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30/05/2009

L'Iran accuse les USA de l'attaque d'une mosquée, Washington nie

L'attentat qui a fait au moins 20 morts jeudi dans une mosquée chiite de Zahedan, ville à prédominance sunnite du sud-est de l'Iran, est l'oeuvre de terroristes à la solde des Etats-Unis, affirme un responsable iranien.

"Nous avons confirmation que ceux qui sont à l'origine de cet acte terroriste à Zahedan sont à la solde de l'Amérique", a dit Jalal Sayyah, responsable provincial du Sistan-Balouchistan, en précisant que trois personnes avaient été arrêtées.

Le guide suprême de la révolution iranienne, l'ayatollah Ali Khamenei, a lui aussi laissé entendre que la main de l'étranger avait joué un rôle dans l'explosion de Zahedan:

"Nul ne peut douter que certaines puissances venant s'ingérer dans nos affaires et leurs services d'espionnage ont le sang de personnes innocentes sur leurs mains."

Le département d'Etat américain a vigoureusement démenti ces accusations.

"Nous condamnons cet acte terroriste dans les termes les plus vifs possibles", a dit le porte-parole du département d'Etat, en ajoutant : "Nous ne soutenons aucune forme de terrorisme en Iran."

L'explosion a fait 20 morts et environ 80 blessés, a déclaré à l'agence de presse officielle Irna le gouverneur de la province, Ali Mohammad Azad. Irna a quant à elle parlé un peu plus tard de 25 morts.

Il s'agit d'une des explosions de bombe les plus meurtrières en Iran depuis la fin de la guerre Iran-Irak en 1988. En avril 2008, une explosion avait tué 14 personnes dans une mosquée de Shiraz, dans le sud de l'Iran, mais le pays est dans l'ensemble relativement calme, dans une région quant à elle en proie aux troubles, de l'Irak au Pakistan et à l'Afghanistan.

L'organisation sunnite insurgée Jundollah (Soldats de Dieu), qui d'après Téhéran fait partie du réseau sunnite Al Qaïda et a le soutien des Etats-Unis, a selon une chaîne arabe revendiqué l'attentat de Zahedan. Cette même organisation, qui se dit en lutte pour les droits de la minorité sunnite d'Iran, avait déjà affirmé avoir fait exploser une bombe en février 2007, qui avait tué 18 gardiens de la Révolution, dans cette même ville.

UNE FUSILLADE FAIT TROIS BLESSÉS À ZAHEDAN

Al Arabia, chaîne à capitaux saoudiens dont le siège est à Doubaï, indique qu'un homme a téléphoné à sa rédaction en affirmant qu'il s'agissait d'un attentat suicide qui visait la milice religieuse iranienne Basij, laquelle tenait réunion à l'intérieur de la mosquée pour coordonner sa stratégie en vue de l'élection présidentielle iranienne du 12 juin.

Le groupe qui a posé la bombe "comptait tirer profit de la situation troublée en Afghanistan et au Pakistan, au moment où notre pays s'achemine vers l'élection présidentielle", a dit quant à lui le gouverneur de la province. "Les terroristes avaient l'intention de commettre d'autres actes terroristes dans d'autres provinces et régions du pays", a-t-il précisé.

Vendredi en fin de journée, des hommes armés pilotant une moto ont ouvert le feu sur le quartier-général de campagne du président Mahmoud Ahmadinejad à Zahedan, blessant trois personnes, rapporte l'agence Irna.

Zahedan est la capitale de la province du Sistan-Balouchistan, frontalière du Pakistan, qui est fréquemment le théâtre de heurts entre les policiers iraniens et des trafiquants de drogue ou des activistes.

Les chefs d'Etat iranien, pakistanais et afghan se sont rencontrés dimanche dernier à Téhéran pour leur premier sommet, dont l'objectif était notamment d'accroître la coopération dans la lutte contre le terrorisme et contre le trafic de drogue.

Pakistan et Afghanistan s'emploient à contenir la menace des taliban, qui sont de plus en plus actifs ces dernières années. Le Pakistan a lancé une offensive militaire dans la vallée de Swat, à une centaine de kilomètres seulement d'Islamabad, pour éradiquer les taliban présents dans la région.

Source: Reuters, Version française Guy Kerivel et Eric Faye

Commentaires du PNF:

Cette probable implication des Etats-Unis dans le soutien au terrorisme en Iran est à rapprocher de l'accusation exprimée récemment par le gouvernement yéménite contre Israël, dont les services secrets soutiendraient des groupes terroristes au Yémen.

