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17/06/2009

Alain Soral : la gauche déteste la France


27/05/2009

France, pays majoritairement musulman: dans combien de temps?

Posté par El-che

En 1974, à la tribune de l'ONU, le président de la République Algérienne, Houari Boumediene, a déclaré :
« Un jour, des millions d'hommes quitteront l'hémisphère sud pour aller dans l'hémisphère nord. Et ils n'iront pas là-bas en tant qu'amis. Parce qu'ils iront là-bas pour le conquérir. Et ils le conquerront en le peuplant avec leurs fils. C'est le ventre de nos femmes qui nous donnera la victoire ».

Dans le Figaro du 19 décembre 2006, notre 'grand ami' Mouammar Kadhafi déclarait : « Sans épée, sans fusil, sans conquêtes, les 50 millions de musulmans en Europe la transformeront bientôt en continent musulman ! »

Source: Site musulman http://www.mejliss.com/showthread.php?t=446626 

Commentaires du PNF:

Face au danger démographique qui nous guette, l'establishment continue sa politique de l'autruche. Les Français doivent se réveiller pour défendre leur territoire, leur culture et leur identité millénaire.

Dans un monde de plus en plus mondialisé, le droit du sol n'a plus de sens. Il faut y mettre fin. Il faut également pousser les Maghrébins et les Africains à quitter notre pays, où ils ne se sentent pas bien. Un grand plan Marshall doit être mis en place, avec des aides au retour au pays, pour que les étrangers qui ont envahi notre pays rentrent chez eux, dans la paix et la sérénité.

Sans quoi, la bombe démographique éclatera, déclenchant une guerre civile qui est inévitable si de telles mesures ne sont pas prises rapidement.

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Le Pen: homme politique visionnaire, seul contre tous


26/05/2009

Islam: la France en danger (1/2)


Histoire: 26 mai 1860, Affrontements entre maronites et Druzes

Le 26 mai 1860, sur les flancs du mont Liban, au Proche-Orient, se produit un affrontement sanglant entre chrétiens maronites et Druzes. Il survient dans une zone où ces deux communautés religieuses vivaient depuis plusieurs siècles côte à côte et en bonne intelligence. C'est le début d'une escalade de la violence qui va conduire aux désordres actuels.

Joseph Savès.
Premiers déchirements communautaires

Au milieu du XIXe siècle, le gouvernement ottoman avait enlevé aux seigneurs locaux l'administration du mont Liban pour couper court à leurs velléités d'indépendance.

Vierge Marie Harissa - Mont Liban.jpgPour mieux assurer sa tranquillité, la Sublime Porte joue de la rivalité entre maronites et Druzes, habitants du mont Liban. Mais ce jeu s'avère dangereux car il coïncide avec la montée du communautarisme dans l'ensemble de l'empire ottoman.

C'est une conséquence paradoxale de la tentative de démocratisation mise en oeuvre avec la charte de Gulhané. Les Arabes, sujets de seconde zone, maugréent contre une égalité de façade qui les prive de leurs réseaux communautaires sans leur offrir pour autant les mêmes facilités qu'aux Turcs et aux minorités chrétiennes. Alors survient la catastrophe !

En 1858, des paysans druzes du mont Liban commencent à se révolter contre les abus du gouverneur maronite. En s'étendant, la jacquerie se transforme en affrontement entre les deux communautés religieuses. On compte plusieurs milliers de victimes dans la montagne à quoi s'ajoutent des tueries de chrétiens dans la métropole syrienne, Damas (5.000 victimes dans la seule journée du 9 juillet 1860).

Dans cette ville réside l'émir Abd el-Kader, glorieux opposant à la conquête française de l'Algérie. Il vit au milieu d'une petite communauté de dix ou quinze mille exilés algériens et tunisiens, les «Moghrébins». Le vieux chef monte sur son cheval et parcourt la ville à la tête de sa petite troupe de fidèles. Partout, il s'interpose entre les émeutiers musulmans et leurs victimes chrétiennes ou juives. Il morigène les premiers et offre aux secondes un asile dans sa maison.

