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18/09/2007

Kouchner "le Pacifiste" menace l'Iran en évoquant la possibilité d'une guerre

MOSCOU (AFP) - Le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner a appelé mardi à Moscou à tout faire pour "éviter la guerre" contre l'Iran et à continuer à "négocier sans relâche".

"Tout doit être fait pour éviter la guerre", a-t-il dit lors d'une conférence de presse commune avec son homologue russe Sergueï Lavrov. "Il faut négocier, négocier, négocier, sans relâche, sans rebuffade", a-t-il ajouté.

"J'ai dit que le pire ce serait la guerre (...) On ne peut pas faire plus pacifique que moi mais il ne faut pas se voiler la face", a poursuivi le chef de la diplomatie française, reprenant des propos tenus dimanche sur un risque de "guerre" contre l'Iran.

Le chef de la diplomatie russe s'est dit "inquiet" pour sa part après l'évocation par son homologue français d'un risque de "guerre" contre l'Iran. "La Russie s'inquiète devant les multiples informations selon lesquelles des sanctions militaires contre l'Iran sont sérieusement envisagées dans la région", a déclaré M. Lavrov.

Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a déclaré mardi qu'il ne prenait "pas au sérieux" les déclarations du chef de la diplomatie française Bernard Kouchner évoquant le risque d'une "guerre" avec l'Iran si les sanctions contre son programme nucléaire restaient sans résultat. "Nous ne prenons pas au sérieux ces déclarations. Les propos médiatiques sont différents des positions réelles", a déclaré M. Ahmadinejad aux journalistes à la sortie du siège du Parlement à Téhéran.

Il a refusé de faire tout autre commentaire.

Dimanche, M. Kouchner a averti que le monde devait se "préparer au pire", c'est-à-dire à la "guerre" avec l'Iran, si des sanctions se révélaient insuffisantes pour convaincre Téhéran de suspendre son programme nucléaire.

06beb64798dd54b645beb5a4563bc26a.jpgLes Etats-Unis ont insisté le même jour sur le fait quils privilégiaient toujours la voie diplomatique, par le biais de sanctions, sans toutefois exclure l'option militaire.

Depuis l'élection du président Nicolas Sarkozy en mai, la France a enchaîné les appels à une plus grande fermeté de la communauté internationale, et particulièrement de l'Union européenne, envers l'Iran. Paris a demandé des sanctions supplémentaires contre Téhéran s'il persistait dans son refus de suspendre ses activités d'enrichissement d'uranium.

Lundi, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Mohammad Ali Hosseini, a affirmé que les propos de M. Kouchner portaient "atteinte à la crédibilité de la France".

"Nous espérons que ces déclarations soient de pure forme et ne correspondent pas aux positions réelles et stratégiques de la France", a-t-il ajouté, en suggérant qu'elles étaient le fruit de "suggestions erronées et d'informations irréelles données par les autres", c'est-à-dire les Américains.

Pour sa part, Allaeddine Boroujerdi, le président de la Commission des Affaires étrangères du Parlement, a affirmé lundi que "si le gouvernement français poursuit sa position illogique à l'égard de l'Iran, le Parlement adoptera des mesures dures" contre Paris, selon l'agence Irna.

"Avec de telles positions, il n'est pas utile d'avoir un commerce de plusieurs milliards d'euros avec la France. Paris doit présenter des excuses au peuple iranien", a-t-il ajouté.

14/08/2007

Les mots biaisés du Proche-Orient

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[Je vous conseille chaudement de lire les dossiers du Monde Diplomatique sur la Palestine, disponibles sur leur site internet. Leur ligne éditoriale, concernant le problème crucial de la Palestine occupée, est étonnante et courageuse, en ces temps d'oppression du lobby sioniste sur les libres-penseurs. Bonne lecture. Clovis]

  

Comprendre le quoi, le où, le quand, le qui et le comment, puis écouter chaque partie sur le pourquoi, tout en séparant bien le fait de l’opinion... N’est-ce pas à cela qu’on reconnaît les journaux de qualité ? Et que promettent les spots promotionnels de CNN, Fox News ou Al-Jazira, si ce n’est l’objectivité ? " We report, you decide " : nous rapportons les faits, vous décidez. Pourtant, après avoir travaillé cinq ans comme correspondant au Proche-Orient, ma conclusion est pessimiste : les journalistes occidentaux ne peuvent pas décrire précisément, et encore moins objectivement, le monde arabe ni le Proche-Orient. Même en suivant à la lettre les règles journalistiques, ils peignent un tableau profondément déformé de la région.

