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01/07/2009

La France, sa dette et ses besoins d'emprunt

euros.jpgÀ Versailles, le 22 juin 2009, devant le Parlement français réuni en Congrès, le président Nicolas Sarkozy a annoncé le lancement d'un emprunt d'État auprès du public et non plus seulement des banques, en vue de financer des « investissements d'avenir». Michel Psellos, spécialiste de finances publiques, nous éclaire sur les emprunts à travers l'Histoire.

Recettes, ressources et emprunts

Au départ, il importe de rappeler la différence entre «recettes» et «ressources» pour une entreprise comme pour l'État :

- Les «recettes» : c'est le chiffre d'affaires annuel réalisé par l'entreprise ou les impôts encaissés par l'État, desquelles on soustrait les «dépenses» ou «charges» annuelles pour calculer le bénéfice ou le déficit.

- Les «ressources» sont constituées des nouveaux emprunts et du bénéfice (si ce dernier est positif) ; elles permettent de financer les besoins de l'entreprise ou de l'État, c'est-à-dire les remboursements d'emprunts passés, les investissements... et l'éventuel déficit.

Ce rappel de vocabulaire permet de comprendre quelques évidences souvent malmenées par des discours politiques aussi creux que captieux :

1) Toute bonne gestion financière doit partir du déficit, qui provient de recettes trop faibles ou de charges trop élevées, pour en déduire le montant des ressources à trouver afin de financer ce déficit et les autres besoins. Faire l'inverse, autrement dit fixer le déficit en fonction des ressources de financement que l'on pourrait mobiliser, est une politique de gribouille !

2) Si les marchés financiers ont une capacité suffisante pour prêter à l'entreprise ou l'État les ressources nécessaires, il n'y a aucun besoin d'emprunter directement auprès des particuliers, ce qui s'effectue toujours dans des conditions plus coûteuses : les particuliers attendent un taux d'intérêt plus élevé que celui qui leur est proposé par les banques (ou un avantage fiscal) ; d'autre part, le placement de l'emprunt auprès de centaines de milliers de personnes est inévitablement plus coûteux qu'auprès de quelques dizaines de banques.

On peut néanmoins décider, pour de pures raisons de communication d'entreprise ou d'affichage politique, d'emprunter auprès des particuliers une part modeste du besoin de financement annuel, bien que ce soit plus coûteux : EdF vient ainsi d'emprunter 2 md€ auprès des Français sur un programme annuel d'emprunt de l'ordre de 10 md€, et l'État, par la voix du président de la République, projetterait d'emprunter de l'ordre de 10 md€ auprès des particuliers sur un programme annuel d'emprunt d'environ 150 md€ (dont 140 resteront apportés par les marchés, qui auraient pu sans difficulté aller jusqu'à 150).

L'époque où les marchés financiers n'avaient pas une capacité suffisante pour absorber des besoins parfois importants d'emprunts d'EdF ou de l'État est révolue depuis les années 1980 : les emprunts Lepercq à la Libération, Pinay en 1958 ou Giscard en 1965 puis 1973 pouvaient encore apparaître justifiés, mais l'emprunt Balladur de 1993 ne l'était plus et celui de Sarkozy en 2009 ne le sera pas plus : leur unique fonction est politique, malgré leur surcoût financier.

Affirmer qu'un tel emprunt «apporte des recettes nouvelles pour investir» est une ineptie : on ne fait que substituer un mode de financement plus coûteux à un autre. Si on entend par là que l'État augmentera ses dépenses d'investissement à due concurrence des ressources apportées par cet emprunt particulier, on reconnaît alors avoir décidé d'augmenter le déficit budgétaire d'autant, ce qui dénote un laxisme invétéré.

Enfin, l'insistance mise à ce que les ressources de cet emprunt ne financent que des dépenses «productives» est tout simplement puérile : c'est oublier que le reste des emprunts financera d'autant plus largement des dépenses «improductives», tant il est vrai que l'argent est «fongible». Dans les entreprises comme pour le budget de l'État, la pré-affectation des ressources est une vue de l'esprit.

Rigueur, laxisme et euro

Après le redressement de la fin des années 1990, qui a permis à la France de se qualifier pour l'euro, la période 2002-2008 a connu une dégradation larvée du déficit budgétaire et des comptes extérieurs, dont le montant cumulé équivaut à celui des premières années de François Mitterrand en 1981-1982. Mais aucun plan de redressement équivalent à celui de 1983 n'est venu redresser la barre, bien que l'endettement public ait depuis lors doublé et malgré les discours martiaux tenus à ce propos en campagne électorale...

C'est que, d'une part, la contrainte extérieure liée au risque de crise du franc a disparu avec la création de l'euro, d'autre part, que le gouvernement français refuse la contrainte de substitution des «critères de Maastricht» (il faudrait que le déficit des comptes publics ne dépasse pas 3% du PIB), comme le montre le report perpétuel de la date de retour à l'équilibre (en 2010, puis 2012, puis 2015,...) depuis l'élection de Nicolas Sarkozy en 2007.

Dénonçant en 1983 la politique de rigueur, les communistes et certains socialistes, dans la mouvance de Jean-Pierre Chevènement, développaient de savantes arguties sur la différence entre le déficit «choisi» ou «vertueux» qui «prépare l'avenir» par l'investissement, et le déficit «subi» qui ne ferait qu'augmenter la dette.

Les mêmes palinodies sont aujourd'hui reprises par le président de la République Nicolas Sarkozy et sa ministre des finances Christine Lagarde, pour tenter d'éluder la contrainte européenne du retour à l'équilibre financier en effectuant une savante distinction entre des déficits 1) structurel, 2) de crise et 3) de soutien à l'activité.

