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10/09/2009

Chavez trouve Poutine "rajeuni"

poutine Chavez.jpgLe président vénézuélien, Hugo Chavez, n'a pas tari d'éloges sur son "ami" le Premier ministre russe, Vladimir Poutine, lors d'une rencontre ce soir dans la banlieue de Moscou.

"Je suis heureux que tu aies rajeuni, tu es toujours aussi dynamique", a déclaré M. Chavez, à l'issue d'un entretien à Novo Ogarevo, dans la résidence gouvernementale de M. Poutine, âgé de 56 ans.

Et d'ajouter: "Avec Dmitri (Medvedev, le président russse, ndlr), notre frère, ami et président, vous tenez les rênes du pouvoir de notre Russie bien aimée. Nous sommes heureux de saluer la renaissance de la Russie nouvelle", a ajouté l'homme fort du Venezuela.

En visite en Russie depuis mercredi, le président vénézuélien a reconnu l'indépendance de deux régions géorgiennes séparatistes pro-russes, l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, à la grande satisfaction de Moscou qui a promis de continuer à lui livrer des armes.

Source: Figaro

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08/09/2009

À Faurecia, pas une tête plus haute que celle de Sarkozy

Nos confrères belges de la RTBF se sont intéressés aux coulisses de la visite de Nicolas Sarkozy dans une usine de l'équipementier automobile Faurecia, près de Flers, dans l'Orne, le 3 septembre.

Le correspondant de la RTBF, Jean-Philippe Schaller, a eu la bonne idée de s'intéresser aux préparatifs de l'événement et à sa mise en scène. Il découvre d'abord qu'on a fait venir des employés d'autres sites, « un peu comme des figurants ».

Puis il interroge une femme, qui compte parmi les employés en blouse blanche placés derrière Nicolas Sarkozy lorsque celui-ci prononce son discours. Elle confirme que ceux-ci ont été choisis « sur un critère de taille, pour ne pas être plus grands que le Président ». « À part les ministres, aucune tête ne dépasse », commente Jean-Philippe Schaller. (Voir la vidéo)

 

 

Le journaliste de la RTBF constate que le périmètre de l'usine a été entièrement bouclé pour écarter tout imprévu. Il conclut :

« Pas de paysans en colère, pas d'ouvriers insultants ; dans ses déplacements, Nicolas Sarkozy ne veut désormais voir qu'une seule tête, ça fait de belles images, mais pas sûr que les Français soient dupes. »

Surtout s'ils regardent la télévision belge, qui a une tradition d'irrévérence vis-à-vis des Présidents français. On se souvient notamment des questions posées à François Mitterrand par la RTBF en 1993 au sujet des écoutes de l'Élysée, ou des images montrant un Nicolas Sarkozy confus après une rencontre avec Vladimir Poutine. (Voir la vidéo)

Ce nouvel épisode montrant les ficelles de la communication d'un homme politique suit les mises en scène des visites de Luc Chatel et de Nadine Morano dans des supermarchés (Voir les vidéos).

Un peu plus tôt, c'était Dominique Strauss-Kahn qui avait une manière très particulière de faire ses emplettes. (Voir la vidéo)

Retrouvez les images, les vidéos et les sons sur Rue89

07/09/2009

Banques, bonus, bénéfices : le paradoxe des parasites

Le Monde Diplomatique, vendredi 7 août 2009

Onze milliards quatre cent millions de dollars provisionnés au premier semestre 2009 par la banque américaine Goldman Sachs pour récompenser ses courtiers ; 1 milliard d’euros épargné par BNP Paribas en prévision du versement de primes à ses acrobates financiers (selon Libération, 5 août 2009) ; 4 milliards de livres sterling de bonus attendus par les traders de la City, à Londres ; 32,6 milliards de dollars versés l’an dernier sous forme de primes par neuf établissements de Wall Street qui, dans le même temps, avaient perçu 175 milliards d’aides publiques, selon les conclusions de l’enquête menée par le procureur général de l’Etat de New York, M. Andrew Cuomo (1) : la routine bancaire a repris son cours.

