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17/05/2009

Mai 1948...la NAKBA...la catastrophe..."Ils ont tué tous les gens qu’ils voyaient"

Par Khaled Amayreh

Le jour de la Nakba...

         Mohammed al-Saghir Abu Sharar avait 37 ans quand la Hagana et les autres gangs terroristes juifs ont attaqué Al-Dawwayema, un village situé à 18 kilomètres au nord-ouest d’Al-Khalil (Hébron) en 1948.

 

Mohammed al-Saghir Abu Sharar avait 37 ans quand la Hagana et les autres gangs terroristes juifs ont attaqué Al-Dawwayema, un village situé à 18 kilomètres au nord-ouest d’Al-Khalil (Hébron) en 1948.

"Quand ils sont arrivés, ils ont commencé à tuer la population civile en masse, les hommes, les femmes et les enfants, " se souvient Mohammed, qui a maintenant près de 100 ans.

" Ils ont tué tous les gens qu’ils voyaient. Ils ont brisé les têtes des enfants et ouvert les ventres des femmes à la baïonnette. Ils ont même violé certaines femmes avant de les assassiner. "

Mohammed dit qu’un des chapitres les plus sanglants a eu lieu dans la mosquée.

" C’était un vendredi et beaucoup des vieux étaient déjà à la mosquée locale pour la prière, " se rappelle-t-il.

" Environ deux heures avant les prières, vers 10h ou 10h30, plusieurs véhicules transportant des hommes en arme sont arrivés. Ils nous ont mitraillé, tuant les 75 vieux. Il n’y a pas eu un seul survivant, " ajoute-t-il, les larmes aux yeux.

" Ensuite, ils ont commencé à aller de maison en maison, tuant des familles entières. La tuerie a forcé les gens à fuir vers l’est. Cependant, les hommes de la Hagana les pourchassaient, tuant davantage de gens. "

Dans son livre " All That Remains ", Walid al-Khalid, historien palestinien incontesté, a écrit que Al-Dawayema avait une population de 3.710 personnes en 1945.

Le monde commémore le 15 mai le " Jour de la Nakba ", lorsqu’Israël a été créé sur les décombres de notre pays.

- Le 18 avril 1948, le groupe Irgun de Menachem Begin s’est emparé de la ville palestinienne de Tibériade, mettant en fuite ses 5.500 habitants palestiniens.

- Le 22 avril, Haifa est tombée aux mains des sionistes et 70.000 Palestiniens ont fui.

- Le 25 avril, l’Irgun a commencé à bombarder les secteurs civils de Jaffa, terrifiant les 750.000 habitants qui ont fui, paniqués.

- Le 14 mai, la veille de la création d’Israël, Jaffa était complètement encerclée par les militants sionistes bien mieux équipés, et seuls environ 4.500 résidents sont restés.

Aucun refuge

Mohammed, qui vit maintenant avec sa famille dans le petit village d’al-Majd, à environ 7 kilomètres au sud-ouest d’Al-Dawayema, dit que des dizaines de familles ont cherché refuge dans une grande grotte appelée "Turel Zagh".

" Les Juifs leur ont dit de sortir, de se mettre en ligne et d’avancer. Et lorsqu’ils ont commencé à marcher, ils les ont mitraillés, " ajoute-t-il.

" Une femme, l’épouse de Mir’ie Freih, a survécu au massacre en faisant semblant d’être morte. "

Mohammed dit que les victimes du massacres furent ensuite ensevelies dans les puits de Bir al-Shara et Bir al-Sil.

Son témoignage est corroboré par les historiens et chercheurs israéliens, à partir d’archives déclassifiées de l’armée israélienne et d’entretiens avec des vétérans de l’armée.

L’historien israélien Benny Morris avait interviewé un participant au massacre, qui lui a dit qu’environ 80 à 100 personnes, dont des femmes et des enfants, avaient été tués par " la première vague des conquérants. "

En 1984, un journaliste israélien a interviewé l’ancien Mukhtar (notable du village) de al-Dawayema, Hasan Mahmoud Ahdeib, et est revenu avec lui sur le site, pour la première fois depuis le massacre.

Ihdeib lui a parlé des gens tués dans la mosquée et des familles assassinées dans la grotte, lui montrant le puits où les corps avaient été jetés.

Quelques jours plus tard, le journaliste israélien a fait venir des ouvriers qui ont creusé et ont découvert les os et les cranes.

En 1955, la colonie juive d’Amatzia était bâtie sur les ruines d’al-Dawayema.

Aharon Zisling, le premier Ministre de l’agriculture d’Israël, avait comparé le massacre, au nom de code " Opération Yo’av ", aux crimes nazis.

Mémoire vivante

Il y a quelques années, Mohammed et sa famille ont visité les ruines de son village, où son père, sa mère, son grand-père et ses ancêtres ont été enterrés.

" Je suis resté là, en pleurs. J’ai vu notre maison, complètement délabrée. J’ai vu la pièce où mon père recevait les invités. J’ai vu les puits d’eau abandonnés. "

Le vieux Palestinien centenaire espère toujours qu’il pourra revenir vivre dans son village natal.