On voit bien que la "lutte contre le terrorisme" n'est en réalité qu'une posture rhétorique et médiatique adoptée par les Etats-Unis et Israël, deux pays qui sont prêts à soutenir le terrorisme lorsque cela peut servir leurs intérêts.

 Israël pratique d'ailleurs, à la vue de tous, le "terrorisme d'Etat" contre les civils palestiniens, même lorsque ceux-ci se trouvent dans des centres de réfugiés de l'ONU!

 

17 janvier 1991: Opération Tempête du désert

Le 17 janvier 1991 débute l'opération «Tempête du désert». Une coalition internationale attaque l'Irak de Saddam Hussein, coupable d'avoir annexé l'émirat du Koweit.

Coup de poker

Cette guerre (dite guerre du Golfe parce qu'elle se déroule sur les bords du golfe persique) trouve son origine dans la précédente guerre engagée par l'Irak contre l'Iran. Terminée en 1988, ce conflit meurtrier a laissé les deux pays exsangues.

C'est alors que le Koweit, rompant la solidarité entre les pays exportateurs de pétrole, augmente unilatéralement sa production de 20%. Cette mesure fait chuter les cours, à la grande satisfaction des consommateurs occidentaux. Mais l'Irak perd les deux tiers de ses recettes pétrolières. Qui plus est, l'émir du Koweit, Jaber al-Sabah, refuse d'annuler une dette de 15 milliards de dollars contractée par l'Irak pendant la guerre contre l'Iran.

Saddam Hussein garde de tout cela rancune au Koweit. Il se souvient que le petit émirat faisait partie de son pays avant que les Britanniques ne l'en détachent en 1932. Le 25 juillet 1990, l'ambassadrice américaine à Bagdad, April Glaspie, est convoquée par Saddam Hussein qui lui fait part de son intention de conquérir le Koweit.

L'ambassadrice ne bronche pas et le dictateur croit comprendre que les États-Unis n'interviendront pas dans le règlement du conflit. Dans le même temps, le Département d'État américain (le ministère des affaires étrangères) rappelle opportunément qu'aucun accord de défense ne lie les États-Unis au Koweit ! Le piège se referme.

Le 31 juillet, à Djeddah, en Arabie séoudite, l'Irak et le Koweit tentent un compromis de la dernière chance. C'est l'échec. Saddam Hussein ordonne l'occupation de l'émirat le 2 août 1990. Il est aussitôt surpris par la violence des réactions internationales. C'est que l'annexion du Koweit constitue une menace insupportable pour les autres monarchies du Golfe Persique.

L'appropriation par l'Irak des ressources pétrolières du Koweit présente aussi pour les Occidentaux le risque de déséquilibrer le marché du pétrole. Plus sérieusement, il semble que les dirigeants américains aient choisi de tirer parti de Saddam Hussein et de ses foucades pour installer une base militaire au milieu des champs pétrolifères du Golfe Persique. L'implosion de l'URSS, au même moment, leur laisse les mains libres.

Sans attendre, les Américains annoncent à leurs alliés saoudiens que les Irakiens ont concentré des chars à leur frontière et se préparent à envahir l'Arabie après le Koweit. Ils disent tirer leurs informations de photos satellites... mais se gardent bien de soumettre lesdites photos à une expertise indépendante !

Inquiets pour leur survie, les monarchies arabes, qui refusaient jusque-là toute présence militaire occidentale sur le territoire sacré de l'islam, se plient aux injonctions de Washington dès le 7 août.

Le 10 octobre 1990, au cours d'une gigantesque audition télévisée, des témoins décrivent devant le Congrès des États-Unis les horreurs commises au Koweit par les troupes d'occupation. Chacun est bouleversé par le témoignage d'une infirmière koweitienne éplorée qui raconte comment les soudards irakiens ont débranché les appareils qui maintenaient en vie les prématurés de son hôpital et tuaient les nourrissons sans pitié en les jetant par terre.

On découvrira plus tard que la prétendue infirmière n'était autre que la fille de l'ambassadeur du Koweit aux États-Unis et n'avait rien à voir avec les soins aux prématurés ! Son témoignage avait été monté de toutes pièces par les services secrets américains. En attendant, la supercherie a convaincu le Congrès américain d'autoriser le président George Bush à engager la guerre !...