On s'émeut jusqu'en France. Napoléon III reprend à son compte la vocation de la France à protéger les chrétiens du sultan, instaurée par François 1er et Soliman le Magnifique. Il envoie sans attendre 7.000 soldats à Beyrouth pour restaurer la paix entre les communautés. Les soldats stationneront dans la région pendant un an, inaugurant une tradition de présence française qui perdure aujourd'hui.

Source: Hérodote - http://www.herodote.net/histoire/evenement.php?jour=18600...

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27/01/2009

BHL, grand "philosophe", sioniste et à la solde du pouvoir, condamne la liberté d'expression et soutient la censure

L'humoriste Guy Bedos et le philosophe Bernard-Henri Lévy se sont opposés devant le tribunal correctionnel de Lyon sur le cas du caricaturiste Siné, poursuivi pour "incitation à la haine raciale."

Le dessinateur avait signé en 2008 dans Charlie Hebdo une chronique ironisant sur une possible "conversion" de Jean Sarkozy, fils du chef de l'Etat, au judaïsme à l'occasion de son mariage avec une héritière des magasins Darty.

La Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra), à l'origine des poursuites, visait également une autre chronique critiquant les femmes musulmanes voilées.

Appelé à témoigner par la Licra, Bernard Henri-Lévy s'est dit favorable à ce que "les humoristes aient le droit à l'irrévérence face aux dogmes et au fanatisme" à condition qu'ils ne franchissent pas la "ligne jaune."

"Selon la loi française, la ligne jaune est constituée par l'attaque raciste et antisémite contre les personnes", a-t-il expliqué.

"Je le dis sans colère ni animosité, je suis un lecteur de Charlie Hebdo, j'ai beaucoup d'admiration pour Siné, mais je dis qu'il y a une limite qui ne peut être franchie", a-t-il insisté.

Selon lui, "le stéréotype du juif riche fait des ravages" et "Siné met les pieds dans un vieil antisémitisme français."

Venu défendre son "ami" Siné, Guy Bedos a dit qu'il ne supportait pas le racisme et l'antisémitisme, "mais pas non plus l'injustice", affirmant que "le mot antisémite ne doit pas être galvaudé."

"Attention à ne pas banaliser l'antisémitisme, il y en a des vrais, qu'on ne cherche pas les faux", a-t-il lancé, expliquant avoir lu le texte de Siné "comme les phrases d'un athée", tout en jugeant ses propos "maladroits."

Le dessinateur, qui a été licencié de Charlie Hebdo en raison de cette affaire avant de créer son propre titre, a dit avoir uniquement cherché à être "drôle et percutant."

"Je suis humoriste, mes propos sont destinés à faire sourire ou rire. En disant que je suis antisémite ou raciste, ils prennent tout à la lettre, mais il ne faut pas prendre les choses comme ça", a-t-il plaidé.

Le procureur de la République devait prononcer son réquisitoire mercredi.

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05/04/2008

Le dérapage des déficits français inquiète la zone euro

BRDO, Slovénie (Reuters) - Les partenaires européens de la France l'ont sommée de lui fournir des détails sur ses intentions en matière de réduction des déficits, dont l'ampleur actuelle ne laisse pas de les inquiéter.

Les ministres des Finances des Vingt-Sept se sont réunis à Brdo, en Slovénie, au lendemain de la présentation par Nicolas Sarkozy de mesures d'économies pour enrayer une spirale négative.

1444606778.jpgLa France, qui avait prévu de ramener son déficit français à 2,3% du PIB en 2008, vise désormais un objectif de 2,5% en raison du ralentissement économique, mais devra pour cela procéder à une cure d'amaigrissement de l'Etat.

Tous les économistes interrogés par Reuters estiment que même ce chiffre, qui ferait déjà de la France le cancre de la classe euro, ne pourra être atteint et que la barre fatidique des 3% du PIB pourrait être dépassée en 2008.