" Mon souhait reste inchangé, c’est de revenir dans mon village, d’y mourir et d’y être enterré. "

A la question s’il accepterait une indemnisation pour sa propriété perdue, il reste un moment silencieux avant de répondre :

" Ce n’est pas une question de propriété et de dédommagement, " dit-il.

" C’est mon pays, mon histoire, ma maison, mes souvenirs d’enfance. Mes grands-parents ont été enterrés là.

Vendriez-vous la tombe de votre père pour tout l’or du monde ? "

Palestine - 15-05-2009

Source : Islam On Line

Traduction : MR pour ISM

 

Mai 1948, la création de l’Etat d’Israël, l’agression par les milices qui allaient devenir l’armée israélienne, l’exode et l’exil, la destruction, la mort, la "catastrophe" pour les Palestiniens, la Nakba.

(…)

Le terme Nakba fait référence à la conséquence de la guerre israélo-arabe de 1948 durant laquelle plus de 700 000 Arabes israéliens

84% de la population palestinienne a été exilée et ces personnes sont devenues des réfugiés. Ceux qui sont restés sont devenus en une nuit une minorité dans ce qui devenait un Etat juif.

Ainsi, la plupart des Palestiniens ont fui leurs villages et leurs villes dans la zone qui est devenue ensuite l’Etat d’Israël. Ils n’ont jamais été autorisés à y revenir et leurs terres, saisies par le gouvernement israélien, ont été données à des immigrants juifs.

 De la population palestinienne d’avant 48 - 950 000 environ - deux catégories de réfugiés ont émergé :

- 800 000 Palestiniens ont été expulsés de leur pays et contraints à devenir des réfugiés dans les Etats arabes.

- 150 000 Palestiniens sont restés à l’intérieur du nouvel Etat d’Israël. Environ 25% de ceux qui sont restés ont été chassés de leurs maisons vers d’autres lieux et sont devenus des réfugiés de l’intérieur.

- 530 villages ont disparu.

 

(…) article à lire sur :

http://images.google.fr/imgres?imgurl=http://www.france-palestine.org/IMG/jpg/nakba6.jpg&imgrefurl=http://www.france-palestine.org/article3613.html&usg=__T_OrZqTTPyW_ay4jJ_TD7Vw4xD0=&h=325&w=450&sz=33&hl=fr&start=9&um=1&tbnid=k5Wksh9MsTiYUM:&tbnh=92&tbnw=127&prev=/images%3Fq%3Dla%2Bnakba%26hl%3Dfr%26lr%3Dlang_fr%26sa%3DN%26um%3D1

 

 

Source: http://www.lepost.fr/article/2009/05/17/1539039_mai-1948-...

 

Commentaires du PNF:

Pourquoi concernant l'histoire du sionisme, la règle du "deux poids deux mesures" est-elle toujours appliquée? Pourquoi ne voit-on jamais sur nos petits écrans (devenus grands) de reportage sur la Nakba, qui peut être apparentée à un génocide?

On nous abreuve nuit et jour avec des reportages sur l'Holocauste. On nous répète à longueur de journée que l'Etat Français a été complice des exactions commises contre les Juifs, en oubliant de signaler que le pays était occupé et donc soumis à l'envahisseur allemand.

Et par contre, sur les massacres commis par les Juifs sionistes en Palestine, rien ou presque.

Pourquoi Sarkozy le sioniste n'émet-il pas l'idée que chaque écolier français porte en lui la mémoire d'un enfant palestinien massacré par les Juifs sionistes?

Il est temps que les Français disent non au sionisme qui nous oppresse et s'approprie nos libertés. Les prochaines élections européennes nous donnent enfin la possibilité de nous défendre, en exprimant notre amour pour la vérité et la liberté.

02/05/2009

L’archipel de Palestine orientale

Depuis des années, les Nations unies condamnent régulièrement la politique de colonisation d’Israël. Même l’Union européenne et les Etats-Unis ne manquent pas une occasion de faire savoir que ce grignotage des terres palestiniennes met en danger la perspective de création d’un Etat palestinien indépendant.

Palestineorientale-big.jpgCette politique s’est néanmoins poursuivie sous tous les gouvernements israéliens, qu’ils soient de gauche, du centre ou de droite, sans que jamais aucune mesure ne soit prise, alors que les statuts de la Cour pénale internationale considèrent que c’est « un crime de guerre ». Et jamais aucune sanction n’a été adoptée contre l’Etat qui poursuit cette stratégie. Pourtant, cet archipel de la Palestine peut-il vraiment constituer la base d’un Etat ?

