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08/06/2008

Florence Cassez: prise entre mafia, corruption et services secrets israéliens...

Mexico.jpgMEXICO. - À son arrivée à l'aéroport Benito-Juarez, une voiture blindée aux vitres teintées attendait Frank Berton, avec un chauffeur et un garde du corps. C'est le consul général de France qui l'a voulu ainsi. Dans un pays où la criminalité fait rage, l'affaire Cassez a explosé la semaine dernière avec la parution d'un article sulfureux dans « Proceso », un hebdomadaire d'opposition.

L'avocat français de Florence Cassez était attendu de pied ferme. Trois jours avant son arrivée, Proceso, hebdomadaire de gauche à fort tirage, racontait en quatre pages l'histoire de sa cliente. On y comprenait que Florence ne s'est pas fait que du bien, le soir où elle a mis Edouardo Garcia Luna (ancien directeur de l'AFI, aujourd'hui secrétaire d'État à la Sécurité) dans l'embarras, en dénonçant en direct à la télévision le montage de son arrestation.

Mais il y a pire : ce fameux Eduardo Margolis, dont les policiers parlaient à Florence dès le jour de son arrestation. «  Ils disaient qu'il allait me détruire, je ne comprenais pas. » Margolis, réputé proche de la police, proche des gangs, proche du Mossad - le service de renseignements israélien -, est aussi puissant qu'inquiétant. «  Il était en affaire avec mon frère Sébastien, ça s'est mal passé. » Florence comprend mieux, aujourd'hui. Ici, personne ne rit de cela : Margolis fait peur.


En plein polar

L'avocat d'Israel Vallarta est d'ailleurs plus catégorique encore que les journalistes : «  Il y a la marque de Margolis derrière tout cela. Il cherche à la fois à se venger de Sébastien Cassez et d'Israel Vallarta, qui venait de prendre ses distances avec lui.  » On nage en plein polar et tout le monde n'est pas convaincu, ici. En tout cas, Vallarta, après avoir spontanément reconnu dix enlèvements et un meurtre, est revenu sur ses aveux. «  Il est aussi innocent que Florence », dit son avocat.


Policiers kidnappeurs

Toute cette histoire est évoquée dans Proceso avec des ombres mafieuses en filigrane, ce qui a considérablement tendu l'ambiance autour de Florence Cassez. Et personne ne semble avoir confiance dans les capacités de la police ou de la justice à rassurer la population. Dans un pays où on a compté cent dix exécutions le mois dernier (dont une demi-douzaine de policiers), les enlèvements se pratiquent au quotidien. «  Trois pour cent d'affaires criminelles sont résolues. Sur la totalité des kidnappeurs arrêtés l'an dernier, onze pour cent étaient des policiers, quarante-quatre pour cent l'année précédente », raconte un journaliste mexicain.

Dans la rue, chacun sait que sur les cent mille Coccinelle vertes qui font taxi, dix pour cent sont des pirates. «  Si vous tombez sur un de ceux-là, vous avez une chance sur dix de vous faire racketter ou enlever, c'est un véritable business... » Des magistrats eux-mêmes, sous couvert d'anonymat, reconnaissent que leur profession est majoritairement corrompue. «  Et parmi ceux qui sont honnêtes, beaucoup ont peur. » Ils pensent ouvertement que le dossier de Florence est «  très sensible », que des instructions ont été données, et qu'il faudra aussi compter avec cela. Du fond de sa prison, la jeune Nordiste semble tellement frêle, face à tout cela...

http://www.bonvote.com/?linkb=2315597

 Source: http://www.lavoixdunord.fr/Region/actualite/Secteur_Regio...

 

De la Princesse de Clèves à Disneyland, ou la nouvelle France façon Sarkozy

À plusieurs reprises, l'actuel président de la République française a publiquement déploré que des candidats à des concours administratifs aient à s'exprimer sur La Princesse de Clèves. Sur cette affaire, je vous invite à lire l'excellent commentaire de l'écrivain Pierre Assouline.

[La Princesse de Clèvres (texte intégral)]

princesse de cleves.jpgJe voudrais revenir sur La Princesse de Clèves. Ce vague souvenir des années de collège ne serait-il rien de plus qu'un petit roman d'amour écrit par une femme (!) au XVIIe siècle, en des temps barbares où l'on ignorait Eurodisney et les montres Patek ?