Bien que situés quelques barreaux en dessous sur l’échelle de la démesure, ces montants évoquent ceux mobilisés quelques mois plus tôt par les puissances publiques pour sauver le réseau bancaire mondial de l’effondrement. De septembre 2008 au printemps 2009, chefs d’Etat et banquiers centraux se sont, littéralement, mis au service des banques privées. Avec l’argent du contribuable, ils ont nationalisé les plus claudicantes, garanti ou racheté les créances pourries détenues par les autres, injecté des centaines de milliards de dollars dans leurs fondations branlantes, inondé les guichets d’un flot illimité et pratiquement gratuit de liquidités. Pour, finalement, se substituer à des établissements soudain incapables de remplir leur principale fonction : irriguer l’économie en crédit.

C’est là tout le paradoxe des parasites. En l’espace de quelques mois, les banques d’affaires privées ont successivement démontré leur nullité (politique de prêts reposant sur l’idée que les prix de l’immobilier grimperaient éternellement, accumulation explosive de créances douteuses), leur nocivité (funambulisme spéculatif sur le pétrole, les produits alimentaires et les matières premières), leur fragilité (le naufrage de l’une déclenche une crise mondiale du crédit), leur inutilité (l’Etat les remplace sans dommage) et, enfin, l’insatiable cupidité de leurs dirigeants – sans qu’il en soit tiré aucune conséquence pratique. Nationaliser franchement, et durablement, l’ensemble du secteur aurait-il été plus coûteux ?

Malgré les communiqués triomphaux des membres du G20 (dont la Chine, la Russie, le Brésil, l’Argentine, l’Afrique du Sud) réunis à Londres en avril dernier pour « réformer le capitalisme » et ramener ses acteurs à plus de raison, le sauvetage des géants de la finance n’a été assorti d’aucune condition digne de ce nom. Comme l’indiquent les profits enregistrés au deuxième trimestre 2009 par Goldman Sachs, Citigroup, Barclays, BNP Paribas, HSBC, etc., la rente bancaire sort intacte d’une crise qui prive d’emploi des dizaines de millions de salariés ; elle accomplit l’exploit d’unir dans une commune réprobation des contribuables détroussés par des tarifs exorbitants et soumis à la gabelle du renflouage, les chefs d’entreprise étouffés par la restriction du crédit et les actionnaires effarés par le montant de bonus qui amputent d’autant leurs dividendes !

Dans la Grèce antique, l’hubris, cette aspiration violente à la démesure, appelait la némésis, le châtiment par la destruction. Mais quel gouvernement se risquerait à réprimer un secteur où se recrutent et se recyclent tant de cadres du pouvoir politique ?

04/09/2009

Le préfet Paul Girot de Langlade va attaquer le ministère de l'Intérieur en justice

A 63 ans, le préfet Paul Girot de Langlade n'est plus aujourd'hui qu'"un pauvre homme", si l'on en croit son ministre de tutelle, Brice Hortefeux. Un haut fonctionnaire réfugié dans son Auvergne natale, qui encourt une sanction disciplinaire - une mise en retraite d'office ? -, les foudres de la justice, et au final, l'opprobre national, pour s'être emporté, au coeur de l'été, contre des agents de sécurité de l'aéroport d'Orly, en des termes qualifiés par ces derniers de racistes.

paul girot.jpgCe "chrétien libéral", comme il aime à se définir, n'est pourtant pas décidé à se laisser faire. "Je suis plutôt un bon préfet, dit-il au Monde, mais aujourd'hui je suis un préfet en colère. J'ai été jeté en pâture à l'opinion publique. Le ministre, pour me faire taire, veut en plus me sanctionner, c'est le principe de la double peine. J'ai l'impression qu'il ne se sent pas très bien...".

Aidé de son conseil, Me Gilbert Collard, il compte donc attaquer en justice le ministère de l'intérieur, qu'il accuse de ne pas avoir respecté sa présomption d'innocence, et de s'être, grâce à lui, refait à bon compte une virginité politique après son passage au ministère de l'immigration. Il veut également en profiter pour régler définitivement ses comptes avec le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP). "J'ai gagné les deux premières procédures, je comprends que le MRAP m'en veuille, assure-t-il, il y a une cabale, un complot médiatique contre moi, c'est facile de se payer un préfet. J'ai vécu un lynchage, j'ai été traîné dans la boue, j'ai perdu mon boulot, si j'avais tué quelqu'un, on n'aurait même pas cité mon nom. Je ne suis pas un être raciste. Simplement, j'ai mon franc-parler..."