Quant à l'objectif français de parvenir à l'équilibre des finances publiques en 2O12 - au lieu de 2010 comme décidé par l'Eurogroupe -, il paraît de plus en plus compromis.

La ministre française de l'Economie, Christine Lagarde, s'est montrée confiante à Brdo.

"Les engagements qu'on prend vis-à-vis de nos partenaires européens, c'est d'être sur la ligne de 2,5% (en 2008) et on maintient la trajectoire de 2012 et il n'est pas question d'aller au-delà de 3%", a-t-elle dit vendredi.

Mais ses partenaires européens se montrent circonspects.

"LA PRÉOCCUPATION EST LÀ"

La Commission européenne, comme à son habitude, reste prudente sur des mesures qui viennent à peine d'être annoncées, mais a exigé des précisions des autorités françaises.

"Pendant les prochains jours, bien entendu, j'aurai des discussions avec Mme Lagarde, en fait plus particulièrement pour préparer la présidence française (de l'UE, au second semestre de 2008), mais j'espère avoir l'occasion d'apprendre de sa bouche plus de détails", a dit Joaquin Almunia, commissaire aux Affaires économiques et monétaires, lors d'une conférence de presse.

Le ministre belge des Finances, Didier Reynders, s'est montré plus abrupt: "On a demandé des détails sur les mesures et le calendrier de mise en oeuvre. Mais la préoccupation est là."

Le grand argentier belge, dont le pays présente un budget en équilibre, a rappelé une règle d'or en matière de déficits.

"Un déficit, ça se creuse très facilement, mais ça se résorbe très difficilement", a-t-il expliqué à Reuters.

La France, a-t-il dit, part de 2,7% de déficit en 2007 et, au rythme où vont les choses, "il lui faudra 27 ans pour revenir à l'équilibre", a-t-il ironisé. "Quand on part de 2,7%, on est quand même très proche de la barre des 3%".

La France ne respecte pas son engagement de réduire son déficit de 0,5% du PIB par an, a-t-il poursuivi.

"La tendance doit être plus nette", a indiqué Reynders, qui a rappelé que Nicolas Sarkozy avait pris un "engagement très fort" en juillet dernier en assurant que la France serait au rendez-vous de 2012. "L'objectif n'est pas respecté."

MANSUÉTUDE?

Il reste à savoir si les autorités françaises bénéficieront encore de la mansuétude de leurs partenaires européens.

La situation est en effet totalement différente de ce qu'elle était en 2003, lorsque le pacte de stabilité de l'euro a été mis entre parenthèses pour donner aux pays qui dépassaient le seuil de 3% du temps pour rentrer dans les clous.

L'Allemagne, qui était à l'époque dans la même barque que la France, dégagera cette année un excédent de 10 milliards d'euros et tous les pays font des efforts importants pour respecter leurs engagements de réduction des déficits budgétaires.

Mais les partenaires de Paris hésitent à entrer dans une confrontation avec la France alors que ses réformes sont saluées et qu'elle va assumer dans quelques mois la présidence de l'UE.

1324987689.jpg"Cela ne fait aucun sens de réagir de manière excitée à chaque commentaire", a sobrement dit le ministre allemand des Finances, Peer Steinbrück, tout en maintenant l'objectif 2010.

En février dernier, cette obligation avait déjà été atténuée par les ministres des Finances de la zone euro, qui avaient décrété que l'échéance de 2010 devrait être respectée "si les conditions cycliques le permettent", c'est-à-dire si la croissance économique dépasse 3% du PIB par an, un scénario écarté par les économistes de la Commission européenne.

Ces derniers prévoient au mieux une croissance de 1,7% pour la France en 2008 et cette estimation devrait être revue à la baisse lors des prévisions qui seront présentées fin avril.

La Commission hésite également à adresser à la France une "avertissement précoce", ce qu'elle pourrait pourtant faire.

Le contexte politique ne s'y prête guère, le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, ayant besoin du soutien de la France pour un nouveau mandat en 2009, explique-t-on de source diplomatique.