La Princesse de Clèves est le premier grand roman psychologique de la littérature française. D'aucuns qualifient ce texte riche de plus de 200 pages de «nouvelle» mais que dire alors des histoires de la romancière contemporaine Amélie Nothomb (une centaine de pages à tout prendre) ?

Il y a, notons-le, quelques similitudes entre Amélie Nothomb et Mme de Lafayette. Fille d'un consul de Belgique, la première accède à la gloire avec un roman, Stupeur et tremblements (1999, Albin Michel), qui évoque un aspect autobiographique dans l'univers exotique d'une entreprise japonaise. La seconde, de petite noblesse, publie à 44 ans, en 1678, sous le règne de Louis XIV à son apogée (traité de Nimègue), une intrigue qu'elle situe un siècle plus tôt, à la cour du roi Henri II et qui reflète avec pudeur ses émois de jeunesse et sa relation amoureuse avec le duc de La Rochefoucauld (l'auteur des Maximes). Le roman comporte d'ailleurs un arrière-plan historique tout à fait intéressant sur la «Cour des Dames».

Amour, hier et aujourd'hui

La Princesse de Clèves met en scène une jeune femme parée de tous les dons, qui s'est mariée par convenance et par affection mais sans amour ni passion à un homme tombé amoureux fou d'elle, au demeurant le plus loyal des hommes. Elle se serait accommodée de cette situation si la passion n'était brusquement entrée dans son coeur avec la rencontre d'un homme plus séduisant qu'aucun autre, M. de Nemours.

C'est une histoire de tous les temps. On pourrait la transporter au XXIe siècle. La Princesse serait un top-model avide de passion et d'engagement. Elle aurait cédé aux avances d'un homme politique hyperactif et ambitieux, en mal de repères affectifs, puis, à un tournant de sa vie, disons, à l'approche de la cinquantaine, son coeur se serait embrasé pour un beau et grand publicitaire blond, cultivé et aimable...

Mais La Princesse de Clèves n'est pas l'apanage des châteaux et des palais... Ce roman, qui s'adressait aux jeunes filles de la noblesse contraintes à des mariages de raison, est d'une singulière actualité en notre temps, en France et en Europe, où l'immigration s'accompagne d'une percée des «mariages arrangés» ou plus simplement forcés.

La Princesse de Clèves parle au coeur des jeunes Françaises aux yeux noirs, qui craignent de devoir s'accommoder d'un mari de convenance, avec plus de vérité que tous les discoureurs de l'Assemblée, du gouvernement et des médias réunis.

Notre trésor commun, le français

Plus important que tout, le roman de Marie-Madeleine de Lafayette, comme quelques autres vieilleries, les fables de La Fontaine ou les comédies de Molière, donne du sens à notre attachement à la langue française. L'introduction de La Princesse de Clèves renferme en soi tout le raffinement de la langue et suffirait à nous convaincre du privilège qui est le nôtre de pouvoir la parler : «La magnificence et la galanterie n'ont jamais paru en France avec tant d'éclat que dans les dernières années du règne de Henri second. Ce prince était galant, bien fait et amoureux...».

Pour les jeunes gens qui n'ont pas eu la chance d'apprendre le français au berceau mais le découvrent sur les bancs de l'école, ces sonorités musicales sont la récompense de leurs efforts. Persévéraient-ils si la langue française se réduisait à quelques borborygmes du genre : «Casse-toi, pauvre c...», «Descends, si t'es un homme !» ou «On y va à donf !» ? Si cela était, ne préféreraient-ils pas s'en tenir à leurs jargon de banlieue ou à la langue de leurs ancêtres ?

Un enjeu politique

L'enjeu politique est primordial, n'en déplaise à ceux qui n'ont d'oreilles que pour les jérémiades des grands distributeurs et des comptables du Trésor. La langue est le substrat de la communauté nationale ; elle fait sa cohésion et sa force. La littérature nous donne accès à un vocabulaire nuancé ; elle nous permet de mieux nous comprendre et, partant, nous évite le recours à l'injure (voir plus haut) et au repli tribal ; elle nous enseigne l'art de vivre ensemble, toutes classes confondues.

