20/01/2008
Gaza: la barbarie des soldats israéliens filmée sur le vif
[Reprise d'article]
L’autre jour, alors que je regardais les nouvelles de la BBC, j’ai vu l’horreur : des soldats israéliens tirant sur un cameraman palestinien à terre et sur les hommes qui voulaient le secourir.
Il m’est très pénible de regarder des images qui montrent la brutalité des hommes. Cela dit, je pense que le site qui a diffusé ce document fait son devoir en diffusant des informations que les principaux médias nous cachent généralement pour des raisons de parti pris en faveur d’Etats qui mènent des politiques criminelles.
Où est la justice ? Où sont les représentants de « Reporters sans frontières », quand il s’agit de défendre les reporters qui travaillent pour une télévision du mouvement Hamas ? Où est la gauche ?
Si des résistants PALESTINIENS avaient tiré sur un cameraman ISRAELIEN, brisé ses jambes, alors qu’il était déjà blessé, dans l’incapacité de se lever, vous auriez vu les images de ce crime odieux passer en boucles avec des commentaires très durs contre les coupables.
J’ai été très choquée de constater que, dans mon pays, ni la télévision suisse romande ni les journaux n’ont mentionné cet acte de barbarie. Ces journalistes peuvent-ils prétendre qu’ils ne savaient pas ? Ne se font-ils pas, par leur silence, les complices des criminels ?
Ce qui est gravissime est que ce silence est à chaque fois interprété par Israël comme un feu vert pour continuer de tuer des Palestiniens qui, à Gaza ou en Cisjordanie, refusent de se soumettre à l’horreur que leur imposent les troupes d’occupation : des Palestiniens qui, faut-il le rappeler, ont déjà terriblement souffert de ce silence.
Tout cela démontre que quelque chose ne tourne pas rond dans nos sociétés. Et qu’il y a lieu de s’en inquiéter. Non seulement les habitants de Gaza, exposés aux tirs de leurs geôliers israéliens, ne sont pas traités humainement ni reconnus dans leur statut de victimes mais, parce qu’ils sont musulmans, l’on fait d’eux des sauvages, des fanatiques.
Je reste dans l’incompréhension, chaque fois que je découvre que, même dans les milieux progressistes, les gens tardent à comprendre que le vrai problème n’est pas le Hamas, ni le voile, ni l’Islam, ni le terrorisme palestinien, mais Israël et ces responsables corrompu du Fatah qui ont fait le choix de collaborer avec l’armée occupante.
Tous ces journalistes et responsables politiques qui ont alimenté l’idée que seuls les laïcs, les athées, ont raison et qui se refusent à remettre en question leur position de méfiance, d’hostilité, à une résistance musulmane qui est, finalement, la seule force d’opposition qui existe encore réellement au Moyen-Orient pour contrer la barbarie d’Israël et de ses alliés, sont à blâmer absolument.
Comment se fait-il que les souffrances et la mort d’un être quel qu’il soit, par delà sa couleur, son ethnie, sa religion, me bouleversent et m’emplissent de douleur, alors que bien des gens que je côtoie demeurent indifférents, dès lors que les victimes sont étiquetées membres du Hamas, activistes, islamistes ? Je n’ai pas de réponse à cette question.
Silvia Cattori - Rome, 6 juillet 2007.
Lien: http://www.oulala.net/Portail/article.php3?id_article=3039
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06/12/2007
Bush avait été averti dès le mois d'août sur le dossier iranien
WASHINGTON (Reuters) - Le président américain, George Bush, a été averti dès le mois d'août que l'Iran avait sans doute suspendu son programme nucléaire militaire, a annoncé mercredi la Maison blanche.
Le National Intelligence Estimate (NIE), document de synthèse des seize agences américaines du renseignement, révélé lundi, estime que l'Iran a gelé en 2003 son programme d'armement nucléaire tout en croyant que la République islamique poursuit la mise au point de capacités susceptibles d'être utilisées pour fabriquer des armes nucléaires.