29/02/2008

Enseignante poignardée: échange tendu entre le mari et un élève

1709398608.jpgEVRY (AFP) - Un échange tendu a eu lieu vendredi au procès de Kévani Wansale devant les assises de l'Essonne, entre un élève qui avait tenté de s'interposer et Frédéric Toutain, le mari de l'enseignante poignardée le 16 décembre 2005 au lycée Louis-Blériot d'Etampes (Essonne).

L'échange a eu lieu après une audition difficile, où Sofiane, camarade de classe de l'accusé, a rechigné à évoquer les faits, se montrant avare de mots. Frédéric Toutain s'est levé et s'est approché à quelques centimètres du jeune homme.

Il l'a sommé d'évoquer l'échange qu'ils avaient eu lorsque le jeune homme s'était rendu à l'hôpital pour prendre des nouvelles de sa prof, et durant lequel il avait remercié l'élève d'être intervenu.

"On avait eu une discussion d'homme à homme. Je t'ai dit merci. Tu m'as dit qu'on aurait jamais dû faire ça à cette femme, que Mme Montet-Toutain, c'était quelqu'un de bien. Regarde-moi, t'es sûrement quelqu'un de plus dur que moi !", a-t-il hurlé.

"T'es venu parce que t'avais un coeur, des convictions", a-t-il tonné, avant de poursuivre : "Regarde-moi ! Regarde-moi ! Notre vie c'est une vie de merde maintenant, et toi, tu nous laisses là-dedans !".

"Je sais pas trop quoi dire. Je me rappelle plus très bien", a répété l'élève en se dandinant, les yeux tantôt vers le sol, tantôt vers le plafond.

Tout juste a-t-il consenti à confirmer du bout des lèvres ses déclarations lors de l'enquête, durant lesquelles il avait qualifié son camarade de "lâche". "C'est pas bien ce qu'il a fait ce jour là", a-t-il murmuré.

L'accusé avait tenté d'atteindre son camarade d'un coup de couteau circulaire, mais celui-ci n'avait pas été touché.

Sofiane a dû faire l'objet d'un mandat d'amener, car il rechignait également à venir témoigner devant la cours d'assises.

Le réquisitoire est attendu samedi matin, le verdict dans la journée.

07/09/2007

Jean-Jean-Marie Le Pen pilonne "la politique sarkozienne"

PARIS (AFP) 7 septembre 2007 - Le leader français d'extrême droite Jean-Marie Le Pen s'en est vivement pris vendredi à la "politique sarkozienne", accusant le président Nicolas Sarkozy de s'en tenir aux "déclarations tonitruantes" et d'éviter toute "rupture, réforme ou changements de fond".

749d811e92491fdc2768499931995f6f.jpgLe président du Front national, qui faisait sa rentrée politique après les vacances d'été, a cherché à corriger le tir après des déclarations plutôt positives sur M. Sarkozy début août dans lesquelles il jugeait que son action était "mûrement réfléchie, pesée, très bien informée et jusqu'ici assez bien réalisée".

Ces déclarations ont été "mal interprétées", a déclaré M. Le Pen à la presse: "J'ai noté un certain nombre de qualités" de M. Sarkozy, "mais j'ai aussi noté que c'était un illusionniste".

Pour Jean-Marie Le Pen, la "politique sarkozienne" ne vise en réalité qu'à une seule chose: "éviter le conflit avec les syndicats, avec les censeurs du politiquement correct, avec les minorités agissantes".

Pour mieux marquer sa critique sur l'action du chef de l'Etat, qui s'est fait élire sur le thème de la "rupture", M. Le Pen a été jusqu'à rendre un hommage inédit à son prédécesseur Jacques Chirac, vis-à-vis duquel il exprime en général une franche détestation.

"Lui au moins avait su garder une ligne" de politique étrangère "ménageant l'indépendance internationale de la France", a déclaré M. Le Pen, hostile au "net tournant atlantiste" imprimé par Nicolas Sarkozy.

