou pas ("to kill or not to kill civilians"..) en Afghanistan".

Envisagés lors la visite-éclair de Nicolas Sarkozy à Kaboul quelques jours avant Noël, confirmés la semaine dernière devant le Parlement britannique, les renforts tricolores devraient être de l'ordre de "quelques centaines de soldats", selon François Fillon.

Dans l'entourage du chef de l'Etat, on se montre prudent sur les contours de ce renforcement. Aucune confirmation des informations délivrées ces derniers jours par des diplomates de l'Otan et la presse évoquant le déploiement, dans l'Est afghan, d'un millier de soldats français supplémentaires.

1400714128.jpg"L'important, c'est la décision de principe", explique un conseiller du chef de l'Etat, selon qui "la localisation précise et le nombre exact" des renforts "sera le résultat des conversations techniques entre militaires".

Paris a posé des conditions : une augmentation de l'aide publique internationale à l'Afghanistan et un engagement simultané des autres pays alliés - 40 pays sont engagés dans ce pays, dont 25 membres de l'Union européenne.

Les "critères" demandés par Nicolas Sarkozy sont contenus dans une lettre envoyée le 27 mars aux autres membres de l'Otan.

"BONNE VOLONTÉ", PESD EN "CONTREPARTIE"

Il y prône une "stratégie politique partagée, dont l'objectif serait un Afghanistan stabilisé, réconcilié avec lui-même, débarrassé du terrorisme et du trafic de drogue".

Quelque 1.500 militaires français sont stationnés actuellement en Afghanistan, majoritairement dans la région de Kaboul, dans le cadre de la Force internationale d'assistance à la sécurité (Fias), sous commandement de l'Otan. Au total, un peu plus de 2.300 hommes sont impliqués.

1549163555.jpgL'armée française, qui y a perdu 14 hommes en sept ans, n'est pas engagée dans les zones les plus risquées, l'Est et le Sud, où Américains, Britanniques et Canadiens sont confrontés à de violents combats.

En envoyant les renforts réclamés par Washington, Nicolas Sarkozy met un point final au différend franco-américain engendré par la décision de Jacques Chirac de ne pas participer à l'opération alliée en Irak.

Par une attitude "décrispée" (suiviste), il espère aussi conduire Américains et Britanniques à lui laisser avancer ses (être un) pions sur un autre projet : la création d'une Politique européenne de sécurité et de défense (PESD) dont la France fera une priorité de sa présidence de l'Union européenne, à partir du 1er juillet.

"L'idée est de donner des gages aux Européens atlantistes et aux Américains, d'en finir avec le rôle traditionnellement 'obstructionniste' de la France dans l'Otan, de faire preuve de bonne volonté", explique Etienne de Durand, "Paris espère, en contrepartie, relancer l'Europe de la défense".

Analyse partagée par un diplomate français: le sommet de Bucarest sera l'occasion, pour Nicolas Sarkozy, de "faire passer un double message. "Oui à la rénovation de l'Otan, et oui à des progrès tangibles, pragmatiques, ambitieux en matière de défense européenne pendant les six mois de notre présidence", souligne-t-il.

1074973645.jpgAttendu à Bucarest en fin d'après-midi mercredi, Nicolas Sarkozy pourrait repartir dès jeudi soir, et ainsi manquer le sommet Otan-Russie prévu vendredi en présence de Vladimir Poutine.

Mardi, François Fillon a réaffirmé que Paris n'entendait pas donner son feu vert à l'entrée de l'Ukraine et de la Géorgie dans l'Otan, défendue par Washington. Ce n'est "pas la bonne réponse" à l'équilibre des forces entre l'Europe et la Russie, a estimé le Premier ministre. La France veut "sur ce sujet avoir un dialogue" avec les autorités russes".