Depuis plusieurs mois, le président américain qualifie la République islamique de menace, agitant le spectre d'une Troisième Guerre mondiale si Téhéran se dotait d'un arsenal nucléaire.
De nombreuses personnalités démocrates estiment que Bush a volontairement conservé une posture martiale alors même qu'il savait que l'Iran avait suspendu son programme nucléaire militaire.
Mardi, lors d'une conférence de presse, l'occupant du bureau ovale avait affirmé qu'il avait pris connaissance du NIE la semaine dernière, mais que le chef des renseignements américains, Mike McConnell l'avait averti au mois d'août qu'il y avait de nouvelles informations sur l'Iran.
"Il ne m'a pas dit ce que recelaient ces informations. Il m'a dit qu'il fallait du temps pour les analyser", avait dit Bush.
Mercredi, Dana Perino, porte-parole de la Maison blanche, a déclaré que McConnell avait averti Bush en août de la suspension du programme nucléaire iranien, et que ces nouvelles informations étaient de nature à modifier la position des services de renseignement quant à l'attitude à observer face à Téhéran.
McConnell aurait prévenu le président américain qu'il faudrait encore du temps avant de vérifier la validité des informations recueillies par les services secrets.
La publication du NIE a déclenché une vague de critiques aux Etats-Unis où certains soupçonnent Bush d'exagérer la menace iranienne et établissent un parallèle avec l'entrée en guerre contre l'Irak.
L'administration Bush avait alors eu recours à des informations inexactes pour justifier le conflit, avançant que le régime de Saddam Hussein disposait d'armes de destructions massives.
Depuis mars 2003, date de l'arrivée de l'armée américaine sur le sol irakien, aucune de ces armes n'a été trouvée.
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05/12/2007
Algérie: un ministre étonné qu'on lui attribue des propos antisémites sur Sarkozy
ALGER (AFP) - Le ministre algérien des Moudjahidine Mohamed-Cherif Abbas s'est déclaré "étonné et mécontent" mercredi des réactions suscitées par ses propos au quotidien Al Khabar où il évoque le soutien du "lobby juif" au président français Nicolas Sarkozy et ses "origines".
Dans cet entretien publié lundi, M. Abbas attribue à l'influence d'un "lobby juif" l'accession au pouvoir en mai du président français, attendu le 3 décembre pour une visite d'Etat en Algérie.
"Je ne crois pas que les relations entre l'Algérie et la France soient fondées sur le principe d'égalité (...) Vous connaissez les origines du président de la France et vous savez quelles sont les parties qui l'ont amené au pouvoir. Ne savez-vous pas que les autorités israéliennes ont émis un timbre à son effigie en pleine campagne électorale présidentielle française ?", déclare le ministre au journal.
"Le ralliement de personnalités de la gauche française au gouvernement de droite de Sarkozy a une profonde signification. Le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner n'a pas sauté le pas en raison de convictions personnelles, mais en raison d'une manoeuvre reflétant les convictions des véritables architectes de l'ascension de Sarkozy au pouvoir, je veux dire le lobby juif qui domine les décideurs en France", poursuit-il.
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27/11/2007
Emeutes raciales de Villiers-le-Bel : Sarkozy renonce au Kärcher
Pour commencer, relatons les faits tels qu’ils apparaissent aujourd’hui: un simple accident de la route, mettant en cause une voiture de police et deux " jeunes " (traduire " jeunes délinquants d’origine étrangère") sur une moto non homologuée, donc interdite à la circulation.
Si cet accident avait tué un citoyen lambda, de race blanche, cela n’aurait pas fait une ligne dans les journaux. Ici, ce sont des jeunes du quartier, donc l’excuse est toute trouvée pour exprimer sa " haine " du " système " et brûler la " téci ". Les médias donnent la parole à des jeunes voyous qui ne semblent pas avoir plus de cent mots dans leur vocabulaire, et qui ne peuvent donc pas développer une pensée digne de ce nom (et oui, camarades, nous sommes pourtant dans le pays des " Lumières "..).