Pour ces raisons, de façon prosaïque, les administrations et les entreprises ont tout à gagner de salariés curieux de lire et pétris d'une bonne culture générale, et il n'est pas aberrant que l'on demande à de futurs agents de l'État ce qu'ils pensent de La Princesse de Clèves.

 

Source: http://www.herodote.net/articles/article.php?ID=378

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07/06/2008

Le président russe accuse les Etats-Unis, et célèbre une Russie "responsable"

SAINT-PETERSBOURG (Russie) (AFP) - Le président russe Dmitri Medvedev a accusé samedi les Etats-Unis d'avoir provoqué la crise financière mondiale par excès d'ambition, leur opposant l'exemple d'une Russie "consciente de sa responsabilité pour le sort du monde" et futur leader économique.

medvedev kremlin.jpg

S'exprimant devant des milliers d'hommes d'affaires, de responsables russes et étrangers réunis au Forum économique de Saint-Pétersbourg, le président s'en est vivement pris à "l'illusion qu'un pays, même le plus puissant au monde, puisse jouer le rôle de gouvernement global".

"C'est précisément le fait que le rôle des Etats-Unis dans le système économique mondial ne correspond pas à ses capacités réelles qui a été une des principales raisons de la crise actuelle", a-t-il insisté.

La Russie, à l'inverse, "est un acteur mondial qui est conscient de sa responsabilité pour le sort du monde", a-t-il martelé. "Nous voulons participer à la formation des règles du jeu, pas en raison d'ambitions impériales, mais parce que nous sommes conscient de notre responsabilité et que nous possédons des ressources", en particulier énergétiques, a-t-il poursuivi.

Là où d'autres pays se sont consacrés aux biocarburants, aggravant la crise alimentaire, la Russie libéralise son marché du gaz et prend des mesures fiscales pour relancer sa production de pétrole, ce qui contribuera à "stabiliser les marchés énergétiques mondiaux", a-t-il souligné en exemple. De même, elle s'abstient de verser dans "l'égoïsme économique" que représente le protectionnisme, a-t-il noté.

M. Medvedev, qui est considéré comme d'orientation libérale, a succédé à Vladimir Poutine il y a un mois: il a depuis promis de renforcer l'état de droit, lutter contre la corruption et faciliter l'existence des PME russes. Son discours était par conséquent très attendu par les participants au Forum, parmi lesquels les patrons de multinationales comme BP, Shell, KPMG, Peugeot ou Citigroup.

Il les a aussi assurés de son ambition de faire de Moscou un "centre financier puissant" et du rouble "une des principales monnaies de réserve régionale".

Il a en outre insisté sur le fait que "les investissements russes n'ont pas de caractère spéculatif ou agressif", alors qu'au Forum, la question de la crise aiguë opposant les actionnaires russes et britanniques du troisième groupe pétrolier russe, TNK-BP, est sur toutes les lèvres.

Bien qu'il s'agisse d'une entreprise entièrement privée (détenue à 50% par trois hommes d'affaires russes et à 50% par la major britannique BP), beaucoup d'analystes estiment que la cascade d'ennuis qui s'est abattue sur le groupe depuis quelques mois est liée à la volonté de l'Etat de reprendre en main une partie des actifs de TNK-BP.

Son dénouement est désormais une question de "jours", a assuré samedi son PDG Robert Dudley, alors que la plupart des protagonistes de l'affaire TNK-BP, présents au Forum, devraient en profiter pour aborder la question. M. Dudley a ajouté "n'avoir aucune indication d'une vente de la part d'aucun actionnaire".

puits de pétrole.jpgVendredi, le président de la Chambre de commerce russo-américaine, Andrew Somers, avait prévenu lors d'une conférence que quoiqu'il arrive, cela enverrait un "signal très fort, positif ou négatif, sur le climat d'investissement en Russie".

Mais pour le reste, la conjoncture économique russe est pour l'heure plutôt favorable aux exercices de relations publiques: alors que le reste du monde souffre de la crise financière, elle affiche au contraire un dynamisme à tout cran, au point même de donner des signes de surchauffe, selon les experts.

Les organisateurs du Forum s'attendent également à la signature annexe de contrats pour un montant supérieur à celui de l'an dernier, c'est-à-dire 12 milliards de dollars.

