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29/08/2007

Grèce : les dieux du feu sont-ils socialistes, spéculateurs, ou les deux à la fois?

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 Dans l’émission " C dans l’Air " du lundi 27 août 2007, un éminent spécialiste français des feux de forêt faisait remarquer avec pertinence qu’un collègue grec lui avait affirmé que les périodes pré-électorales étaient les pires en termes de feux de forêt en Grèce.

Ce spécialiste grec, aux indéniables dons de prophétie, connaît bien les us et coutumes de ce pays méditerranéen et pourrait nous éclairer sur la question essentielle qui se pose concernant les feux qui ravagent actuellement le Péloponnèse : les pyromanes sont-ils des socialistes, des spéculateurs immobiliers ou les deux à la fois ?

En effet, les élections législatives ont lieu très prochainement en septembre. On peut imaginer que les socialistes vont essayer de profiter électoralement des incendies qui ravagent le pays. Peut-on pour autant imaginer qu’ils ont sciemment orchestré cette " tragédie grecque " contemporaine ? Ou sont-ce uniquement les spéculateurs immobiliers qui ont mis le feu ?

Autre scénario possible et tout à fait envisageable dans le monde politico-financier : les spéculateurs immobiliers anticipent le changement de pouvoir et passent des contrats " moraux " avec les futurs possibles vainqueurs électoraux, sur l’exploitation des terres calcinées. La nouvelle politique de la terre brûlée au 21ème siècle … ou quand le malheur des uns fait le bonheur des autres …

22/08/2007

Enlèvement du petit Enis : des juges irresponsables et coupables

d91aa692ba6fe2b321ac8de4bc5dce6f.jpgLe Parti National Français dénonce l’attitude scandaleuse des juges dans l’affaire du pédophile Francis Evrard et de l’enlèvement du petit Enis. Francis Evrard, pédophile notoire et multirécidiviste, avait été condamné en 1989 à 27 ans de prison ferme, dont une peine " incompressible " de 18 années.

Le ou les juges incriminés, ont décidé, contre l’avis du parquet, de libérer 9 ans avant la fin de sa peine ce dangereux criminel, qui, comme chacun sait, a récidivé en séquestrant et violant le petit Enis quelques semaines seulement après sa sortie de prison. Comment peut-on accorder une remise de peine de 9 ans à un criminel pédophile multirécidiviste? Sous le prétexte qu’il s’est bien comporté en prison ? Ce n’est pas le cas puisqu’il a été condamné en 2003 pour trafic d’images pédophiles au sein même de la prison, où il avait accès à son ordinateur personnel. Par ailleurs, chacun sait que les pédophiles sont des individus à la personnalité plutôt faible qui ne sont pas du genre à jouer les caïds et à faire régner la terreur dans les prisons. Pour autant, leur comportement non violent en milieu carcéral n’est pas un gage contre le fait qu’ils recommencent à violer des enfants dès leur sortie de prison.

Autre point : la procureure de la République de Caen a affirmé que Francis Evrard avait effectué sa peine " jusqu’au bout "… Il faut comprendre en réalité que Francis Evrard a effectué seulement sa peine incompressible " jusqu’au bout "… Il a donc bénéficié du maximum de clémence de la part des juges qui ne pouvaient le libérer plus tôt, à moins de briser le concept d’incompressibilité de sa peine (ce qui est d’ailleurs possible juridiquement). Mais Francis Evrard devait rester en prison neuf années supplémentaires, et un juge a pris la responsabilité – contre l’avis du parquet, qui représente la société française – de lâcher prématurément dans la nature ce dangereux criminel.

Le Parti National Français considère donc que la première personne responsable de ce drame humain – le viol du petit Enis – est le juge qui a contre l’avis du parquet fait libérer Francis Evrard, neuf ans avant la fin de sa peine. Pour comprendre pourquoi les juges sont si complaisants avec les criminels, il faut lever un tabou bien français : celui des " juges rouges ".

En effet, la magistrature française est aujourd’hui aux mains de gauchistes idéologues qui " font la loi " (ou plutôt la défont…) dans notre pays. Ces " juges rouges " ne croient pas à l’utilité de l’enfermement des criminels pour protéger la société. Ils voient en chaque criminel une victime de la société, coupable de tous les maux.

Peut-on laisser les commandes du système judiciaire, et la défense de nos concitoyens, à ces juges libertaires qui ont leur propre agenda politique ? Assurément non. C’est pourquoi le Parti National Français demande qu’il y ait un système de notation et de sanction automatique des juges lorsqu’ils prennent des décisions contre l’avis du parquet qui mènent à des récidives et à des drames humains qui étaient évitables.

D’autre part, comme le système judiciaire est aujourd’hui corrompu, il ne peut pas être réformé efficacement de l’intérieur. Face à un tel système corrompu, seule une intervention extérieure peut être efficace. Il est donc nécessaire de divulguer les noms des juges responsables de la libération anticipée de criminels dangereux, pour informer la société française et tenter de responsabiliser ces " juges rouges ".