Source: http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2009-04-30-L-archipel-de-Palestine-orientale

 

Autre article sur le sujet: http://www.liberation.fr/monde/0101565073-ou-l-on-decouvre-l-archipel-de-palestine

 

16/08/2008

Snipers israéliens avec des enfants dans leurs lignes de mire

 Gaza - 29-06-2005

Par Chris McGreal > chris.mcgreal@guardian.co.uk

Ce fut le tir sur Asma Mughayar qui a balayé tous les derniers doutes que j'avais sur la façon dont les soldats israéliens tuaient tant d'enfants et de civils palestiniens.
1217072465-palestinian-mourners-pray-next-to-the-bodies-of-four-youths.jpgAsma, 16 ans, et son plus jeune frère, Ahmad, ramassaient le linge sur le toit de leur maison au sud de la bande de Gaza au mois de mai l'an dernier quand ils ont été abattus par un sniper de l'armée israélienne.
Ni l'un ni l'autre enfant n'était armé ou ne menaçait le soldat, qui a tiré, invisible, par un trou percé dans le mur d'un bloc d'appartements voisins.


L'armée a dit qu'ils avaient sauté tous les deux sur une bombe palestinienne plantée dans le sol pour tuer des soldats. Les cadavres offraient un rapport différent.

A la morgue de Rafah, Asma était étendue avec un seul trou de balle dans la tempe; son frère 13 ans avait un seul impact de balle au front. Il n'y avait aucune autre blessure, certainement pas de conséquence à une explosion.

Confronté avec cela, l'armée a changé son rapport et a prétendu qu'ils avaient été tués tous les deux par un Palestinien, bien qu'il y avait une preuve convaincante qui montrait du doigt le repaire du sniper israélien.

Ce que les militaires n'ont pas fait, c'était de demander à ses soldats pourquoi ils ont donné un faux rapport des décès ou de parler aux parents des enfants ou aux autres témoins.


Quand les journalistes ont fait pression sur la question, l'armée a promis une enquête complète, mais quelques semaines plus tard elle a été tranquillement abandonnée. C'est devenu la norme dans une armée qui semble estimer qu'il vaut mieux se protéger de toute responsabilité que de vivre selon son affirmation d'être "l'armée la plus morale au monde".

Comme l'ont fait remarqué les parents de Tom Hurndall hier après la condamnation d'un sergent israélien pour l'homicide involontaire de leur fils, le soldat a été jugé seulement parce que la famille britannique a eu les ressources pour mettre assez de pression.

Mais il n'y a eu aucune justice pour les parents des centaines d'enfants palestiniens tués par des soldats israéliens.


2472140535-olmert-doute-d-un-accord-de-paix-avec-les-palestiniens.jpgSelon le groupe des Droits de l'Homme israélien, B'Tselem, l'armée a tué 1.722 civils palestiniens - plus d'un tiers d'entre eux étaient des mineurs – ainsi que 1.519 combattants, puisque l'Intifada a commencé il y a presque cinq ans; les chiffres israéliens comparables sont 658 civils tués – dont 17% de mineurs - et 309 militaires.

L'armée a enquêté sur seulement 90 décès palestiniens, comme d'habitude sous la pression extérieure.
Sept soldats ont été condamnés : trois pour homicide involontaire, aucun pour meurtre.


Le mois dernier, un tribunal militaire a condamné un soldat à 20 mois en prison pour avoir abattu un homme palestinien qui ajustait son antenne de TV, pourtant, la plus longue peine pour la mort d'un civil, et moins que ce qu'obtiennent les objecteurs de conscience israéliens pour refuser de servir dans l'armée.

B'Tselem argue du fait que le manque de responsabilité et de règles d'engagement qui "encouragent une attitude de gâchette facile parmi des soldats" ont créé une "culture d'impunité" - une opinion soutenue par le groupe des Droits de l'Homme basé à New-York, Human Rights Watch, qui a décrit la semaine dernière que de nombreuses enquêtes des meurtres de civils comme une "imposture... qui encourage les soldats à penser qu'ils peuvent littéralement s'en tirer avec le meurtre".


Au sud de Gaza, les meutres ont lieu dans un climat qui se résume à une forme de terreur contre la population.

Le tir aléatoire dans Rafah et Khan Yunis a pris des centaines de vies, dont cinq enfants abattus alors qu'ils étaient assis à leurs bureaux de l'école.

Beaucoup d'autres sont morts quand les snipers devaient savoir qui était dans leurs viseurs - enfants jouant au football, assis à l'extérieur de la maison, qui rentrent de l'école.

Presque toujours les "enquêtes" se sont résumées à demander au soldat qui a tiré sur la gachette ce qui s'est passé - souvent ils affirment qu'il y avait un échange de tirs quand il n'y en avait aucun - et en le présentant comme un fait.


La police militaire a lancé une enquête sur la mort d'Iman al-Hams en octobre dernier seulement après que les soldats aient rendu publiques les circonstances dans lesquelles leur commandant a vidé son arme sur la gosse de 12 ans. Il a été enregistré disant à ses hommes que la fille devrait être tuée même si elle avaient trois ans.


Le colonel Pinhas Zuaretz était commandant au sud de Gaza il y a deux ans quand je l'ai interrogé sur le nombre de meurtres.