Les " djeunes " reprochent à la police de ne pas avoir porté secours aux blessés, et dans le même temps on apprend qu’un commissaire de police arrivé tôt sur les lieux a été lynché et frappé à coups de barre de fer. Il est aujourd’hui hospitalisé avec un traumatisme facial et un poumon perforé (mais il n’intéresse pas les médias, ce serait trop politiquement incorrect de parler de lui alors que deux jeunes d'origine immigrée sont décédés dans un accident de la route…).
Dans le même temps, la bataille fait rage entre les " djeunes " des cités et la police (si on peut dire, car pour qu’il y ait bataille, il faut qu’il y ait deux camps de belligérants). Les consignes données par Sarkozy à la police française semblent de devoir encaisser les coups sans broncher, alors qu’en face, on tire à balles réelles. Vous avez dit " démission ", " résignation " ? Je réponds " mensonges ", mensonges proférés par le candidat Sarkozy, qui ayant repiqué les idées de le Pen, plastronnait durant la campagne électorale avec son idée de passer la banlieue au Kärcher. Aujourd’hui, il se fait discret, et les Français qui avaient cru en lui ne peuvent que s’en prendre à leur naïveté d’avoir cru qu’il ferait demain ce qu’il ne faisait pas hier, alors qu’il était aux commandes du ministère de l’Intérieur !
Sarkozy l’Atlantiste est aujourd’hui plus occupé à discutailler avec ses amis américains et israéliens sur la manière de protéger la colonie d’Israël et d’attaquer l’Iran, ce qui est sa principale préoccupation.
Les " djeunes " des cités mettent le feu aux voitures, aux écoles, aux salles de sport, aux commissariats de police, et la solution serait un plan Marshall avec des centaines de millions d’euros qui partiront tôt ou tard en fumée ?
Alors que des millions de Français galèrent pour trouver un travail, arrondir leur fin de mois, payer leur loyer, monter leur propre entreprise, on veut céder au chantage et donner de l’argent aux voyous ? Ca suffit, cette politique de la lâcheté et de la peur. Force doit rester à la loi. Le Kärcher doit être appliqué à la lettre, et tous les délinquants doivent être arrêtés, emprisonnés, et reconduits dans leur pays d’origine s’il le faut (dans ce cas-là, oui, soyons pour un grand plan Marshall de retour au pays de tous les délinquants d’origine immigrée !).
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Pour l'Iran, la conférence d'Annapolis est "vouée à l'échec"
TEHERAN (Reuters) - Le guide suprême de la Révolution islamique, l'ayatollah Ali Khamenei, a estimé lundi que la conférence sur le Proche-Orient qui doit s'ouvrir à Annapolis aux Etats-Unis était "vouée à l'échec" et a ajouté qu'elle était organisée au profit des Israéliens et non des Palestiniens.
"Tous les hommes politiques du monde entier savent que cette conférence est vouée à l'échec", a dit Khamenei lors d'un défilé de miliciens Basij, dans une allocution retransmise en direct par la télévision nationale.
"Ils espèrent de cette manière (en organisant la conférence) pouvoir prêter assistance aux sionistes", a-t-il ajouté.
Khamenei, qui a le dernier mot dans toutes les questions d'Etat en Iran, appelle les pays musulmans à boycotter la conférence d'Annapolis.
"Les pays arabes doivent avoir conscience des complots et des stratagèmes de l'ennemi sioniste", a dit de son côté le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, dans une conversation téléphonique dimanche soir avec le roi Abdallah d'Arabie saoudite.
"Je souhaite que le nom de l'Arabie saoudite ne figure pas sur la liste des pays participants à la conférence d'Annapolis", a-t-il ajouté, cité par les médias iraniens. Or, le royaume saoudien sera représenté à cette conférence.
Commentaires de la rédaction du Parti National Français:
Israël a toujours eu une position de mépris et de calcul cynique face au drame palestinien. Israël parle de droit à la sécurité alors que c'est une force occupante qui fait la guerre à un pays annexé depuis maintenant presque 60 ans!