14/08/2007

Les mots biaisés du Proche-Orient

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[Je vous conseille chaudement de lire les dossiers du Monde Diplomatique sur la Palestine, disponibles sur leur site internet. Leur ligne éditoriale, concernant le problème crucial de la Palestine occupée, est étonnante et courageuse, en ces temps d'oppression du lobby sioniste sur les libres-penseurs. Bonne lecture. Clovis]

  

Comprendre le quoi, le où, le quand, le qui et le comment, puis écouter chaque partie sur le pourquoi, tout en séparant bien le fait de l’opinion... N’est-ce pas à cela qu’on reconnaît les journaux de qualité ? Et que promettent les spots promotionnels de CNN, Fox News ou Al-Jazira, si ce n’est l’objectivité ? " We report, you decide " : nous rapportons les faits, vous décidez. Pourtant, après avoir travaillé cinq ans comme correspondant au Proche-Orient, ma conclusion est pessimiste : les journalistes occidentaux ne peuvent pas décrire précisément, et encore moins objectivement, le monde arabe ni le Proche-Orient. Même en suivant à la lettre les règles journalistiques, ils peignent un tableau profondément déformé de la région.

Le problème essentiel tient aux mots utilisés : ceux qu’emploient les journalistes ne signifient rien pour les publics européen ou américain, ou sont compris de manières différentes, ou sont tout simplement biaisés.

Les meilleurs exemples de ces termes inconnus sont les mots " occupation " et " dictature ". Ignorer la nature d’une dictature n’est pas le monopole des intellectuels ou du grand public. Au temps où j’étais correspondant, j’essuyais parfois des réprimandes du rédacteur en chef : pourquoi obtenir un visa pour l’Irak de Saddam Hussein demandait-il tant de temps ? Et pourquoi n’étais-je pas encore allé en Libye ? " Comment ça, pas de visa ? Insiste ! " Ou cette demande faite par un célèbre journaliste d’investigation qui souhaitait avoir les coordonnées des services secrets jordaniens... Ou ce comptable qui me réclamait les reçus pour toutes les personnes que j’avais soudoyées durant mon voyage dans l’Irak de l’ancien dictateur...

Pourtant, le rédacteur en chef, le journaliste d’investigation ou le comptable suivaient l’actualité de très près. Ils lisaient les journaux et regardaient la télévision. Mais à quel moment ces journaux ou ces télévisions expliquent-ils ce qu’est réellement une dictature ?

Le livre que j’ai publié l’été dernier porte sur la peur, la méfiance, le lavage de cerveau, la corruption et la destruction délibérée des ressources propres à chaque personne, de l’amour propre. L’éditeur s’est impliqué personnellement et l’a lu plusieurs fois. Présent à la Foire du livre de Francfort, il en est revenu plein d’entrain : il avait parlé du livre à un collègue égyptien qui était intéressé ; ma percée dans le monde arabe était imminente ! Il était radieux, jusqu’au jour où il lui a été expliqué qu’existait une contradiction dans les termes : une dictature peut-elle autoriser la publication d’un livre qui a précisément pour thème l’odieuse nature de cette dictature ? Même après avoir digéré cent pages consacrées à la culture de la peur sur laquelle s’appuient les Etats policiers, le mot " dictature " était resté, pour lui, une abstraction.

Le mot " occupation " peut-il être, lui aussi, vide de sens pour les lecteurs et les téléspectateurs occidentaux ? Un tel vide expliquerait pourquoi on multiplie les pressions sur l’Autorité palestinienne pour qu’elle prouve qu’elle " en fait assez contre la violence " alors qu’on ne demande presque jamais aux porte-parole du gouvernement israélien s’ils " en font assez contre l’occupation ". Nul doute qu’en Occident le citoyen sait ce qu’est la menace terroriste, ne serait-ce que parce que les responsables politiques le lui rappellent régulièrement. Mais qui explique aux publics occidentaux la terreur qui se cache derrière le mot " occupation " ? Quelle que soit l’année à laquelle on se réfère, le nombre de civils palestiniens tués en raison de l’occupation israélienne est au moins trois fois supérieur à celui des civils israéliens morts à la suite d’attentats. Mais les correspondants et les commentateurs occidentaux, qui évoquent les " sanglants attentats-suicides ", ne parlent jamais de la " sanglante occupation ".

Si les horreurs quotidiennes de l’occupation israélienne restent largement invisibles, l’" information " provenant des dictatures parvient aux journaux et aux télévisions occidentaux. Se présente alors un second problème : quand les journalistes décrivent les événements, ils empruntent les termes des démocraties. Ils utilisent des mots comme " Parlement " ou " juge ", ils disent le " président Moubarak " plutôt que le " dictateur Moubarak ", et ils parlent du Parti national démocratique alors que celui-ci n’est ni " démocratique " ni un " parti ". Ils citent un professeur d’université du monde arabe, mais oublient d’ajouter que celui-ci est contrôlé et surveillé par les services secrets. Lorsque sur l’écran de télévision apparaissent quelques jeunes gens en colère qui brûlent un drapeau danois dans un Etat policier, ils appellent cela une " manifestation " et non une opération de communication.