2a.jpgLe colonel, qui a ré-écrit les règles d'engagement pour permettre aux soldats de tirer sur des enfants de 14 ans, a reconnu que les versions officielles de plusieurs meurtres étaient fausses, mais a justifié la stratégie comme étant le prix de la lutte pour la survie contre un second Holocauste.


Peut-être cette opinion était partagée par le soldat qui a abattu trois garçons de 15 ans, Hassan Abu Zeid, Ashraf Mousa et Khaled Ghanem, car ils se sont approchés de la frontière fortifiée entre Gaza et l'Egypte en avril.

Les militaires ont dit que les adolescents étaient des contrebandiers d'armes et donc des "terroristes", et que le soldat leur a tiré dans les jambes et qu'il les a tués seulement parce qu'ils ne se sont pas arrêtés.


Le rapport était une fabrication. Les adolescents étaient dans "une zone interdite" mais tapaient dans un ballon.

Leurs cadavres n'ont montré aucune preuve de blessures pour les neutraliser, seulement des tirs de gros calibre à la tête ou dans le dos.

L'armée l'a admis tranquillement - mais a affirmé qu'il n'y aurait aucune enquête.

  Source : The Guardian  
  Traduction : MG pour ISM

23/07/2008

Hébron, ville symbole de la colonisation israélienne

A Hébron, en Cisjordanie, se trouve le caveau des Patriarches, lieu doublement sacré. Pour les juifs, c'est le berceau de la religion. Pour eux, mais aussi pour les musulmans, c'est le tombeau d'importants prophètes. Au cœur de la vieille ville, 600 colons juifs sont installés, sous la protection de 2000 soldats. Et au milieu de 170 000 palestiniens.

En général, les journalistes ne sont pas acceptés dans la vieille ville d'Hébron. Trop de symboles. Trop de haine quotidienne. Et pas de témoins.


FRANCE 24 a pu passer plusieurs journées dans la rue Al Suhada. La rue du couvre-feu le plus long de l'histoire de la Cisjordanie. Depuis 2001, la rue est "stérilisée", c'est-à-dire que tous les magasins sont fermés sur décision de l'armée. Pire encore : les Palestiniens ne sont pas autorisés dans toutes les parties de la rue. Pour protéger les colons, les Palestiniens n'ont par exemple pas le droit de marcher devant certaines maisons juives. Au départ, l'armée israélienne avait pris ces mesures pour faire cesser le cycle infernal de violences et de représailles entre les colons et Palestiniens.


Mais le provisoire s'est installé. Et la rue Al Shuhada, ainsi que la Casbah d'Hébron, sont désertes.


Un soldat de Tsahal dans une rue déserte d'Hébron

Depuis quelques mois, la société israélienne prend conscience de l'ampleur des dégâts. Un groupe d'anciens soldats d'Hébron a monté l'organisation "Breaking the Silence" ou "Rompre le Silence". Le but ? Montrer, expliquer, dénoncer. Dire haut et fort que la protection militaire des colons ne vaut pas la peine. Que les colons sont violents et obligent l'armée et l'Etat d'Israël à se mettre dans l'illégalité. Car Hébron est une zone de non-droit, où les soldats passent leur temps à constater les délits des colons sans avoir le droit d'intervenir.


La rue principale d'Hébron vidée d'activités

La police tente d'empêcher Breaking the Silence d'entrer en ville. Arrestations et expulsions sont fréquentes. FRANCE 24 était avec le fondateur de l'organisation quand il a été arrêté et expulsé d'Hébron, malgré l'autorisation de la Cour suprême israélienne. Une autre ONG, B'Tselem, a, elle, choisi "d'armer" les Palestiniens de caméras vidéo. Les habitants d'Hébron peuvent ainsi filmer tous les événements auxquels ils sont confrontés. FRANCE 24 a pu voir les succès, et les limites, de l'opération "Shooting back".

Source: http://www.france24.com/fr/20080711-israel-hebron-symbole...

01/06/2008

Proche-Orient: Israël relance la colonisation avant une réunion Olmert-Abbas

JERUSALEM (AFP) - Israël a relancé dimanche la colonisation à Jérusalem-est, occupé et annexé, à la veille d'une nouvelle rencontre entre son Premier ministre Ehud Olmert et le président palestinien Mahmoud Abbas.

"Nous allons construire 121 logements à Har Homa, et 763 autres à Pisgat Zeev", des quartiers de colonisation érigés à Jérusalem-est, a indiqué à l'AFP le porte-parole du ministère de l'Habitat, Eran Sidis.

"Le ministre de l'Habitat, Zeev Boïm, doit annoncer ce matin en séance hebdomadaire du gouvernement la publication d'appels d'offre en ce sens à l'occasion de la Journée de Jérusalem, ce dimanche, qui marque le 41e anniversaire de la réunification de la ville", a-t-il ajouté, en référence à la conquête et à l'annexion de sa partie orientale par Israël en juin 1967.

1181677026.jpgUn des principaux négociateurs palestiniens, Saeb Erakat, a aussitôt sévèrement condamné cette mesure, comme "toutes celles qui perpétuent la colonisation". "Les Etats-Unis doivent y mettre un terme. Il est clair que les efforts de paix vont être affectés par cela", a-t-il enchaîné.