Ces arguties n'avaient pas plus été retenues en 1983 par les responsables des finances publiques (le président François Mitterrand et son ministre des Finances Jacques Delors) qu'elles ne le sont aujourd'hui par les responsables européens, chargés de veiller au sérieux de la politique budgétaire de chaque État adhérent à l'euro. Tout au plus, les néo-laxistes de 2009 parviendront-ils à retarder un peu l'échéance de la politique de rigueur, comme les laxistes de 1982 l'avaient retardée d'un an, mais il est plaisant dans l'intervalle de voir leurs discours converger avec ceux des Marchais et Chevènement d'alors...

La réalité financière ne pourra que reprendre ses droits d'ici un an ou deux, quand la reprise économique permettra aux autorités européennes d'exiger un assainissement : la France pourrait alors devoir s'infliger une augmentation de 3 points de la TVA ou de la CSG, tout comme l'Allemagne en 2005, lorsque sa situation, aussi détériorée que celle de la France, avait conduit le chancelier Schröder à prendre des mesures de redressement que le président français Chirac n'avait pas voulu consentir. Prévisible à brève échéance, cette hausse ne ferait d'ailleurs que combler le déficit actuel de 30 md€ de la Sécurité Sociale, dont la seule existence à côté du déficit du budget de l'État devrait constituer un scandale intolérable pour ceux qui ont fait campagne en répétant que la dette était insoutenable, et son transfert aux générations futures injustifiable.

Le futur emprunt d'État est donc une «ressource» de substitution mais ne constitue en rien une «recette» nouvelle, laquelle ne pourra provenir que des impôts qui viendront inéluctablement, à moyen terme, se conjuguer aux économies de dépenses pour rééquilibrer les finances publiques.

Michel Psellos.
Source: Hérodote

29/06/2009

La France humiliée par Israël

Les soldats israéliens ont agressé plusieurs fois des diplomates français.

09.jpgSi Nicolas Sarkozy fait beaucoup d’efforts pour se rapprocher de l’Etat hébreu, on ne peut pas dire que la réciproque soit vraie. A preuve la multiplication des «bavures» commises par les forces de sécurité israéliennes à l’encontre de ressortissants français en mission et soigneusement étouffées par le Quai d’Orsay. Lundi, la directrice du centre culturel français de Naplouse (Cisjordanie) a été sortie de son véhicule, jetée à terre et rouée de coups par des militaires israéliens près de Jérusalem. «Je peux te tuer», a lancé en anglais l’un des soldats. Sa voiture portait pourtant des plaques diplomatiques. Depuis, on lui a déconseillé de porter plainte pour ne pas «gêner» la visite de Nétanyahou. Mardi, c’est le directeur du centre culturel de Jérusalem-Ouest, Olivier Debray, qui, à bord d’un véhicule pourvu de plaques consulaires, a été insulté par des policiers.

beat.jpgMiette. D’une façon générale, le corps consulaire français se plaint de la violation régulière par les policiers et les soldats israéliens des usages consulaires. Le 11 juin 2008, Catherine Hyver, consule adjointe à Jérusalem, avait été retenue dix-sept heures sans une goutte d’eau ni une miette de pain par la sécurité israélienne à un point de passage de la bande de Gaza.

3940808462-tapis-rouge-paris-pour-peres-lors-d-une-visite-sous.jpgExcréments. Mais l’incident le plus choquant est l’occupation du domicile de l’agent consulaire français, Majdi Chakkoura, à Gaza pendant l’attaque israélienne de janvier. En son absence, les soldats israéliens ont complètement ravagé les lieux - pourtant signalés à l’armée israélienne -, volé une grosse somme d’argent, les bijoux de son épouse, son ordinateur et détruit la thèse sur laquelle il travaillait. Et ils ont souillé d’excréments le drapeau français. Le Quai d’Orsay n’a là encore élevé aucune protestation. Une occupation semblable s’est produite au domicile d’une professeure palestinienne du centre culturel français. Avec ce tag écrit en français sur la bibliothèque dévastée : «Sale arabe, ont va revenir te tuer». C’est, dit-on à Gaza, la faute de français - le «t» en trop - qui a choqué l’enseignante.

Source: Libération

http://www.liberation.fr/monde/0101576075-la-france-humil...

28/06/2009

26 juin 2008: Israël dément toute tentative d'assassinat de Sarkozy et pourtant...

La véritable histoire serait que Nicolas Sarkozy a échappé de peu à un assassinat. Comme nous l'avons déjà dit ICI et ICI, il est fort probable que son discours à la Knesset où il plaide pour Jérusalem capitale des deux Etats sera très mal passé chez les extrêmistes religieux, or il faut savoir qu'ils sont nombreux à s'engager dans l'armée, ne serait-ce que pour défendre les colons. Lire ICI. Ces individus-là ne sont pas pour la paix, on a vu ce qu'ils ont fait à Rabin. Enfin, qui peut franchement croire qu'un soldat se serait suicidé au moment du départ du couple présidentiel ? La vérité semblerait toute autre et elle émane des services secrets russes. Un  garde du corps de Sarkozy serait aussi mort. Nous citons :

"Selon la Zavtra, quotidien russe, le Service fédéral de sécurité de la Fédération Russe (FSB) aurait fait un rapport au Premier Ministre Poutine et au Président Medvedev aujourd'hui indiquant que le président français Nicolas Sarkozy aurait « échappé de peu » à une tentative d'assassinat au cours de son départ de l'aéroport Ben-Gourion après une attaque qui aurait laissé un agent de sécurité français et un policier israélien morts.