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05/06/2008

Etats-Unis: démission forcée des patrons civil et militaire de l'armée de l'Air

WASHINGTON (AFP) - La livraison erronée en 2006 à Taïwan de composants de missiles nucléaires américains a contraint jeudi le secrétaire à l'armée de l'Air et le chef d'état-major de cette même armée à une double démission.

bouclier anti-missile.jpgCes deux démissions, respectivement de Michael Wynne et du général Michael Moseley, ont été exigées par le secrétaire à la Défense Robert Gates.

Elles font suite à la remise fin mai de conclusions d'une enquête menée par un amiral, Kirkland Donald, sur la gestion des composants nucléaires au sein de l'armée de l'Air, à la suite de la livraison erronée à Taïwan. Ces conclusions n'ont pas été rendues publiques.

"Il s'agit d'un rapport cinglant", a souligné un responsable du Pentagone sous couvert d'anonymat.

Dans sa lettre de démission, le général Moseley ne fait aucun commentaire. En revanche, Michael Wynne fait état du rapport: "J'ai lu avec regret le récent rapport sur le contrôle des composants liés aux armes nucléaires. Contrôler ce domaine stratégique est un engagement ferme de notre force aérienne à l'égard de l'Amérique", dit-il.

En 2006, les Etats-Unis avaient livré par erreur à Taïwan quatre composants de missiles nucléaires en lieu et place de batteries d'hélicoptères commandées par l'île. L'affaire avait été révélée tardivement, cette année, et entraîné des regrets en mars du président américain George W. Bush à son homologue chinois Hu Jintao. Les composants avaient été restitués dans le même temps aux Etats-Unis.

"Une erreur a été commise", avait déclaré M. Bush à son homologue chinois. La Chine avait au préalable fait part de son "inquiétude" et de son "mécontentement". Pékin considère Taïwan comme partie intégrante de son territoire en attente de réunification, malgré son indépendance de fait en 1949, et promet de recourir à la force en cas de sécession formelle de l'île.

Michael Wynne avait expliqué en mars que l'erreur de livraison portait sur quatre "composants électriques pour le détonateur situé dans l'ogive nucléaire" d'un missile balistique intercontinental Minuteman. "Il ne s'agit pas d'un composant nucléaire", avait-il précisé, ajoutant que la technologie de ces pièces, cruciales pour la mise à feu des missiles nucléaires, datait des années 1960.

bombardier US.jpgC'est Taïwan qui avait notifié l'erreur de livraison aux Américains, après avoir découvert ces composants dans ses stocks. D'après les premières conclusions du Pentagone, les composants étaient restés dans une aire de stockage après leur livraison et n'avaient pas été touchés.

L'erreur s'est produite lorsque les pièces ont été transférées en 2005 d'une base aérienne militaire du Wyoming vers une autre base dans l'Utah (ouest). Une fois arrivés sur cette base américaine, les composants, qui auraient dû être stockés parmi les éléments classifiés, se sont retrouvés dans la zone de stockage déclassifiée, avait précisé M. Wynne.

Cette erreur de livraison était la deuxième bévue de l'armée de l'Air américaine en quelques mois impliquant du matériel nucléaire ou de l'équipement lié à un armement nucléaire, après le survol le 30 août d'un B-52 chargé de six missiles de croisière au-dessus des Etats-Unis.

Selon le Pentagone, cet incident sans précédent avait été provoqué par une série "d'erreurs de procédure". Il avait alors coûté leur poste à au moins quatre officiers.

Raffarin hostile à un référendum sur l'adhésion de la Turquie

PARIS (Reuters) - L'ancien premier ministre Jean-Pierre Raffarin demande que l'Assemblée nationale revienne sur l'amendement des députés rendant obligatoire un référendum avant l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne.

raffarin.jpgL'Assemblée a adopté mardi en première lecture le projet de loi constitutionnel réformant les institutions, dont un amendement prévoit que toute nouvelle adhésion à l'UE sera soumise à référendum "lorsque la population de cet État représente plus de cinq pour cent de la population de l'Union". L'amendement vise directement la candidature de la Turquie.

Invité de l'émission "Face aux chrétiens" de RCF, Radio Notre Dame et La Croix, le sénateur de la Vienne a estimé que la majorité devait être face aux réformes dans un esprit de "fidélité créatrice".