Dans la capitale roumaine, Nicolas Sarkozy aura plusieurs entretiens bilatéraux, notamment avec le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon et les présidents afghan Hamid Karzaï, turc Abdullah Gül et ukrainien Viktor Iouchtchenko.

02/04/2008

Une épidémie d’amnésie au sommet de l'Etat


François Fillon a déclaré qu’il n’y avait pas eu de vote au Parlement pour la première guerre du Golfe. Or il y avait eu un vote, et il avait lui-même voté en faveur de la guerre.

570808206.jpgFrançois Fillon a déclaré que Lionel Jospin avait envoyé des troupes en Afghanistan sans vote du Parlement. Or c’est Jacques Chirac qui avait envoyé les troupes, refusant le vote que voulait Lionel Jospin.

Quant à Nicolas Sarkozy, il veut envoyer de nouvelles troupes en Afghanistan, alors que pendant la campagne électorale il affirmait que la France devait se « désengager » de ce pays. Et il ne donne aucune explication à ce revirement, ayant sans doute oublié cet engagement de campagne comme un certain nombre d’autres.

L’épidémie d’amnésie devient très inquiétante au sommet de l’Etat.

http://www.frontnational.com/communique_detail.php?id=1646

31/03/2008

Un colon juif de Cisjordanie abat un Palestinien

JERUSALEM (Reuters) - Un colon juif a abattu lundi un Palestinien dont l'armée israélienne affirme qu'il tentait de poignarder d'autres colons à un arrêt d'autobus près de la colonie d'Eli, au nord de Ramallah, en Cisjordanie.

1115980046.jpgSelon une source proche des services de sécurité palestiniens, l'homme abattu était un civil qui n'appartenait à aucun groupe d'activistes et il n'a pas tenté d'attaquer des Israéliens.

L'incident s'est produit quelques heures après qu'Israël a annoncé la levée d'un barrage de l'armée filtrant les accès à Jéricho pour répondre à un appel de la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice en faveur d'un allègement des restrictions à la libre circulation des Palestiniens en Cisjordanie.

27/03/2008

Les Etats-Unis admettent avoir tué un Egyptien près du canal de Suez

LE CAIRE (AFP) - L'ambassade américaine au Caire a admis mercredi qu'un Egyptien avait été tué lors d'un incident lundi entre un cargo affrété par la marine militaire américaine et des embarcations égyptiennes près du canal de Suez.

"Le Global Patriot (...) a effectué des tirs de semonce vers un petit bateau qui s'approchait du navire alors qu'il se préparait à entrer dans le canal de Suez (...) Il apparaît qu'un Egyptien se trouvant sur le bateau a été tué par l'un des tirs", a expliqué l'ambassade dans un communiqué.

1366985591.jpgLa représentation américaine avait démenti la veille que l'incident avait fait une victime, affirmant que le Global Patriot avait procédé à "deux tirs d'avertissement" en direction du bateau égyptien, précisant que "toutes les balles (avaient) pénétré dans la mer".

Une source au sein des services égyptiens de sécurité avait affirmé la nuit précédente qu'un Egyptien avait été tué après que le navire américain eut ouvert le feu sur deux petites barques de vendeurs ambulants.

L'ambassadeur américain au Caire Francis J. Ricciardone a fait part de ses regrets concernant l'incident, soulignant la nécessité de clarifier les faits.

"Nous regrettons s'il y a eu des victimes (éventuelles), mais nous devons savoir ce qu'il s'est réellement passé des deux côtés", a-t-il dit lors d'une réunion d'hommes d'affaires au Caire.

Selon la source de sécurité égyptienne, les Américains avaient demandé aux embarcations de s'éloigner, puis ont tiré alors qu'elles continuaient de s'approcher du navire, tuant un homme dénommé Mohammad Moktar Afifi.

Un médecin de l'hôpital de Suez, qui a requis l'anonymat, a affirmé que Afifi avait été tué d'une balle. La victime a été enterrée dans la banlieue de Suez.