Le problème essentiel tient aux mots utilisés : ceux qu’emploient les journalistes ne signifient rien pour les publics européen ou américain, ou sont compris de manières différentes, ou sont tout simplement biaisés.

Les meilleurs exemples de ces termes inconnus sont les mots " occupation " et " dictature ". Ignorer la nature d’une dictature n’est pas le monopole des intellectuels ou du grand public. Au temps où j’étais correspondant, j’essuyais parfois des réprimandes du rédacteur en chef : pourquoi obtenir un visa pour l’Irak de Saddam Hussein demandait-il tant de temps ? Et pourquoi n’étais-je pas encore allé en Libye ? " Comment ça, pas de visa ? Insiste ! " Ou cette demande faite par un célèbre journaliste d’investigation qui souhaitait avoir les coordonnées des services secrets jordaniens... Ou ce comptable qui me réclamait les reçus pour toutes les personnes que j’avais soudoyées durant mon voyage dans l’Irak de l’ancien dictateur...

Pourtant, le rédacteur en chef, le journaliste d’investigation ou le comptable suivaient l’actualité de très près. Ils lisaient les journaux et regardaient la télévision. Mais à quel moment ces journaux ou ces télévisions expliquent-ils ce qu’est réellement une dictature ?

Le livre que j’ai publié l’été dernier porte sur la peur, la méfiance, le lavage de cerveau, la corruption et la destruction délibérée des ressources propres à chaque personne, de l’amour propre. L’éditeur s’est impliqué personnellement et l’a lu plusieurs fois. Présent à la Foire du livre de Francfort, il en est revenu plein d’entrain : il avait parlé du livre à un collègue égyptien qui était intéressé ; ma percée dans le monde arabe était imminente ! Il était radieux, jusqu’au jour où il lui a été expliqué qu’existait une contradiction dans les termes : une dictature peut-elle autoriser la publication d’un livre qui a précisément pour thème l’odieuse nature de cette dictature ? Même après avoir digéré cent pages consacrées à la culture de la peur sur laquelle s’appuient les Etats policiers, le mot " dictature " était resté, pour lui, une abstraction.

Le mot " occupation " peut-il être, lui aussi, vide de sens pour les lecteurs et les téléspectateurs occidentaux ? Un tel vide expliquerait pourquoi on multiplie les pressions sur l’Autorité palestinienne pour qu’elle prouve qu’elle " en fait assez contre la violence " alors qu’on ne demande presque jamais aux porte-parole du gouvernement israélien s’ils " en font assez contre l’occupation ". Nul doute qu’en Occident le citoyen sait ce qu’est la menace terroriste, ne serait-ce que parce que les responsables politiques le lui rappellent régulièrement. Mais qui explique aux publics occidentaux la terreur qui se cache derrière le mot " occupation " ? Quelle que soit l’année à laquelle on se réfère, le nombre de civils palestiniens tués en raison de l’occupation israélienne est au moins trois fois supérieur à celui des civils israéliens morts à la suite d’attentats. Mais les correspondants et les commentateurs occidentaux, qui évoquent les " sanglants attentats-suicides ", ne parlent jamais de la " sanglante occupation ".

Si les horreurs quotidiennes de l’occupation israélienne restent largement invisibles, l’" information " provenant des dictatures parvient aux journaux et aux télévisions occidentaux. Se présente alors un second problème : quand les journalistes décrivent les événements, ils empruntent les termes des démocraties. Ils utilisent des mots comme " Parlement " ou " juge ", ils disent le " président Moubarak " plutôt que le " dictateur Moubarak ", et ils parlent du Parti national démocratique alors que celui-ci n’est ni " démocratique " ni un " parti ". Ils citent un professeur d’université du monde arabe, mais oublient d’ajouter que celui-ci est contrôlé et surveillé par les services secrets. Lorsque sur l’écran de télévision apparaissent quelques jeunes gens en colère qui brûlent un drapeau danois dans un Etat policier, ils appellent cela une " manifestation " et non une opération de communication.