Ce qu’il y a de déconcertant, c’est que les correspondants qui se trouvent au Proche-Orient connaissent pertinemment ce que signifie une occupation et une dictature. Ils travaillent et vivent dans des pays arabes et dans les territoires palestiniens, ils y ont des amis, des collègues et des familles qui ne peuvent se fier à aucune règle de droit. Ces amis, ces collègues, ces familles ne sont pas des citoyens mais des sujets, presque sans défense, et ils le savent. Mais comment les publics occidentaux pourraient-ils savoir, savoir véritablement, de quelle manière tourne un tel système ? Surtout quand le vocabulaire laisse penser que les démocraties et les Etats policiers fonctionnent d’une façon quasiment similaire, avec un Parlement, un président et, même, des " élections " ?

Certains mots ne disent rien aux citoyens ordinaires. D’autres évoquent autre chose que ce qu’on a voulu dire. Ils sont intrinsèquement biaisés : quelques minutes de zapping sur les chaînes satellitaires suffisent à le démontrer. Devons-nous dire " Israël ", l’" entité sioniste ", la " Palestine occupée " ? " Intifada ", " nouvel Holocauste " ou " lutte d’indépendance " ? Ce bout de terre est-il " contesté " ou " occupé ", et doit-il être " donné " ou " rendu " ? Est-ce une " concession " quand Israël remplit une obligation figurant dans un traité qui a été signé ? Est-ce qu’il y a " négociation " entre Israéliens et Palestiniens, et si c’est le cas, quelle est la marge de manœuvre des Palestiniens sachant que le terme " négociation " implique des concessions mutuelles entre deux parties plus ou moins égales ?

Il n’y a pas de mot neutre. Quel vocabulaire adopter, alors ? Pas facile d’écrire une dépêche de ce type : " Aujourd’hui en Judée et Samarie/dans les territoires palestiniens/dans les territoires occupés/dans les territoires disputés/dans les territoires libérés, trois Palestiniens innocents/terroristes musulmans ont été éliminés préventivement/brutalement assassinés/tués par l’ennemi sioniste/par les troupes d’occupation israéliennes/par les forces de défense israélienne. " Ou, sur l’Irak : " Aujourd’hui, les croisés sionistes/troupes d’occupation américaines/forces de la coalition ont attaqué des bases de la résistance musulmane/des terroristes/des cellules terroristes ".

La culture occidentale est optimiste : lorsque vous identifiez un problème, vous êtes prié de proposer simultanément une solution. Mais comment sortir de ce marécage linguistique, sauf peut-être à reconnaître plus ouvertement les partis pris et les filtres inévitables de tout travail journalistique, et à mettre un terme à la tromperie de slogans issus du marketing ? Nous rapportons les faits, vous décidez, d’accord. Mais nous décidons ce que vous voyez et comment vous le voyez.

Pourtant, il y a une catégorie de mots pour lesquels les médias occidentaux pourraient faire mieux. Pourquoi un juif qui réclame la terre qui lui a été donnée par Dieu est-il un " ultranationaliste ", alors qu’un musulman qui tient le même raisonnement est un " fondamentaliste " ? Pourquoi un dictateur arabe qui choisit une politique différente de celle des Occidentaux est-il " antioccidental ", alors que cette étiquette n’est jamais appliquée dans l’autre sens ? Imagine-t-on un leader américain qualifié de " radicalement antiarabe " ? Un responsable politique israélien qui croit que seule la violence peut protéger son peuple est appelé un " faucon ". A-t-on jamais entendu parler d’un " faucon " palestinien ? Non, c’est un " extrémiste " ou un " terroriste ". Les responsables israéliens qui croient au dialogue sont des " colombes ". Pourtant, un Palestinien qui choisit la même voie est appelé un " modéré ", ce qui laisse entendre que, bien que la violence soit logée dans le cœur de chaque Palestinien, celui-là est parvenu, grâces en soient rendues à Allah, à " modérer " sa nature profonde. Et pendant que le Hamas " hait " Israël, aucun parti ou leader israélien n’a jamais " haï " les Palestiniens, même quand ces dirigeants profitent de leur fauteuil gouvernemental pour prôner leur expulsion. A moins qu’il ne s’agisse d’un " nettoyage ethnique " ? Ou d’un " déménagement involontaire " ? Ou d’un " transfert " ?

Joris Luyendijk.

 

Source:    http://www.monde-diplomatique.fr/2007/03/LUYENDIJK/14555

08/08/2007

Des soldats refusant d'obéir aux ordres déclenchent une polémique en Israël

Cette article illustre bien le fanatisme religieux ambiant qui règne en Israël et qui domine toute pensée politique dans cet "Etat juif":

 

Par Ron BOUSSO AFP - Mercredi 8 août, 09h24

JERUSALEM (AFP) - Un débat passionné a éclaté en Israël à propos des soldats qui ont refusé mardi de participer à l'évacuation de colons en Cisjordanie, encouragés par leurs familles et l'extrême-droite.

