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18/05/2010

Citation du jour

"La France est en train de vivre une épuration douce et sourde de tous ceux dont la pensée va à l’encontre des intérêts d’Israël et des États- Unis."

Aymeric Chauprade, géopoliticien français, juin 2009

 

Source

 

PNF:


Il suffit d'avoir regardé le pseudo-débat hier sur le nucléaire iranien dans l'émission "C Dans l'Air" pour en être convaincu: dans les médias français, seuls ceux qui défendent les intérêts israéliens et américains sont autorisés à s'exprimer.

Sur le plateau de "C Dans l'Air", il n'y a eu en réalité aucun débat, car tous les intervenants étaient d'accord: l'Iran est notre ennemi, Israël est notre ami...

Clotilde Reiss était selon eux "otage"... alors qu'elle est très probablement une espionne et qu'il est normal du point de vue iranien d'être intervenu, surtout que la France a arrêté un scientifique iranien qui ne faisait rien de répréhensible sur le plan légal.

Avec de telles mascarades, on pourrait se croire au temps des soviets. Et tous ces gens-là continuent à vouloir nous donner des leçons de démocratie...

Espérons que le vent tourne et que le peuple français recouvre sa liberté.

18/02/2010

15 février 1898: Explosion du croiseur Maine

Le soir du 15 février 1898, vers 21h40, le cuirassé américain Maine,est victime d'une violente explosion dans la rade de la Havane, à Cuba. La détonation est si violente qu'elle souffle les vitres des maisons de la ville.

Le navire sombre presque immédiatement et malgré les secours qui arrivent des autres navires, 252 hommes périssent dans l'accident. 8 autres allaient plus tard mourir de leurs blessures.

Immédiatement, la presse américaine accuse les Espagnols, qui gouvernent Cuba, d'avoir placé une mine sous la coque du navire, lequel était en visite de courtoisie !... Dans les faits, une commission d'enquête conclura - mais en 1911 seulement - à une explosion accidentelle dans la salle des machines.

Entre-temps, la campagne de presse contre l'Espagne aura entraîné les États-Unis dans la guerre et débouché sur rien moins que l'occupation par Washington de Cuba, Guam, Hawaï, Porto-Rico et les Philippines !


Guerre sur commande

Il faut dire qu'à Cuba, les Espagnols, qui occupent l'île depuis sa découverte par Christophe Colomb, font face à partir de 1895 à une insurrection indépendantiste.

Aux États-Unis, la presse populaire prend fait et cause pour les insurgés cubains et dénonce à qui mieux mieux la barbarie des Espagnols, catholiques et latins, leurs «camps de la mort» et même leur pratique de l'anthropophagie.

Deux hommes rivalisent dans cette recherche du sensationnel : le magnat de la presse Joseph Pulitzer, du World, et William Randolph Hearst, qui venait de fonder à 32 ans le New York Journal.

Cette presse populaire est qualifiée de «yellow press» (presse jaune) parce qu'elle propose des bandes dessinées en jaune dont la couleur a la fâcheuse tendance à déteindre sur les articles.

La campagne de presse a le soutien intéressé des hommes d'affaires américains qui ont beaucoup investi à Cuba et rêvent d'en évincer la vieille puissance coloniale. Mais le public ne manifeste guère d'intérêt pour le conflit cubain. Les journalistes non plus d'ailleurs.

Début 1898, le dessinateur du New York Journal Frederick Remington écrit de La Havane à son patron : «Il n'y a pas de guerre ici, je demande à être rappelé». Hearst lui câble en réponse : «Restez. Fournissez les dessins, je vous fournis la guerre». Là-dessus, il publie le 9 février une lettre confidentielle de l'ambassadeur d'Espagne à Washington qui présente le président américain McKinley comme un homme terne et timoré...

À cette provocation vient s'ajouter quelques jours plus tard l'explosion du Maine. Le magnat de la presse monte une violente campagne. Pendant plusieurs semaines, jour après jour, il consacre plusieurs pages de ses journaux à l'affaire du Maine et réclame vengeance en répétant inlassablement : «Remember the Maine ! In Hell with Spain !» (Souvenez-vous du Maine ! En enfer l'Espagne !). Ses concurrents ne sont pas en reste.

Pressé de partout, le président William McKinley déclare la guerre à Madrid le 25 avril 1898. Il était arrivé au pouvoir l'année précédente sur la promesse de maintenir la paix quoiqu'il en coûte.

