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03/06/2008

Sentier 2: le parquet requiert la relaxe pour la Société générale et la Barclays

PARIS - Le parquet de Paris a requis mardi la relaxe de la Société générale et de la Barclays France, deux des quatre banques poursuivies dans le cadre du procès du "Sentier 2", vaste affaire de blanchiment entre la France et Israël.

989434540.jpgLe parquet a également demandé la relaxe de huit salariés des deux banques qui avaient été mis en cause, dont le président de la Société générale, Daniel Bouton.

Outre la Société générale et la Barclays France, la National Bank of Pakistan et la Société marseillaise de Crédit (SMC) ont aussi été renvoyées en tant que personne morale pour "blanchiment aggravé". Le parquet a requis 200.000 euros d'amende pour la National Bank of Pakistan et s'en rapporte au tribunal pour la SMC.

Au total, 151 prévenus, dont quatre banques, sont jugés devant le tribunal correctionnel de Paris. Le parquet a requis la relaxe pour une quarantaine de prévenus.

Jusqu'à six ans de prison ferme et entre 10.000 à 200.000 euros d'amende ont été demandés dans les autres cas. Les peines de prison ferme visent essentiellement des personnes actuellement en fuite, c'est-à-dire des dirigeants présumés des réseaux de blanchiment.

Le procès doit s'achever le 4 juillet après les plaidoiries de la défense. Le jugement sera ensuite mis en délibéré.

1079035993.jpgVia cinq réseaux, composés de commerçants, de particuliers, et d'associations cultuelles israélites, des chèques émis en France étaient déposés dans des banques ou bureaux de change en Israël où la réglementation permet d'obtenir en échange des espèces. Les faits se sont déroulés entre 1996 et 2001.

Ces chèques, dont les montants excédaient rarement 1.500 à 2.200 euros, étaient ensuite compensés en France par des banques comme la Société générale ou la Société Marseillaise de Crédit. Le blanchiment dissimulait des délits de vols, abus de biens sociaux, fraude fiscale ou escroquerie. Les banques ont pourtant estimé avoir agi en conformité avec la réglementation en cours relative au traitement de chèques émis à l'étranger. AP

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