Ce qu’il y a de déconcertant, c’est que les correspondants qui se trouvent au Proche-Orient connaissent pertinemment ce que signifie une occupation et une dictature. Ils travaillent et vivent dans des pays arabes et dans les territoires palestiniens, ils y ont des amis, des collègues et des familles qui ne peuvent se fier à aucune règle de droit. Ces amis, ces collègues, ces familles ne sont pas des citoyens mais des sujets, presque sans défense, et ils le savent. Mais comment les publics occidentaux pourraient-ils savoir, savoir véritablement, de quelle manière tourne un tel système ? Surtout quand le vocabulaire laisse penser que les démocraties et les Etats policiers fonctionnent d’une façon quasiment similaire, avec un Parlement, un président et, même, des " élections " ?

Certains mots ne disent rien aux citoyens ordinaires. D’autres évoquent autre chose que ce qu’on a voulu dire. Ils sont intrinsèquement biaisés : quelques minutes de zapping sur les chaînes satellitaires suffisent à le démontrer. Devons-nous dire " Israël ", l’" entité sioniste ", la " Palestine occupée " ? " Intifada ", " nouvel Holocauste " ou " lutte d’indépendance " ? Ce bout de terre est-il " contesté " ou " occupé ", et doit-il être " donné " ou " rendu " ? Est-ce une " concession " quand Israël remplit une obligation figurant dans un traité qui a été signé ? Est-ce qu’il y a " négociation " entre Israéliens et Palestiniens, et si c’est le cas, quelle est la marge de manœuvre des Palestiniens sachant que le terme " négociation " implique des concessions mutuelles entre deux parties plus ou moins égales ?

Il n’y a pas de mot neutre. Quel vocabulaire adopter, alors ? Pas facile d’écrire une dépêche de ce type : " Aujourd’hui en Judée et Samarie/dans les territoires palestiniens/dans les territoires occupés/dans les territoires disputés/dans les territoires libérés, trois Palestiniens innocents/terroristes musulmans ont été éliminés préventivement/brutalement assassinés/tués par l’ennemi sioniste/par les troupes d’occupation israéliennes/par les forces de défense israélienne. " Ou, sur l’Irak : " Aujourd’hui, les croisés sionistes/troupes d’occupation américaines/forces de la coalition ont attaqué des bases de la résistance musulmane/des terroristes/des cellules terroristes ".

La culture occidentale est optimiste : lorsque vous identifiez un problème, vous êtes prié de proposer simultanément une solution. Mais comment sortir de ce marécage linguistique, sauf peut-être à reconnaître plus ouvertement les partis pris et les filtres inévitables de tout travail journalistique, et à mettre un terme à la tromperie de slogans issus du marketing ? Nous rapportons les faits, vous décidez, d’accord. Mais nous décidons ce que vous voyez et comment vous le voyez.

Pourtant, il y a une catégorie de mots pour lesquels les médias occidentaux pourraient faire mieux. Pourquoi un juif qui réclame la terre qui lui a été donnée par Dieu est-il un " ultranationaliste ", alors qu’un musulman qui tient le même raisonnement est un " fondamentaliste " ? Pourquoi un dictateur arabe qui choisit une politique différente de celle des Occidentaux est-il " antioccidental ", alors que cette étiquette n’est jamais appliquée dans l’autre sens ? Imagine-t-on un leader américain qualifié de " radicalement antiarabe " ? Un responsable politique israélien qui croit que seule la violence peut protéger son peuple est appelé un " faucon ". A-t-on jamais entendu parler d’un " faucon " palestinien ? Non, c’est un " extrémiste " ou un " terroriste ". Les responsables israéliens qui croient au dialogue sont des " colombes ". Pourtant, un Palestinien qui choisit la même voie est appelé un " modéré ", ce qui laisse entendre que, bien que la violence soit logée dans le cœur de chaque Palestinien, celui-là est parvenu, grâces en soient rendues à Allah, à " modérer " sa nature profonde. Et pendant que le Hamas " hait " Israël, aucun parti ou leader israélien n’a jamais " haï " les Palestiniens, même quand ces dirigeants profitent de leur fauteuil gouvernemental pour prôner leur expulsion. A moins qu’il ne s’agisse d’un " nettoyage ethnique " ? Ou d’un " déménagement involontaire " ? Ou d’un " transfert " ?