Le quotidien moscovite indique également que, selon les analystes du FSB, la version officielle qui défend la thèse du suicide ne servirait qu'à masquer une « réalité évidente ». Il ajoute encore que cette tentative d'assassinat aurait été planifiée par des intégristes religieux après que, lors de son discours devant la Knesset, le président Sarkozy ait indiqué que Jérusalem devait être divisée."
Voir ICI le commentaire à côté de la video et nous faisons confiance à notre Ami.

D'ailleurs n'est-il pas bizarre que le film ne commence que lorsque tout est terminé et que l'on voit Sarkozy et son épouse monter dans l'avion ? Pourquoi est-il coupé ? Il y a là quelque chose d'anormal que l'on essaie de nous cacher. Car il est clair et net que tout le monde devait filmer le départ du couple et les adieux de Perez et d'Olmert, or là, comme par hasard, ces scènes ont soigneusement disparues.

Un jour Nicolas Sarkozy devra comprendre qu'on ne peut pas devenir ami avec les sionistes purs et durs. Les intérêts qu'ils défendent ne sont pas les mêmes que les nôtres et si l'on n'est pas d'accord avec eux, ils sont capables du pire. Nous le savons.



Israël dément toute tentative d'assassinat de Sarkozy


La cérémonie organisée à l'aéroport Ben-Gourion de Tel-Aviv pour le départ de Nicolas Sarkozy a été écourtée, mardi 24 juin, après un incident qui a impliqué un soldat israélien. Selon la police israélienne, l'homme se serait tué pendant la cérémonie mais les circonstances de sa mort sont encore floues.

Alors que la cérémonie prenait fin, au pied de l'avion présidentiel français, des gardes du corps se précipitent, selon une vidéo disponible sur CNN, vers le président français. M. Sarkozy et son épouse, qui ne semblent pas avoir entendu le coup de feu, ne paraissent pas paniqués. Ils sont évacués cependant dans leur avion tandis que le premier ministre israélien, Ehoud Olmert, et le président Shimon Pérès sont eux emmenés vers leurs voitures blindées. Une fois l'alerte levée, MM. Olmert et Pérès sont montés à bord de l'avion pour prendre congé de M. Sarkozy.

A aucun moment, M. Sarkozy n'a couru de danger, a précisé la radio publique israélienne. La police israélienne a également démenti toute tentative d'assassinat du chef de l'Etat français. Le Zaka, service de secours israélien, a indiqué que le soldat, qui se trouvait sur le tarmac de l'aéroport, s'était vraisemblablement suicidé. Les médias israéliens avançaient une autre hypothèse : l'homme se serait tué en tombant d'un toit et le tir serait parti accidentellement de son arme.

Sources
GNet revue

Posté par Adriana Evangelizt

Source: http://villepin.over-blog.com/article-20764701.html

 

Video:


 

20/06/2009

Affaire Sarkozy/Balladur: la France aurait déjà riposté à l'attentat de Karachi

Les magistrats chargés de l'enquête sur l'attentat anti-français de Karachi en mai 2002 suspectent les services secrets français d'avoir déjà conduit une opération de représailles au Pakistan, apprend-on de source proche du dossier.

Des agents français ont mené une action armée contre des militaires pakistanais tenus pour responsables de l'attentat qui a tué 14 personnes, dont 11 ingénieurs et techniciens français de la Direction des constructions navales (DCN), selon au moins un témoignage et un document versés au dossier.

Citant des sources non identifiées, le journal Libération affirme samedi que les agents français de la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure) ont "cassé les jambes" de trois amiraux pakistanais et tué un officier de rang inférieur.

Ce bilan supposé ne figure cependant pas au dossier judiciaire. Le ministère de la Défense français ne commente pas "tout ce qui de près ou de loin, vrai ou faux, concerne une procédure judiciaire en cours", a dit un porte-parole.

Selon les pièces du dossier, l'action de la DGSE semble avoir été menée après l'attentat, mais elle pourrait aussi l'avoir précédé, les militaires pakistanais menaçant déjà à ce moment les autorités françaises pour qu'elles paient des sommes estimées dues sur un contrat d'armement.

Pour Me Olivier Morice, avocat des familles de victimes, l'existence d'une action, si elle se confirme, démontre que l'Etat savait dès le départ que l'attaque de Karachi ne pouvait pas être imputée à des activistes islamistes.

"C'est invraisemblable que les familles n'aient pas été prévenues", a-t-il dit à Reuters samedi.

"Si l'action a été menée avant l'attentat, on aurait pu prendre des mesures pour protéger nos ressortissants. Si c'est après, l'Etat français savait que l'attaque n'était pas un attentat terroriste", a-t-il ajouté.

DEMANDES D'AUDITION

Me Morice entend demander dès la semaine prochaine aux magistrats des auditions dans le milieu de la défense nationale et veut qu'ils entendent aussi des responsables politiques.

La version d'un attentat mené par des activités islamistes a été soutenue officiellement par la France et le Pakistan pendant sept ans. Deux islamistes condamnés à mort en 2003 au Pakistan ont cependant été acquittés en appel en mai.

Les deux juges d'instruction chargés de l'affaire, Yves Jannier et Marc Trévidic, ont officiellement informé les victimes jeudi qu'ils privilégiaient le scénario d'une implication des services pakistanais.

Selon des participants à la réunion, le juge Marc Trévidic leur a déclaré que la piste d'une opération commanditée par des militaires pakistanais était "cruellement logique".

Les juges disposent d'éléments matériels démontrant que le paiement de commissions, légal à l'époque, avait été convenu au moment de la signature en 1994 entre la DCN et le Pakistan d'un contrat sur la livraison de sous-marins Agosta.