Une coalition mondiale

Une armada est rassemblée dans le désert arabe par les Anglo-Saxons et les Européens sous le commandement du général américain Norman Schwarzkopf, Colin Powell étant le chef de l'état-major américain.

La coalition réunit 28 pays et 605.000 hommes dont une moitié d'Américains. Elle dispose d'armes du dernier cri. Face à elle, une armée irakienne de 540.000 hommes, mal commandés et sans motivation, que la propagande occidentale présente sans rire comme la quatrième armée du monde (sic).

Le 17 janvier 1991, à 3 heures du matin, commencent les bombardement aériens de l'Irak. 85.000 tonnes de bombes sont déversés sur le pays pendant 42 jours. Du jamais vu !

Toutes les infrastructures sont détruites, avec des dommages collatéraux importants. Le 23 février, c'est au tour des forces terrestres d'entrer en opération. Elles ne trouvent devant elles aucune résistance. Après plusieurs jours de bombardements massifs sur l'ensemble du pays, les armées coalisées entament une promenade militaire à travers le Koweit et l'Irak lui-même.

Une guerre-éclair vite interrompue

Dès le 26 février, les populations chiites ( *) du sud de l'Irak, aussi appelés Arabes des marais, se soulèvent contre Saddam Hussein à l'appel du président George Bush.

Mais le président américain est brusquement saisi de peur devant les risques d'éclatement de l'Irak sous l'effet de ces soulèvements particularistes. Le 28 février, il décide à brûle-pourpoint d'arrêter la marche triomphale de ses armées aux portes de Bagdad. C'est ainsi qu'il impose un cessez-le-feu unilatéral à la surprise de Colin Powell, de Schwarzkopf et évidemment de l'opinion occidentale, qui s'était laissé convaincre que la guerre avait pour but d'installer en Irak un gouvernement démocratique.

Saddam Hussein est sauvé. Il obtient qui plus est de George Bush l'autorisation d'utiliser ses hélicoptères pour réprimer l'insurrection chiite... et mieux massacrer les populations irrédentistes des marais du sud.

La guerre-éclair se solde par plus de 200.000 morts du côté irakien dont une moitié de civils. Ceux-là sont les chiites massacrés par les milices de Saddam Hussein à la faveur de l'invasion. Ce sont également les nombreuses victimes «collatérales» des bombardements de cibles stratégiques par l'aviation occidentale.

Les coalisés n'ont à déplorer que quelques dizaines de morts, pour la plupart accidentelles (États-Unis : 65 morts et 43 disparus, Grande-Bretagne : 6 morts et 8 disparus, France : 2 morts, alliés arabes : 13 morts et 10 disparus,...). Mais à moyen terme, les pertes occidentales pourraient s'avérer plus lourdes que prévu du fait de la contamination des soldats par les résidus des bombes fabriquées à partir de déchets d'uranium appauvri.

D'un point de vue financier, la guerre-éclair n'aura rien coûté aux pays coalisés, tous les frais ayant été payés rubis sur l'ongle par les pétromonarchies du Golfe, y compris le Koweit, ainsi que par l'Allemagne et le Japon, qui s'étaient refusés à intervenir militairement dans la guerre pour ne pas raviver les souvenirs douloureux de la Seconde Guerre mondiale.

Une guerre pour rien ?

Le gouvernement américain voit s'éloigner le spectre d'une prise de pouvoir par les chiites irakiens alliés de l'Iran.

Le maintien du dictateur au pouvoir satisfait les monarques arabes du Golfe, qui préfèrent un autocrate désarmé à la tête d'un pays ruiné plutôt qu'un Irak démocratique et laïc, susceptible de représenter un modèle à suivre pour leurs propres sujets. Il permet d'autre part de justifier la pérennisation d'une puissante base militaire anglo-saxonne au milieu des champs de pétrole.

Pendant quelques années, l'ordre règne autour du Golfe cependant que l'Irak continue d'être bombardé quotidiennement par l'aviation occidentale. Saddam Hussein et les monarques arabes exercent un pouvoir brutal et sans entraves sur leurs populations.

Le premier rompt avec la laïcité de ses débuts et se rapproche des mouvements islamistes, au grand dam des minorités chrétiennes de l'Irak, qui commencent à quitter le pays. Il renforce son emprise sur les populations irakiennes en tirant profit de l'embargo imposé par les Américains. Les pauvres n'ont d'autre solution que de courber la tête pour recevoir leur part de l'aide internationale, distribuée selon le bon vouloir du dictateur. Les privilégiés s'enrichissent outrageusement grâce au marché noir et en savent gré au dictateur.