Un "franc-parler" peu courant dans la préfectorale, que cet ancien officier d'active promène en France depuis vingt-cinq ans. Préfet de la Corrèze, de Vaucluse, de la Savoie, de la Guadeloupe, il a laissé l'image d'un haut fonctionnaire à poigne, certes compétent, mais un peu trop prompt à dégainer ses rengaines sécuritaires. Avec une cible particulière : les gens du voyage. 17 octobre 2002, Journée des maires, dans le Vaucluse : "Je n'ai aucune tendresse particulière pour ces gens-là, ils vivent à nos crochets, ils vivent de la rapine." 23 octobre 2002, au micro de France 2 : "Ces gens-là vivent d'escroquerie et de rapine." 23 novembre 2006 , dans La Nouvelle République du Centre-Ouest : "Chacun sait que quand ils arrivent quelque part, il y a de la délinquance." Le préfet Girot de Langlade a donc au moins le mérite d'une certaine cohérence. Et il assume ses propos, puisque, poursuivi en justice par le MRAP, il a indiqué, devant le tribunal correctionnel de Paris, en juillet 2007 : "Je suis dans mon job quand je dis ça."

Relaxé à deux reprises, après une première condamnation, il avait tout de même été écarté en 2007 du corps préfectoral, sans mission réelle. Jusqu'à ce que la place Beauvau, qui n'a pas souhaité s'exprimer sur la polémique, décide de lui confier la coordination locale, à la Réunion, des Etats généraux de l'outre-mer. A priori, le casting n'est pas idéal. Mais au moins, là-bas, le sulfureux préfet n'est pas censé rencontrer ses amis les gens du voyage.

Et de fait, tout se passe bien. "J'ai fréquenté un homme courtois, prévenant, respectueux, témoigne Eric Magamootoo, président de la chambre de commerce. Ce n'était pas si facile, il a su rester calme, sans jamais avoir un comportement raciste." Marcel Cerisola, responsable de l'atelier productions locales, garde le souvenir d'"un haut fonctionnaire très actif, même casse-pieds tant il était exigeant. (...) Je n'ai noté chez lui aucun relent de colonialisme, simplement, quand il a un truc à dire, il ne prend pas de gants". Le préfet Girot de Langlade a bien aimé cette dernière mission. "Je leur ai fait cracher ce qu'ils avaient sur le coeur...", se souvient-il. Il a beaucoup moins apprécié son ultime voyage, celui qui lui vaut tous ses ennuis.

Arrivé à Orly-Ouest le 31 juillet, escorté par une hôtesse de l'air, il presse le pas pour attraper un avion matinal pour Clermont. C'est au portique de sécurité que tout se corse. Son appareil-photo indispose la machine, les bottes de sa femme font elles aussi sonner le système d'alarme. Le préfet s'énerve, le contretemps s'éternise et vire à la dispute.

Marie-Pier C., l'hôtesse au foulard rouge chargée d'escorter les personnalités, assiste à la scène et la décrit aux policiers : "Les demandes faites à mon passager étaient très autoritaires et directives : "Vous posez ça, vous enlevez ça", le tout sans aucune formule de politesse. M. Girot de Langlade, énervé, lève les yeux au ciel et dit d'une voix forte sans désigner qui que ce soit : "On se croirait en Afrique ici." J'ai eu peur, car il y a eu comme un effet de meute...".

Au moins trois agents de sécurité déposent ensuite plainte, les 4, 11 et 12 août, accusant le préfet d'avoir prononcé cette phrase : "De toute façon, il n'y a que des Noirs ici." Marie-Pier C. comme l'épouse du préfet Jacqueline Girot de Langlade assurent ne pas l'avoir entendu s'exprimer en ces termes. Une vidéo retrouvée par les enquêteurs montre bien qu'il y a eu une échauffourée. Mais c'est à peu près tout ce que l'on peut en tirer. L'hôtesse a tenu à préciser le contexte de la scène, lors de son audition : "C'est une maladresse, mais je pense qu'il visait la mauvaise organisation de la fouille plutôt que la couleur de peau des employés. (...) Les employés de contrôle font leur travail, mais n'ont aucun sens de l'accueil et de politesse, encore plus quand il s'agit d'une personnalité..."