D'autres pièces du dossier montrent que le paiement de ces commissions a été interrompu en 1996 sur ordre de Jacques Chirac, devenu alors chef de l'Etat.

Enfin, les juges ont obtenu la transmission à leur procédure des documents d'une autre enquête visant la DCN, où est soupçonné un financement de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur en 1995 via les marchés d'armement, a-t-on appris samedi de source proche du dossier.

L'hypothèse est donc que l'arrêt des paiements de commissions au Pakistan serait lié au fait que Jacques Chirac avait découvert un retour d'argent ayant profité à Edouard Balladur, son rival malheureux à la présidentielle de 1995.

En 2000, le versement de commissions a été rendu illégal après la signature par la France d'une convention internationale, ce qui pourrait être l'origine du litige avec le Pakistan.

Ministre du Budget en 1993-1995, et directeur de la campagne d'Edouard Balladur, le président Nicolas Sarkozy a déclaré vendredi à Bruxelles que le scénario retenu par les juges était fantaisiste.

"Ecoutez, franchement, c'est ridicule", a-t-il dit "C'est grotesque, voilà. Respectons la douleur des victimes. Qui peut croire à une fable pareille ?".

Thierry Lévêque, édité par Guy Kerivel (Reuters)

19/06/2009

Le nom de Nicolas Sarkozy dans une affaire de corruption?

Ca remonte à 1993-95, quand il était ministre du budget

Nicolas Sarkozy
Nicolas Sarkozy
REUTERS/© Charles Platiau / Reuters

C'est quoi cette histoire?
Ca remonte à longtemps, la période 1993-95, où Nicolas Sarkozy est ministre du budget du gouvernement d'Edouard Balladur. D'après Bakchich.info, il aurait donné son accord pour la création d'une entreprise au Luxembourg, baptisée Heine, qui servait à faire transiter des commissions dans les affaires de ventes d'armes. Un peu comme l'affaire des frégates de Taïwan (pour vous rafraîchir la mémoire, cliquez ici). La DCN (direction des constructions navales) aurait vendu pour 60 milliards de francs d'armes entre 1991 et 2002, dont 6 milliards de commissions.

Là où le bât blesse
"La création de la société Heine au second semestre 1994 s'est faite après accord de Nicolas Bazire, directeur de cabinet du premier ministre Edouard Balladur, et du ministre du budget Nicolas Sarkozy, et fait un lien entre le financement de la campagne électorale de M. Balladur pour l'élection présidentielle de 1995" peut-on lire dans le rapport de police que s'est procuré Bakchich. Deux précisions. Les commissions étaient autorisées jusqu'à l'an 2000 (et la mise en place de la charte de lutte contre la corruption). En revanche, le financement de la campagne électorale, s'il était avéré, ne l'était pas.

A l'origine d'un attentat?
Mediapart.fr évoque le rôle trouble d'un agent français né au Liban Ziad Tiakkedine qui aurait facilité la vente de sous-marins au Pakistan en 1994. Mais une fois que Jacques Chirac a été élu, il a coupé court aux versements des commissions. Ce qui aurait entraîné en représailles l'attentat de Karachi, au Pakistan, en 2002, où 12 Français travaillant pour la... DCN avaient trouvé la mort.

No comment
20minutes.fr a joint l'Elysée, qui n'a pas souhaité faire de commentaires.

10/06/2009

Otan: révélations sur le retour de la France

levitte sarkozy.jpg

(Nicolas Sarkozy avec Jean-David Levitte, son conseiller diplomatique)

4 avril 2009 - Alors que Strasbourg accueille aujourd'hui le sommet de l'Otan, voici l'article que je publie cette semaine sur le retour complet de la France dans la structure militaire de l'Alliance.

J'essaye de répondre à trois questions:

1/ Quels postes de commandement voulait l'Elysée au début des tractations?

2/ Quelles avancées de l'Europe de la Défense l'équipe de Nicolas Sarkozy espérait-elle arracher pour justifier cette réintégration?

3/Et qu'a-t-elle finalement obtenu?

 

Otan: histoire secrète du retour de la France

Ce samedi 11 août 2007, George Bush reçoit Nicolas Sarkozy en visite «privée» dans sa maison familiale de Kennebunkport, au bord de l'Atlantique. Au menu : hamburgers, haricots noirs et claques dans le dos. Officiellement on parle de tout et de rien. On fait seulement connaissance. En réalité, le nouveau président français (il a été élu trois mois plus tôt) vient mettre George Bush dans la confidence. «Nicolas Sarkozy nous annonce, sous le sceau du secret, qu'il veut faire réintégrer la France dans le commandement de l'Otan, raconte un important officiel américain. Il dit même qu'il souhaiterait que cela se passe très vite, dès le prochain sommet de l'Alliance atlantique, en avril 2008 à Bucarest. Evidemment, Bush, qui était très isolé et critiqué sur la scène internationale, était ravi de ce rapprochement spectaculaire.» L'Elysée n'a jamais reconnu que les choses s'étaient déroulées si tôt et d'une façon si abrupte. En fait, l'histoire du retour complet de la France dans l'Otan recèle nombre d'épisodes gênants pour Nicolas Sarkozy et son équipe. Certains d'entre eux nous ont été racontés par différents responsables français, américains et européens, sous couvert de l'anonymat.
Comme il est d'usage sous la Ve République, l'essentiel s'est déroulé dans le bureau du conseiller diplomatique du président de la République, l'incontournable Jean-David Levitte. Tout commence là, le 27 juillet 2007, trois semaines avant la rencontre «privée» de Kennebunkport, quand Jean-David Levitte réunit le chef des armées, le chef d'état-major particulier de Nicolas Sarkozy, le directeur politique du Quai-d'Orsay et le conseiller diplomatique du ministre de la Défense. Il ne leur annonce pas exactement la couleur. Il dit vouloir sonder les différents ministères sur un «éventuel» retour de la France dans le commandement intégré de l'Otan. Mais chacun comprend que tout est déjà joué, et que Nicolas Sarkozy, bien qu'il n'ait jamais évoqué la question pendant la campagne, a déjà tranché. Si bien que le chef d'état-major de l'armée française, le général Georgelin, conclut ainsi, en souriant, la réunion : «Messieurs, le moment est historique. On devrait prendre une photo pour l'immortaliser»