Selon le lieutenant Nathan Christensen, porte-parole de la Ve flotte américaine basée à Manama, la famille de la victime devrait recevoir une compensation financière. "Le plus important est nos profondes condoléances pour la famille de la victime et nous espérons que cela ne se reproduira pas," a-t-il ajouté.

Le porte-parole a admis par ailleurs que le navire ne porte aucun signe militaire. Aucune révision des procédures n'est toutefois prévue.

A Washington, le département d'Etat américain est apparu embarrassé par l'incident.

Les Etats-Unis ont "entamé des discussions de haut niveau pour premièrement, comprendre exactement ce qui s'est passé et pour s'assurer que nous avons une bonne ligne de communication (avec les Egyptiens), claire et ouverte, pour que ce genre d'incident ne se reproduise pas", a déclaré le porte-parole du département d'Etat, Sean McCormack.

Selon un responsable de la sécurité, le Global Patriot, un navire de transport affrété auprès de Global Container Lines, avait commencé à pénétrer mardi dans le canal de Suez pour passer de la mer rouge à la mer Méditerranée.

Hautement surveillé en raison du risque terroriste, cet axe stratégique de 163 km permet une liaison Asie-Europe sans contourner l'Afrique par le cap de Bonne espérance.

En plus des 18.000 tankers qui y transitent chaque année, de nombreux navires de guerre, en particulier américains en route vers le Golfe, empruntent cet étroit canal inauguré en 1869, et nationalisé en 1956 par le président Gamal Abdel Nasser.

L'incident de lundi n'est pas le premier impliquant un bateau américain dans la région.

En janvier, des vedettes rapides iraniennes s'étaient approchées de trois navires de guerre américains dans le Golfe, créant une polémique entre Washington et Téhéran.

Surtout, en 2000, un attentat suicide avait été perpétré par des militants d'Al-Qaïda à bord d'une petite embarcation contre le USS Cole dans le port d'Aden, au Yémen, faisant 17 morts parmi les marins américains.

Une offense à la nation

Communiqué

Nicolas Sarkozy annonce au Parlement britannique que la France va encore renforcer sa présence militaire en Afghanistan.

1577298220.jpgLe peuple français apprend cette nouvelle, qui concerne son armée, lors d’une visite du chef de l’Etat à l’étranger.

Il en est de même pour le Parlement français.

Cette désinvolture dans l’empressement à jouer les supplétifs des Anglo-américains est une offense à la Nation.

En outre, la France n’a rien à faire en Afghanistan. Nos soldats n’ont pas à risquer leur vie pour les manèges géopolitiques de l’Oncle Sam.

http://www.frontnational.com/communique_detail.php?id=1640

23/03/2008

Quand le lobby pro-israélien se déchaîne contre l’ONU

Par Bruno Guigue
jeudi 13 mars 2008

Dans sa rubrique « Point de vue » du 27 février 2008, « Le Monde » a généreusement offert ses colonnes à un texte d’une hystérie verbale et d’une mauvaise foi insondables. Les accusations qu’il profère à l’égard du conseil des droits de l’homme de l’ONU sont si mensongères que même la liste des signataires ne tempère qu’à peine notre stupéfaction : Pascal Bruckner, Alain Finkielkraut, Claude Lanzmann, Elie Wiesel, Pierre-André Taguieff, Frédéric Encel .. On peut facilement compléter la liste tant l’omniprésence des intellectuels organiques du lobby pro-israélien nous est devenue familière.

215418180.jpgLe titre sans nuances de cette prose haineuse est déjà tout un programme : « L’ONU contre les droits de l’homme ». Dès les premières lignes, on peut y lire cet appel angoissé : « L’année 2008 verra-t-elle simultanément le soixantième anniversaire de la déclaration universelle des droits de l’homme par l’ONU et la destruction de ses principes par la même ONU ? Tout porte à le redouter, tant depuis un certain nombre d’années, par ses dérives, l’ONU s’est caricaturée ». Inévitablement le lecteur non averti s’alarme : l’organisation internationale serait-elle brusquement devenue suicidaire ?

