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23/07/2008

Hébron, ville symbole de la colonisation israélienne

A Hébron, en Cisjordanie, se trouve le caveau des Patriarches, lieu doublement sacré. Pour les juifs, c'est le berceau de la religion. Pour eux, mais aussi pour les musulmans, c'est le tombeau d'importants prophètes. Au cœur de la vieille ville, 600 colons juifs sont installés, sous la protection de 2000 soldats. Et au milieu de 170 000 palestiniens.

En général, les journalistes ne sont pas acceptés dans la vieille ville d'Hébron. Trop de symboles. Trop de haine quotidienne. Et pas de témoins.


FRANCE 24 a pu passer plusieurs journées dans la rue Al Suhada. La rue du couvre-feu le plus long de l'histoire de la Cisjordanie. Depuis 2001, la rue est "stérilisée", c'est-à-dire que tous les magasins sont fermés sur décision de l'armée. Pire encore : les Palestiniens ne sont pas autorisés dans toutes les parties de la rue. Pour protéger les colons, les Palestiniens n'ont par exemple pas le droit de marcher devant certaines maisons juives. Au départ, l'armée israélienne avait pris ces mesures pour faire cesser le cycle infernal de violences et de représailles entre les colons et Palestiniens.


Mais le provisoire s'est installé. Et la rue Al Shuhada, ainsi que la Casbah d'Hébron, sont désertes.


Un soldat de Tsahal dans une rue déserte d'Hébron

Depuis quelques mois, la société israélienne prend conscience de l'ampleur des dégâts. Un groupe d'anciens soldats d'Hébron a monté l'organisation "Breaking the Silence" ou "Rompre le Silence". Le but ? Montrer, expliquer, dénoncer. Dire haut et fort que la protection militaire des colons ne vaut pas la peine. Que les colons sont violents et obligent l'armée et l'Etat d'Israël à se mettre dans l'illégalité. Car Hébron est une zone de non-droit, où les soldats passent leur temps à constater les délits des colons sans avoir le droit d'intervenir.


La rue principale d'Hébron vidée d'activités

La police tente d'empêcher Breaking the Silence d'entrer en ville. Arrestations et expulsions sont fréquentes. FRANCE 24 était avec le fondateur de l'organisation quand il a été arrêté et expulsé d'Hébron, malgré l'autorisation de la Cour suprême israélienne. Une autre ONG, B'Tselem, a, elle, choisi "d'armer" les Palestiniens de caméras vidéo. Les habitants d'Hébron peuvent ainsi filmer tous les événements auxquels ils sont confrontés. FRANCE 24 a pu voir les succès, et les limites, de l'opération "Shooting back".

Source: http://www.france24.com/fr/20080711-israel-hebron-symbole...

Le Parlement italien adopte une loi durcissant les peines contre les immigrants illégaux

ROME - Le Parlement italien a approuvé mercredi une loi durcissant les condamnations d'immigrants illégaux afin de faire baisser la criminalité de rue dont les clandestins sont souvent rendus responsables dans le pays.

Le texte prévoit l'allongement d'un tiers des peines de prison pour les contrevenants en situation illégale, et l'expulsion de tout étranger condamné à plus de deux ans de prison.

berlusconi.jpgLa durée de détention légale provisoire en attente d'une reconduite à la frontière passera de 60 jours à 18 mois. Si la procédure d'expulsion échoue et que le clandestin est libéré avec ordre de quitter le pays, toute nouvelle infraction entraînera une peine de prison de deux à quatre ans.

En vertu de la nouvelle loi, louer un appartement à un immigrant illégal devient également un délit.

Le texte avait déjà été approuvé par la chambre basse du Parlement, où la majorité de droite du président du Conseil Silvio Berlusconi possède, comme au sénat, une large majorité.

Berlusconi a remporté les élections législatives d'avril en promettant notamment de lutter contre la criminalité, que les Italiens lient de plus en plus aux étrangers, et notamment aux immigrants illégaux.

L'opposition de centre-gauche a voté contre la loi, critiquant notamment le fait que l'immigration illégale devienne un facteur aggravant, une mesure qu'elle juge discriminatoire... AP

23:00 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : italie, immigration |  Facebook | |

16/07/2008

Le Pen parrain d'un enfant de Dieudonné

PARIS (AFP) - Le président du Front national Jean-Marie Le Pen est devenu le parrain du quatrième enfant de l'humoriste controversé Dieudonné, lors d'une cérémonie à Bordeaux la semaine dernière, a indiqué une source proche de l'humoriste, confirmant des informations de Libération mercredi.

dieudonné.jpgSelon l'enquête du quotidien, le baptême de l'enfant, une petite fille, a eu lieu à Bordeaux, dans la paroisse traditionaliste de Saint-Eloi, par l'abbé Philippe Laguérie, ancien curé de Saint-Nicolas-du-Chardonnet, bastion intégriste parisien.

Ces informations sont "exactes", a déclaré la source interrogée par l'AFP, sans vouloir donner plus de détails.