M. Le Pen, qui était arrivé au second tour de la présidentielle en 2002, n'a recueilli que 10,44% des suffrages au 1er tour en mai 2007. Aux législatives de juin, le FN n'a obtenu que 4,2% des voix, et n'a aucun député. M. Le Pen avait reconnu que ces scrutins avaient été un "désastre" qui a plongé son parti dans une grave crise financière.

12/07/2007

Frégates de Taïwan : à l’Est, du nouveau !

par Philippe, d'Agoravox (reprise d'article)

Alors que la justice française, bloquée par le maintien durable de l’archaïque «secret-défense», bien pratique pour dissimuler certains secrets inavouables, a annoncé avoir clos l’instruction (mai 2007), à l’Est, il y a du nouveau: à Taïwan, les choses bougent, et vite, dans l’affaire des frégates Lafayette...

 
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Le dossier bouge d’abord parce que Taïwan est en année pré-électorale et que, comme dans de nombreuses démocraties, les périodes qui précèdent les scrutins importants, tant pour le gouvernement actuel que pour ses opposants, sont des moments où la tendance est au retour sur le devant de la scène publique des « dossiers » qui peuvent nuire aux adversaires politiques. Et qui peuvent aussi toucher, par ricochet... la France  !

Taïwan : documents, arguments et remboursements

Le dossier remue d’autant plus que Taïwan a vu plusieurs livres, fouillés et documentés, être publiés en mandarin depuis quelques temps (lien bibliographique- en mandarin- à la fin de cet article pour les lecteurs qui veulent en savoir plus sur le sujet-NDLA). Curieusement, tant la justice française que les médias nationaux n’ont pas manifesté d’intérêt pour ces sources potentielles d’informations. Cette absence de curiosité serait, selon certains esprits caustiques, due à un manque de traducteurs qualifiés...

Bien sûr, la dernière nouvelle officielle, bonne pour Taïwan, est l’information venue de Suisse le 13 juin dernier. Ce jour, la presse indiquait que la Confédération helvétique avait remis au Trésor public taïwanais la somme de 34 millions de dollars, avec l’accord des deux titulaires des comptes bancaires privés, ainsi partiellement vidés.

Les deux personnes en question, de nationalité taïwanaise, seront jugées, en échange de leur bonne volonté, avec équité - comprendre : avec mansuétude si elles continuent à nourrir l’enquête taïwanaise - par la justice de leur pays, ceci en application de l’accord passé avec la justice bernoise. Il est à noter que Taïwan poursuit fermement sa procédure en Suisse pour récupérer 490 millions de dollars que les autorités de Taipei estiment provenir de commissions occultes liées aux contrats de vente de frégates françaises Lafayette à la marine taïwanaise.

Visiblement, comme l’accord intervenu pour ce premier remboursement l’atteste, les autorités taïwanaises semblent avoir d’excellentes informations sur les pistes à suivre pour récupérer, très légalement, leur argent. La presse française a peu épilogué, c’est le moins que l’on puise dire, sur ces « remboursements » sur fonds privés bancaires en Suisse, une pratique assez peu courante au pays du secret bancaire !

Et pourtant, elle avait de quoi s’y intéresser : c’est le signe concret que les enquêteurs taïwanais, patients, discrets, tenaces, et disposant de technologies de pointe dont leur pays est un grand producteur et inventeur, ont réussi à « décoder », identifier les noms des bénéficiaires des sommes dont Taïwan soupçonne qu’elles ont été détournées à son détriment !

C’est aussi la preuve irréfragable que les Taïwanais ont en mains de très bons arguments documentés pour convaincre certains « bénéficiaires » choisis, les maillons faibles du groupe, de coopérer avec eux pour le futur et dans leur propre intérêt bien compris.

Et que ces « arguments » aient aussi été validés de facto par la justice suisse, pourtant sourcilleuse quand on touche à ses banques aurait pu et dû retenir l’attention des médias français !