Joseph Savès.

Source: Hérodote

29/11/2009

Les Etats-Unis étaient en mesure de capturer Ben Laden en 2001

Un rapport du Sénat américain rendu public au cours du week-end révèle que l'armée américaine aurait pu capturer Oussama Ben Laden à la fin de l'année 2001, alors que celui-ci se cachait dans la région montagneuse de Tora-Bora, en Afghanistan. Selon le document, commandé par le sénateur démocrate John Kerry en prévision d'une augmentation du contingent américain en Afghanistan, l'armée américaine aurait pu mobiliser plusieurs milliers d'hommes pour traquer le leader islamiste, qui était à ce moment-là particulièrement "vulnérable".

Le World Trade Center en feu, le 11 septembre 2001.

Mais plutôt qu'envoyer les milliers de soldats à leur disposition, les responsables militaires américains auraient privilégié une approche moins "massive", en envoyant, en plus de frappes aériennes ciblées, un commando d'une centaine d'hommes aidés par des Afghans. "Les multiples atouts de la puissance militaire américaine (...) ont été laissés de côté", résume le document.

Se basant sur des documents déclassifiés, des entretiens et des archives, les auteurs du rapport affirment que ces informations "lèvent tout doute à ce sujet et montrent clairement qu'Oussama Ben Laden était à notre portée à Tora-Bora" aux alentours du 16 décembre 2001. Par la suite, Ben Laden aurait quitté la région "sans encombres" pour se rendre dans les zones tribales du nord-ouest du Pakistan, où il se trouverait toujours.

"Eliminer le leader d'Al-Qaida du champ de bataille il y a huit ans n'aurait pas éliminé la menace terroriste pesant sur le monde", explique le document. Mais les décisions prises par l'ancien président George W. Bush, son secrétaire d'Etat, Donald Rumsfeld, et le responsable des armées de l'époque, Tommy Franks, "ont permis à Ben Laden d'apparaître comme une figure symbolique qui continue d'attirer des fonds et d'inspirer des fanatiques dans le monde entier". Le rapport va plus loin, estimant que le fait d'avoir laissé Oussama Ben Laden en liberté a contribué "au renouveau taliban en Afghanistan, tout en attisant les tensions au Pakistan voisin".

Source: Le Monde

15/09/2009

Nouveau message audio attribué à Ben Laden

"Nous poursuivrons une guerre d'usure contre vous de toutes les façons possibles", menace Oussama Ben Laden.

(AFP/IntelCenter) "Nous poursuivrons une guerre d'usure contre vous de toutes les façons possibles", menace Oussama Ben Laden.

Le site As-Sahab, souvent utilisé par Al-Qaida pour faire passer ses messages a diffusé, lundi 14 septembre, un document vidéo attribué à Oussama Ben Laden. Dans cet enregistrement intitulé "Une déclaration au peuple américain", d'une durée d'environ dix minutes, le chef islamiste met en garde le peuple américain contre tout lien avec Israël, affirme le centre américain de recherche sur le terrorisme Intel Center.

Il appelle le président à mettre fin aux guerres en Irak et en Afghanistan, sans quoi, "nous poursuivrons une guerre d'usure contre vous de toutes les façons possibles", menace Ben Laden, dans ce que le site présente comme un "message au peuple américain". Oussama Ben Laden affirme que c'est le soutien des Etats-Unis à Israël qui a conduit Al-Qaida à lancer les attaques du 11 septembre 2001. Les guerres en Irak et en Afghanistan ont été déclenchées par le lobby pro-israélien de la Maison Blanche et les défenseurs des intérêts des entreprises, et non par des militants islamistes, indique-t-il.

Selon Oussama Ben Laden, le président Barack Obama n'a pas le pouvoir de changer le cours des guerres, et le fait qu'il ait conservé le secrétaire à la défense Robert Gates et d'autres responsables de la précédente administration de George W. Bush confirme sa faiblesse.