Les attentats du 11 septembre 2001 contre les tours jumelles de Manhattan et le Pentagone ont réduit à néant ce précaire équilibre.....

 

Source: http://www.herodote.net/histoire/evenement.php?jour=19910...

 

27/05/2009

France, pays majoritairement musulman: dans combien de temps?

Posté par El-che

En 1974, à la tribune de l'ONU, le président de la République Algérienne, Houari Boumediene, a déclaré :
« Un jour, des millions d'hommes quitteront l'hémisphère sud pour aller dans l'hémisphère nord. Et ils n'iront pas là-bas en tant qu'amis. Parce qu'ils iront là-bas pour le conquérir. Et ils le conquerront en le peuplant avec leurs fils. C'est le ventre de nos femmes qui nous donnera la victoire ».

Dans le Figaro du 19 décembre 2006, notre 'grand ami' Mouammar Kadhafi déclarait : « Sans épée, sans fusil, sans conquêtes, les 50 millions de musulmans en Europe la transformeront bientôt en continent musulman ! »

Source: Site musulman http://www.mejliss.com/showthread.php?t=446626 

Commentaires du PNF:

Face au danger démographique qui nous guette, l'establishment continue sa politique de l'autruche. Les Français doivent se réveiller pour défendre leur territoire, leur culture et leur identité millénaire.

Dans un monde de plus en plus mondialisé, le droit du sol n'a plus de sens. Il faut y mettre fin. Il faut également pousser les Maghrébins et les Africains à quitter notre pays, où ils ne se sentent pas bien. Un grand plan Marshall doit être mis en place, avec des aides au retour au pays, pour que les étrangers qui ont envahi notre pays rentrent chez eux, dans la paix et la sérénité.

Sans quoi, la bombe démographique éclatera, déclenchant une guerre civile qui est inévitable si de telles mesures ne sont pas prises rapidement.

19:04 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : france, danger, invasion, islam |  Facebook | |

Le Pen: homme politique visionnaire, seul contre tous


26/05/2009

Islam: la France en danger (1/2)


Islam: la France en danger (2/2)


Anniversaire/Histoire: Mort du «Premier Grenadier de la République»

Le 27 mai 1800, à Oberhausen, en Suisse, Théophile de La Tour d'Auvergne est frappé à mort par la lance d'un uhlan autrichien.

Un soldat exemplaire

Fils d'un bâtard d'une très illustre famille de l'aristocratie française, ce soldat est né à Carhaix, en Bretagne, 57 ans plus tôt. Capitaine dans les armées du roi, il refuse d'émigrer à la Révolution.

Grenadier.jpgLorsque la République est menacée d'invasion en 1793, il commande une avant-garde de 8.000 hommes qui s'illustre dans les Pyrénées orientales sous le nom de «colonne infernale». Il est fait prisonnier. Après le traité de Bâle de 1795, libéré, il se retire de l'armée et se consacre à des études savantes.

Mais deux ans plus tard, bien qu'ayant dépassé l'âge de la retraite, il rempile comme simple soldat dans l'armée du Rhin, en remplacement du fils unique d'un archéologue de ses amis.

En mars 1800, son altruisme et son courage lui valent d'être désigné officiellement par le Premier Consul Napoléon Bonaparte comme le «Premier Grenadier de la République». Ses restes reposent au Panthéon depuis 1889 (sauf son coeur qui est aux Invalides).

Fabienne Manière.

Histoire: 26 mai 1860, Affrontements entre maronites et Druzes

Le 26 mai 1860, sur les flancs du mont Liban, au Proche-Orient, se produit un affrontement sanglant entre chrétiens maronites et Druzes. Il survient dans une zone où ces deux communautés religieuses vivaient depuis plusieurs siècles côte à côte et en bonne intelligence. C'est le début d'une escalade de la violence qui va conduire aux désordres actuels.

Joseph Savès.
Premiers déchirements communautaires

Au milieu du XIXe siècle, le gouvernement ottoman avait enlevé aux seigneurs locaux l'administration du mont Liban pour couper court à leurs velléités d'indépendance.

Vierge Marie Harissa - Mont Liban.jpgPour mieux assurer sa tranquillité, la Sublime Porte joue de la rivalité entre maronites et Druzes, habitants du mont Liban. Mais ce jeu s'avère dangereux car il coïncide avec la montée du communautarisme dans l'ensemble de l'empire ottoman.

