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26/05/2009

Histoire: 26 mai 1860, Affrontements entre maronites et Druzes

Le 26 mai 1860, sur les flancs du mont Liban, au Proche-Orient, se produit un affrontement sanglant entre chrétiens maronites et Druzes. Il survient dans une zone où ces deux communautés religieuses vivaient depuis plusieurs siècles côte à côte et en bonne intelligence. C'est le début d'une escalade de la violence qui va conduire aux désordres actuels.

Joseph Savès.
Premiers déchirements communautaires

Au milieu du XIXe siècle, le gouvernement ottoman avait enlevé aux seigneurs locaux l'administration du mont Liban pour couper court à leurs velléités d'indépendance.

Vierge Marie Harissa - Mont Liban.jpgPour mieux assurer sa tranquillité, la Sublime Porte joue de la rivalité entre maronites et Druzes, habitants du mont Liban. Mais ce jeu s'avère dangereux car il coïncide avec la montée du communautarisme dans l'ensemble de l'empire ottoman.

C'est une conséquence paradoxale de la tentative de démocratisation mise en oeuvre avec la charte de Gulhané. Les Arabes, sujets de seconde zone, maugréent contre une égalité de façade qui les prive de leurs réseaux communautaires sans leur offrir pour autant les mêmes facilités qu'aux Turcs et aux minorités chrétiennes. Alors survient la catastrophe !

En 1858, des paysans druzes du mont Liban commencent à se révolter contre les abus du gouverneur maronite. En s'étendant, la jacquerie se transforme en affrontement entre les deux communautés religieuses. On compte plusieurs milliers de victimes dans la montagne à quoi s'ajoutent des tueries de chrétiens dans la métropole syrienne, Damas (5.000 victimes dans la seule journée du 9 juillet 1860).

Dans cette ville réside l'émir Abd el-Kader, glorieux opposant à la conquête française de l'Algérie. Il vit au milieu d'une petite communauté de dix ou quinze mille exilés algériens et tunisiens, les «Moghrébins». Le vieux chef monte sur son cheval et parcourt la ville à la tête de sa petite troupe de fidèles. Partout, il s'interpose entre les émeutiers musulmans et leurs victimes chrétiennes ou juives. Il morigène les premiers et offre aux secondes un asile dans sa maison.

On s'émeut jusqu'en France. Napoléon III reprend à son compte la vocation de la France à protéger les chrétiens du sultan, instaurée par François 1er et Soliman le Magnifique. Il envoie sans attendre 7.000 soldats à Beyrouth pour restaurer la paix entre les communautés. Les soldats stationneront dans la région pendant un an, inaugurant une tradition de présence française qui perdure aujourd'hui.

Source: Hérodote - http://www.herodote.net/histoire/evenement.php?jour=18600...

14:29 Publié dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : liban, maronites, druzes, france |  Facebook | |

03/06/2008

Cinq soldats israéliens identifiés à partir des restes rendus par le Hezbollah

JERUSALEM - L'armée israélienne a annoncé mardi avoir identifié cinq soldats à partir des restes rendus par le Hezbollah libanais dimanche dernier.

2095220024.jpgLe travail des légistes se poursuivait, et on ignorait si d'autres soldats devaient être identifiés. Ils ont été tués lors de la guerre menée par Israël contre le Hezbollah au Liban à l'été 2006

Le Hezbollah avait restitué les restes de soldats israéliens en échange de la libération par l'Etat hébreu d'un prisonnier reconnu coupable d'espionnage pour le compte du Parti de Dieu.

Cette libération a alimenté les rumeurs d'un nouvel échange, Israël détiendrait en effet sept Libanais alors que le Hezbollah détient deux soldats israéliens, dont Gilat Shalit, ce qui avait déclenché l'"intervention" (sic!) de l'Etat hébreu. AP

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01/06/2008

Le Hezbollah livre au CICR les restes de soldats israéliens

BEYROUTH/JERUSALEM (Reuters) - Le Hezbollah a livré au CICR les restes de soldats israéliens tués durant la guerre de l'été 2006 au Sud-Liban, à charge pour le Comité international de la Croix-Rouge de les restituer à l'Etat juif.

Wafik Safa, un responsable du Hezbollah chargé de la sécurité, a annoncé la nouvelle à Nakoura au moment de l'arrivée de Nissim Nasser, un Libanais libéré dimanche de prison par Israël à l'expiration de sa peine de six ans de réclusion pour espionnage.

"Nous remettons aujourd'hui des restes d'un certain nombre de soldats israéliens tués durant la guerre (de l'été 2006) et que l'armée israélienne avait laissés derrière elle au Liban", a déclaré Safa.

1277174345.jpgLes restes, placés à l'intérieur d'une caisse, ont été chargés à bord d'un véhicule du CICR.

Un peu plus tôt, les autorités israéliennes avaient conduit à la frontière libanaise Nissim Nasser, né au Liban d'une mère juive et d'un père musulman, qui avait été condamné en 2002 à six ans de réclusion pour espionnage pour le compte du Hezbollah.