Il y a quelques jours, As-Sahab a indiqué la diffusion à l'occasion du ramadan d'un "cadeau" aux musulmans de la part de Ben Laden, qui se cacherait dans les régions montagneuses et isolées à la frontière entre le Pakistan et l'Afghanistan. Ce message est diffusé quelques jours après le huitième anniversaire des attentats du 11 septembre 2001, attribués à des militants d'Al-Qaida et qui ont fait près de 3 000 morts. Dans le précédent document du chef d'Al-Qaida diffusé en juin, Oussama Ben Laden accusait les Etats-Unis d'avoir semé "les graines de la haine" chez les musulmans.

Depuis les attentats du 11-Septembre, attribués à Al-Qaida, une soixantaine des messages ont été diffusés par Ben Laden et son adjoint, l'Egyptien Aymane Al-Zaouari. La traque de Ben Laden, lancée après les attentats avec l'invasion de l'Afghanistan, pourrait prendre encore de longues années, voire ne jamais aboutir, avait estimé en mars le secrétaire à la défense américain, Robert Gates.

Source: Le Monde

13/07/2009

La presse russe réservée sur la visite de Barack Obama

Prudence et réserve : les médias russes ont eu des commentaires mesurés et distants, se gardant de tout optimisme, à propos de la première journée de la visite du président américain Barack Obama dans leur pays.

medvedev.jpgAu commencement de cette visite destinée à réchauffer les relations bilatérales, Barack Obama et le président russe, Dmitri Medvedev, sont convenus lundi de fixer un objectif de réduction des arsenaux nucléaires des deux pays et ont conclu un accord permettant aux troupes américaines se survoler la Russie.

Pour autant, le quotidien populaire Moskovski Komsomolets met en garde contre toute conclusion optimiste : "Peut-on vraiment se refaire ? s'interroge-t-il. "La politique stratégique américaine reste sans changement, quel que soit celui qui occupe la Maison blanche".

"Obama, aujourd'hui, a fortement besoin d'un succès visible et tangible en politique étrangère (...) Parvenir à un réchauffement des relations avec la Russie conviendrait bien", ajoute le quotidien.

Echo de Moscou, la station de radio la plus influente, et encore indépendante, de la capitale, a ouvert son bulletin d'information matinal par un reportage sur la mort de l'écrivain et ancien dissident Vassili Aksionov, reléguant la visite d'Obama en deuxième place. La radio a diffusé un "son" de Dmitri Medvedev mais aucune déclaration de son homologue américain.

Dans un article au ton ironique, le quotidien financier Kommersant explique qu'au moment où Barack Obama se trouvait à Moscou, le Premier ministre Vladimir Poutine, ancien président qui exerce toujours une influence majeure, visitait une usine de montage de moissonneuses-batteuses, dans le sud de la Russie. "Barack Obama renversé par des moissonneuses-batteuses", lit-on dans l'article de première page.

Le quotidien Vremia Novosteï fait remarquer que ni Obama ni Medvedev n'ont évoqué en public l'amendement Jackson-Vanik, point d'achoppement dans les relations russo-américaines depuis l'effondrement de l'Union soviétique fin 1991.

Dans le cadre de la loi américaine sur le commerce de 1974, cet amendement prive de l'essentiel de la clause de la nation la plus favorisée certains pays qui n'ont pas une économie de marché et restreignent les droits à l'émigration. Cet amendement s'applique toujours à la Russie.

Quant aux Izvestia, le quotidien note que Barack Obama n'a pas eu droit au tapis rouge à son arrivée.

"Si subitement Obama avait espéré un tapis rouge et une foule en délire scandant quelque chose comme 'We love you!', rien de ce genre n'était au rendez-vous", écrit le journal.

Dmitri Soloviov, version française Eric Faye

Source: Reuters

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Obama ordonne une enquête sur de possibles crimes de guerre soutenus par les Etats-Unis en Afghanistan

Le président américain Barack Obama a ordonné l'ouverture d'une enquête sur des informations accusant les troupes de l'Alliance du nord, alliées des Etats-Unis en Afghanistan, d'être responsables de la mort de quelque 2.000 talibans lors des premiers jours de la guerre dans ce pays, en novembre 2001.

victimes3.jpgDans un entretien diffusé dimanche sur CNN, le chef de la Maison Blanche explique vouloir un compte-rendu précis des faits avant de décider de la marche à suivre.

"Je pense qu'il y a des responsabilités pour chaque pays dans une guerre", déclare-t-il. "Et s'il apparaît que notre conduite a, d'une certaine manière, soutenu des violations des lois de la guerre, alors je pense que nous devons le savoir".