Quand Israël réclame le droit à la sécurité en Palestine, c'est un peu comme si les Allemands avaient dit aux résistants français durant l'Occupation: "Avant toute négociation sur le partage du territoire français, veuillez déposer les armes, car nous avons le droit à la sécurité!". Evidemment, cette condition n'est qu'unilatérale, seuls les plus faibles doivent déposer les armes ...
Toute cette rhétorique de l'oppresseur opprimé pourrait paraître bien absurde si elle n'était pas si dramatique, car elle concerne un peuple en voie d'extinction.
Tant que les médias occidentaux seront contrôlés par le lobby sioniste, l'injustice en Palestine continuera. Les Occidentaux attachés aux principes républicains et à la liberté d'opinion doivent se mobiliser, pour arrêter ce génocide qui a lieu sous nos yeux.
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17/10/2007
Poutine soutient l'Iran dans son droit pour le nucléaire civil
MOSCOU (AFP) - Le président russe Vladimir Poutine a apporté un puissant soutien à son homologue iranien Mahmoud Ahmadinejad en se rendant à Téhéran mais la Russie poursuit également ainsi ses propres objectifs face à un encombrant voisin qui pourrait menacer sa sécurité.
"Poutine n'est pas seulement allé (mardi) au sommet des chefs d'Etat de la mer Caspienne, il a tout fait pour présenter le leader iranien sous son meilleur jour", commente mercredi le quotidien russe Izvestia, considéré comme étant proche du pouvoir.Le maître du Kremlin a aussi répété que les Etats-Unis ne règleraient pas seuls la crise du nucléaire iranien, suggérant que la Russie, forte de sa puissance retrouvée, pouvait se poser en médiateur.
"Pas une seule puissance, pas même la plus grande, n'est en mesure de régler seule tous les problèmes du monde (...) Les exemples de l'Afghanistan et de l'Irak étayent suffisamment cette thèse", a-t-il dit à Téhéran, comme le relève le quotidien officiel Rossiiskaïa Gazeta.
Pour Alexandre Choumiline, du Centre d'analyse des Conflits proche-orientaux auprès de l'Institut USA-Canada à Moscou, Vladimir Poutine n'a toutefois "pas utilisé cette visite pour jouer le rôle d'intermédiaire", mais s'est au contraire "rangé du côté de l'Iran".
"Il a envoyé un signal minimal à la partie iranienne sur son programme nucléaire, mais un message négatif maximum à l'Occident en déclarant que des mesures militaires étaient inacceptables, qu'aucune ingérence ne serait supportée", note M. Choumiline.
Même son de cloche dans le quotidien des affaires russe Vedomosti, qui analyse en Une : "si l'Occident avait encore l'espoir que Poutine ferait pression d'une manière ou d'une autre sur Ahmadinejad dans le dossier nucléaire, cet espoir est mort hier".
Evgueni Satanovski, expert à l'Institut des Etudes du Moyen-Orient à Moscou, juge pour sa part que si les Iraniens "voulaient" s'assurer du soutien de Moscou, "c'est la dernière chose à laquelle pensait la Russie".
En prônant la poursuite du dialogue avec Téhéran sur le nucléaire, Moscou veut éviter tout "conflit avec l'Iran" qui pourrait conduire à une déstabilisation à ses frontières, dans le Caucase, "tandis que la guerre en Tchétchénie vient à peine de se terminer", analyse M. Satanovski.
"Il est impossible d'arriver à ce que l'Iran arrête son programme nucléaire. Poutine est réaliste. L'idée (en poursuivant le dialogue) est d'arriver à ce que ce programme soit ouvert au maximum, sous contrôle", considère l'analyste.
S'il a réaffirmé le droit de Téhéran à détenir l'énergie nucléaire civile, M. Poutine n'a pas donné de date pour l'achèvement, qui ne cesse d'être reporté, de la centrale nucléaire construite par les Russes à Bouchehr dans le sud de l'Iran, conservant ainsi des moyens de pression sur M. Ahmadinejad.
"La Russie ne donne pas aux Iraniens tout ce qu'ils veulent, elle ne leur donne pas le combustible pour Bouchehr", constate M. Satanovski.