C'est une conséquence paradoxale de la tentative de démocratisation mise en oeuvre avec la charte de Gulhané. Les Arabes, sujets de seconde zone, maugréent contre une égalité de façade qui les prive de leurs réseaux communautaires sans leur offrir pour autant les mêmes facilités qu'aux Turcs et aux minorités chrétiennes. Alors survient la catastrophe !

En 1858, des paysans druzes du mont Liban commencent à se révolter contre les abus du gouverneur maronite. En s'étendant, la jacquerie se transforme en affrontement entre les deux communautés religieuses. On compte plusieurs milliers de victimes dans la montagne à quoi s'ajoutent des tueries de chrétiens dans la métropole syrienne, Damas (5.000 victimes dans la seule journée du 9 juillet 1860).

Dans cette ville réside l'émir Abd el-Kader, glorieux opposant à la conquête française de l'Algérie. Il vit au milieu d'une petite communauté de dix ou quinze mille exilés algériens et tunisiens, les «Moghrébins». Le vieux chef monte sur son cheval et parcourt la ville à la tête de sa petite troupe de fidèles. Partout, il s'interpose entre les émeutiers musulmans et leurs victimes chrétiennes ou juives. Il morigène les premiers et offre aux secondes un asile dans sa maison.

On s'émeut jusqu'en France. Napoléon III reprend à son compte la vocation de la France à protéger les chrétiens du sultan, instaurée par François 1er et Soliman le Magnifique. Il envoie sans attendre 7.000 soldats à Beyrouth pour restaurer la paix entre les communautés. Les soldats stationneront dans la région pendant un an, inaugurant une tradition de présence française qui perdure aujourd'hui.

Source: Hérodote - http://www.herodote.net/histoire/evenement.php?jour=18600...

14:29 Publié dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : liban, maronites, druzes, france |  Facebook | |

25/05/2009

Une retraitée tuée lors d’un rodéo urbain. Comité de soutien pour le chauffard. Habitants terrorisés

Posté le 22 mai 2009, 15:37  |  Auteur : Ubu  

Alors qu’elle marchait sur un trottoir de Saint-Cyr-L’Ecole, Yvette, une retraitée de 69 ans a été percutée de plein fouet par une moto. Elle est décédée des suites de ses blessures. “Youssof“, le conducteur de la moto roulait sur la roue arrière d’un deux roues non homologué .
Plusieurs témoins ont vu Youssof percuter Yvette. L’auteur du drame est un habitué de ce type de rodéo urbain. En 2006, il avait percuté et blessé un enfant dans les mêmes circonstances. Il est également bien connu de la justice pour trafic de stupéfiants et pour conduite sans permis de conduire.
Mais un « comité de soutien» s’est organisé en faveur de… Youssof : « Dans le quartier de cette ville populaire, la tension est montée d’un cran. Et la peur s’est emparée des riverains qui n’osent pas commenter l’événement de peur des représailles », relate Julien Constant dans Le Parisien du 21 mai.
(article en consultation payante) (NOVOPRESS)
(Merci à Civitas Parisiorum et Pitch)
Merci à tous de faire tourner l’information sur les blogs, forums, chats… sur Facebook etc… Car, pour le moment, seuls Le Parisien, Novopress et Fdesouche en ont parlé.
Une telle information doit faire la une des médias !

13:12 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : immigration, violence |  Facebook | |

20/05/2009

Les établissements veulent éviter un conflit sur le paiement des jours de grève

Les universitaires grévistes verront-ils leur fiche de paie amputée ? Le 16 mars, Valérie Pécresse avait, dans une note sur l'exercice du droit de grève, rappelé aux universités les principes fixés par la loi. La ministre de l'enseignement supérieur avait réaffirmé la règle dite du "trentième indivisible" : même pour une grève de quelques heures, un fonctionnaire ne peut se voir retirer moins d'une journée de salaire. Cette règle "s'applique en cas de service non fait mais aussi en cas de service incomplet", avait-elle rappelé.

Des étudiants de l'université Bordeaux III assistent à un cour en plein air devant la mairie, le 19 mai.
Toutefois, sauf coup de théâtre, il semble que le souci d'apaisement prime aujourd'hui : ni le gouvernement, ni les présidents d'université ne s'orientent vers des retenues salariales massives, comme celles qui, en 2003, avaient durablement traumatisé les grévistes de l'enseignement primaire et secondaire.