Au cours de cette réunion «historique», on évoque déjà les postes dans l'Otan que la France devrait obtenir «en échange» de son retour complet dans la structure militaire de l'Alliance. On veut au moins l'un des trois «qui comptent vraiment», et qui sont déjà occupés par des Européens : adjoint du chef américain de l'Otan, poste tenu par un Britannique; chef d'état-major des opérations, poste toujours occupé par un Allemand; ou commandant de «Brunsumm», le QG d'où sont gérées, en partie, les opérations en Afghanistan, poste également tenu par un Allemand. Comme on va le voir, la France n'obtiendra aucun de ces trois commandements.
Ce 27 juillet 2007, dans le bureau de Jean-David Levitte, on évoque aussi la défense européenne. Mais il ne s'agit pas - pas encore - de faire de son avancée un préalable au retour complet de la France dans l'Otan. En fait, un seul des participants en parle pour lancer, exaspéré : «Cette réintégration, celle que vous préparez, c'est la mort de la défense européenne...»
L'Elysée comprend le danger d'une telle remarque si elle fait tâche d'huile au sein de l'establishment français. Car depuis 1998 l'élite politique française, de droite comme de gauche, a fait de l'Europe de la Défense l'un des axes majeurs de la diplomatie française. L'équipe de Sarkozy ne peut donc prendre le risque d'être accusée à la fois de se réaligner sur l'Amérique et de négliger un symbole de la souveraineté européenne. Bref, de tuer simultanément de Gaulle et Monnet.


Quelques jours après cette réunion, et sous la pression de François Fillon, on décide donc deux choses : d'abord de ne pas réintégrer tout de suite, sous Bush, mais en 2009 après l'élection d'un nouveau président américain. Et pour célébrer l'événement, on envisage d'organiser en France le sommet du 60e anniversaire de l'Otan. Angela Merkel, qui veut elle aussi accueillir cet événement historique, proposera un sommet commun franco-allemand - ce que Nicolas Sarkozy acceptera en novembre 2007.
Seconde décision : profiter de la future présidence française de l'UE pour essayer de décrocher des avancées importantes dans l'Europe de la Défense, en prétendant qu'on ne reviendra complètement dans l'Otan que si on les obtient. Cependant, on se garde bien - et c'est là toute la manip - de fixer un objectif précis. Si bien que n'importe quel progrès, si minime soit-il, fera l'affaire... Au début, on espère pouvoir décrocher le gros lot, la seule avancée qui vaille : la création d'un vrai quartier général de la défense européenne, à la fois stratégique et opérationnel, un QG permanent comportant des centaines d'officiers - un symbole fort. Fin août, Jean-David Levitte en parle à son homologue britannique au cours d'un déjeuner à Paris. Cela ne paraît pas impossible.
Mais, patatras, Gordon Brown, jusque-là très populaire, s'effondre dans les sondages. Or les élections britanniques approchent. Il n'est plus question pour lui d'apparaître trop «europhile». Du coup, dès l'automne 2007, le ministre britannique de la Défense Des Browne annonce à son homologue français que, si cela peut aider Nicolas Sarkozy à faire revenir totalement la France dans l'Otan, il est prêt à consentir quelques efforts en matière de défense européenne, mais que, pour le QG, c'est non. «C'est une ligne rouge», dit-il à Hervé Morin.
A l'Elysée, on ne lâche pas prise. Paris espère contourner Londres par Washington. Grâce à l'habile Levitte, et en échange de l'envoi en renfort de 700 soldats français en Afghanistan, George Bush accepte de faire un véritable panégyrique de l'Europe de la Défense, lors du sommet de l'Otan de Bucarest en avril 2008. Mieux, quelques semaines plus tard, le Pentagone fait savoir qu'il n'est plus opposé à la création d'un QG européen. C'est une révolution. Mais Gordon Brown ne veut toujours rien entendre. Que faire ? Bien que l'Allemagne ait, elle aussi, acquiescé du bout des lèvres, Nicolas Sarkozy décide de ne pas tenter l'épreuve de force avec Londres. Et, avant même la présidence française de l'Union, il abandonne, sans le dire, l'idée de ce QG. Il n'y aura donc pas de véritable avancée de la défense européenne.
Sur le front de l'Otan, aussi, les choses restent au point mort. Les Britanniques - et, cette fois, les Allemands - bloquent. Début 2008, Paris a demandé à Londres d'accepter que le poste d'adjoint au chef militaire de l'Alliance, toujours occupé par un Britannique, devienne tournant, c'est-à-dire soit attribué successivement à un Anglais, un Allemand et un Français. La réponse ne tarde pas : c'est «No !» Du coup, Berlin refuse de lâcher l'un des ses commandements. Et Nicolas Sarkozy ne parviendra pas à convaincre Angela Merkel de changer d'avis. «Comment les Français, qui nous ont craché dessus pendant des années, ont-ils pu croire un instant que nous allions nous réjouir de leur retour complet dans l'Otan et leur céder nos places comme ça, pour leurs beaux yeux ?», demande un responsable allemand.