La Russie poursuit aussi d'autres intérêts, purement économiques, dans la région. Dans le domaine du nucléaire civil, très lucratif, elle entend développer sa coopération avec Téhéran. Elle vise de nouvelles ventes d'armements de même qu'une coopération renforcée sur les fronts du pétrole et du gaz, dont Moscou et Téhéran sont de gros producteurs.
"Les avantages économiques d'une coopération avec l'Iran sont importants pour la Russie. C'est pourquoi Moscou est contre les sanctions" dans le dossier nucléaire, souligne le quotidien Vedomosti.
"On peut voir la politique de Poutine vis-à-vis de l'Iran comme un défi à l'Occident (...) Mais l'Occident oublie un détail important, l'Iran est plus proche (géographiquement) de la Russie que des Etats-Unis et de l'Europe", poursuit le journal.
"L'arme nucléaire en Iran sera dangereuse pour la Russie, notamment en cas d'opération militaire américaine contre l'Iran. Moscou a choisi la voie de la prudence et de l'amitié parce que la Russie et l'Iran sont des voisins proches", conclut Vedomosti.
22:16 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Poutine, Russie, Iran, nucléaire, Israël, Etats-Unis, guerre | Facebook | |
18/09/2007
France : une politique étrangère pro-sioniste
Bernard Kouchner, le Ministre Français des Affaires Etrangères, a estimé dimanche que le monde devait se "préparer au pire", c'est-à-dire à la possibilité d'une "guerre" avec l'Iran et a demandé des sanctions européennes, tout en appelant à "négocier jusqu'au bout" pour éviter que Téhéran ne se dote de l'arme atomique.
Ces déclarations confirment les craintes que tous les observateurs politiques avisés pouvaient avoir avant l’élection de Nicolas Sarkozy à l’Elysée.
Sarkozy, qui en 2004, quelques jours seulement après avoir quitté le gouvernement, était allé en Israël affirmer que « la France était un pays ami » et qu’ « Israël pourrait compter sur son soutien », a des origines juives et apparaît comme un sioniste convaincu, pour ne pas dire militant. Cela serait son droit s’il n’était qu’un simple citoyen. Mais en tant que Président de la République Française , Sarkozy n’a pas le droit d’engager la sécurité de la nation toute entière pour servir les intérêts d’une caste ainsi que les intérêts d’une puissance étrangère. Cela va à l’encontre des principes républicains.
Il y a aujourd’hui en France, beaucoup trop de sujets tabous pour que l’on puisse avoir un fonctionnement démocratique normal : l’immigration, la violence quotidienne, le nombre d’étrangers dans les prisons françaises, le pouvoir sioniste en politique et dans les médias, l’affaire des frégates de Taiwan, etc...
Aujourd’hui que le ministre des Affaires Etrangères français évoque la possibilité d’une guerre contre l’Iran – une nouvelle guerre préventive, après le fiasco et les mensonges de la guerre en Irak, que Kouchner a également soutenue – quelle va être l’attitude des médias ? Vont-ils oser avouer la véritable motivation d’une guerre contre l’Iran, c’est-à-dire la sécurité d’Israël ?
Israël est un pays qui bafoue impunément des dizaines de résolutions de l’ONU, et ce depuis plusieurs dizaines d’années. Et Sarkozy et Kouchner veulent aller bombarder l’Iran qui en toute légalité développe une technologie du nucléaire civil ?
D’autre part – c’est un secret de polichinelle - Israël dispose de la bombe nucléaire. Israël ne l’a jamais avoué, invoquant « la politique de l’ambigüité » … Pourquoi n’envoie-t-on pas des inspecteurs de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique enquêter en Israël ? N’est-ce pas avouer qu’il y a deux poids deux mesures dans ce monde que l’on veut plus humaniste et plus égalitaire ?