Avant de s'envoler lundi soir pour Washington, M. Olmert doit retrouver ce même jour à sa résidence de Jérusalem M. Abbas, dans le cadre de négociations visant à conclure un accord sur la création d'un Etat palestinien avant la fin du mandat du président américain George W. Bush en janvier 2009.

Leur dernière rencontre remonte au 5 mai, et leurs discussions se dérouleront alors que la classe politique israélienne se prépare à d'éventuelles élections anticipées en raison d'une affaire de corruption mettant en cause M. Olmert.

Selon divers responsables politiques israéliens, ce scrutin pourrait se tenir en novembre prochain, alors que la législature s'achève normalement en novembre 2010.

Abbas: un collabo corrompu?

893110174.jpgLes pourparlers de paix israélo-palestiniens portent sur les questions clefs du conflit (tracé des frontières, statut de Jérusalem, sort des colons et des réfugiés palestiniens), et ont été relancées en novembre à Annapolis (Etats-Unis) après sept ans de gel.

Elles n'ont pour l'heure connu aucune réelle percée.

Dans le cadre d'un accord permanent négocié avec les Palestiniens, Israël espère notamment assurer sa mainmise sur de grands blocs d'implantations en Cisjordanie et les quartiers juifs de Jérusalem, à la faveur d'échanges territoriaux.

La "feuille de route", un plan international de paix lancé en 2003, prévoit notamment la fin des violences et le gel de la colonisation juive.

Le 21 mai, l'Etat hébreu avait annoncé le lancement d'un appel d'offres pour la construction de 286 logements dans la colonie de Betar Ilit, au sud de Jérusalem.

Le maire de Jérusalem, Ouri Loupoliansky, s'est pour sa part félicité de la relance de la construction à Jérusalem-est, estimant qu'elle répondait "aux besoins urgents de logements de la population juive".

L'Etat hébreu considère l'ensemble de Jérusalem comme sa "capitale unifiée et éternelle", ce que ne reconnaît pas la communauté internationale, alors que les Palestiniens veulent faire de Jérusalem-est la capitale de leur futur Etat.

Plus de 200.000 juifs ont été installés depuis 1967 dans une douzaine de quartiers de colonisation érigés à Jérusalem-est.

Selon des statistiques publiées dimanche par l'Institut de Jérusalem pour les Etudes d'Israël, la Ville sainte comptait fin 2007 489.480 juifs et 256.820 Arabes.

16/05/2008

Israël refuse toute discussion sur le droit au retour

JERUSALEM (Reuters) - Israël écarte toute discussion sur la possibilité d'inclure dans un accord de paix le droit au retour des réfugiés 1705123268.jpgpalestiniens de 1948, au terme d'une visite de George Bush qui a laissé les commentateurs arabes consternés par son soutien ouvert à la "patrie du peuple élu".

Mark Regev, porte-parole du Premier ministre israélien Ehud Olmert, a déclaré que le président palestinien Mahmoud Abbas devait abandonner cette exigence du retour s'il voulait présider à l'établissement d'un Etat palestinien.

"Cette exigence du droit au retour, qui n'existe pas dans le droit international, est l'ultime obstacle à un accord", a-t-il déclaré. "On ne peut avoir la paix et cette exigence dans le même temps", a ajouté Mark Regev alors que les négociations lancées dans le cadre du processus d'Annapolis en sont à leur sixième mois.

369408316.jpgSept cent mille personnes, soit près de la moitié de la population arabe de Palestine en mai 1948, se sont enfuies ou ont été chassées lors de la création d'Israël, qui vient de commémorer le 60e anniversaire de sa fondation.

Laisser revenir ces réfugiés et leurs descendants, estimés au total à 4,5 millions aujourd'hui, répartis dans des camps au Liban, en Syrie, en Jordanie ou en Cisjordanie occupée et dans la bande de Gaza, remettrait en cause la nature même de l'Etat juif, fait valoir Israël, qui compte environ sept millions d'habitants dont 20% d'Arabes.

"Le soi-disant droit au retour et une solution à deux Etats sont inconciliables", a ajouté Mark Regev.

PROVIDENCE DIVINE

1982079519.jpgL'Etat hébreu conteste le fondement juridique du droit au retour affirmé pour la première fois par une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies de décembre 1948.

Lors de sa visite en Israël, George Bush n'a qu'à peine évoqué le processus de paix ou les Palestiniens, dont beaucoup ont été atterrés par le discours du chef de la Maison blanche établissant une providence divine partagée comme trait d'union entre les chrétiens américains et les juifs d'Israël.

"Il aurait dû dire aux Israéliens qu'à un kilomètre du lieu de son discours, il y a une nation qui vit une catastrophe depuis 60 ans. Il aurait dû dire aux Israéliens que personne ne peut être libre aux dépens des autres. Il a manqué cette occasion et nous sommes déçus", a déclaré à Reuters le négociateur palestinien Saeb Erekat.
864372864.JPG
Pour l'éditorialiste Samih Shabib, du quotidien palestinien Al Ayyam, "l'attitude du gouvernement américain envers Israël promeut intrinsèquement l'hostilité et renforce la haine envers les Etats-Unis et leur politique".