Concessions

A l'été 2008, au début de la présidence française, voilà donc Nicolas Sarkozy Gros-Jean comme devant. Pas de QG européen, pas de grands commandements : comment, dans six mois, «vendre» aux Français la réintégration de la France dans l'Otan ? Côté défense européenne, il faut faire le forcing, arracher quelque chose. Plus résolu et concentré qu'on ne le dit, Hervé Morin obtient de ses 26 homologues quelques concessions qui, regroupées et bien enveloppées, pourront peut-être faire illusion. Mais, pour les postes à l'Otan, il faut aller voir le grand frère. En octobre 2008, le Pentagone accepte le principe de lâcher deux de ses commandements au profit des Français. Mais rien n'est signé. Il faut obtenir le feu vert final auprès de l'équipe d'Obama. Au lendemain de l'élection présidentielle américaine, Jean-David Levitte traverse discrètement l'Atlantique pour rencontrer son homologue, le général Jones, lui-même ancien patron de l'Otan et francophone. Bien que Barack Obama ne soit pas encore officiellement investi, Jones donne son accord. Si bien que juste avant Noël, en conseil restreint de défense, le conseiller diplomatique de Nicolas Sarkozy révèle aux ministres concernés, Kouchner et Morin, ce qu'il a obtenu à Washington : les commandements de Norfolk et de Lisbonne.
La pêche semble bonne. Norfolk est un poste prestigieux, l'un des deux commandements «stratégiques» de l'Alliance. Mais il n'est pas opérationnel. «Le QG de Norfolk, SACT, est une sorte de think tank censé diffuser les nouvelles pratiques militaires américaines auprès des Européens. C'est tout», dit un responsable français, très sceptique sur la valeur réelle de ce commandement. Quant à Lisbonne, il s'agit du QG de la «Force de réaction» de l'Otan (la NRF), force qui n'a été employée qu'une seule fois. C'était au Pakistan pour aider les populations après un tremblement de terre. Ce fut un désastre. «Lisbonne, raconte un officiel français, n'a réussi qu'à mobiliser deux bulldozers espagnols que les autorités pakistanaises ont finalement refusés.» Belles prises, en effet.

Source: http://globe.blogs.nouvelobs.com/archive/2009/04/03/otan-...

09:55 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : otan, sionisme, sarkozy |  Facebook | |

06/06/2009

Clearstream: le Conseil d'Etat rejette une requête de Villepin

PARIS (Reuters) - Le Conseil d'Etat a rejeté une requête déposée par Dominique de Villepin demandant l'annulation d'un décret pris par Nicolas Sarkozy dans le cadre de l'affaire Clearstream.

L'ancien Premier ministre contestait la prolongation dans ses fonctions à Paris du juge d'instruction Henri Pons, qui a permis à ce dernier de le renvoyer en correctionnelle.

Selon Dominique de Villepin, cette décision constituait un détournement de pouvoir de la part du chef de l'Etat et avait pour objet la mise en place d'une instruction partiale de cette affaire de manipulation présumée.

Le Conseil d'Etat a jugé que la décision de reporter du 3 au 20 novembre 2008 la prise de fonctions à Montpellier du juge d'instruction "n'est pas de nature à caractériser un détournement de pouvoir", dit-il dans un communiqué.

Quant au risque d'instruction partiale, "le Conseil d'Etat considère qu'aucun élément du dossier qui lui a été soumis ne permet d'étayer cet argument".

Cet affrontement judiciaire entre un ancien chef de gouvernement et un président de la République en exercice constitue une première en France, d'autant que les deux appartiennent au même mouvement politique.

Il fait figure de prélude au procès de l'affaire Clearstream proprement dite, programmé du 14 septembre au 14 octobre au tribunal correctionnel de Paris.

Dominique de Villepin sera jugé pour une manipulation présumée menée en 2004 avec de fausses listes de comptes bancaires de la société Clearstream, transmises à la justice.

Poursuivi pour "complicité de dénonciation calomnieuse", il est soupçonné d'avoir utilisé à des fins de déstabilisation ces listes, imputant la détention de fonds de corruption à des centaines de personnalités, dont Nicolas Sarkozy.

Ce dernier est partie civile au dossier, ce que Dominique de Villepin juge, là aussi, irrégulier puisque le président de la République est en position de donner des ordres au procureur, via le ministère de la Justice.

Jean-Baptiste Vey, édité par Yves Clarisse

03/06/2009

Crash du vol Rio - Paris: un attentat?






2 juin 2009 (Nouvelle Solidarité) – Si l’hypothèse principale retenue par les médias pour expliquer « la disparition » étrange de l’Airbus A330 d’Air France reliant Rio à Paris est celui de la foudre, de plus en plus de spécialistes s’accordent pour croire que l’hypothèse d’un attentat ne peut être écartée d’un revers de manche.