La tragédie irakienne doit servir de leçon, pour réveiller les opinions publiques et arrêter cet engrenage de la violence qui a pour origine la création de l’ « Etat » (en vérité une colonie) d’Israël en Palestine en 1948. La création de cet Etat s’est faite dans des conditions très confuses, au sortir de la Seconde Guerre Mondiale, lorsque le monde avait d’autres priorités. Et surtout, la création de cet Etat s’est faite sans l’accord du peuple qui résidait sur la terre de Palestine, le peuple palestinien. Aujourd’hui, le monde continue à payer le prix de cette terrible erreur qu’a été la création de l’Etat d’Israël. Il est plus que temps de lever le tabou sur la question de la légitimité de l’existence d’Israël, pour essayer de construire un monde plus stable et plus juste, et offrir aux futures générations l’espoir d’un monde sans guerres.
Kouchner "le Pacifiste" menace l'Iran en évoquant la possibilité d'une guerre
MOSCOU (AFP) - Le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner a appelé mardi à Moscou à tout faire pour "éviter la guerre" contre l'Iran et à continuer à "négocier sans relâche".
"J'ai dit que le pire ce serait la guerre (...) On ne peut pas faire plus pacifique que moi mais il ne faut pas se voiler la face", a poursuivi le chef de la diplomatie française, reprenant des propos tenus dimanche sur un risque de "guerre" contre l'Iran.
Le chef de la diplomatie russe s'est dit "inquiet" pour sa part après l'évocation par son homologue français d'un risque de "guerre" contre l'Iran. "La Russie s'inquiète devant les multiples informations selon lesquelles des sanctions militaires contre l'Iran sont sérieusement envisagées dans la région", a déclaré M. Lavrov.
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a déclaré mardi qu'il ne prenait "pas au sérieux" les déclarations du chef de la diplomatie française Bernard Kouchner évoquant le risque d'une "guerre" avec l'Iran si les sanctions contre son programme nucléaire restaient sans résultat. "Nous ne prenons pas au sérieux ces déclarations. Les propos médiatiques sont différents des positions réelles", a déclaré M. Ahmadinejad aux journalistes à la sortie du siège du Parlement à Téhéran.
Il a refusé de faire tout autre commentaire.
Dimanche, M. Kouchner a averti que le monde devait se "préparer au pire", c'est-à-dire à la "guerre" avec l'Iran, si des sanctions se révélaient insuffisantes pour convaincre Téhéran de suspendre son programme nucléaire.
Les Etats-Unis ont insisté le même jour sur le fait quils privilégiaient toujours la voie diplomatique, par le biais de sanctions, sans toutefois exclure l'option militaire.
Depuis l'élection du président Nicolas Sarkozy en mai, la France a enchaîné les appels à une plus grande fermeté de la communauté internationale, et particulièrement de l'Union européenne, envers l'Iran. Paris a demandé des sanctions supplémentaires contre Téhéran s'il persistait dans son refus de suspendre ses activités d'enrichissement d'uranium.
Lundi, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Mohammad Ali Hosseini, a affirmé que les propos de M. Kouchner portaient "atteinte à la crédibilité de la France".
"Nous espérons que ces déclarations soient de pure forme et ne correspondent pas aux positions réelles et stratégiques de la France", a-t-il ajouté, en suggérant qu'elles étaient le fruit de "suggestions erronées et d'informations irréelles données par les autres", c'est-à-dire les Américains.
Pour sa part, Allaeddine Boroujerdi, le président de la Commission des Affaires étrangères du Parlement, a affirmé lundi que "si le gouvernement français poursuit sa position illogique à l'égard de l'Iran, le Parlement adoptera des mesures dures" contre Paris, selon l'agence Irna.
"Avec de telles positions, il n'est pas utile d'avoir un commerce de plusieurs milliards d'euros avec la France. Paris doit présenter des excuses au peuple iranien", a-t-il ajouté.
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07/09/2007
Jean-Jean-Marie Le Pen pilonne "la politique sarkozienne"
PARIS (AFP) 7 septembre 2007 - Le leader français d'extrême droite Jean-Marie Le Pen s'en est vivement pris vendredi à la "politique sarkozienne", accusant le président Nicolas Sarkozy de s'en tenir aux "déclarations tonitruantes" et d'éviter toute "rupture, réforme ou changements de fond".