Droit dans ses bottes, le préfet ne démord pas de sa version initiale. "J'ai dit : "Avec une gestion pareille, on se croirait en Afrique", se rappelle-t-il. Je ne regrette pas de m'être emporté, les agents de sécurité ont été agressifs à mon égard, ils méritaient qu'on les engueule. Mais on ne peut plus rien dire dans notre pays sans qu'immédiatement les associations antiracistes vous tombent dessus." Interrogé par les policiers, il a clairement laissé entendre que les agents de sécurité avaient pu être manipulés : "Je pense que ces plaintes ont été poussées par le MRAP", a expliqué le préfet. Avant de rajouter : "Je fais partie d'un plan de communication du ministre pour se refaire une virginité antiraciste. Je souhaite être réhabilité, et je vais me battre jusqu'au bout pour cela."

Gérard Davet

Source: Le Monde

Nucléaire iranien: Téhéran accuse les Etats-Unis d'avoir utilisé de "faux documents"

L'Iran a accusé vendredi les Etats-Unis d'avoir utilisé de "faux documents" et d'avoir eu recours à des subterfuges pour assurer que Téhéran essayait de fabriquer des armes nucléaires, selon une lettre confidentielle obtenue par l'Associated Press.

Cette lettre de huit pages -écrite par l'émissaire iranien à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA)- qualifie de "fabriquées, sans fondements et fausses" les allégations de Washington contre la république islamique. La lettre ne précise pas quels documents seraient faux.

Elle s'en prend aussi violemment à la Grande-Bretagne et à la France pour leur "mauvaise volonté et motivation politique" dans leurs relations avec l'Iran.

L'émissaire iranien Ali Asghar Soltanieh a envoyé la lettre à Mohamed ElBaradei, directeur général de l'AIEA, dont le Conseil des gouverneurs, qui compte 35 membres, devrait durcir la semaine prochaine à Vienne sa position contre le programme nucléaire iranien.

L'Iran assure que son programme nucléaire est pacifique et destiné seulement à produire de l'électricité.

"En se mêlant au travail de l'AIEA et en exerçant des pressions politiques diverses, le gouvernement des Etats-Unis a essayé de gâcher l'esprit de coopération entre la république islamique d'Iran et l'AIEA", affirme Ali Asghar Soltanieh. AP

22:07 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : iran, sionisme |  Facebook | |

03/09/2009

Ça chauffe au Gabon : « Il faut tuer les Français ! »

ordre2.jpegLes Gabonais voient dans l'élection du fils d'Omar Bongo une influence de la France. Les incidents se multiplient. Il pourrait y avoir déjà un mort.

Il était ministre de la Défense du Gabon quand son père, Omar Bongo, était alors Président. Décédé le 8 juin dernier à l'âge de 73 ans, Omar Bongo régnait sur ce petit pays d'Afrique centrale depuis 41 ans.

En politique, « les histoires de fils, ça ne marche pas » avait déclaré Omar Bongo à l'automne 2008, rapporte L'Express. Et pourtant... Ce jeudi, c'est pourtant bel et bien son fils qui vient de remporter l'élection présidentielle anticipée du 31 août, avec 41,73 % des voix. « Je serai toujours le Président de toutes les Gabonaises et de tous les Gabonais », a déclaré Ali Bongo, indique 20minutes.

Entre dimanche, jour du vote et ce jeudi, jour des résultats, l'attente a créé des suspicions et des tensions. Les deux principaux concurrents d'Ali Bongo dans la course à la présidentielle ont interprété ce délai comme une manipulation des résultats.

Pourquoi ? Le verdict des urnes était attendu mercredi. Ce jour-là, rien ; mais les réseaux de téléphones portables étaient paralysés. Et des présidents de bureau de vote convoqués pour signer de nouveaux procès-verbaux. Bizarre, bizarre...

voleurs.jpegCe jeudi matin, peu après la proclamation des résultats, le consulat général de France à Port-Gentil a été incendié par des partisans de l'opposition. L'histoire de quelques minutes, on a cru aussi qu'une concession Total avait été pillée, mais la firme française vient de démentir d'après 20minutes.

Des Gabonais reprocheraient à la France de leur avoir « imposé » le fils du Président Omar Bongo, selon Le Monde.

« On en a marre de ces Français, il faut les chasser, les tuer ! », auraient déclaré des Gabonais, selon Ouest France.