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Une douzaine de soldats sur les conseils de leurs parents et de leurs rabbins n'ont pas obéi aux ordres de leurs officiers et ont été condamnés à un mois de cachot.

Selon les médias, ce genre d'insubordination soutenue par la droite radicale se multiplie.

"Le refus idéologique d'obéir à des ordres d'évacuation de colons n'est plus un phénomène marginal", constate le quotidien libéral Haaretz.

"De plus en plus de rabbins ordonnent à leurs étudiants de refuser les ordres d'évacuation, de plus en plus de personnalités d'extrême-droite soutiennent ces refus, et de plus en plus de soldats religieux ont le sentiment que la population et leur famille sont derrière eux", ajoute le quotidien.

L'armée, par peur que de tels actes de rébellions ne se reproduisent, préfère désormais consigner "des centaines de soldats religieux" à des tâches ménagères plutôt que les envoyer sur des missions d'évacuation, rapporte mercredi la journal Maariv.

Le ministre de la Défense, Ehud Barak, le soldat le plus décoré du pays, a prévenu que le refus d'obéissance affaibli un pays où le service militaire est obligatoire pour les hommes et les femmes.

"Tout pays qui veut vivre ne peut avoir qu'une seule armée. Les soldats reçoivent des ordres de leurs commandants et de personne d'autre", a-t-il affirmé.

Mais ceux qui soutiennent les soldats réfractaires les présentent comme des héros et affirment que d'autres refus d'obéissance auront lieu.

"Je suis heureux de ce que mon fils a fait", lance Avner Cohen, père de l'un des soldats condamné au cachot.

"Il a payé le prix de l'expulsion scandaleuse de juifs de la terre d'Israël", ajoute t-il. La famille Cohen a vécu dans une colonie de la bande de Gaza jusqu'au retrait israélien de cette région en 2005 après 38 ans d'occupation.

"Le rôle de l'armée est de protéger les habitants d'Israël, non pas d'expulser les juifs", lance t-il.

Aryeh Eldad, un député d'opposition d'extrême-droite, a affirmé lundi que le refus d'obéissance constitue "un message au gouvernement afin qu'il sâche que s'il utilise les soldats pour expulser les Juifs, il se retrouvera sans armée".

Les deux familles qui ont été expulsées mardi font partie des colons installés dans une centaine de colonies sauvages disséminées en Cisjordanie et qu'Ehud Olmert a promis de faire évacuer.

De nombreux soldats religieux sont proches des mouvements d'extrême-droite et résident souvent eux mêmes dans des colonies.

Ces soldats sont ainsi très nombreux dans les unités d'élite. Lors du retrait de la bande de Gaza, certains d'entre eux avaient déjà refusé de participer à l'évacuation des colons installés dans cette région.

"La Bible est au-dessus des lois de l'Etat d'Israël", explique à l'AFP le rabbin Yishai Babed qui réside en Cisjordanie.

"Expulser des gens de leur maison contredit les enseignements de la Bible", ajoute-t-il.

Un aumônier de l'armée David Stav, rejette cette position. "Dire que les ordres donnés aux soldats contredisent la Halakha (la loi religieuse juive) c'est aller trop loin", déclare-t-il à l'AFP. "Si c'était le cas, l'armée devrait être immédiatement démantelée", poursuit-il.

Avshalom Vilan, député du parti d'opposition de gauche Meretz met, lui, en garde contre une politisation de l'armée qui risque de provoquer sa paralysie.

"Des soldats de gauche vont refuser de défendre les colonies, les soldats de droite vont refuser de les démanteler", prévient-il.

30/07/2007

Violences sur un policier : un Franco-israëlien suspecté

30c3bf69b863ae99f50a2c76d2adc3f7.jpgUn Franco-Israélien inculpé en Israël pour le meurtre d'un chauffeur de taxi palestinien, pourrait être l'auteur d'une tentative d'homicide volontaire sur un commissaire de police parisien en 2002.

Julien Soufir, un Franco-Israélien inculpé en Israël pour le meurtre d'un chauffeur de taxi palestinien le lundi 14 mai, pourrait être l'auteur d'une tentative d'homicide volontaire sur un commissaire de police parisien en 2002, a-t-on appris lundi 11 juin de source proche de l'enquête française.
En avril 2002, un jeune commissaire de police en service alors à la Direction de l’ordre public avait été très gravement blessé à coups de couteau à l’abdomen alors qu’il tentait de s’interposer avec d’autres policiers entre des manifestants pro-israéliens et un groupe de Maghrébins lors d’une manifestation de soutien à Israël. L’agresseur avait échappé aux recherches policières et le bruit circulait alors qu’il s’agissait d’un jeune extrémiste juif qui avait été rapidement "exfiltré" en Israël, pour être mis à l’abri des poursuites. L’agression et la fuite du coupable présumé avaient provoqué des remous parmi les policiers.
La 2eme division de police judiciaire qui enquêtait sur cette agression depuis 2002 a indiqué la semaine dernière qu’elle avait identifié Julien Soufir comme "pouvant en être l’auteur" dans des conditions qui, selon l’AFP n’ont pas été révélées.