Barack Obama réagissait à un article du "New York Times" publié vendredi qui, citant des responsables gouvernementaux et d'organisations humanitaires, accuse l'administration Bush de ne pas avoir enquêté sur l'exécution de centaines, voire de milliers, de prisonniers talibans en novembre 2001.

Le "New York Times" souligne les liens entre l'armée américaine et la CIA et le général afghan Abdul Rashid Dostum, accusé par certaines ONG d'avoir ordonné ces exécutions. Selon le quotidien, ni le département de la Défense ni le FBI n'ont enquêté sur ces accusations.

Celles-ci remontent à novembre 2001, lorsque environ 2.000 prisonniers talibans sont morts après s'être rendus aux forces de l'Alliance du nord, soutenue par Washington contre les fondamentalistes religieux. Selon des témoins, les soldats de l'Alliance du nord ont placé les prisonniers dans des conteneurs pour les transférer vers la prison de Sheberghan.

afghanistan tombes.jpgIls les auraient alors étouffés et enterrés dans un charnier à l'aide de bulldozers, selon un rapport du département d'Etat datant de 2002. Des soldats de l'Alliance du nord ont par ailleurs affirmé que certains d'entre eux avaient directement ouvert le feu sur les conteneurs.

Vendredi, des responsables américains ont affirmé que les Etats-Unis n'étaient pas légalement compétents pour enquêter sur ces morts, puisque seuls des ressortissants étrangers étaient concernés, et que les faits s'étaient déroulés dans un pays étranger.

Dans l'entretien diffusé dimanche, Barack Obama a affirmé que son administration prendrait "probablement une décision sur la manière d'agir une fois que tous les faits auront été rassemblés".

Le général Dostum a, par le passé, démenti ces accusations. Soupçonné d'avoir menacé un rival politique, il avait été suspendu de ses fonctions militaires l'année dernière. Mais le président afghan Hamid Karzaï l'a récemment confirmé à son poste. AP

12/07/2009

Retour à Téhéran de cinq Iraniens détenus illégalement en Irak par l'armée américaine depuis deux ans et demi

Cinq responsables iraniens libérés cette semaine après avoir été détenus pendant plus de deux ans en Irak par l'armée américaine sont rentrés en Iran, rapporte la télévision iranienne.

Ces cinq personnes, remises dans un premier temps par l'armée américaine aux autorités irakiennes, avaient été transférées jeudi à l'ambassade d'Iran en Irak.

Elles sont arrivées dimanche à l'aéroport Mehrabad de Téhéran où a été organisée une cérémonie d'accueil en présence de leurs proches et de responsables du gouvernement, rapporte la chaîne de télévision en langue anglaise Press TV.

Les cinq hommes, soupçonnées d'armer et de financer des milices chiites, avaient été arrêtés en 2007 à Erbil, ville du nord de l'Irak. L'Iran a toujours affirmé qu'il s'agissait de diplomates.

Cette affaire avait contribué à envenimer un peu plus les relations entre l'Iran et les Etats-Unis, déjà tendues par la question du programme nucléaire iranien.

Zahra Hosseinian et Fredrik Dahl, version française Clément Dossin

Source : Reuters

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30/05/2009

L'Iran accuse les USA de l'attaque d'une mosquée, Washington nie

L'attentat qui a fait au moins 20 morts jeudi dans une mosquée chiite de Zahedan, ville à prédominance sunnite du sud-est de l'Iran, est l'oeuvre de terroristes à la solde des Etats-Unis, affirme un responsable iranien.

"Nous avons confirmation que ceux qui sont à l'origine de cet acte terroriste à Zahedan sont à la solde de l'Amérique", a dit Jalal Sayyah, responsable provincial du Sistan-Balouchistan, en précisant que trois personnes avaient été arrêtées.

Le guide suprême de la révolution iranienne, l'ayatollah Ali Khamenei, a lui aussi laissé entendre que la main de l'étranger avait joué un rôle dans l'explosion de Zahedan:

"Nul ne peut douter que certaines puissances venant s'ingérer dans nos affaires et leurs services d'espionnage ont le sang de personnes innocentes sur leurs mains."

Le département d'Etat américain a vigoureusement démenti ces accusations.

"Nous condamnons cet acte terroriste dans les termes les plus vifs possibles", a dit le porte-parole du département d'Etat, en ajoutant : "Nous ne soutenons aucune forme de terrorisme en Iran."