"Fidèle : on doit voter globalement les textes. Créatrice : il faut pouvoir les amender. Je pense par exemple au référendum et à la Turquie (...) L'amendement adopté par l'Assemblée nationale désigne la Turquie. C'est une erreur. Un pays ne doit pas être directement montré du doigt dans la Constitution", a-t-il estimé.

"Nous en avons parlé en réunion du groupe UMP au Sénat : pour le moment, il y a une majorité dans la majorité qui n'est pas favorable au texte sur ce sujet", a ajouté Jean-Pierre Raffarin.

 

Commentaires du PNF:

Si on impose au peuple français l'entrée de la Turquie dans l'Europe, cela signerait la fin totale de la démocratie en France (déjà bien mal en point avce tout un pan de l'opinion qui est marginalisé) et la fin de l'idée d'une grande Europe fière de ses valeurs, de son histoire et de son identité.

Raffarin est un traître, les électeurs doivent le sanctionner aux prochaines élections pour qu'il comprenne que le pouvoir n'est pas à Washington, mais dans les urnes!

 

03/06/2008

Sentier 2: le parquet requiert la relaxe pour la Société générale et la Barclays

PARIS - Le parquet de Paris a requis mardi la relaxe de la Société générale et de la Barclays France, deux des quatre banques poursuivies dans le cadre du procès du "Sentier 2", vaste affaire de blanchiment entre la France et Israël.

989434540.jpgLe parquet a également demandé la relaxe de huit salariés des deux banques qui avaient été mis en cause, dont le président de la Société générale, Daniel Bouton.

Outre la Société générale et la Barclays France, la National Bank of Pakistan et la Société marseillaise de Crédit (SMC) ont aussi été renvoyées en tant que personne morale pour "blanchiment aggravé". Le parquet a requis 200.000 euros d'amende pour la National Bank of Pakistan et s'en rapporte au tribunal pour la SMC.

Au total, 151 prévenus, dont quatre banques, sont jugés devant le tribunal correctionnel de Paris. Le parquet a requis la relaxe pour une quarantaine de prévenus.

Jusqu'à six ans de prison ferme et entre 10.000 à 200.000 euros d'amende ont été demandés dans les autres cas. Les peines de prison ferme visent essentiellement des personnes actuellement en fuite, c'est-à-dire des dirigeants présumés des réseaux de blanchiment.

Le procès doit s'achever le 4 juillet après les plaidoiries de la défense. Le jugement sera ensuite mis en délibéré.

1079035993.jpgVia cinq réseaux, composés de commerçants, de particuliers, et d'associations cultuelles israélites, des chèques émis en France étaient déposés dans des banques ou bureaux de change en Israël où la réglementation permet d'obtenir en échange des espèces. Les faits se sont déroulés entre 1996 et 2001.

Ces chèques, dont les montants excédaient rarement 1.500 à 2.200 euros, étaient ensuite compensés en France par des banques comme la Société générale ou la Société Marseillaise de Crédit. Le blanchiment dissimulait des délits de vols, abus de biens sociaux, fraude fiscale ou escroquerie. Les banques ont pourtant estimé avoir agi en conformité avec la réglementation en cours relative au traitement de chèques émis à l'étranger. AP

Prison avec sursis en Algérie pour des chrétiens évangéliques

TIARET, Algérie (Reuters) - Quatre chrétiens évangéliques algériens ont été condamnés mardi à de la prison avec sursis et à des amendes pour avoir cherché à convertir des musulmans.

1428257988.jpgDes récentes fermetures de lieux de culte et des poursuites judiciaires pour prosélytisme ont suscité des protestations à l'étranger et dans les milieux libéraux d'Algérie, qui dénoncent une vague de répression contre les chrétiens.

L'Algérie compte 33 millions d'habitants, en quasi-totalité musulmans, et seulement 10.000 chrétiens.

Le gouvernement se défend de mener une politique de persécution religieuse et le Haut Conseil islamique, chargé du contrôle de la pratique religieuse, a mis en cause le "prosélytisme agressif" des chrétiens évangéliques, des protestants accusés de chercher à semer la division entre les Algériens et de vouloir "coloniser" le pays.

Mardi, le tribunal de Tiaret, dans l'ouest du pays, a condamné à six mois de prison avec sursis et à une amende de 200.000 dinars (environ 2.000 euros) Rachid Seghir, un informaticien de 36 ans, pour avoir violé la loi de 2006 qui interdit à des non-musulmans de chercher à convertir des musulmans.