Meurtre raciste

Le Tribunal de district de Tel-Aviv a inculpé le 28 mai Julien Soufir, du meurtre d'un chauffeur de taxi palestinien perpétré le 14 mai, avait-t-on appris de source judiciaire israélienne.
Accusé de "crime haineux", le prévenu, qui avait été écroué peu après son arrestation, est présumé avoir frappé de 24 coups de couteau au cou sa victime, Tayssir Kariki, 35 ans, selon les chefs d'accusation.
"Je n'ai rien ressenti (...) C'était comme abattre un animal", avait déclaré aux enquêteurs israéliens Julien Soufir, 25 ans, qui a reconnu s'être rendu à Jérusalem pour trouver un chauffeur de taxi palestinien dans l'intention "de tuer un Arabe parce qu'il était arabe".
L’affaire a donné lieu à de nombreux articles dans la presse israélienne. Dans Haaretz, du 16 mai, deux jours après le crime, un éditorial de Goel Pinto, avait même suggéré aux "responsables de la communauté juive de France de se rendre à la Grande Mosquée de Paris et de demander pardon pour ce meurtre. Et pardon aussi pour la racisme anti-musulman qui est enraciné dans leur communauté et qui est l’une des causes principales de la déterioration des ralations entre les Juifs et les Musulmans en France"

 Source: Nouvel Obs 13.06.2007

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/societe/2007061...

Voir la vidéo du reportage 66 Minutes:

http://www.dailymotion.com/relevance/search/julien+soufir...

Voir aussi article sur l'ambiance xénophobe qui règne en Israël:

http://www.planetenonviolence.org/Tel-Aviv-Un-immigrant-f...

 

 

20/07/2007

Israël: la solution du retour

ec3014896ed7ff49a242e07991cc3567.jpg Pour tenter de résoudre le problème israélo-palestinien, il faut oser parler du vrai problème à la source de tout ce drame: l’idéologie négationniste et raciste qu’est le sionisme.

Le sionisme est négationniste dans le sens où il nie l’existence du peuple palestinien. Dès la naissance du slogan propagandiste d’ “une terre sans peuple pour un peuple sans terre”, relayé par les médias inféodés à la cause sioniste, le drame était enclenché. Les Juifs (tous sauf les ancêtres des 24000 Juifs recensés en Palestine en 1880) ont quitté la Palestine  il y a environ 2000 ans. Depuis, la Palestine a été occupée par un peuple, le peuple palestinien. En 1880, date où les idéologies extrêmistes fleurissaient, période où le principe de colonisation était encore accepté, les sionistes ont souhaité recoloniser cette terre.

Mais a-t-on encore le droit de revendiquer une terre que nos ancêtres ont quitté 2000 ans auparavant ? Le monde ne serait-il pas entièrement à feu et à sang si l’on pouvait revendiquer les terres que nos ancêtres occupaient il y a 2000 ans? Il faut avoir alors le courage de poser la vraie question: la légitimité de l’existence d’Israël. La solution de long terme la plus juste, et celle qui épargnera le plus de vies, c’est donc le retour des Juifs d’Israël dans leurs terres d’origine: Etats-Unis, Russie, Europe …

Avec les technologies de destruction aujourd’hui disponibles, il n’est pas raisonnable pour Israël de croire qu’il pourra indéfiniment gagner ce conflit sur le terrain militaire. Pour résoudre le problème israélo-palestinien, il faudrait un “De Gaulle” juif qui - à l’instar de la solution du problème de l’Algérie française - dise à tous les Juifs israëliens: retournez chez vous, cette terre n’est pas à nous!

 

Clovis

 

Lien:  réponse à article

http://www.leblog-politique.fr/2007/06/09/les-frontieres-davant-1967-ne-regleront-pas-limbroglio-israelo-palestinien/

 

12/07/2007

Frégates de Taïwan : à l’Est, du nouveau !

par Philippe, d'Agoravox (reprise d'article)

Alors que la justice française, bloquée par le maintien durable de l’archaïque «secret-défense», bien pratique pour dissimuler certains secrets inavouables, a annoncé avoir clos l’instruction (mai 2007), à l’Est, il y a du nouveau: à Taïwan, les choses bougent, et vite, dans l’affaire des frégates Lafayette...

 
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Le dossier bouge d’abord parce que Taïwan est en année pré-électorale et que, comme dans de nombreuses démocraties, les périodes qui précèdent les scrutins importants, tant pour le gouvernement actuel que pour ses opposants, sont des moments où la tendance est au retour sur le devant de la scène publique des « dossiers » qui peuvent nuire aux adversaires politiques. Et qui peuvent aussi toucher, par ricochet... la France  !