L'explosion a fait 20 morts et environ 80 blessés, a déclaré à l'agence de presse officielle Irna le gouverneur de la province, Ali Mohammad Azad. Irna a quant à elle parlé un peu plus tard de 25 morts.

Il s'agit d'une des explosions de bombe les plus meurtrières en Iran depuis la fin de la guerre Iran-Irak en 1988. En avril 2008, une explosion avait tué 14 personnes dans une mosquée de Shiraz, dans le sud de l'Iran, mais le pays est dans l'ensemble relativement calme, dans une région quant à elle en proie aux troubles, de l'Irak au Pakistan et à l'Afghanistan.

L'organisation sunnite insurgée Jundollah (Soldats de Dieu), qui d'après Téhéran fait partie du réseau sunnite Al Qaïda et a le soutien des Etats-Unis, a selon une chaîne arabe revendiqué l'attentat de Zahedan. Cette même organisation, qui se dit en lutte pour les droits de la minorité sunnite d'Iran, avait déjà affirmé avoir fait exploser une bombe en février 2007, qui avait tué 18 gardiens de la Révolution, dans cette même ville.

UNE FUSILLADE FAIT TROIS BLESSÉS À ZAHEDAN

Al Arabia, chaîne à capitaux saoudiens dont le siège est à Doubaï, indique qu'un homme a téléphoné à sa rédaction en affirmant qu'il s'agissait d'un attentat suicide qui visait la milice religieuse iranienne Basij, laquelle tenait réunion à l'intérieur de la mosquée pour coordonner sa stratégie en vue de l'élection présidentielle iranienne du 12 juin.

Le groupe qui a posé la bombe "comptait tirer profit de la situation troublée en Afghanistan et au Pakistan, au moment où notre pays s'achemine vers l'élection présidentielle", a dit quant à lui le gouverneur de la province. "Les terroristes avaient l'intention de commettre d'autres actes terroristes dans d'autres provinces et régions du pays", a-t-il précisé.

Vendredi en fin de journée, des hommes armés pilotant une moto ont ouvert le feu sur le quartier-général de campagne du président Mahmoud Ahmadinejad à Zahedan, blessant trois personnes, rapporte l'agence Irna.

Zahedan est la capitale de la province du Sistan-Balouchistan, frontalière du Pakistan, qui est fréquemment le théâtre de heurts entre les policiers iraniens et des trafiquants de drogue ou des activistes.

Les chefs d'Etat iranien, pakistanais et afghan se sont rencontrés dimanche dernier à Téhéran pour leur premier sommet, dont l'objectif était notamment d'accroître la coopération dans la lutte contre le terrorisme et contre le trafic de drogue.

Pakistan et Afghanistan s'emploient à contenir la menace des taliban, qui sont de plus en plus actifs ces dernières années. Le Pakistan a lancé une offensive militaire dans la vallée de Swat, à une centaine de kilomètres seulement d'Islamabad, pour éradiquer les taliban présents dans la région.

Source: Reuters, Version française Guy Kerivel et Eric Faye

Commentaires du PNF:

Cette probable implication des Etats-Unis dans le soutien au terrorisme en Iran est à rapprocher de l'accusation exprimée récemment par le gouvernement yéménite contre Israël, dont les services secrets soutiendraient des groupes terroristes au Yémen.

On voit bien que la "lutte contre le terrorisme" n'est en réalité qu'une posture rhétorique et médiatique adoptée par les Etats-Unis et Israël, deux pays qui sont prêts à soutenir le terrorisme lorsque cela peut servir leurs intérêts.

 Israël pratique d'ailleurs, à la vue de tous, le "terrorisme d'Etat" contre les civils palestiniens, même lorsque ceux-ci se trouvent dans des centres de réfugiés de l'ONU!

 

15/04/2009

Crise financière : 'Nous allons connaître une grande incertitude sur le dollar'

Pourquoi se pose aujourd'hui la question du rôle du dollar ?