Joris Luyendijk.

 

Source:    http://www.monde-diplomatique.fr/2007/03/LUYENDIJK/14555

08/08/2007

Des soldats refusant d'obéir aux ordres déclenchent une polémique en Israël

Cette article illustre bien le fanatisme religieux ambiant qui règne en Israël et qui domine toute pensée politique dans cet "Etat juif":

 

Par Ron BOUSSO AFP - Mercredi 8 août, 09h24

JERUSALEM (AFP) - Un débat passionné a éclaté en Israël à propos des soldats qui ont refusé mardi de participer à l'évacuation de colons en Cisjordanie, encouragés par leurs familles et l'extrême-droite.

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Une douzaine de soldats sur les conseils de leurs parents et de leurs rabbins n'ont pas obéi aux ordres de leurs officiers et ont été condamnés à un mois de cachot.

Selon les médias, ce genre d'insubordination soutenue par la droite radicale se multiplie.

"Le refus idéologique d'obéir à des ordres d'évacuation de colons n'est plus un phénomène marginal", constate le quotidien libéral Haaretz.

"De plus en plus de rabbins ordonnent à leurs étudiants de refuser les ordres d'évacuation, de plus en plus de personnalités d'extrême-droite soutiennent ces refus, et de plus en plus de soldats religieux ont le sentiment que la population et leur famille sont derrière eux", ajoute le quotidien.

L'armée, par peur que de tels actes de rébellions ne se reproduisent, préfère désormais consigner "des centaines de soldats religieux" à des tâches ménagères plutôt que les envoyer sur des missions d'évacuation, rapporte mercredi la journal Maariv.

Le ministre de la Défense, Ehud Barak, le soldat le plus décoré du pays, a prévenu que le refus d'obéissance affaibli un pays où le service militaire est obligatoire pour les hommes et les femmes.

"Tout pays qui veut vivre ne peut avoir qu'une seule armée. Les soldats reçoivent des ordres de leurs commandants et de personne d'autre", a-t-il affirmé.

Mais ceux qui soutiennent les soldats réfractaires les présentent comme des héros et affirment que d'autres refus d'obéissance auront lieu.

"Je suis heureux de ce que mon fils a fait", lance Avner Cohen, père de l'un des soldats condamné au cachot.

"Il a payé le prix de l'expulsion scandaleuse de juifs de la terre d'Israël", ajoute t-il. La famille Cohen a vécu dans une colonie de la bande de Gaza jusqu'au retrait israélien de cette région en 2005 après 38 ans d'occupation.

"Le rôle de l'armée est de protéger les habitants d'Israël, non pas d'expulser les juifs", lance t-il.

Aryeh Eldad, un député d'opposition d'extrême-droite, a affirmé lundi que le refus d'obéissance constitue "un message au gouvernement afin qu'il sâche que s'il utilise les soldats pour expulser les Juifs, il se retrouvera sans armée".

Les deux familles qui ont été expulsées mardi font partie des colons installés dans une centaine de colonies sauvages disséminées en Cisjordanie et qu'Ehud Olmert a promis de faire évacuer.

De nombreux soldats religieux sont proches des mouvements d'extrême-droite et résident souvent eux mêmes dans des colonies.

Ces soldats sont ainsi très nombreux dans les unités d'élite. Lors du retrait de la bande de Gaza, certains d'entre eux avaient déjà refusé de participer à l'évacuation des colons installés dans cette région.

"La Bible est au-dessus des lois de l'Etat d'Israël", explique à l'AFP le rabbin Yishai Babed qui réside en Cisjordanie.

"Expulser des gens de leur maison contredit les enseignements de la Bible", ajoute-t-il.

Un aumônier de l'armée David Stav, rejette cette position. "Dire que les ordres donnés aux soldats contredisent la Halakha (la loi religieuse juive) c'est aller trop loin", déclare-t-il à l'AFP. "Si c'était le cas, l'armée devrait être immédiatement démantelée", poursuit-il.

Avshalom Vilan, député du parti d'opposition de gauche Meretz met, lui, en garde contre une politisation de l'armée qui risque de provoquer sa paralysie.

"Des soldats de gauche vont refuser de défendre les colonies, les soldats de droite vont refuser de les démanteler", prévient-il.