Dans un entretien au Figaro, un pilote de ligne désirant garder l’anonymat, relève d’abord que « dans l’histoire de l’aviation, on ne connaît pas aujourd’hui de cas de foudroiement qui aboutisse à la perte d’un avion. »

Ensuite il s’interroge sur le message électronique annonçant une panne de circuit électrique : « Il y a cinq sources d’énergie électrique à bord d’un appareil. Pour qu’il y ait une panne totale, il faudrait que ces cinq sources ne fonctionnent plus. Lorsque tout tombe en panne, une batterie prend de façon transitoire et partielle le relais, ainsi qu’un moteur qu’on utilise généralement au sol. Une sorte d’éolienne est déclenchée pour générer de l’électricité. Pour que le commandant de bord n’ait plus aucune capacité à piloter l’avion, il faudrait que toutes ces sources d’électricité soient endommagées. Ça me paraît difficile. »

Enfin, il n’hésite pas à affirmer que l’on « peut très bien imaginer qu’une bombe a provoqué une dépressurisation de l’appareil, et que l’avion prenne du temps à se démonter en morceaux. De même, ça peut carrément être une grosse bombe qui a fait exploser tout l’avion, ce qui expliquerait que l’appareil n’a pas eu le temps d’envoyer un signal d’alerte. »

Dans un point de vue publié par Le Télégramme de Brest d’aujourd’hui, le spécialiste du renseignement Jean Guisnel, pourtant en guerre contre le conspirationnisme, évoque également la thèse de l’attentat :

« Nous n’évoquons pas cette éventualité pour nourrir une quelconque théorie du complot, d’autant moins que les services spécialisés estiment n’avoir pas eu d’indice d’une particulière montée de tension, ni avoir identifié de menace spécifique. Pour autant, ne laissons pas complètement de côté cette éventualité, à tout le moins tant que des éléments techniques ne l’auront pas exclue. N’oublions pas que des groupes moyens-orientaux sont très implantés en Amérique du Sud, et qu’ils y font d’ailleurs l’objet d’une surveillance attentive des services spécialisés. L’histoire ne manque pas, hélas, d’attentats non revendiqués, non annoncés, et ne faisant l’objet d’aucune explication. Mais la France, très engagée au Moyen-Orient, dans le Golfe, en Afghanistan, et ailleurs, n’aurait-elle reçu aucun avertissement ? Et si c’était le cas, l’aurait-elle dit ? Il ne s’agit que d’une hypothèse parmi d’autres, et rien de plus. Mais ne la balayons pas d’un revers de manche... »

Sans tirer de conclusion, signalons l’inquiétude exprimée par certains de nos militaires depuis le retour de la France dans le commandement intégré de l’OTAN.

D’après Le Canard Enchaîné du 27 mai, parlant de la nouvelle base française d’Abou Dhabi, située à 220 km des côtes iraniennes et que le président Sarkozy vient d’inaugurer, ces spécialistes « décèlent chez Sarkozy ‘un comportement à risque’, car, lors d’une crise majeure, la France pourrait être impliquée dans un éventuel conflit. Et sans qu’elle l’ait voulu, en cas de raids israéliens ou américains contre des sites nucléaires iraniens. »

A lire : France/OTAN : Jeune recrue déjà cocufiée !

 http://bridge.over-blog.org/article-32165441-6.html

Source: http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=4112

Commentaires du PNF:

Souvenez-vous du 11 septembre dernier. Des chauffeurs routiers se trouvant dans une navette du Tunnel sous la Manche entendent deux explosions. Un incendie se déclare ensuite et endommage très sévèrement l'infrastructure du tunnel.

Aucun média ne mentionne alors l'hypothèse de l'attentat, pourtant évidente.

Quatre Français d'origine maghrébine seront arrêtés le lendemain à Rennes, pour activité terroriste...

Aujourd'hui, bis repetita de la part des médias français, qu ne remplissent pas leur devoir d'information. On nous raconte que la foudre (d'Allah?) se serait abattue sur l'avion... Ce serait même évident, car c'est une zone extrêmement dangereuse pour les avions, avec des orages, etc, etc...

Certes, le risque zéro n'existe pas. Mais à l'aune des connaissances actuelles, l'hypothèse d'un attentat n'est absolument pas à écarter, ce que semblent faire les médias.

La France vient de rentrer sous le commandement américain de l'OTAN. D'autre part, il y a juste quelques jours, Sarkozy était à Abu Dhabi pour signer l'accord de défense avec l'émirat, voisin de l'Iran. Par ailleurs, le jour même du crash du vol Rio-Paris correspond au premier voyage commercial de l'A380 en Europe continentale. Une fête était même prévue à Paris pour fêter l'arrivée de l'A380 de la Singapore Airlines. Enfin, nous ne sommes qu'à quelques jours des élections européennes. Sans compter qu'au Brésil,  est célébrée cette année l'année de la France. On pourrait aussi rajouter parmi les critères de risque qu'il existe au Brésil une importante communauté juive.

Les médias veulent-ils encore aider leur chouchou Sarkozy, qui pourrait attendre la fin des élections européennes pour annoncer la nouvelle de l'attentat, résultat de sa politique pro-sioniste?

14/05/2009

Insécurité en France

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

de Bruno GOLLNISCH
Vice-président exécutif du FRONT NATIONAL
Député français au Parlement européen

et

Sophie MONTEL
Présidente du groupe FN
au Conseil régional de Franche-Comté

BAISSE DE L’INSECURITE : C’EST DU PIPEAU !
 
 

Des habitants sous le choc, 23 véhicules incendiés, des immeubles sérieusement endommagés… vous n’êtes pas dans un pays en guerre, ni dans une ville assiégée… mais à Belfort, cité où, paraît-il, l’insécurité régresse !

 Le FRONT NATIONAL tient à exprimer son soutien aux victimes de ces incendies et à rappeler à nos compatriotes que cet énième épisode qui sera, nous n’en doutons pas un instant, classé dans les statistiques du Ministère de l’Intérieur UMP à la colonne « incivilités », traduit mieux qu’un long discours la nullité de la fameuse « Politique de la Ville ».

 En effet, depuis plus de vingt ans maintenant, les gouvernements de gauche comme de droite, qui se sont succédé, ont fait payer aux contribuables français, une prétendue « paix civile », qui n’a jamais été qu’un leurre !