Parce que les Etats-Unis vont devoir placer sur les marchés financiers entre 1 700 et 1 900 milliards de Bons du Trésor. Se posent alors deux questions : combien devront-ils monétiser de bons du Trésor en les faisant racheter par la Réserve fédérale (Fed) et quelle part les pays du Golfe et les Chinois vont pouvoir acheter ? Pour le principe, les Chinois en achèteront sans doute une centaine de milliards mais certainement pas plus. Car ils ont déjà indiqué que les Etats-Unis devaient soit avoir une politique financière beaucoup plus rigoureuse, soit ne plus compter sur la Chine pour acheter leurs bons du Trésor. Nous allons donc connaître une grande incertitude sur le dollar. Le G20 a partiellement rassuré les marchés. Mais à partir de cet été on va commencer à assister à une baisse régulière du dollar. La période où le dollar était la valeur refuge va se terminer.

dollar contre yuan.jpgQuelle est la conséquence de la baisse du dollar pour les autres pays ?

Concrètement ça va nous mettre, nous Européens, dans une situation absolument intenable. L'euro qui est déjà fort (1,32-1,35 dollars) va augmenter. C'est une situation qui ne sera pas supportable par les pays de la zone euro, qui va provoquer des craquements extrêmement brutaux dans les pays les plus vulnérables. Nos possibilités d'exporter vont fondre. A terme l'économie française est visée.

Les pays qui détiennent des quantités considérables de dollars seront aussi touchés. La Chine détient environ 1 900 milliards de dollars de Bons américains, la Russie doit en détenir 270 milliards, Hongkong détient 150 milliards de réserves dont une bonne partie de bons du Trésor américain. Ils auront le sentiment très net qu'il va falloir quitter le dollar, car ils seront menacés.

Je ne pense pas que cette chute du dollar va se transformer en une déroute complète qui amènerait l'euro à plus de 2 dollars, etc. Mais il suffit que les Chinois décident de faire monter la part de l'euro et faire baisser la part du dollar dans leurs réserves pour que cela ait des conséquences extrêmement importantes.

Source: http://fr.biz.yahoo.com/14042009/388/crise-economique-nou...

Commentaires du PNF:

La crise économique est-elle terminée? Ce qui est sûr, c'est que si la crise financière se transforme en crise monétaire, avec une chute vertigineuse du dollar, et une panique des banques centrales qui vendraient leurs dollars, cela risque d'avoir des conséquences terribles pour l'économie mondiale et l'équilibre du système.

La baisse ou la chute annoncée de la valeur du dollar va accélérer le déclin relatif de l'empire américain vis-à-vis du reste du monde.

D'autre part, l'euro et le yuan vont-ils remplacer le dollar comme valeur refuge, ou faudra-t-il inventer un nouveau système monétaire?

 

01:28 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : dollar, etats-unis, déclin |  Facebook | |

03/04/2009

La Chine va-t-elle couper la tête du roi Dollar ?

19-02-2009 dans Matrices stratégiques

Dans un contexte de crise économique mondiale, alors que le monde entier reste dans l’expectative, la relation déjà tendue entre la Chine et les Etats Unis se dégrade encore de manière significative. Les lourdes conséquences économiques pourraient avoir raison du statu quo sino-américain basé sur une compréhension mutuelle des intérêts de chacun. Le combat pour l’hégémonie mondiale sera âpre, et nous ne serons pas que de simples spectateurs.

La dette américaine : une arme de destruction massive

Après avoir consommé massivement du « Made in China » à crédit, l’économie américaine se retrouve complètement dépendante de son créancier, la Chine. Cette dépendance est dorénavant considérée par l’administration américaine comme très dangereuse. Le risque pour Washington, c’est que Pékin, décide d’utiliser ses importantes réserves en bons du Trésor comme moyen de pression dans les négociations bilatérales sino-américaines. Si, pour quelque raison que ce soit, la Chine décide de vendre une partie de ces investissements, elle pourrait déclencher un véritable effondrement de la valeur du dollar.

Cette crainte est renforcée par les déclarations de dirigeants chinois, exprimant une profonde frustration par rapport aux politiques économiques et financières des Etats-Unis. La Chine en tant que principal créancier semble perdre patience face au manque de discipline financière de Washington, et elle ne semble pas enclin à acheter indéfiniment des bons du Trésor américain. Les conséquences pourraient être terribles pour l’économie américaine. Si la Chine décide de ne plus financer le déficit américain par l’achat massif de bons du Trésor cela se traduira par une remonté des taux d’intérêt à long terme américain, l’enfonçant encore plus dans la récession.

photo dollar contre yuan.jpgDans ce contexte, il est difficile pour les Etats-Unis de continuer à mener leurs négociations avec la Chine avec pour seule perspective le recours à la force ou à des sanctions diplomatiques et économiques. Les Etats-Unis ne semblent plus avoir les moyens d’une telle politique, et on peut se demander de quelle marge de manœuvre dispose l’administration américaine face à une Chine qui doit également affronter les conséquences de la crise sur son économie.