Mais par bonheur la suite nous éclaire aussitôt sur les préoccupations profondes de nos signataires : « A Durban, en Afrique du Sud, s’est tenue en 2001 la conférence mondiale contre le racisme, à l’initiative des Nations-Unies. C’est au nom des droits des peuples que furent scandés des « mort à l’Amérique ! » et « mort à Israël ! » et c’est au nom du relativisme culturel qu’on fit silence sur les discriminations et violences commises contre les femmes ».

159430670.jpgQuel rapport entre la géopolitique du Moyen-Orient, manifestement en cause dans les appels à combattre les Etats-Unis et Israël, et l’oppression des femmes que viendrait cautionner le « relativisme culturel » ? Probablement aucun. Mais amalgamer les deux sujets présente l’intérêt polémique de suggérer une pernicieuse concurrence entre les victimes : vous qui condamnez Israël et l’Amérique, vous ne dites rien de la souffrance des femmes opprimées dans les pays musulmans. C’est une antienne dont la rhétorique lobbyiste est coutumière : elle permet de détourner le lecteur occidental de la critique de la politique américaine ou israélienne en fixant son attention sur un problème interne des sociétés moyen-orientales.

Ce rapprochement polémique entre les deux sujets, pourtant, est particulièrement cocasse. L’Arabie saoudite, où le port du voile est obligatoire et les femmes interdites de conduite automobile, est l’alliée historique des Etats-Unis dans la région. Le régime obscurantiste des talibans, lui, a vu le jour sous les auspices d’une CIA qui a prêté ses camps d’entraînement sur le sol américain aux combattants du mollah Omar. En revanche, l’Irak et la Syrie baasistes, plus proches de la norme occidentale en matière de condition féminine, n’eurent pas droit aux mêmes égards. Le premier a été pulvérisé sous les bombes US, la seconde est rangée dans la catégorie des « Etats voyous ». Mais peu importe : les partisans de la politique américaine au Moyen-Orient se croient fondés à donner des leçons en matière d’émancipation féminine.

1266122644.jpgS’agissant de l’ONU, en outre, on ne s’étonnera guère d’un tel ressentiment de la part des porte-parole du néoconservatisme à la française. Car les résolutions du conseil des droits de l’homme, comme hier les déclarations de l’assemblée générale, ont osé mettre en cause la répression israélienne en Palestine occupée. Les 47 Etats élus par leurs pairs au CDH bénéficient de l’égalité de vote. La sensibilité qui s’y exprime reflète donc une opinion majoritaire qui n’a aucune raison de cautionner l’occupation militaire des territoires arabes. Que les thuriféraires d’Israël, cependant, se rassurent : ces résolutions demeurent symboliques à défaut d’être exécutoires. Mais ce n’est pas suffisant. Il leur faut aussi en stigmatiser le principe par un usage grossier de la calomnie.

C’est à quoi s’emploient rageusement les signataires. « Par sa mécanique interne, les coalitions et les alliances qui s’y constituent, les discours qui s’y tiennent, les textes qui s’y négocient et la terminologie utilisée anéantissent la liberté d’expression, légitiment l’oppression des femmes et stigmatisent les démocraties occidentales .. Le CDH est devenu une machine de guerre idéologique à l’encontre de ses principes fondateurs. Ignorée des grands médias, jour après jour, session après session, résolution après résolution, une rhétorique politique est forgée pour légitimer les passages à l’acte et les violences de demain ».