"Est-ce que cette hostilité, et ses conséquences, sont dans l'intérêt de l'Amérique? Je ne le crois pas", conclut-il.

 

Commentaires du PNF :

Le droit international semble vraiment être pour les israéliens à géométrie variable ! Ils bafouent depuis 60 ans des dizaines de résolutions de l’ONU, et quand ça les arrange, ils veulent s’en remettre, sur un point qui paraît évident – le droit de rentrer chez soi, dans la maison de ses aïeux volée par les Juifs sionistes – au droit international (ou plutôt à l'absence de texte législatif édifié sur ce sujet).

Le cynisme israélien continue. Cependant, américains et israéliens semblent bien pressés de conclure un " accord " avec le fantoche Abbas avant les prochaines élections américaines. Les Palestiniens cependant ne devraient faire aucune concession. A terme, le pouvoir des Etats-Unis dans le monde va continuer de décliner parallèlement à leur économie, et donc leurs pouvoirs politiques et militaires s’en trouveront également amoindris.

A ce moment-là, une négociation pourra s’ouvrir, qui découlera probablement sur la création aux Etats-Unis d’une ville-Etat juive, de la même manière qu’il existe aux Etats-Unis des villes de Mormons. Les Juifs pourront y vivre en toute sécurité, en plein cœur des Etats-Unis. Concernant la Palestine, elle pourrait enfin être libérée totalement de la mainmise sioniste, et les Palestiniens de retrouver les maisons et villages de leur enfance.

Quant aux descendants des Juifs non-sionistes présents en Palestine avant 1880 et le début du sionisme (ils n'étaient que 24000 à cette date), ils pourront rester sur la terre de leurs ancêtres.

 

 

 

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15/05/2008

Les Palestiniens commémorent leur soulèvement de 1948 à coups de sirènes et de lâchers de ballons noirs

RAMALLAH, Cisjordanie - Les Palestiniens ont commémoré jeudi le 60e anniversaire de leur soulèvement qui revêt un caractère encore plus sombre cette année en raison des divisions internes et un espoir d'indépendance qui s'amenuise. Ce rituel annuel de deuil contraste singulièrement avec les cérémonies en grandes pompes marquant la naissance d'Israël, que les Palestiniens ont baptisé "Al-Nakba", la "catastrophe" en arabe.

1982079519.jpgEn Cisjordanie, rassemblements, sirènes et lâchers de ballons noirs ont commémoré le soulèvement de centaines de milliers de Palestiniens lors de la guerre de la première guerre israélo-arabe de 1948. A Ramallah, des milliers de personnes se sont rassemblées sur la place Manara, restant muets pendant qu'une sirène retentissait, alors que des jeunes ont lâché des ballons noirs à un point de passage sur la frontière israélienne.

Soulignant les divisions politiques, le Hamas qui contrôle la Bande de Gaza a organisé des manifestations séparées, dont une marche de plusieurs milliers de personnes vers un point de passage israélien fermé.

Alors que les partisans du Hamas se sont tenus à l'écart des manifestations en Cisjordanie, ceux du Fatah ont été empêchés de se rassembler dans la Bande de Gaza. Dans le camp de réfugiés de Djebaliya et la ville de Rafah, sur la frontière égyptienne, les rassemblements rivaux étaient interdits par la police du Hamas. Une vingtaine de partisans du Fatah ont été arrêtés à Djebaliya et plusieurs autres passés à tabac, selon le Fatah.

369408316.2.jpgLes commémorations de cette année surviennent également à un moment où les perspectives d'un accord de paix avec Israël semblent s'éloigner. Plusieurs mois de négociations sans résultats tangibles, un Premier ministre israélien affaibli par une enquête sur la corruption et incapable de prendre des mesures politiques courageuses sont autant d'éléments qui plombent les possibilités de déboucher sur un accord de paix. Cela sans parler d'une économie palestinienne anémique malgré une injection massive de l'aide étrangère, notamment en partie à cause de la réticence d'Israël à alléger ses restrictions sur le commerce et les mouvements des Palestiniens.

Ces commémorations palestiniennes coïncident également avec l'arrivée mercredi du président américain George W. Bush en Israël pour participer aux célébrations du 60e anniversaire de l'Etat hébreu et tenter d'obtenir un accord de paix israélo-palestinien avant de quitter la Maison Blanche en janvier.

Une visite que la plupart des Palestiniens regardent avec indifférence, selon un sondage publié mercredi par le Arab World for Research, un 105866966.jpggroupe de réflexion indépendant. Selon cette enquête, 80% des 1.200 Palestiniens interrogés déclarent ne pas croire en la volonté du président américain de favoriser la création d'un Etat palestinien.