Taïwan : documents, arguments et remboursements

Le dossier remue d’autant plus que Taïwan a vu plusieurs livres, fouillés et documentés, être publiés en mandarin depuis quelques temps (lien bibliographique- en mandarin- à la fin de cet article pour les lecteurs qui veulent en savoir plus sur le sujet-NDLA). Curieusement, tant la justice française que les médias nationaux n’ont pas manifesté d’intérêt pour ces sources potentielles d’informations. Cette absence de curiosité serait, selon certains esprits caustiques, due à un manque de traducteurs qualifiés...

Bien sûr, la dernière nouvelle officielle, bonne pour Taïwan, est l’information venue de Suisse le 13 juin dernier. Ce jour, la presse indiquait que la Confédération helvétique avait remis au Trésor public taïwanais la somme de 34 millions de dollars, avec l’accord des deux titulaires des comptes bancaires privés, ainsi partiellement vidés.

Les deux personnes en question, de nationalité taïwanaise, seront jugées, en échange de leur bonne volonté, avec équité - comprendre : avec mansuétude si elles continuent à nourrir l’enquête taïwanaise - par la justice de leur pays, ceci en application de l’accord passé avec la justice bernoise. Il est à noter que Taïwan poursuit fermement sa procédure en Suisse pour récupérer 490 millions de dollars que les autorités de Taipei estiment provenir de commissions occultes liées aux contrats de vente de frégates françaises Lafayette à la marine taïwanaise.

Visiblement, comme l’accord intervenu pour ce premier remboursement l’atteste, les autorités taïwanaises semblent avoir d’excellentes informations sur les pistes à suivre pour récupérer, très légalement, leur argent. La presse française a peu épilogué, c’est le moins que l’on puise dire, sur ces « remboursements » sur fonds privés bancaires en Suisse, une pratique assez peu courante au pays du secret bancaire !

Et pourtant, elle avait de quoi s’y intéresser : c’est le signe concret que les enquêteurs taïwanais, patients, discrets, tenaces, et disposant de technologies de pointe dont leur pays est un grand producteur et inventeur, ont réussi à « décoder », identifier les noms des bénéficiaires des sommes dont Taïwan soupçonne qu’elles ont été détournées à son détriment !

C’est aussi la preuve irréfragable que les Taïwanais ont en mains de très bons arguments documentés pour convaincre certains « bénéficiaires » choisis, les maillons faibles du groupe, de coopérer avec eux pour le futur et dans leur propre intérêt bien compris.

Et que ces « arguments » aient aussi été validés de facto par la justice suisse, pourtant sourcilleuse quand on touche à ses banques aurait pu et dû retenir l’attention des médias français !

« Etouffée » à Paris, l’affaire rebondit par Taipei

En France, le « secret-défense », arme de dissimulation massive de la vérité due aux citoyens, sans lien aucun ici avec la sécurité du pays, a rempli son office très politique : empêcher la justice de la République de connaître les faits et d’établir les délits potentiels ainsi que d’identifier leurs possibles auteurs.

Mais, pour autant, l’affaire, si elle est ainsi "étouffée" par manque de sources d’informations libres en France, est toujours en cours à Taipei, où, de plus, la corruption est et sera un thème majeur, un enjeu décisif, des élections de 2008. C’est dire si la transaction intervenue en Suisse et annoncée le 13 juin dernier devrait être appréciée par les diverses autorités françaises responsables avec plus d’objectivité et de sens de la réalité politique internationale.

Formulons ici une hypothèse d’école, bien évidemment, comme on le dit pour les récits d’imagination, indépendante de tout fait réel ou même probable :

Imaginons que, contournant un « secret-défense » français qui ne les concerne pas, des médias taïwanais aient reçu et, après authentification, diffusent à la presse mondiale, dans le contexte d’affrontements électoraux internes acharnés, des documents, par exemple, des listes de noms connus en France. Le tout avec des numéros de comptes bancaires correspondants en Suisse ou ailleurs, avec leurs montants dans la colonne « solde créditeur ». Que se passerait-il alors ?

Sans déborder d’originalité, on pourrait penser que le scandale serait retentissant, surtout s’il touchait des personnalités de tous bords politiques... Et que le gouvernement en place serait bien « ennuyé » sur le plan international, mais aussi intérieur.

Bien sûr, ceci est une pure fiction, fort morale du point de vue des citoyens, quoi que...

Voici quelques jours, je parlais de ce dossier des frégates Lafayette avec une personnalité « informée », comme on dit, des milieux économiques taïwanais. Au cours de la discussion, cette personne, qui fait partie de ce qu’on appelle « le gratin » de Taipei, me dit, d’un air détendu : « Bien sûr que nous savons bien plus de choses que ce que nous disons, nous savons presque tout sur cette affaire ».