Trois autres prévenus - Djillali Saïdi, Abdelhak Rabih et Chaabane Baikel - ont été chacun condamnés à deux mois de prison avec sursis et à 100.000 dinars d'amende.

Tous ont annoncé leur intention de faire appel.

Deux prévenus - Mohamed Khan et Abdelkader Hori - ont été acquittés.

"DANS LE RESPECT DE LA LOI"

Larbi Drissi, avocat représentant le ministère des Affaires religieuses, s'est dit satisfait du jugement "qui fait que chacun pratique sa religion, quelle qu'elle soit, en conformité avec la loi".

Khelloudja Khalfoun, avocat de la défense, a dénoncé pour sa part "une atteinte à la liberté de conscience".

1032623385.jpg"Nous sommes chrétiens et nous n'avons pas honte de le proclamer", a déclaré Rachid Seghir à la sortie de l'audience.

Le mois dernier, le procureur de Tiaret a requis une peine de trois ans de prison ferme contre une musulmane convertie au christianisme, Habiba Kouider, accusée de pratiquer sans autorisation une autre religion que l'islam. Ce procès se poursuit.

La loi de 2006 impose la célébration des cultes religieux dans des locaux reconnus et approuvés par l'Etat, une mesure qui a conduit ces six derniers mois à la fermeture d'une dizaine d'églises ainsi que de plusieurs mosquées.

Elle prévoit des peines de prison et des amendes contre toute personne "qui incite, contraint ou utilise des moyens de séduction tendant à convertir un musulman à une autre religion".

"Ce que la loi demande aux chrétiens et aussi aux musulmans est d'exercer leurs cultes religieux en toute transparence dans un endroit réservé à cet effet et d'appartenir à un établissement religieux agréé", a déclaré la semaine dernière Abou Amrane Cheikh, président du Haut Conseil islamique.

"Il n'y a pas de mouvement opposé aux chrétiens comme le prétendent certains esprits tendancieux. Il s'agit seulement de respecter l'islam dans un pays musulman, tout comme on doit respecter la religion chrétienne dans un Etat chrétien."

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Brigitte Bardot condamnée à 15.000 euros d'amende pour incitation à la haine raciale

PARIS - Brigitte Bardot a été condamnée mardi à 15.000 euros d'amende par le tribunal correctionnel de Paris pour provocation à la discrimination et à la haine raciale envers la communauté musulmane.

354006625.jpgLe parquet avait requis deux mois de prison avec sursis et 15.000 euros d'amende à son encontre.

L'ancienne égérie du cinéma français a également été condamnée par la 17e chambre correctionnelle à verser 1.000 euros de dommages et intérêts au Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP), ainsi qu'un euro symbolique pour la Ligue des droits de l'Homme et la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (LICRA).

Il est reproché à Brigitte Bardot des propos tenus dans une lettre envoyée en décembre 2006 à Nicolas Sarkozy, ministre de l'Intérieur à l'époque, et publiée dans la revue de la Fondation Brigitte Bardot, "L'Info-Journal".

"Il y en a marre d'être menés par le bout du nez par toute cette population qui nous détruit, détruit notre pays en imposant ses actes", déclarait-elle en référence à la fête musulmane de l'Aïd el-Kébir et aux pratiques d'abattage des moutons.

Brigitte Bardot a déjà été condamnée à quatre reprises pour incitation à la haine raciale, écopant d'amendes allant de 10.000 FF en 1997 à 5.000 euros en 2004. AP

 

Commentaires du PNF:

Brigitte Bardot ne fait que dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Elle est condamnée pour ses idées, pour avoir déclaré un jour qu'elle était proche des idées du Front National. Si une personne de gauche s'offusque que l'on module les horaires de piscine pour faire plaisir à certains musulmans, va-t-elle être condamnée par la justice politique de ce pays? Bien sûr que non, alors que dans le fond, les deux discours sont les mêmes.

Il n'y a plus de liberté de parole en France aujourd'hui pour la droite nationale qui est systématiquement judiciarisée au moindre de ses propos. Non content de l'écarter du pouvoir, le système UMPS cherche aussi à faire taire l'âme de notre nation en péril.