George Bush poursuivra son déplacement au Proche-Orient, où il s'était déjà rendu en janvier pour la première fois depuis son entrée en fonctions en 2001, en Arabie Saoudite. Il doit y discuter des prix du pétrole avec le roi Abdallah. Il s'envolera ensuite pour Charm el-Sheikh, en Egypte, pour des entretiens avec divers dirigeants dont le président égyptien Hosni Moubarak, le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et le président afghan Hamid Karzaï. AP

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11/05/2008

Un dessin animé palestinien commémore la "Nakba"

GAZA (Reuters) - Alors qu'Israël célèbre les soixante ans de sa fondation avec des feux d'artifice, des spectacles et des défilés militaires, une Palestinienne de Gaza a choisi de marquer l'événement avec un film d'animation commémorant la "Nakba" des Palestiniens, la "Catastrophe" de la perte de leur patrie.

369408316.jpgDans "Le conte d'une clé", des combattants juifs présentés comme "les ennemis de la religion et les ennemis de la Patrie", tirent sur des Palestiniens et bombardent leurs maisons. Il est censé illustrer ce que les auteurs du film appellent le droit "sacré" des Palestiniens à revenir sur les terres dont ils ont été dépossédés et qui font aujourd'hui partie du territoire israélien.

Moamena Abou Hamda, la directrice d'une société de production de Gaza, est à l'origine de ce projet. Selon elle, les auteurs n'ont pas de motivations politiques mais souhaitent raconter aux enfants et aux adultes palestiniens les événements qui les ont chassés de chez eux.

"Cela raconte les souffrances, les meurtres et les déplacements" de population, explique la directrice de la société JohaToon. "Cela montre que le peuple palestinien n'a pas quitté sa terre de son propre gré mais qu'il a été forcé à le faire".

1212199794.JPGJohaToon a l'intention de diffuser ce film de 32 minutes, destiné selon la société à la fois aux adultes et aux enfants, à Gaza ce mois-ci, et espère le vendre ensuite dans d'autres pays arabes voire au-delà.

Quelque 700.000 Palestiniens ont fui ou ont été chassés de leur maison lors de la guerre qui a conduit à la fondation de l'Etat d'Israël en 1948. Environ 4,5 millions de réfugiés et leurs descendants vivent aujourd'hui dans des camps au Liban, en Syrie, en Jordanie, dans la bande de Gaza et en Cisjordanie.

DROIT AU RETOUR

La question du droit au retour de ces réfugiés est l'une des questions les plus épineuses dans les discussions en cours entre Palestiniens et Israéliens pour tenter de parvenir à un accord de paix.

Abou Hamda insiste sur le fait que "Le Conte d'une clé", en référence aux clés que de nombreux Palestiniens arborent en symbole de leurs maisons perdues, n'a pas pour but d'inciter à la violence contre les Israéliens mais de raconter les histoires transmises par les générations passées.

1982079519.jpg"Nous avons exposé les faits tels qu'ils nous ont été transmis par nos grand-pères et nos grand-mères", explique-t-elle. "Nous avons raconté le conte tel qui nous a été dit et tel que les gens l'ont vu".

La chaîne de télévision palestinienne al Aksa a provoqué un tollé en Israël et dans la communauté internationale en diffusant des dessins animés et des spectacles de marionnettes reprenant les personnages de Mickey et du Roi Lion pour illustrer le combat du mouvement pour la libération de la Palestine.

23:01 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : palestine, nakba, israël |  Facebook | |

28/04/2008

Abbas boudera les leaders assistant au 60e anniversaire d'Israël

RAMALLAH, Cisjordanie (Reuters) - Les chefs d'Etat et personnalités internationales assistant le mois prochain au 60e anniversaire de la 369408316.jpgcréation de l'Etat d'Israël ne seront pas reçus en Cisjordanie occupée par le président Mahmoud Abbas et les autres dirigeants palestiniens.

De source autorisée palestinienne, on présentait lundi ce boycottage comme un geste de protestation ponctuel et symbolique destiné à rappeler que, lors de la création d'Israël, 700.000 Arabes avaient fui leurs foyers ou en avaient été chassés.

Les Palestiniens commémorent cet événement sous le nom de la Nakba (La catastrophe) et l'intention est que les visiteurs étrangers "fassent preuve d'un peu plus de sensibilité envers les sentiments du peuple palestinien", a déclaré un responsable de l'Autorité autonome.

1339566858.jpgAu moins six chefs d'Etat sont attendus en Israël pour le 60e anniversaire de l'Etat juif, dont le président américain George Bush, qui doit rencontrer dans la foulée Abbas, une rencontre qui n'est pas remise en cause puisqu'elle doit avoir lieu en Egypte.

Le boycottage palestinien devrait contribuer à rehausser la cote de popularité d'Abbas parmi les 4,3 millions de réfugiés recensés dans les camps de Cisjordanie, Gaza et des pays arabes voisins.

16/04/2008

Dix-sept Palestiniens tués par Tsahal à Gaza

GAZA (Reuters) - Les forces israéliennes ont tué un total de 17 Palestiniens, en majorité des civils, y compris un jeune caméraman de Reuters, mercredi à Gaza à la suite d'une embuscade du Hamas qui avait coûté la vie dans la nuit à trois militaires israéliens près de la frontière commune.