Dans les universités, la situation est confuse. Les obstacles sont nombreux pour appliquer les retenues salariales aux enseignants du supérieur. Encore faut-il que les grévistes soient recensés ou se déclarent eux-mêmes... Mais pour des personnes dont le temps d'enseignement se calcule sur l'année, une telle déclaration, "n'est pas pertinente" assure Jean-Louis Fournel, du collectif Sauvons l'université. Le principal syndicat du secteur, le Snesup-FSU, demande à ses adhérents, sur son site Internet, de ne pas remplir les formulaires de déclaration envoyés par les établissements.

"SANS ÉTAT D'ÂME"

Exemple parmi d'autres, l'université Lumière Lyon-II, très mobilisée depuis le début du conflit, a enregistré, pour 976 universitaires, 159 journées de grève en février, 24 en mars et aucune après. "Il n'y a pas d'obligation de se déclarer gréviste dans le supérieur", rappelle le responsable local du Snesup-FSU, Philippe Selosse, selon qui "personne n'a idée du nombre réel de grévistes qu'il y a eu". De premières retenues ont cependant été opérées sur les salaires d'avril.

A l'université de sciences sociales Toulouse-I, où 4 % de grévistes ont été décomptés selon Bruno Sire, son président, celui-ci déclare qu'il ne fait "rien d'autre qu'appliquer la loi, sans état d'âme". "Simple principe d'équité, ajoute-t-il, je ne vais pas dire au personnel administratif qu'il n'est pas payé et payer les enseignants-chercheurs !"

La bataille qui se profilait à l'université de Toulon n'aura pas lieu. Son président, Laroussi Oueslati, a annoncé, mardi 19 mai, qu'il reculait. Les lettres adressées le 11 mai à une quinzaine d'enseignants-chercheurs, les menaçant de retenir l'équivalent de 98 jours de salaire s'ils ne justifiaient pas de leur emploi du temps depuis le début du mouvement en février, "sont nulles et non avenues", a-t-il indiqué.

Certains présidents d'université impatients de voir la situation retourner à la normale, sont tentés de frapper les contestataires au portefeuille, afin, notamment de faire cesser les rétentions des notes du premier semestre, mot d'ordre lancé dès février par la coordination nationale des universités.

Selon le Snesup-FSU, les universités d'Amiens, Aix-Marseille-II, Lyon-I, Nancy-I, Nantes, Nice, Reims, Rennes-I ou Tours, ont employé ce type de "menaces". Avec les examens qui se profilent, il devient néanmoins urgent de réunir l'ensemble des notes pour les jurys de diplômes.

Pour récupérer ces données, le président de Toulouse-I indique avoir "envoyé une note de service stipulant que, conformément à la loi, une non exécution d'une obligation de service, était assimilable à un fait de grève, donc passible de la retenue d'un trentième de salaire". Aujourd'hui, dit-il, "toutes les notes ont été transmises".

A Lille-II (droit et santé) en revanche, dix enseignants refusent toujours de remettre ces notes. Une première lettre envoyée le 8 avril n'ayant pas eu l'effet escompté, le président a averti qu'à dater du 20 avril, il allait procéder à des retenues "pour service non fait".

"Pour ne pas pénaliser les étudiants, nous les avons informés de leurs notes, plaide Philippe Enclos, maître de conférence et responsable du Snesup-FSU. De même, nous avons décidé de repousser les délibérations des jurys en fin d'année. Mais le président a refusé de nous recevoir". Les enseignants concernés ont théoriquement perdu l'équivalent d'un mois de salaire, mais le président se déclare "prêt à discuter" une fois les notes rendues.

Christian Bonrepaux, Luc Cédelle et Philippe Jacqué
Commentaires du PNF:  Le laxisme de Sarkozy
Deux ans ont passé depuis l'élection de Nicolas Sarkozy au pouvoir. Et plus le temps passe, plus l'on se rend compte que Sarkozy a bien trompé tout son monde (au moins le monde de ses électeurs...) lors des élections présidentielles. Car il affiche un laxisme digne des gouvernements de gauche!
Sarkozy, bien trop occupé à être réélu en 2012, n'a pas défendu lors de ce conflit la majorité silencieuse des étudiants qui était contre le blocage des universités. Il affiche un laxisme scandaleux qui va coûter très cher à bon nombre d'étudiants, étudiants le plus souvent en bas de l'échelle sociale et n'ayant pas les moyens d'aller dans le privé, là où les cours ont réellement lieu...

17:03 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : grève, laxisme |  Facebook | |