Du coup, Bernard Kouchner a voulu se montrer rassurant, affirmant qu'un « dispositif était prêt pour protéger les Français au Gabon ». Sur son compte Twitter, le candidat Ben Moubamba explique que les Français ont été regroupés à la base militaire de Port-Gentil.

Du coup, la France s'en mêle et appelle au calme... au Gabon. « Il faut absolument que les candidats qui n'auront pas gagné respectent les résultats du scrutin », a déclaré Alain Joyandet, secrétaire d'État à la coopération, selon Le Monde.

Ça chauffe aussi à Libreville, la capitale du Gabon. Des voitures auraient été brûlées, des sculptures cassées, des poubelles renversées.

La Gabon est au bord de l'implosion. « On entend l’armée qui tire, on n’ose pas sortir. Nous n’avons plus l'électricité », explique une Gabonaise qui soutient le chef de l'opposition, Pierre Mamboundou, à 20minutes. Arrivé en troisième place aux élections, Pierre Mamboundou aurait été grièvement blessé à la tête et à l'épaule lors d'une dispersion, ce jeudi.

« Je suis allé voir les lieux stratégiques de la ville, où pourraient commencer les débordements. Ils sont quadrillés par la police antiémeutes. Les choses vont certainement monter en puissance », a déclaré un journaliste franco-gabonais sur place à 20minutes.

16 h 30, le candidat Ben Moubamba annonce sur son twitter : « Premier mort à Okembo. La Garde républicaine vient de tirer à balles réelles sur la foule. Il y aurait un mort. »

Source: Le Post

Le Kosovo volé. Doc tchèque. 2008

Le Kosovo Volé. Doc tchèque. 2008
57:11 - Il y a 1 an

Documentaire tchèque sur le Kosovo avec historique, magouilles des USA pour installer leur base militaire Bondsteel, le rôle de Kouchner, la mafia albanaise et l'heroine, l'UCK, les violences et nettoyages etniques, pogrom contre les Serbes et les non-Albanais (Roms, Goranis, Turcs, Ashkalis, Juifs) - Serbie, le bombardement de la Yougoslavie, l'indépendance illégale de la province.

 


La pensée du jour: conséquences du cosmopolitisme sur le sentiment commun d'appartenance et la solidarité nationale

La baisse du sentiment commun d'apartenance provoque toujours une hausse de la criminalité.  Les pays de  peuplement hétérogènes  (Etats-Unis,  Brésil, France...) connaissent une délinquance bien plus forte que les pays de population homogène (pays scandinaves,  Japon, ...).  Un socialiste répondra que les pays à forte délinquance sont des pays dans lesquels la redistribution des revenus est faible.   On peut pourtant prendre la question de manière inversée: les pays où le sentiment commun d'appartenance est plus faible limitent les mécanismes de solidarité entre les différentes composantes de la population.

Parallèlement, la compétition entre les groupes ethniques engendre de manière naturelle des inégalités avec une différenciation des activités sur l'échiquier économique.

source

L’immigration, selon que tu sois riche ou pauvre…

L’immigré, quand tu es riche, c’est celui qui te conduit en taxi.
l’immigré, quand tu es pauvre, c’est celui qui tague ton métro.

L’immigré, quand tu es riche, c’est une nounou africaine qui dit à ton enfant « mets ton blouson ».
L’immigré, quand tu es pauvre, c’est l’enfant de cette nounou qui dit à ton gamin « donne moi ton portable ».

L’immigré, quand tu es riche, c’est celui qui pose tes fenêtres.
L’immigré, quand tu es pauvre, c’est celui qui casse tes vitres.

L’immigré, quand tu es riche, c’est 1 femme de ménage dans ton appart.
L’immigré, quand tu es pauvre, c’est 217 Africains dans ton immeuble.

L’immigré, quand tu es riche, c’est celui qui répare ta bagnole.
L’immigré, quand tu es pauvre, c’est celui qui brûle la tienne.

L’immigré, quand tu es riche, c’est celui qui répare ton ascenseur.
L’immigré, quand tu es pauvre, c’est celui qui détruit le tien à coups de marteau.

L’immigré, quand tu es riche, c’est un écrivain russe.
L’immigré, quand tu es pauvre, c’est un dealer marocain.