1089945176.jpgSymptôme d’une psychose paranoïaque ou monument de la démonologie occidentale : on hésite sur le diagnostic. La seule certitude, c’est que ce réquisitoire contre des forfaits inexistants témoigne d’une inventivité hors du commun. Le conseil des droits de l’homme de l’ONU voudrait « anéantir la liberté d’expression » ? On se demande bien pourquoi et comment. Mais nos interrogations demeurent sans réponse. Nos polémistes annoncent « la mise à mort de l’universalité des droits » par l’ONU elle-même, mais cette mort annoncée reste nimbée de mystère. Aucune citation des résolutions du CDH ne vient étayer cette accusation, et les détracteurs de l’ONU condamnent ses idées supposées avec une violence inversement proportionnelle aux preuves de ce qu’ils avancent. Visiblement, ils préfèrent parler à sa place en procédant directement au commentaire de ce qu’elle est censée avoir dit.

En guise de citations, on doit alors se contenter des propos résumés au style indirect, sans guillemets, qu’aurait tenus M. Doudou Diène, rapporteur spécial sur le racisme, la discrimination raciale et la xénophobie auprès de l’ONU. L’intellectuel sénégalais aurait ainsi déclaré qu’« énoncer une critique contre le port de la burqa constitue une agression raciste, que la laïcité est ancrée dans une culture esclavagiste et colonialiste, et que la loi française contre le port des signes religieux à l’école participe du racisme antimusulman ». Seul problème : ces citations sont introuvables. Si chacun de ces énoncés soulève évidemment des objections, encore faut-il qu’il ait été formulé. Une polémique grossière sur des citations qui n’en sont pas : le procédé condamne ses auteurs.

1542283940.jpgAu demeurant, les seules citations que les idéologues publiés par « Le Monde » auraient dû produire à l’appui de leur propre thèse sont celles du CDH lui-même. Mais ils se gardèrent bien de le faire. Livrant leur interprétation tendancieuse en lieu et place de la pensée d’autrui, ils pérorent gravement en prenant leur fantasme pour la réalité : « La confusion est à son comble, affirment-ils, quand est dénoncée comme une attitude raciste toute critique de la religion ». Mais d’où vient cette idée ? Qui l’a émise ? Nul ne le sait. N’importe qui, en revanche, peut vérifier ce qu’a énoncé le CDH sur la question religieuse. Il suffit de consulter les compte-rendus officiels des six sessions réunies depuis sa création en juin 2006.

Le 30 mars 2007, le CDH a ainsi adopté une résolution «  sur la lutte contre la diffamation des religions ». Ce texte nuancé insiste sur « le droit de chacun à la liberté d’expression, qui devrait s’exercer de façon responsable et peut donc être soumis à de restrictions, prescrites par la loi et nécessaires pour le respect des droits ou de la réputation d’autrui, la protection de la sécurité nationale, de la santé ou de la morale publiques, et le respect des religions et des convictions ». Sur le plan des principes, ce texte ne diffère guère du droit positif en vigueur dans la plupart des pays, les Etats occidentaux ayant eux aussi entouré l’exercice de la liberté d’expression de certaines limites juridiques. En France, la reconnaissance de la liberté d’expression n’entraîne aucun droit à diffamer son voisin, toute forme d’injure manifestant une discrimination raciale ou religieuse est punie par la loi, et certaines dispositions législatives ont même eu pour effet d’énoncer une vérité officielle sur des faits historiques.

466700025.jpgNaturellement, la teneur de cette résolution du CDH n’est pas indifférente au contexte politique lié à la « guerre contre le terrorisme » menée tambour battant par Washington. « Le Conseil se déclare préoccupé par les images stéréotypées négatives des religions et par les manifestations d’intolérance et de discrimination en matière de religion ou de conviction. Il se déclare en outre profondément préoccupé par les tentatives visant à associer l’islam avec le terrorisme, la violence et les violations des droits de l’homme. Il note avec une vive inquiétude l’intensification de la campagne de diffamation des religions, et la désignation des minorités musulmanes selon des caractéristiques ethniques et religieuses depuis les événements tragiques du 11 septembre 2001 ».