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A Rome, Mahmoud Ahmadinejad poursuit ses attaques contre Israël

ROME (Reuters) - L'Europe supporte le poids économique et politique du régime sioniste et de ses mensonges, a affirmé le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, à son arrivée à Rome pour le sommet de la FAO sur la crise alimentaire mondiale.

1287743877.jpgLa veille, à Téhéran, il avait prédit la disparition prochaine de l'Etat d'Israël et du "régime criminel et terroriste sioniste qui a derrière lui soixante ans de pillages, d'agressions et de crimes", ainsi que la destruction du "régime satanique des Etats-Unis".

Ahmadinejad effectue à Rome sa première visite en Europe occidentale depuis son élection à la présidence iranienne, en août 2005.

Interrogé à son arrivée à l'aéroport de la capitale italienne par un journaliste sur ses dernières déclarations concernant Israël, il a répondu que ses propos étaient "appréciés par les gens qui veulent se libérer du fardeau sioniste".

"Les peuples européens ont terriblement souffert des sionistes et aujourd'hui le poids tant politique qu'économique de ce régime mensonger repose sur les épaules de l'Europe", a-t-il ajouté.

La venue du président iranien au sommet de la FAO, l'agence onusienne pour l'agriculture et l'alimentation, embarrasse certains participants et aucune rencontre bilatérale n'est officiellement prévue.

Le Vatican a rejeté une demande d'audience privée avec le pape Benoît XVI, qui a d'ailleurs décidé de ne rencontrer aucun chef d'Etat présent à cette conférence.

VERS LA DESTRUCTION DE LA "PUISSANCE SATANIQUE"

Lundi, recevant des invités étrangers à l'occasion du 19e anniversaire de la mort de l'ayatollah Rudollah Khomeini en juin 1989, Ahmadinejad avait affirmé que le "régime sioniste" avait "atteint le terme de son oeuvre et disparaîtra prochainement des cartes géographiques".

1705123268.jpgS'en prenant aux Etats-Unis, il avait estimé que la phase de déclin et de destruction de la "puissance satanique" avait bel et bien commencé, ajoutant : "La cloche du compte à rebours de la destruction de l'empire de la force et de la richesse a commencé de sonner."

En 2005, Ahmadinejad avait déclaré qu'Israël serait "rayé de la carte", déclaration qui avait soulevé un tollé à travers le monde.

A New York, Ronald S. Lauder, président du Congrès juif mondial, a annoncé qu'il avait protesté auprès des Nations unies et du gouvernement italien contre la présence du président iranien à Rome.

874332624.jpgWashington s'est indigné des derniers propos d'Ahmadinejad. Dana Perino, porte-parole de la Maison blanche, a estimé que de telles déclarations étaient "le type même de rhétorique qui ne sert qu'à isoler davantage le peuple iranien".

Le porte-parole du département d'Etat, Sean McCormack, a dénoncé pour sa part "le vitriol haineux émanant une fois de plus du président Ahmadinejad".

McCormack a ajouté que Washington souhaitait que l'Iran, accusé par les Occidentaux de vouloir se doter de l'arme nucléaire, reprenne toute sa place au sein de la communauté internationale.

"C'est triste, mais cela ne se produira pas tant qu'Ahmadinejad et son gouvernement continueront à mener leur pays sur une telle voie", a-t-il dit.

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Cinq soldats israéliens identifiés à partir des restes rendus par le Hezbollah

JERUSALEM - L'armée israélienne a annoncé mardi avoir identifié cinq soldats à partir des restes rendus par le Hezbollah libanais dimanche dernier.

2095220024.jpgLe travail des légistes se poursuivait, et on ignorait si d'autres soldats devaient être identifiés. Ils ont été tués lors de la guerre menée par Israël contre le Hezbollah au Liban à l'été 2006

Le Hezbollah avait restitué les restes de soldats israéliens en échange de la libération par l'Etat hébreu d'un prisonnier reconnu coupable d'espionnage pour le compte du Parti de Dieu.

Cette libération a alimenté les rumeurs d'un nouvel échange, Israël détiendrait en effet sept Libanais alors que le Hezbollah détient deux soldats israéliens, dont Gilat Shalit, ce qui avait déclenché l'"intervention" (sic!) de l'Etat hébreu. AP

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