Une source au Front national a par ailleurs indiqué à l'AFP que M. Le Pen avait déjà évoqué il y a quelques semaines ce projet devant quelques personnes.

Mais le service de presse du FN s'est refusé à tout commentaire, estimant que "s'il y avait quelque chose, ce serait du domaine privé".

Dieudonné avait esquissé un rapprochement avec Jean-Marie Le Pen pendant la campagne présidentielle, se rendant notamment en novembre 2006 à la fête du FN au Bourget, avant qu'une partie de l'état-major du FN ne s'affiche à l'un de ses spectacles à Paris.

Il avait ensuite soutenu aux législatives Patrick Bourson, ami de Jean-Marie Le Pen et candidat FN dans la Marne.

Référendum européen: tollé en Irlande après les déclarations "insultantes" de Sarkozy

DUBLIN (AFP) - Un mois après le "non" retentissant des Irlandais au traité de Lisbonne, les propos de Nicolas Sarkozy suggérant de les faire "revoter" ont provoqué un tollé mercredi en Irlande, à quelques jours d'une visite délicate du président français à Dublin.

referendum-europeen-tolle-en-irlande-apres-les-declarations-insultantes-de.jpg"Les Irlandais devront revoter et je mettrai le veto à tout élargissement (de l'Union européenne) tant qu'il n'y aura pas de nouvelles institutions", avait déclaré mardi M. Sarkozy selon des députés de son parti l'ayant rencontré dans la journée.

Dans un pays soucieux de son indépendance, où 53% des électeurs ont rejeté le traité de Lisbonne lors d'un référendum le 12 juin dernier, ces quelques mots ont immédiatement provoqué la colère du camp du "non" et l'embarras du gouvernement irlandais.

"Cela illustre bien la nature anti-démocratique de ce qui se passe à Bruxelles", s'est insurgé Declan Ganley, l'un des chefs de file des "nonistes" irlandais.

Même indignation de la part de Sinn Féin, seul parti irlandais à avoir soutenu le "non" le 12 juin, pour qui la position attribuée au président français est "profondément insultante pour le peuple irlandais".

"Au cours du mois qui a suivi le rejet très net du traité de Lisbonne par les électeurs irlandais, nous avons entendu toute une série de dirigeants européens essayer de nous intimider et de nous forcer à faire ce qu'ils veulent", a commenté le porte-parole de Sinn Féin pour les questions internationales, Aengus O Snodaigh.

266782839-sarkozy-partie-civile-dans-une-affaire-de-tee-shirts-parodiant.jpg"Il est important que le président Sarkozy comprenne que le peuple irlandais exige que son vote soit respecté et, plus important encore, que ses inquiétudes soient prises en compte", a-t-il poursuivi, indiquant que son parti avait sollicité un entretien avec M. Sarkozy lors de son voyage en Irlande lundi prochain.

Même le Parti travailliste irlandais, qui a milité pour le "oui", estime que M. Sarkozy a "commis un sérieux faux-pas".

Du côté du gouvernement, la réserve semble de mise.

Selon le quotidien Irish Times, le Premier ministre Brian Cowen, actuellement en visite aux Etats-Unis, s'est employé à minimiser les propos du président français. "Nous devons reconnaître qu'il y a eu de nombreux avis exprimés en Europe sur les problèmes auxquels nous sommes confrontés après le rejet" du traité, a déclaré le chef du gouvernement, qui avec le "non" irlandais a essuyé une cuisante défaite personnelle, un mois à peine après son arrivée au pouvoir.

Le ministre irlandais des Affaires étrangères Micheal Martin a pour sa part souligné que M. Sarkozy, président en exercice de l'Union européenne, serait en "position d'écoute" lors de sa visite à Dublin.

"Nous n'avons pas l'intention de nous laisser intimider par qui que ce soit", a-t-il prévenu sur une radio irlandaise. "Nous allons étudier cela d'un point de vue irlandais, en fonction de ce qui sert au mieux les intérêts de l'Irlande."

A Paris, le conseiller spécial de M. Sarkozy, Henri Guaino, a tenu à nuancer les propos du chef de l'Etat: organiser un nouveau référendum n'est que "l'une des solutions" envisagées, a-t-il souligné. Et s'ils devaient revoter, les Irlandais le feraient "probablement" sur un texte qui ne serait "pas exactement le même".

Lors de sa visite à Dublin le 21 juillet, le chef de l'Etat "va essayer d'évaluer la situation", a insisté M. Guaino.

Mais pour le chef du Labour, Eamon Gilmore, les déclarations de M. Sarkozy augurent mal d'une réelle volonté d'écoute.

"On nous a fait comprendre que l'une des principales raisons de la visite du président en Irlande la semaine prochaine était de lui permettre d'écouter les positions du peuple irlandais sur ce qui doit être fait", a-t-il rappelé. "Cependant, s'il a déjà arrêté sa décision sur cette question, ça risque d'être une écoute plutôt vaine".