L’adoption de ce texte s’est heurtée à l’opposition des pays occidentaux, mis en minorité lors du vote final. Aucun d’entre eux n’y a vu, toutefois, le danger mortel pour la civilisation universelle que dénoncent les signataires de notre pamphlet antionusien. Au nom de l’Union européenne, la représentante de l’Allemagne « a fait remarquer que, comme l’a établi le rapport de M. Doudou Diène, la discrimination fondée sur la religion ne concerne pas uniquement l’islam, mais également le judaïsme, le christianisme et des religions et croyances venues d’Asie, ainsi que des personnes sans religion. Elle a également souligné qu’il est problématique de séparer la discrimination fondée sur la religion des autres formes de discrimination. Elle a aussi jugé l’utilisation du concept de diffamation contre-productive, préconisant plutôt un texte axé sur la liberté de religion ou de conviction ».

1481116580.jpgQue ce débat témoigne d’une différence de sensibilité sur les questions religieuses entre pays membres de l’organisation de la conférence islamique (OCI) et pays occidentaux est une évidence. Cela méritait une réflexion sur la sécularisation relative des sociétés concernées et la référence, explicite dans les pays musulmans, à des valeurs religieuses. Mais cette réflexion n’effleura même pas l’esprit de nos intrépides signataires qui, faute d’avoir lu les textes auxquels ils font vaguement allusion, en dénaturent volontairement la signification. Refusant de discuter rationnellement les arguments de l’autre, on préfère le stigmatiser en imaginant une dramaturgie grossière mettant en scène des personnages réels. Ce théâtre de marionnettes, du coup, tient lieu d’argumentaire.

C’est ainsi que nos signataires s’en prennent violemment à Mme Louise Arbour, haut-commissaire aux droits de l’homme de l’ONU. «  Elle a participé à une conférence à Téhéran consacrée aux droits de l’homme et à la diversité culturelle, dénoncent-ils. Portant le voile, comme la loi de la république islamique l’exige, la haut-commissaire a été le témoin passif de l’énoncé de principes à venir, ainsi résumés : offense aux valeurs religieuses considérée comme raciste. Bien pire, dès le lendemain de cette visite, vingt et un Iraniens, dont plusieurs mineurs, furent pendus en public. C’est en sa présence que le président Ahmadinejad a renouvelé son appel à la destruction d’Israël ».

Encore une fois, l’art de l’amalgame intellectuel atteint des sommets. Mêlant tout et son contraire, le texte publié par « Le Monde » mise sur la confuse indignation du lecteur en anesthésiant au passage son jugement critique. Louise Arbour portait le voile à Téhéran, soit. Mais aurait-elle pu, en Israël, organiser une réunion pendant le shabbat ? Les régimes religieux ont des exigences que n’ont pas les autres. On peut le déplorer, mais ils sont chez eux. L’offense à la religion, dans certains pays, est considérée comme une forme de racisme. Faut-il que nous allions les convaincre du contraire, et de quelle manière ? La peine de mort, enfin, est cruellement appliquée en Iran. Mais les aspects odieux du régime de Téhéran ne le résument pas pour autant, et le régime saoudien n’a rien à lui envier. Surtout pas l’amitié des Etats-Unis, où un président texan a été élu sur sa réputation d’exécuteur intraitable des criminels supposés. Sans parler d’Israël, seul Etat au monde dont les snipers abattent des fillettes à la sortie des écoles.

Les diatribes iraniennes contre l’Etat hébreu relèvent, elles, d’un affrontement géopolitique dont l’un des principaux paramètres est l’attitude 1212199794.JPGd’Israël lui-même. S’il avait appliqué la peine de mort aux civils palestiniens avec davantage de discernement depuis soixante ans, il n’aurait pas suscité un tel rejet de la part de ses voisins proches ou éloignés. Sous occupation militaire, amputés d’une partie de leur territoire, ou régulièrement bombardés par son aviation, ces derniers ont d’excellentes raisons de le détester. Mais peu importe. Décidés à instruire à charge contre Mme Arbour pour son séjour à Téhéran, nos polémistes incriminent « son silence et sa passivité », qu’elle aurait justifiés par « le respect de la loi iranienne et le souci de ne pas offenser ses hôtes ».