Chose instructive, cette personne a travaillé de nombreuses années en liaison avec son gouvernement sur de nombreux contrats « sensibles », y compris d’armements. Elle est aussi réputée pour sa discrétion professionnelle et sa sobriété d’expression. Sa déclaration n’en est que plus indicatrice.

Taïwan piste les bénéficiaires de l’affaire

Il serait donc peut-être temps que certains comprennent, à Paris, que le feu étouffé ici et maintenant peut rejaillir plus fort et ailleurs, causant alors des dégâts destructeurs sur le plan politique.

Un magistrat français, qui semblait très au fait du dossier, s’était un jour exclamer, pour résumer : « cette affaire des frégates est une bombe politique qui n’explosera jamais ». Son cri était manifestement une reconnaissance des réalités françaises qui lui étaient familières.

Il oubliait un « détail » non français : Taïwan est un petit pays, qui a besoin de reconnaissance, qui entend vraiment récupérer son argent volé, qui veut que sa dignité nationale soit respectée et que certains gouvernements cessent de le mépriser. Et qui a des élections essentielles en 2008 !

La phrase de ce magistrat est peut-être vraie pour la France... Mais , nous sommes à l’heure de la mondialisation, des intérêts contradictoires, y compris pour les enquêtes et l’information !

Le mot de la fin restera à la personnalité taïwanaise citée plus haut, bien au fait de ce dossier, qui m’a affirmé sans ostentation ni forfanterie, dans un français parfait : «  Le jour où Taïwan parlera, Paris tremblera ». Et cela ressemblait bien à une prédiction sereinement exprimée et assumée...

 

Source:  Agoravox: http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=26609


Petite bibliographie publique - en chinois- pour s’informer plus avant sur l’affaire des frégates : suivre le lien et aller en bas de la page d’accueil, un large éventail vous y attend : http://www.books.com.tw/exep/prod/booksfile.php ?ite...

On peut y acheter les livres en ligne en utilisant la langue anglaise.

 

 

28/03/2007

Stratégie médiatique pré-électorale : délinquance zéro !

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On a pu observer depuis maintenant plusieurs semaines - voire plusieurs mois – que la délinquance a disparu de nos écrans télé, faute d’avoir disparu de nos rues. Plus de voitures qui brûlent, plus de gymnases en feu, plus de bus RATP qui servent de cibles à ces " jeunes " [ndlr délinquants d’origine étrangère] qui habitent certaines de nos banlieues.

 

Pourquoi un tel manque d’informations ? Y a-t-il une grève des journalistes de banlieue ? La France serait-elle pacifiée ?

 

Non, cette énième manipulation de l’information fait partie de la stratégie concoctée en silence par les médias traditionnels, inféodés au "système ", qui veulent par ce stratagème grossier éviter de " faire le jeu du Front National ".

 

Quid de leur devoir journalistique ? Quid du " droit à l’information " dont les journalistes français se font en général les fervents défenseurs ? Le droit à l’information est-il à géométrie variable ? Et nous qui pensions que les journalistes de France et de Navarre étaient des valeureux combattants de la liberté d’informer ! Mais où est donc passée leur déontologie ? A quoi servent-ils s’ils ne nous informent plus sur la réalité de notre pays ? Ou plutôt : qui servent-ils ? Buffet ? Besancenot ? Voynet ? Royal ? Bayrou ? Sarkozy ? La réponse est : tous ! Oui, ils sont devenus les valets du système au pouvoir, les cuisiniers de l’information triée, aseptisée, prédigérée, éliminée …

 

La conclusion à tout cela, c'est qu'il n’y a pas de véritable démocratie sans des médias libres et représentatifs de la nation. C’est pourquoi nous ne vivons pas malheureusement aujourd’hui dans une démocratie digne de ce nom.

 

Français, ne vous laissez pas berner par le " système ", ce pouvoir sans visage qui veut modeler votre esprit et vous forcer la main ! Ne laissez pas passer l’occasion qu’offrent ces très prochaines élections pour reprendre la main ! Dans les urnes, nous pourrons reprendre notre dignité, notre liberté !

 

Vive la France éternelle !

 

 

21/03/2007

Pour une Palestine libre

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Reprise d'article:

Le Jour de l’indépendance d’Israël est un jour de
deuil pour les juifs fidèles à la Torah

Ni par la puissance, ni par la force, mais bien par mon esprit…
Zacharie 4 :6

Lorsque les sionistes fêtent l’anniversaire de la fondation de l’État d’Israël, la communauté mondiale de(s) juifs fidèles à la Torah marque l’anniversaire comme un jour de douleur et de tragédie. Nous manifestons notre chagrin en faisant pénitence avec le sac et le cendre et en hissant des drapeaux noirs de deuil.

La fondation de l’État sioniste est en contradiction flagrante avec l’enseignement de la Torah qui interdit toute proclamation d’un État juif. La Torah nous contraint à rester en exil jusqu’à la délivrance divine qui annoncera la paix éternelle parmi toutes les nations du monde.