159430670.2.jpgSelon des responsables du mouvement islamiste et des sources médicales palestiniennes, l'aviation israélienne a frappé dans l'après-midi le camp de réfugiés d'Al Boureidj, faisant neuf morts, des civils pour la plupart, dont trois enfants.

L'armée israélienne a confirmé que ses avions avaient opéré dans le secteur de Boureïdj mais elle a précisé qu'ils avaient visé des activistes.

Le caméraman de Reuters, Fadel Chana, 23 ans, et deux passants ont été tués dans une explosion attribuée par des témoins à une autre frappe israélienne en fin de journée dans un autre secteur du territoire contrôlé par le Hamas.

Tsahal a dit n'avoir en revanche aucune information sur un raid dans le secteur où Chana a été fauché alors qu'il sortait de sa voiture, une berline non blindée arborant bien en évidence les signes "Presse" et "TV".

159313376.jpgSon preneur de son, Wafa Abou Mizyed, également âgé d'une vingtaine d'années, a survécu à l'explosion mais il souffre de commotion.

David Schlesinger, rédacteur en chef de Reuters, a exprimé sa sympathie pour la famille de Chana et réclamé une "enquête immédiate de l'armée israélienne sur ce "tragique incident" illustrant "les risques pris chaque jour par les journalistes pour rendre compte de l'actualité".

"Tous les gouvernements et organisations ont la responsabilité de prendre le maximum de précautions pour protéger les professionnels dans l'exercice de leurs fonctions", a ajouté Schlesinger.

CINQ ACTIVISTES, TROIS SOLDATS TUÉS

Ces attaques israéliennes font suite à une embuscade du Hamas dans la nuit près du poste frontière israélien de Nahal Oz, par où transitent les fournitures de fioul de l'Union européenne destinées à Gaza.

Trois soldats israéliens ont été tués dans ce coup de main, a annoncé Tsahal, et cinq autres ont été blessés, selon la chaîne d'information qatarie Al Djazira.

1686898272.jpgCinq activistes palestiniens, dont au moins quatre membres du Hamas, ont en outre été tués lors de divers affrontements dans la matinée.

Le poste-frontière de Nahal Oz, en territoire israélien, avait lui-même été attaqué il y a une semaine par des groupes activistes palestiniens qui avaient tués deux civils, provoquant l'interruption des fournitures de fioul.

Celles-ci ont repris ce mercredi comme prévu après avoir semblé un moment menacées par l'embuscade de la nuit.

Mais l'Union européenne a précisé qu'elle s'efforçait d'acheminer le maximum de fioul à Gaza dans la journée, faute d'avoir la garantie d'Israël de pouvoir les poursuivre jeudi et vendredi.

Ce fioul est principalement destiné à l'unique centrale électrique de Gaza, qui aurait cessé de fonctionner ce week-end faute d'une reprise des livraisons, affectant la moitié du million et demi d'habitants du territoire.

Celui-ci est soumis à un strict blocus israélien depuis que le Hamas en a pris le contrôle par la force en juin, chassant le Fatah du président palestinien Mahmoud Abbas.

 

Commentaires du PNF :

L’armée israélienne, en représaille d’une opération des résistants palestiniens ayant visé des soldats israéliens, massacre 17 palestiniens, dont une majorité de civils et d’enfants, et ça fait 10 secondes dans le journal de 20 Heures de France 2 ! Vive le service public !

Sur Arte, un reportage de plusieurs minutes est consacré à cet événement, mais il est totalement orienté du côté sioniste. Un porte-parole israélien déclare qu’Israël a le droit de se défendre etc… On connaît la chanson.

L’armée israélienne a encore tué un journaliste, mais la clique médiatique française semble s’en moquer éperdument, car les journalistes français ne veulent pas froisser leur " ami " israélien, et puis après tout, ça n’était qu’un journaliste arabe… Imaginez un peu la couverture médiatique qu’il y aurait eu si les " activistes " palestiniens avaient tué un journaliste israélien, américain ou français…

En France, les droits de l’homme sont vraiment à géométrie variable. Si vous criez " Vive le Tibet libre ! " vous êtes un héros et vous bénéficierez d'une couverture médiatique maximale. Si vous osez crier " Vive la Palestine libre ", on vous qualifiera de " terroriste " ou d’ " antisémite " et les médias traditionnels vous déclareront persona non grata. A-t-on jamais vu Bruno Guigue, qui écrit de brillants articles sur le conflit israélo-palestinien, sur une chaîne de télévision ?

Et le comble, c’est que notre professionnel de l’indignation BHL reproche à Bruno Guigue de ne pas avoir publié son article dans un journal à grand tirage, et d’avoir " choisi " de le publier sur le site oumma.com ! Comme si Le Monde ou Le Figaro auraient accepté de publier son article ! C’est sûr que BHL, malgré l’indigence de ses articles, ne connaît pas ce problème !