30/07/2007

Violences sur un policier : un Franco-israëlien suspecté

30c3bf69b863ae99f50a2c76d2adc3f7.jpgUn Franco-Israélien inculpé en Israël pour le meurtre d'un chauffeur de taxi palestinien, pourrait être l'auteur d'une tentative d'homicide volontaire sur un commissaire de police parisien en 2002.

Julien Soufir, un Franco-Israélien inculpé en Israël pour le meurtre d'un chauffeur de taxi palestinien le lundi 14 mai, pourrait être l'auteur d'une tentative d'homicide volontaire sur un commissaire de police parisien en 2002, a-t-on appris lundi 11 juin de source proche de l'enquête française.
En avril 2002, un jeune commissaire de police en service alors à la Direction de l’ordre public avait été très gravement blessé à coups de couteau à l’abdomen alors qu’il tentait de s’interposer avec d’autres policiers entre des manifestants pro-israéliens et un groupe de Maghrébins lors d’une manifestation de soutien à Israël. L’agresseur avait échappé aux recherches policières et le bruit circulait alors qu’il s’agissait d’un jeune extrémiste juif qui avait été rapidement "exfiltré" en Israël, pour être mis à l’abri des poursuites. L’agression et la fuite du coupable présumé avaient provoqué des remous parmi les policiers.
La 2eme division de police judiciaire qui enquêtait sur cette agression depuis 2002 a indiqué la semaine dernière qu’elle avait identifié Julien Soufir comme "pouvant en être l’auteur" dans des conditions qui, selon l’AFP n’ont pas été révélées.

Meurtre raciste

Le Tribunal de district de Tel-Aviv a inculpé le 28 mai Julien Soufir, du meurtre d'un chauffeur de taxi palestinien perpétré le 14 mai, avait-t-on appris de source judiciaire israélienne.
Accusé de "crime haineux", le prévenu, qui avait été écroué peu après son arrestation, est présumé avoir frappé de 24 coups de couteau au cou sa victime, Tayssir Kariki, 35 ans, selon les chefs d'accusation.
"Je n'ai rien ressenti (...) C'était comme abattre un animal", avait déclaré aux enquêteurs israéliens Julien Soufir, 25 ans, qui a reconnu s'être rendu à Jérusalem pour trouver un chauffeur de taxi palestinien dans l'intention "de tuer un Arabe parce qu'il était arabe".
L’affaire a donné lieu à de nombreux articles dans la presse israélienne. Dans Haaretz, du 16 mai, deux jours après le crime, un éditorial de Goel Pinto, avait même suggéré aux "responsables de la communauté juive de France de se rendre à la Grande Mosquée de Paris et de demander pardon pour ce meurtre. Et pardon aussi pour la racisme anti-musulman qui est enraciné dans leur communauté et qui est l’une des causes principales de la déterioration des ralations entre les Juifs et les Musulmans en France"

 Source: Nouvel Obs 13.06.2007

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/societe/2007061...

Voir la vidéo du reportage 66 Minutes:

http://www.dailymotion.com/relevance/search/julien+soufir...

Voir aussi article sur l'ambiance xénophobe qui règne en Israël:

http://www.planetenonviolence.org/Tel-Aviv-Un-immigrant-f...

 

 

22/10/2006

La droite gaulliste doit faire barrage à Sarkozy et au lobby sioniste

Face au danger de voir la France prise en otage par Sarkozy et le lobby sioniste, la droite gaulliste doit réagir et avoir comme priorité d’action la défense de l’indépendance de la France.

Si Sarkozy est élu, il n’emedium_sarko_bush.jpgst pas nécessaire d’être un expert en géopolitique pour comprendre qu’il y aura une très dangereuse rupture de la politique étrangère de la France, qui pourrait menacer tout l’équilibre mondial.

Les médias français, majoritairement noyautés par le lobby sioniste, soutiennent Sarkozy parce qu’il est selon ses propres mots un " ami d’Israël ". S’il est élu, Sarkozy donnera un chèque en blanc à l’armée israëlienne et américaine pour éradiquer toute menace à la construction du " Grand Israël " : continuation de la persécution du peuple palestinien, attaques de la Syrie et de l’Iran, nouvelle destruction du Liban. Lors des " délibérations " du Conseil de Sécurité de l’ONU, Sarkozy s’alignera de manière automatique sur la ligne américano-sioniste.

