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26/05/2009

Anniversaire/Histoire: Mort du «Premier Grenadier de la République»

Le 27 mai 1800, à Oberhausen, en Suisse, Théophile de La Tour d'Auvergne est frappé à mort par la lance d'un uhlan autrichien.

Un soldat exemplaire

Fils d'un bâtard d'une très illustre famille de l'aristocratie française, ce soldat est né à Carhaix, en Bretagne, 57 ans plus tôt. Capitaine dans les armées du roi, il refuse d'émigrer à la Révolution.

Grenadier.jpgLorsque la République est menacée d'invasion en 1793, il commande une avant-garde de 8.000 hommes qui s'illustre dans les Pyrénées orientales sous le nom de «colonne infernale». Il est fait prisonnier. Après le traité de Bâle de 1795, libéré, il se retire de l'armée et se consacre à des études savantes.

Mais deux ans plus tard, bien qu'ayant dépassé l'âge de la retraite, il rempile comme simple soldat dans l'armée du Rhin, en remplacement du fils unique d'un archéologue de ses amis.

En mars 1800, son altruisme et son courage lui valent d'être désigné officiellement par le Premier Consul Napoléon Bonaparte comme le «Premier Grenadier de la République». Ses restes reposent au Panthéon depuis 1889 (sauf son coeur qui est aux Invalides).

Fabienne Manière.

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