 Quant à Monsieur le Maire de Belfort, qui « condamne avec la plus grande fermeté » ces incendies criminels, mais qui sait pertinemment que de tels actes se produisent régulièrement dans sa commune, on peut se demander sincèrement ce qu’il a fait depuis son élection en mars 2008 pour faire baisser l’insécurité… De « l’éducation citoyenne » et de « l’animation associative et sociale » sans doute…

Au FRONT NATIONAL nous considérons que des lois existent dans ce pays et qu’elles doivent être tout simplement respectées par tous ! Les délinquants et criminels doivent donc être arrêtés, jugés et punis, et, s’ils sont étrangers, définitivement expulsés de France ! Tout ceci n’est qu’une question de volonté et de courage, qualités, qui, à l’évidence, manquent cruellement aux politiciens de la droite molle et de la gauche !

Source: Front National    http://www.frontnational.com

02/04/2009

Villepin critique la politique pro-américaine et pro-OTAN de Sarkozy

Dominique de Villepin, le retour. L'ancien Premier ministre et rival de Nicolas Sarkozy a fait salle comble mercredi en fin d'après-midi dans les sous-sols de l'Assemblée nationale, où ses amis députés l'avaient invité à expliquer son opposition au retour de la France dans le commandement intégré de l'OTAN.

Villepin.jpgLa rencontre, organisée par les six députés qui lui restent fidèles, a réuni plus de 300 personnes salle Victor-Hugo. En plus du sextuor villepiniste, on remarquait la présence de l'ancien président du Conseil constitutionnel Yves Guéna, des ex-ministres Henri Cuq, Nelly Olin et Brigitte Girardin, ainsi que du député souverainiste Nicolas Dupont-Aignan. "J'en connais d'autres qui dans d'autres endroits ont commencé avec moins que ça", a glissé le héros du jour.

Pendant 40 minutes, le héraut du "non" à l'intervention américaine en Irak en 2003, qui n'était plus revenu au Palais-Bourbon depuis mai 2007, a développé les raisons de son hostilité à la décision "inopportune" et "dangereuse" de Nicolas Sarkozy, officialisée en fin de semaine lors du sommet de Strasbourg et Kehl.

Dénonçant une nouvelle fois "une rupture avec l'héritage gaulliste" et avec "un consensus français", il a vu dans cette décision "à contretemps", "à contresens" et à "contre-emploi", le "risque d'un amoindrissement de la voix de la France" dans le monde.

L'ancien ministre des Affaires étrangères a jugé que cette décision allait "dans le sens d'une militarisation des relations internationales" et adressait un "signal d'occidentalisation" de la diplomatie française, à l'opposé de sa vocation traditionnelle de "trait d'union entre l'Est et l'Ouest, le Nord et le Sud". Prenant l'exemple de l'Afghanistan, il a mis en garde contre la "dérive dangereuse" vers une OTAN "bras armé de l'Occident".

Il s'est montré très dubitatif sur les chances de Nicolas Sarkozy de "codiriger" l'Alliance, "organisation militaire sous l'égide des Etats-Unis": "le temps de la photo, il sera effectivement à la gauche ou à la droite du principal responsable, mais pour ce qui est de l'influence, c'est une chose beaucoup plus complexe". Selon lui, "on peut être l'alchimiste de toutes les transfigurations, mais on ne transforme pas la réalité".

Estimant qu'aucun progrès n'avait été fait sur l'Europe de la défense, il a réclamé des "gestes forts et concrets" sous la forme d'une réunion des Européens "très rapidement" après le sommet de Strasbourg.

Dominique de Villepin a insisté sur la responsabilité de Nicolas Sarkozy devant l'histoire: "voilà un acte qui suivra le président de la République et il est comptable des conséquences de cet acte".

L'ancien Premier ministre n'a éludé aucune question de la salle, ne ratant pas une occasion de se payer son rival. Il a ainsi ironisé sur la menace de la chaise vide au sommet du G-20. "Barack Obama et Gordon Brown ont rappelé que Nicolas Sarkozy serait présent des hors-d'oeuvre au dessert. Je crois que la feuille de route est clairement fixée", a-t-il raillé.

En réponse à une question sur la crise, il a insisté sur "l'exigence de justice sociale", critiquant "l'approche technocratique" qui a consisté à maintenir le bouclier fiscal.

Dominique de Villepin, dont l'avenir politique est suspendu au jugement du tribunal correctionnel de Paris dans l'affaire Clearstream, s'est montré moins disert sur ses éventuelles ambitions pour la présidentielle de 2012. "Merci de me faire confiance", a-t-il répondu à une étudiante qui exprimait son désir de voter pour lui.

"L'élection, ce sont des circonstances qui font qu'elle devient naturelle. Croyez bien, je serai à ce rendez-vous", a-t-il confié un peu plus tard aux journalistes.

"Nous aurons d'autres occasions de nous retrouver avec Dominique, soyez-en sûrs", a conclu le député Georges Tron, l'un des organisateurs de la rencontre. Jean-Pierre Grand se rappelait quant à lui l'appel de Jacques Chirac en 1976 à Egletons, qui avait précédé la fondation du RPR.

Ce retour n'était cependant pas du goût de tout le monde. "L'inspecteur Villepin a aujourd'hui, une fois de plus, démontré son mépris pour les parlementaires en piétinant une décision déjà prise", a réagi le très sarkozyste et très sioniste Christian Estrosi (qui a carrément accroché dans son bureau de la mairie de Nice une photo du soldat israélien Gilad Chalit, ce qui constitue un acte anti-républicain), ulcéré que "certains députés du groupe cautionnent ces critiques systématiques". AP