Ce serait une première dans l’histoire de France de voir notre pays aux mains de puissances étrangères. Après la destruction par le bas (l’entrée en France de millions d’immigrés, qui a détruit le tissu social français), ce sera la destruction par le haut : la prise de pouvoir par un " agent de l’étranger ", Sarkozy.

Face à cette menace, la droite gaulliste doit présenter un candidat coûte que coûte face à Sarkozy, quitte à faire gagner la gauche. Pourquoi pas d’ailleurs en expliquer publiquement la raison ? Villepin devrait se présenter face à Sarkozy et déclarer qu’il représente une idée du monde, celle d’un humanisme universel, totalement opposée aux idées de Sarkozy, qui, par son soutien inconditionnel à Israël, défend une politique aveugle, belliqueuse et sectaire (pour ne pas dire raciste).

Pour ces raisons, j’en appelle à tous les démocrates et amoureux de la France pour soutenir une candidature de la droite gaulliste, afin de défendre une certaine idée de la France, au delà du sectarisme des partis.

 

 

01/10/2006

Israël : la stratégie de la provocation et de la terreur

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Le conflit actuel au Liban est très symptomatique de la stratégie adoptée depuis longtemps par l’Etat sioniste. Tout d’abord, Israël occupe des territoires appartenant aux Palestiniens ou aux Etats voisins (Liban, Syrie) n’ayant pas signé d’accord de paix, afin de faire monter les tensions et de faire passer à l’acte les groupes de résistance, tels le Hezbollah.

Ensuite, si cela ne suffit pas, Israël va massacrer quelques dizaines de civils qui faisaient bronzette sur une plage de Gaza (une enquête a été ouverte sue cette attaque perpétrée par des bateaux de guerre, comme toujours sans réponse …).

Ensuite, au lieu d’échanger des prisonniers de guerre libanais – prisonniers d’une guerre qui était terminée depuis longtemps - contre ses deux soldats séquestrés, Israël met en pratique son plan de destruction systématique des infrastructures et de nombreuses usines du Liban (dont une fabrique de lait qui faisait de l’ombre à sa concurrente israélienne, lui ayant raflé des marchés..).

Il faut rappeler que dans le passé Israël a échangé des prisonniers libanais contre des soldats de Tsahal kidnappés par le Hezbollah. Pourquoi pas cette fois ? Parce qu’Israël avait préparé depuis longtemps son attaque du Liban. D’autre part, pour des raisons de stratégie médiatique, l’Etat hébreu voulait passer à l’acte durant la période de vacances de juillet-août, pendant laquelle nombre de citoyens occidentaux sont en vacances et donc moins sensibilisés aux événements internationaux, et moins facilement mobilisables. Ceci afin de minimiser le coût médiatique des massacres et destructions engendrés par cette " démocratie ". Pour forcer le timing désiré de son opération, et provoquer une réaction du Hezbollah, Israël a utilisé cette stratégie de provocation par la terreur, avec des attaques inqualifiables sur les plages de Gaza contre des familles qui tentaient par une belle journée d’été d’oublier le sort que leur a réservé le monde …

Le véritable objectif d’Israël dans l’attaque du Liban n’était pas le Hezbollah, mais la destruction de l’économie libanaise qui était en plein renouveau. Israël ne peut accepter d’avoir un pays riche à ses côtés. Inacceptable en terme de stratégie de défense. Un pays riche signifie des moyens pour acheter des armes sophistiquées, et des moyens médiatiques et politiques également importants.

Israël a donc commis des actes barbares contre les civils palestiniens sur les plages de Gaza afin de provoquer une réaction du Hezbollah et de mettre à exécution son plan d’attaque du Liban. Mais bon, attendons pour en savoir plus (ou moins .. ?), l’enquête interne ouverte par l’armée israélienne est toujours en cours …

Voir les vidéos :

Massacres sur les plages de Gaza :

http://www.youtube.com/watch?v=QLGLJk7YdAs

http://www.youtube.com/watch?v=oxl3vBp66kY

http://www.youtube.com/watch?v=9P4BJOO0G4U

La destruction du Liban condamnée par Pat Buchanan, homme politique américain :

http://www.youtube.com/watch?v=5jFZDbDyinw