27/01/2009
BHL, grand "philosophe", sioniste et à la solde du pouvoir, condamne la liberté d'expression et soutient la censure
L'humoriste Guy Bedos et le philosophe Bernard-Henri Lévy se sont opposés devant le tribunal correctionnel de Lyon sur le cas du caricaturiste Siné, poursuivi pour "incitation à la haine raciale."
Le dessinateur avait signé en 2008 dans Charlie Hebdo une chronique ironisant sur une possible "conversion" de Jean Sarkozy, fils du chef de l'Etat, au judaïsme à l'occasion de son mariage avec une héritière des magasins Darty.
La Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra), à l'origine des poursuites, visait également une autre chronique critiquant les femmes musulmanes voilées.
Appelé à témoigner par la Licra, Bernard Henri-Lévy s'est dit favorable à ce que "les humoristes aient le droit à l'irrévérence face aux dogmes et au fanatisme" à condition qu'ils ne franchissent pas la "ligne jaune."
"Selon la loi française, la ligne jaune est constituée par l'attaque raciste et antisémite contre les personnes", a-t-il expliqué.
"Je le dis sans colère ni animosité, je suis un lecteur de Charlie Hebdo, j'ai beaucoup d'admiration pour Siné, mais je dis qu'il y a une limite qui ne peut être franchie", a-t-il insisté.
Selon lui, "le stéréotype du juif riche fait des ravages" et "Siné met les pieds dans un vieil antisémitisme français."
Venu défendre son "ami" Siné, Guy Bedos a dit qu'il ne supportait pas le racisme et l'antisémitisme, "mais pas non plus l'injustice", affirmant que "le mot antisémite ne doit pas être galvaudé."
"Attention à ne pas banaliser l'antisémitisme, il y en a des vrais, qu'on ne cherche pas les faux", a-t-il lancé, expliquant avoir lu le texte de Siné "comme les phrases d'un athée", tout en jugeant ses propos "maladroits."
Le dessinateur, qui a été licencié de Charlie Hebdo en raison de cette affaire avant de créer son propre titre, a dit avoir uniquement cherché à être "drôle et percutant."
"Je suis humoriste, mes propos sont destinés à faire sourire ou rire. En disant que je suis antisémite ou raciste, ils prennent tout à la lettre, mais il ne faut pas prendre les choses comme ça", a-t-il plaidé.
Le procureur de la République devait prononcer son réquisitoire mercredi.
22:02 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : france, sionisme | Facebook | |
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