Le Talmud babylonien (Traité Ketoubot 111a) rapporte qu’il y a deux mille ans, lorsque le Temple de Jérusalem fut détruit, les juifs prêtèrent serment à D-eu:

de ne jamais immigrer en masse en Terre d’Israël,
de ne jamais (se) rebeller contre les autres nations et
de ne jamais tenter de terminer l’exil.

Les juifs fidèles à la Torah doivent se comporter d’une manière responsable, honnête et reconnaissante à l’égard de toutes les nations du monde qui leur offrent lieu de séjour.

L’initiative sioniste de proclamer l’État d’Israël constitue une révolte contre la volonté divine, contre la Torah, une révolte qui a engendré une vague interminable de violence et de souffrance. À l’occasion de la fondation de l’État hérétique, les juifs fidèles à la Torah pleurent cette tentative d’extirper les enseignements de la Torah, de transformer les juifs en une " nation laïque " et de réduire le judaïsme au nationalisme.

Nous déplorons les tragédies que la révolution sioniste a provoquées chez les juifs, notamment l’oubli du précepte fondamental de la Torah d’agir avec compassion.

Nous déplorons les tragédies que la révolution sioniste a provoquées chez les Palestiniens, notamment des déportations, l’oppression et la subjugation.

Nous déplorons le gaspillage de milliers de vies humaines dans les conflits futiles et cruels qu’ont provoqués la proclamation et le maintien de l’État sioniste.

Ce jour tragique, nous jeûnons et nous nous assemblons dans des synagogues à travers le monde et nous prions pour un démantèlement prompt et pacifique de l’État d’Israël. Que nous méritions que cette année toutes les nations, en acceptant la souveraineté divine, puissent se réjouir dans une Palestine libre et dans une Jérusalem libre! Amen.

Offert par Netouré Karta International : www.nkusa.org

Ecrit par : J.O.U.N | 20.10.2006

 

17/03/2007

Affaire Clearstream : Jean-Louis Gergorin met en cause Strauss-Kahn

 

 Dans l’émission " Esprits Libres " du vendredi 9 mars 2007, Jean-Louis Gergorin, le " corbeau " de l’affaire Clearstream, a déclaré avoir reçu des preuves de l’existence de comptes frauduleux appartenant à Dominique Strauss-Kahn.

 Invité à l’occasion de la sortie de son livre " Rapacités ", dans lequel il dénonce les dérives du système financier international, Jean-Louis Gergorin a expliqué que selon lui les services de renseignement d’au moins trois pays seraient intervenus dans cette affaire de listing de comptes de Clearstream, qui est liée – ne l’oublions pas – à l’affaire des frégates de Taiwan, qui est une affaire d’Etat explosive dont le système médiatique français corrompu ne veut pas parler. Rappelons que l’affaire des frégates de Taiwan a déjà occasionné au moins cinq morts suspectes (noyades, suicides …).

Après avoir affirmé qu’il était convaincu que Jean-luc Lagardère avait été assassiné, Jean-Louis Gergorin, interrogé par Guillaume Durand, est revenu sur l’affaire Clearstream. Selon lui, la liste des comptes de Clearstream qu’il avait reçue aurait été falsifiée, plus exactement des noms auraient été rajoutés à la liste. Cependant - et là est le point intéressant - il a déclaré que son informateur lui avait préalablement livré des informations sur l’existence de " comptes bancaires morts-vivants " appartenant à des personnalités. Ces " comptes morts-vivants " sont des comptes clôturés par une personne de bonne foi, et qui sont en fait ensuite gardés en l’état par la banque (donc non clôturés) et utilisés par une tierce personne sous l’identité de la personne qui croit avoir clôturé son compte. Jean-Louis Gergorin affirme que ces informations ont été vérifiées et il donne des noms : une des personnalités impliquées détenant un de ces " comptes morts-vivants " serait Dominique Strauss-Kahn !

Alors que Jean-Louis Gergorin commence à passer à table en direct et à donner des noms tels que celui de DSK, possible futur Premier ministre, Guillaume Durand devient blême et interrompt son invité pour le remercier d’être venu …

Bien sûr, cette accusation contre Strauss-Kahn n’a pas été du tout reprise par les médias le lendemain … Black-out, on n’en parle pas au moins jusqu’aux élections, ça pourrait faire le jeu du Front National, et puis Dominique est l’un des nôtres, il faut se serrer les coudes … Belle leçon de déontologie journalistique … On n’imagine pas la curée qui aurait eu lieu et la quantité de premières pages de journaux dédiées à l’affaire si Jean-Louis Gergorin avait livré le nom d’un homme politique anti-système …

 

Pour plus d'infos sur cette affaire, voir les liens:

 

Jean-Louis Gergorin et l’affaire Clearstream

http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Louis_Gergorin

Frégates de Taiwan – assassinats de coopérants

http://assassinatsdecooperants.ouvaton.org/article.php3?id_article=1624

http://assassinatsdecooperants.ouvaton.org/rubrique.php3?id_rubrique=120