« Etouffée » à Paris, l’affaire rebondit par Taipei

En France, le « secret-défense », arme de dissimulation massive de la vérité due aux citoyens, sans lien aucun ici avec la sécurité du pays, a rempli son office très politique : empêcher la justice de la République de connaître les faits et d’établir les délits potentiels ainsi que d’identifier leurs possibles auteurs.

Mais, pour autant, l’affaire, si elle est ainsi "étouffée" par manque de sources d’informations libres en France, est toujours en cours à Taipei, où, de plus, la corruption est et sera un thème majeur, un enjeu décisif, des élections de 2008. C’est dire si la transaction intervenue en Suisse et annoncée le 13 juin dernier devrait être appréciée par les diverses autorités françaises responsables avec plus d’objectivité et de sens de la réalité politique internationale.

Formulons ici une hypothèse d’école, bien évidemment, comme on le dit pour les récits d’imagination, indépendante de tout fait réel ou même probable :

Imaginons que, contournant un « secret-défense » français qui ne les concerne pas, des médias taïwanais aient reçu et, après authentification, diffusent à la presse mondiale, dans le contexte d’affrontements électoraux internes acharnés, des documents, par exemple, des listes de noms connus en France. Le tout avec des numéros de comptes bancaires correspondants en Suisse ou ailleurs, avec leurs montants dans la colonne « solde créditeur ». Que se passerait-il alors ?

Sans déborder d’originalité, on pourrait penser que le scandale serait retentissant, surtout s’il touchait des personnalités de tous bords politiques... Et que le gouvernement en place serait bien « ennuyé » sur le plan international, mais aussi intérieur.

Bien sûr, ceci est une pure fiction, fort morale du point de vue des citoyens, quoi que...

Voici quelques jours, je parlais de ce dossier des frégates Lafayette avec une personnalité « informée », comme on dit, des milieux économiques taïwanais. Au cours de la discussion, cette personne, qui fait partie de ce qu’on appelle « le gratin » de Taipei, me dit, d’un air détendu : « Bien sûr que nous savons bien plus de choses que ce que nous disons, nous savons presque tout sur cette affaire ».

Chose instructive, cette personne a travaillé de nombreuses années en liaison avec son gouvernement sur de nombreux contrats « sensibles », y compris d’armements. Elle est aussi réputée pour sa discrétion professionnelle et sa sobriété d’expression. Sa déclaration n’en est que plus indicatrice.

Taïwan piste les bénéficiaires de l’affaire

Il serait donc peut-être temps que certains comprennent, à Paris, que le feu étouffé ici et maintenant peut rejaillir plus fort et ailleurs, causant alors des dégâts destructeurs sur le plan politique.

Un magistrat français, qui semblait très au fait du dossier, s’était un jour exclamer, pour résumer : « cette affaire des frégates est une bombe politique qui n’explosera jamais ». Son cri était manifestement une reconnaissance des réalités françaises qui lui étaient familières.

Il oubliait un « détail » non français : Taïwan est un petit pays, qui a besoin de reconnaissance, qui entend vraiment récupérer son argent volé, qui veut que sa dignité nationale soit respectée et que certains gouvernements cessent de le mépriser. Et qui a des élections essentielles en 2008 !

La phrase de ce magistrat est peut-être vraie pour la France... Mais , nous sommes à l’heure de la mondialisation, des intérêts contradictoires, y compris pour les enquêtes et l’information !

Le mot de la fin restera à la personnalité taïwanaise citée plus haut, bien au fait de ce dossier, qui m’a affirmé sans ostentation ni forfanterie, dans un français parfait : «  Le jour où Taïwan parlera, Paris tremblera ». Et cela ressemblait bien à une prédiction sereinement exprimée et assumée...

 

Source:  Agoravox: http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=26609


Petite bibliographie publique - en chinois- pour s’informer plus avant sur l’affaire des frégates : suivre le lien et aller en bas de la page d’accueil, un large éventail vous y attend : http://www.books.com.tw/exep/prod/booksfile.php ?ite...

On peut y acheter les livres en ligne en utilisant la langue anglaise.