L’immigré, quand tu es riche, c’est un intellectuel étranger qui t’ouvre sur le monde chaque matin dans ton journal.
L’immigré, quand tu es pauvre, c’est quinze analphabètes agressifs qui t’empêchent de sortir de chez toi le soir.

L’immigré, quand tu es riche, c’est un subordonné.
L’immigré, quand tu es pauvre, c’est un collègue.

L’immigré, quand tu es riche, c’est un tag sur une toile dans une galerie d’art.
L’immigré, quand tu es pauvre, c’est un graffiti sur ta voiture.

L’immigré, quand tu es riche, c’est chaque jour un regard sur l’Autre.
L’immigré, quand tu es pauvre, c’est chaque soir quinze regards sur soi.

L’immigré, quand tu es riche, c’est un footballeur dans un tournoi.
L’immigré, quand tu es pauvre, c’est ta fille dans une tournante.

L’immigré, quand tu es riche, c’est celui qui fait baisser les salaires que tu verses.
L’immigré, quand tu es pauvre, c’est celui qui fait baisser le salaire que tu touches.

L’immigré, quand tu es riche, c’est une balle dans la lucarne pendant la Coupe du monde.
L’immigré, quand tu es pauvre, c’est une balle dans l’épaule après la fête de la musique.

L’immigré, quand tu es riche, c’est un restaurant exotique qui s’ouvre.
L’immigré, quand tu es pauvre, c’est tous les commerces locaux qui ferment.

L’immigré, quand tu es riche, c’est un vigile qui protège ton usine.
L’immigré, quand tu es pauvre, c’est un délinquant qui détruit ton quartier.

L’immigré, quand tu es riche, c’est une mannequin russe.
L’immigré, quand tu es pauvre, c’est une obèse en burka.

L’immigré, quand tu es riche, c’est ton garde du corps.
L’immigré, quand tu es pauvre, c’est ton agresseur.

L’immigré, quand tu es riche, c’est un consommateur qui dope les ventes de ton usine.
L’immigré, quand tu es pauvre, c’est un dealer qui vend sa dope dans ton quartier.

L’immigré, quand tu es riche, c’est 1% des élèves de l’école d’ingénieurs de tes enfants.
L’immigré, quand tu es pauvre, c’est 90% des élèves du lycée technique de tes gosses.

L’immigré, quand tu es riche, c’est celui qui nettoie ta merde.
L’immigré, quand tu es pauvre, c’est celui qui pisse dans ton hall.

L’immigré, quand tu es riche, c’est celui qui chante à la radio.
L’immigré, quand tu es pauvre, c’est celui qui joue du tam-tam sous tes fenêtres.

L’immigré, quand tu es riche, c’est 30 jours de vacances au Maroc.
L’immigré, quand tu es pauvre, c’est 30 Marocains dans ton camping.

L’immigré, quand tu es riche, c’est Noureyev.
L’immigré, quand tu es pauvre, c’est Diam’s.

L’immigré, quand tu es riche, c’est un concept.
L’immigré, quand tu es pauvre, c’est tes voisins du dessus.

Source: François de Souche

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02/09/2009

Varsovie insurgée, Varsovie oubliée ?

Après avoir célébré les soixante-cinq ans du Débarquement de Normandie, le 6 juin dernier, l'année 2009 pavoisera ce 25 août aux couleurs de Paris libéré.

Varsovieinsurrection1945.jpg

Autre tonalité à Varsovie où, le 1er août, à 17h, les sirènes ont retenti pour commémorer le déclenchement de l'insurrection d'août-octobre 1944 contre l'occupant nazi. Venus, parfois de bien loin, à l'invitation du gouvernement polonais pour commémorer une fois encore cette tragédie, les derniers acteurs vivants du soulèvement ont vu la ville se figer et les passants de tous âges les applaudir. Après tant d'années, les vieillards au bras ceint, comme alors, du brassard blanc et rouge qui leur tenait lieu d'uniforme, ont revécu l'«heure W» : cet instant irréel où, pauvrement armés mais résolus à en finir avec les bourreaux hitlériens, ils s'étaient élancés à l'assaut des objectifs qui leur permettraient, espéraient-ils, de prendre le contrôle de la capitale à l'approche des troupes soviétiques. La Résistance n'avait-elle pas capté des appels répétés de Radio-Moscou pressant le «peuple frère» de prendre les armes et lui promettant le soutien imminent de l'Armée rouge ?