« Charbonnier est maître chez soi, commentent-ils. C’est le docteur Goebbels qui utilisait cet argument d’opportunité, à la tribune de la Société des nations en 1933, pour se soustraire à toute critique d’une institution internationale impuissante ». On croit rêver. Car, analogie pour analogie, frappante est la ressemblance entre le Reich qui s’assied sur la SDN en 1933 et l’Etat hébreu qui bafoue le droit international depuis 1967. Comme son lointain prédécesseur, Israël, lui aussi, se « soustrait à toute critique d’une institution internationale impuissante ». Et s’il le fait, c’est pour mieux conquérir « son espace vital, de la mer au Jourdain », selon la belle formule employée par Effi Eitam, ministre d’Ariel Sharon, en 2002.

« Les grands crimes politiques ont toujours eu besoin de mots pour se légitimer. La parole annonce le passage à l’acte », philosophent nos signataires. Ils n’ont pas tort : le 29 février, le vice-ministre israélien de la Défense Matan Vilnaï a brandi la menace d’une « shoah » contre les Palestiniens avant de lancer à Gaza la sanglante opération qui fit 110 victimes palestiniennes en une semaine. Quitte à enfreindre un tabou religieux, l’Etat hébreu, manifestement, a franchi un cap sémantique avant de déchaîner sa puissance militaire : il est passé « de la parole à l’acte ».

Mais le meilleur a été gardé pour la fin. « Les idéologies totalitaires avaient remplacé les religions. Leurs crimes, les promesses non tenues d’avenir radieux ont ouvert grande la porte au retour de Dieu en politique. Le 11 septembre 2001, quelques jours après la fin de la conférence de Durban, c’est bien au nom de Dieu que le plus grand crime terroriste de l’histoire fut commis ». Lier dans une même trame le 11 septembre 2001 et les résolutions du CDH, il fallait oser. Il est vrai que nous avons affaire à des spécialistes.

2116160939.jpg« Retour de Dieu en politique », disent-ils. Nos intellectuels savent de quoi ils parlent : Israël n’est-il pas l’Etat confessionnel par excellence ? « Si la revendication d’un coin de terre est légitime, affirmait Theodor Herzl, alors tous les peuples qui croient en la Bible se doivent de reconnaître le droit des juifs ». Bibliquement établie, la légitimité d’un Etat juif en Palestine va de soi : le texte sacré tient lieu de titre de propriété. Pour les sionistes religieux, le retour des juifs en Eretz Israël est inscrit dans le récit de l’Alliance lui-même. Prendre possession de la terre que Dieu a donnée aux juifs fait partie du plan divin, et ce serait le contrarier que de renoncer à cette offrande.

Du coup, aucun compromis n’est possible avec les Arabes. En 1947, le grand rabbin de Palestine martelait le statut théologique du futur Etat juif : « C’est notre forte conviction que personne, ni individu, ni pouvoir institué, n’a le droit d’altérer le statut de la Palestine qui a été établi par droit divin ». Chef du parti national-religieux, le général Effi Eitam expliquait à son tour en 2002 : «  Nous sommes seuls au monde à entretenir un dialogue avec Dieu en tant que peuple. Un Etat réellement juif aura pour fondement le territoire, de la mer au Jourdain, qui constitue l’espace vital du peuple juif ». Au moins, c’est limpide.