Le président du Front national, qui faisait sa rentrée politique après les vacances d'été, a cherché à corriger le tir après des déclarations plutôt positives sur M. Sarkozy début août dans lesquelles il jugeait que son action était "mûrement réfléchie, pesée, très bien informée et jusqu'ici assez bien réalisée".
Ces déclarations ont été "mal interprétées", a déclaré M. Le Pen à la presse: "J'ai noté un certain nombre de qualités" de M. Sarkozy, "mais j'ai aussi noté que c'était un illusionniste".
Pour Jean-Marie Le Pen, la "politique sarkozienne" ne vise en réalité qu'à une seule chose: "éviter le conflit avec les syndicats, avec les censeurs du politiquement correct, avec les minorités agissantes".
Pour mieux marquer sa critique sur l'action du chef de l'Etat, qui s'est fait élire sur le thème de la "rupture", M. Le Pen a été jusqu'à rendre un hommage inédit à son prédécesseur Jacques Chirac, vis-à-vis duquel il exprime en général une franche détestation.
"Lui au moins avait su garder une ligne" de politique étrangère "ménageant l'indépendance internationale de la France", a déclaré M. Le Pen, hostile au "net tournant atlantiste" imprimé par Nicolas Sarkozy.
M. Le Pen, qui était arrivé au second tour de la présidentielle en 2002, n'a recueilli que 10,44% des suffrages au 1er tour en mai 2007. Aux législatives de juin, le FN n'a obtenu que 4,2% des voix, et n'a aucun député. M. Le Pen avait reconnu que ces scrutins avaient été un "désastre" qui a plongé son parti dans une grave crise financière.
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04/09/2007
L'ex-juge Eva Joly compare Nicolas Sarkozy à Silvio Berlusconi
PARIS (Reuters) 4 sept 2007 - L'ancienne juge d'instruction Eva Joly critique violemment les projets de Nicolas Sarkozy de "dépénaliser" la vie économique et d'interdire dans ce domaine l'ouverture d'enquêtes pénales sur le fondement de lettres anonymes.
"Il me semble que les valeurs que dessine le président Sarkozy ne sont pas celles de la France que j'aime. Les méthodes qu'il suggère sont celles de M. Berlusconi. Pour moi, c'est un extraordinaire et étrange choix que de choisir de soutenir les délinquants contre les victimes", a-t-elle dit dans un entretien diffusé mardi sur France Info.
La magistrate, qui a quitté Paris en 2002 pour devenir conseillère du gouvernement norvégien, fait un parallèle entre le projet du chef de l'Etat concernant les entreprises et son idée de permettre des procès pour les criminels déclarés irresponsables.
"Je ne comprends pas un pays qui responsabilise ses enfants et ses fous et irresponsabilise ses élites et cela me paraît une grave erreur et surtout une absence de compréhension de ce que veut dire la criminalité organisée et économique", a-t-elle dit.
Dans un discours vendredi devant l'université d'été du syndicat patronal Medef, le président de la République a annoncé son intention de faire interdire l'ouverture d'enquêtes pénales sur le fondement de lettres anonymes et son souhait de "dépénaliser" la vie économique.
Les chefs d'entreprise réclament depuis longtemps une réforme du délit "d'abus de biens sociaux" (le détournement de fonds au sein des sociétés).
"Dire que ce n'est pas grave de présenter des comptes inexacts ou de ne pas respecter la différence entre sa propre poche et la poche de l'entreprise, c'est grave. Le droit pénal, il ne faut pas l'oublier, protège les victimes", a dit l'ancienne magistrate.
Quant à l'interdiction pour les juges d'utiliser les lettres anonymes, elle la qualifie de "grave erreur", en rappelant que l'Onu et l'OCDE demandent à leurs membres de légiférer pour protéger les témoignages anonymes.
Eva Joly a notamment instruit l'affaire visant la société pétrolière Elf, utilisant parfois des lettres anonymes lorsqu'elles était confirmées par d'autres éléments. Le dossier s'est soldé par de lourdes peines de prison pour les dirigeants de cette société, reconnus coupables de détournements de fonds évalués à plusieurs centaines de millions d'euros.
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