Cruelle duperie

Longtemps divisés sur l'opportunité d'une insurrection, les chefs de l'Armée de l'intérieur (AK) s'étaient ralliés à l'ambition optimiste de devancer de quelques jours l'entrée des Russes... en somme, de libérer Varsovie selon le scénario qui allait réussir à Paris trois semaines plus tard. Une idée folle ? Autant que celle que Rol-Tanguy, de Gaulle et Leclerc surent imposer aux Américains. À ceci près que les renforts salvateurs attendus par les patriotes polonais n'étaient pas de vieux frères d'armes, comme les soldats US pour les Français, mais un ennemi séculaire, devenu un implacable adversaire de classe depuis la guerre soviéto-polonaise de 1920 et un vainqueur criminel depuis l'invasion de la Pologne par l'Armée rouge en septembre 39, les déportations massives de civils et l'assassinat de milliers d'officiers et de fonctionnaires polonais à Katyn au printemps 40.

Comment le commandement de la plus grande armée de résistance au IIIe Reich put-il croire aux protestations de solidarité d'un tel partenaire, fort vagues au demeurant ? Candeur polonaise ou coup de poker ? Ce qui est sûr, c'est qu'après cinquante-huit mois de terreur nazie, de rafles, de déportations, de pendaisons, de fusillades quotidiennes, les premiers signes de la débâcle allemande, perçus fin juillet, avaient donné des ailes aux habitants de la capitale et donc aux militants d'une armée du peuple en symbiose avec toutes les couches de la nation.

Les chefs de l'AK crurent que cette donne politique favorable pouvait transformer la donne militaire. Leur calcul se révéla désastreux. Un moment déstabilisés, les Allemands dépêchèrent des renforts massifs tandis que les Russes, parvenus de l'autre côté de la Vistule, recevaient l'ordre d'attendre que les insurgés se fassent anéantir. Les aérodromes sous contrôle soviétique furent même fermés pour empêcher tout secours occidental.

Restés maîtres des faubourgs, les SS y accomplirent en représailles des horreurs rarement égalées dans l'histoire, rassemblant les civils dans les caves des immeubles et y mettant le feu, égorgeant ou mitraillant les malades et le personnel des hôpitaux : du 5 au 7 août, plus de 50.000 habitants du seul quartier de Wola furent ainsi massacrés. Sous un déluge de feu, les insurgés tinrent héroïquement pendant soixante-trois jours. Certains bastions ne s'étaient toujours pas rendus quand la capitulation fut ordonnée le 2 octobre. Les membres de l'AK furent emmenés en captivité en Allemagne. Quant aux civils, terrés depuis deux mois dans les caves, en proie à la faim, à la soif et aux épidémies, ils furent évacués manu militari et, pour nombre d'entre eux, déportés.

Entre l'oubli et l'ignorance

Le bilan de la bataille de Varsovie, entre 220.000 et 250.000 morts en deux mois et une capitale rasée à 85%, est l'un des plus lourds du second conflit mondial. Pourtant, cette tragédie a été effacée de la mémoire française, qui ne retient désormais de l'occupation nazie à Varsovie que le martyre du ghetto juif et le soulèvement de ses survivants en avril 43.

Un exemple : le célèbre film d'Andrzej Wajda, Kanal (1957), relatant l'agonie d'un détachement de l'AK contraint, fin septembre 44, de se replier dans les égouts, est récemment paru en DVD dans une version restaurée dont la jaquette explique qu'il s'agit du «soulèvement du ghetto» ! L'insurrection d'août-octobre 44 n'aurait-elle donc pas existé ? La trahison de Staline non plus ? Alors qu'en Pologne, le souvenir de la capitale insurgée, censuré jusqu'en 1989 par le régime communiste sous obédience soviétique, est honoré depuis le retour à la démocratie, on peut se demander pourquoi il continue chez nous à subir ce déni.

Élisabeth G. Sledziewski (Université de Strasbourg)

Elisabeth G. Sledziewski (IEP-Université de Strasbourg) est l'auteur de Varsovie 44, récit d'insurrection, Autrement, 2004.

 

Source: Hérodote

Voir aussi cet autre ARTICLE sur le sujet: http://www.herodote.net/histoire/evenement.php?jour=19440...