"Le prisonnier a été libéré de la prison de Nitzan près de Ramle (dans le centre d'Israël) et est escorté par la police vers Rosh Hanikra (à la frontière libanaise", avait déclaré le porte-parole de la police, Micky Rosenfeld.

Israël détient une dizaine de Libanais, dont Samir Qantar, emprisonné de longue date, et leur sort passe pour crucial dans l'optique de la conclusion d'un accord avec le Hezbollah sur un échange.

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30/05/2008

Liban: la paix revient, le tourisme remonte en flèche

BEYROUTH (AFP) - Soleil, plages et montagnes: les réservations pleuvent sur le Liban depuis le retour au calme la semaine dernière, augurant d'un été touristique chaud qui succèderait aux pertes des années d'insécurité.

1174581368.jpg"L'accord de Doha était à peine conclu que les téléphones ont commencé à sonner. Du Golfe, d'Europe, de partout, on réserve jusqu'à la fin de l'été", déclare à l'AFP Mary Shwairy, responsable des relations publiques à l'hôtel de luxe "Phoenicia" à Beyrouth.

"Le tourisme est remonté en flèche avec des réservations pour de courts et longs séjours, des conférences et des célébrations de mariages d'expatriés", ajoute Mme Shwairy.

Le ministre du Tourisme sortant, Joe Sarkis, s'attend aux "chiffres des meilleures années".

"Jusqu'à fin avril 2008, nous n'avions reçu que 280.000 touristes en raison de l'insécurité. Aujourd'hui, nous prévoyons de 1,3 à 1,6 million de touristes (sur l'année), soit le même chiffre que celui attendu en 2006, année qui s'annonçait la plus prometteuse", précise M. Sarkis à l'AFP.

770966630.jpgL'offensive israélienne contre le Liban en juillet 2006 à la suite de l'enlèvement de deux soldats israéliens par le Hezbollah avait anéanti les attentes du secteur touristique libanais.

"En 2006, sur les 4,4 milliards dollars de revenus de tourisme attendus, investissements compris, seuls 1,5 milliard environ ont été réalisés", déplore M. Sarkis.

En plus de la guerre, la crise de 18 mois entre majorité et opposition, les assassinats politiques, des affrontements entre l'armée libanaise et un groupe islamiste en 2007, et enfin les combats intercommunautaires de début mai avaient dissuadé les touristes de visiter le pays.

Mais l'accord scellé le 21 mai à Doha a rétabli le calme, abouti à l'élection du président Michel Sleimane et à la levée du campement installé par l'opposition au centre de Beyrouth depuis décembre 2006.

Depuis l'accord, "une hausse de 30% du nombre des touristes est prévue par rapport à l'année dernière", selon le ministre. "Les hôtels réembauchent et les compagnies aériennes organisent des vols supplémentaires".

Les touristes sont à 40% des Arabes, 25% des Européens et le reste d'autres nationalités, précise M. Sarkis.

1142401834.jpg"Pour les Arabes, 40% sont des Jordaniens, suivis des Saoudiens, des Koweïtiens, des Emiratis et des Irakiens", souligne-t-il.

"Quant aux Libanais expatriés, ils dépensent des sommes énormes pendant leur séjour", affirme M. Sarkis.

"La nature et l'amour de la vie des Libanais sont les plus grands attraits du Liban. Les Arabes viennent pour le climat rafraîchissant, les boîtes de nuit et les restaurants. L'Européen pour les sites archéologiques", comme Baalbeck (est) ou Tyr (sud).

Signe de la reprise, le prestigieux festival international de Beiteddine, interrompu depuis 2006, reprendra du 11 juillet au 12 août.

Les destinations estivales les plus prisées sont les villégiatures d'Aley, Bhamdoun, Broummana et Beit Meri.

La localité d'Aley, qui avait connu de violents combats début mai, se prépare à une saison en or.

810022343.jpg"Des restaurants et des cafés fermés depuis deux ans ont rouvert en un temps record ces trois derniers jours", déclare à l'AFP Essam Ebeid, un responsable de la municipalité, qui prépare un programme de loisirs et de festivités.

"Aley reçoit en été autant de touristes que ses 40.000 habitants, surtout des Qatariotes, des Saoudiens et des Koweïtiens", dit M. Ebeid. Mais la saison ici va plus loin que les trois mois d'été, car de nombreux Arabes et expatriés y possèdent des résidences", ajoute-t-il.

Dans cette région, "le prix de l'immobilier est un indice de la ruée des touristes: les prix se sont envolés d'environ 30% depuis l'accord de Doha", selon M. Ebeid.

"Nous attendions des combattants armés jusqu'aux dents. Maintenant, nous accueillerons les touristes avec des fleurs", affirme-t-il.

14:42 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : liban, tourisme |  Facebook | |