Rien d’étonnant, par conséquent, à ce que le lobby pro-israélien exècre l’ONU : son appétence pour le droit international est inversement proportionnelle à son engouement pour le droit divin. Il est vrai que l’un est infiniment plus favorable au Grand Israël que l’autre. Percuter les résolutions de l’ONU avec la Thora relève de l’exploit intellectuel et du prodige politique : Israël l’a fait. Pour nos signataires, « c’est au nom de Dieu que le plus grand crime terroriste de l’histoire fut commis ». Ce n’est pas tout à fait faux, à condition d’inclure dans l’analyse l’Etat hébreu, cet artefact colonial bâti au forceps sur les ruines de la Palestine au nom de la Bible et de la Shoah.

1074973645.jpgA propos de terrorisme, l’Etat d’Israël, qui plus est, peut se targuer d’un palmarès hors compétition. Les odieux attentats du 11 septembre 2001 ont fait dix fois moins de victimes que le siège de Beyrouh par Tsahal en 1982. Ses admirateurs occidentaux doivent certainement s’extasier sur les prouesses d’une armée capable de tuer aussi aisément des enfants avec des missiles. Ils doivent aussi se confondre d’admiration devant les geôles israéliennes, où grâce à la loi religieuse, on s’interrompt de torturer durant le shabbat. L’Etat hébreu mérite bien ce concert de louanges que les intellectuels organiques lui décernent à longueur de colonnes. Et quelle outrecuidance, de la part de l’ONU, de vouloir fourrer son nez sale dans les affaires intérieures israéliennes !

A l’instar des pires calomnies, les accusations publiées dans « Le Monde » du 27 février se sont répandues sur la toile. Elles suscitent sur certains blogs des commentaires haineux que l’on ose à peine citer. M. Doudou Diène y est qualifié de «  défenseur de la secte du pédophile fou et des adorateurs du caillou ». On y lit que « depuis les invasions musulmanes le croissant fertile est devenu le croissant stérile, et la civilisation a émigré en Occident ». Sur l’ONU, un internaute déchaîné résume à sa façon l’article publié par « Le Monde » : « l’ONU, c’est un ramassis de la racaille islamiste et tiers-mondiste ». Qu’attend-on pour supprimer l’ONU ? Ce sera encore plus simple. Islamophobie déclarée, haine du monde arabe, stupéfiante arrogance occidentale, tout y est. Opération réussie, mesdames et messieurs les intellectuels organiques.

 

http://www.oumma.com/Quand-le-lobby-pro-israelien-se

 

 

 

 

Doubs: Kaled Zacharia condamné à la perpétuité pour viols avec tortures et actes de barbarie

BESANCON - La cour d'assises du Doubs, suivant les réquisitions de l'avocat général Hubert Bonin, a condamné vendredi à la réclusion à perpétuité accompagnée d'une peine incompressible de 22 ans Kaled Zacharia, pour viols avec tortures et actes de barbarie ayant entraîné une infirmité permanente.

1818871144.jpgAu cours de la nuit du 4 au 5 octobre 2004, vers 21h30, Kaled Zacharia, âgé alors de 19 ans, avait agressé une étudiante de 23 ans dans un parc de Besançon (Doubs). Il l'avait jeté du haut d'un escalier de pierre, lui brisant la colonne vertébrale. Sur un palier de pierre, il l'avait violée à plusieurs reprises alors qu'elle était devenue paraplégique, selon les experts. Ce n'est que vers 8h du matin que la jeune victime était secourue par une passante, intriguée d'entendre des gémissements.

L'étudiante avait pu fournir un vague signalement de son violeur. Une tentative d'agression sur une habitante de Planoise, peu après, avait permis à la police de l'arrêter.

Kaled Zacharia était arrivé de Mayotte, le 22 août précédent, pour vivre chez sa soeur. Bénéficiant d'une libération conditionnelle d'un juge d'application des peines de Mayotte, le jeune Mahorais avait été autorisé à se rendre en métropole. Dans son île natale, il avait été déjà condamné pour agressions sexuelles et vols. AP