La Chine touchée par la crise, mais pas coulée

La Chine a subi de plein fouet les conséquences de la crise économique, bien qu’il soit difficile d’en évaluer l’étendue. La chute de la bourse de Shanghai a été violente, divisant par trois sa valeur. Les investissements chinois se sont montrés fort peu judicieux, avec 400 milliards de dollars investis dans Freddy Mac et Fanny Mae, deux institutions placées sous tutelle par le gouvernement américain. L’économie chinoise est aussi extrêmement dépendante de la conjoncture mondiale. Près de 70 % du PIB chinois est lié aux échanges internationaux, dont une très large partie à l’exportation de biens manufacturés. Une baisse massive de ses exportations va renvoyer des dizaines de millions de travailleurs dans les campagnes et créer d’importants troubles sociaux.

Mais la Chine peut rapidement rebondir. Avec la croissance de la demande intérieure chinoise, la Chine pourrait même devenir rapidement le propre moteur de sa croissance. Le plan de relance de plus de 500 Mds de dollars sera une source de croissance endogène de l’économie chinoise. Celle-ci a beau avoir ralenti, ses taux de croissance et ses premières réserves de change au monde continuent à faire pâlir d’envie les grands pays occidentaux.

L’émergence non seulement économique mais aussi politique de la Chine remet en cause le leadership américain et il est évident que les Etats-Unis ne vont pas en rester là. La nouvelle administration américaine aura fort à faire pour relancer la machine économique US. L’élection de Barack Obama ouvre de nouvelles perspectives pour la politique étrangère américaine, mais la situation économique est telle que Washington est dans l’obligation d’agir de manière radicale afin de lutter contre le déséquilibre de sa balance commerciale.

La guerre monétaire est déclarée

La contre attaque de la nouvelle administration américaine donne le ton. Malgré les risques de représailles, le nouveau secrétaire au Trésor américain somme la Chine d’arrêter de « manipuler » le cours du yuan. Accusant le pouvoir chinois de sciemment sous-évaluer leur monnaie afin de soutenir leurs exportations. Cette posture offensive traduit une véritable urgence américaine. Mais face à un pouvoir chinois qui entend garder toute latitude pour lutter contre les effets de la crise économique, cela ne semble pas suffisant. Contre le ralentissement de leurs exportations, et les conséquences sociales qu’elles peuvent produire, le pouvoir chinois n’hésitera pas à laisser filer le cours du yuan.

A défaut d’être convaincante, cette déclaration de guerre monétaire américaine est le premier acte d’un bras de fer sans précédent et ce qui nous attend pourrait reléguer la crise économique au second plan. Face à l’intransigeance du pouvoir chinois, la FED ne semble avoir comme alternative qu’une dévaluation, qui peut être massive, du dollar. La réponse chinoise face à cette « stratégie de la planche à billet américaine » est double. D’une part, une dévaluation automatique du yuan indexé sur le dollar et, d’autre part, un transfert d’une partie des réserves de la banque centrale chinoise libellée en dollar vers l’euro. Ainsi le pouvoir chinois entend à la fois conserver sa compétitivité et sauver son trésor de guerre accumulé grâce à ses exportations. Trésor menacé de fondre comme neige au soleil à cause d’une dévaluation massive du dollar.

Cette guerre monétaire qui débute présage le pire des scénarios : un dollar de plus en plus affaiblit qui perdrait son rôle de monnaie de référence. Le risque majeur serait une réaction en chaîne provoquée par la mise sur le marché des bons du trésor détenus par la banque centrale chinoise. Devant une dévaluation importante du dollar, les fonds souverains du golfe persique se lanceront également dans une course à la diversification de leurs réserves, se réfugiant dans les matières premières et dans l’euro. L’impact de milliards de pétrodollars mis sur le marché serait un véritable cataclysme qui pourrait bien aboutir à une guerre monétaire mondiale.

NF

Source: http://www.infoguerre.fr/?p=2071