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25/06/2009

“Pendre Saakachvili” : Poutine persiste et signe

Reprise d'article

Posté par Kris Roman le décembre 4, 2008

http://tempsreel.nouvelobs.com/index.html

A la question : “Est-il vrai que vous avez voulu pendre [le président géorgien, ndlr] Saakachvili par un endroit particulier ?”, le Premier ministre russe a répondu : “Pourquoi par un seul endroit ?”

Le Premier ministre russe Vladimir Poutine a laissé entendre jeudi qu’il aurait volontiers pendu par les testicules le président géorgien Mikheïl Saakachvili au cours de la guerre russo-géorgienne en août.
“Est-il vrai que vous avez voulu pendre Saakachvili par un endroit particulier ?”, a demandé un auditeur en direct au téléphone au cours d’une séance de questions-réponses télévisée.
“Pourquoi par un seul endroit ?”, a répondu Vladimir Poutine avec un regard rigolard bien appuyé, déclenchant dans le studio des rires et quelques applaudissements.

Même sort que Saddam

“Parlons sérieusement. Nous connaissons des événements tragiques dans une région, l’Irak”, où les forces américaines sont intervenues “sous prétexte de chercher des armes de destruction massive qui n’ont jamais été trouvées”, a-t-il poursuivi.
“Le chef de l’Etat (Saddam Hussein) a été pendu pour des exactions dans des villages chiites. Saakachvili a organisé un bain de sang et des exactions contre les Ossètes”, a affirmé Vladimir Poutine.

Sainte Russie

“S’il n’y avait pas eu d’agression [géorgienne en Ossétie du Sud, ndlr], la Russie aurait continué de créer les conditions pour une réunification de la Géorgie. Le peuple géorgien doit décider quelle est la responsabilité de l’homme politique qui a conduit à une telle situation”, a-t-il souligné.
L’auditeur faisait allusion à des propos publiés mi-novembre dans Le Nouvel Observateur, selon lequel le Premier ministre russe aurait dit vouloir “faire pendre par les couilles” le président géorgien Mikheïl Saakachvili pendant la guerre en Géorgie.

Coutumier des déclarations de ce genre

Vladimir Poutine avait déclaré le 12 août au cours d’une rencontre avec le président français Nicolas Sarkozy venu négocier à Moscou un cessez-le-feu : “Saakachvili, je vais le faire pendre par les couilles”, selon des propos du conseiller diplomatique à l’Elysée, Jean-David Levitte, rapportés par Le Nouvel Observateur.
Ces propos n’ont pas été démentis en novembre par le porte-parole de Vladimir Poutine, Dmitri Peskov.
Vladimir Poutine est un adepte des déclarations fleuries de ce genre. Il s’est notamment illustré en se disant prêt à “buter les terroristes jusque dans les chiottes”.

Source: http://eurorus4fr.wordpress.com/2008/12/04/pendre-saakach...

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23/06/2009

Liberté d'expression en France: "C dans l'air" condamnée pour provocation à la haine envers les Roms

Article publié le 07 Mai 2009

L'ancien PDG de France Télévisions, Marc Tessier, a été condamné, jeudi 7 mai, par le tribunal correctionnel de Paris pour provocation à la haine envers les Roms, après avoir diffusé en février 2005, sur France 5, une émission "C dans l'air" consacrée à la délinquance parmi les gens du voyage. En revanche, l'animateur Yves Calvi, ainsi que le criminologue Xavier Raufer, invité sur le plateau de l'émission, ont été relaxés, les magistrats de la 17e chambre considérant que leurs propos n'avaient pas "incité le public à la discrimination envers les Roms".

Source : LE MONDE.FR avec AFP

Commentaires du PNF:

Cette condamnation envers une émission d'information, est une énième preuve de la dérive liberticide et du terrorisme intellectuel qui sévissent en France. Tout le monde sait que les Roms, gentiment appelés "gens du voyage", vivent le plus souvent de vols et autres arnaques aux services sociaux. Le fait qu'il n'est même pas permis d'exprimer cette réalité et d'en débattre est tout simplement une honte pour la justice de notre pays et une atteinte à nos libertés fondamentales.

 

 

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22/06/2009

Villepin, absent au Congrès, tacle Dati et Sarkozy

L'ancien Premier ministre Dominique de Villepin ne se rendra pas au Congrès réuni par Nicolas Sarkozy lundi et conseille au président de la République d'arrêter "les petites réformes dont on ne voit pas toujours le résultat".

DOMINIQUE DE VILLEPIN CRITIQUE LES "PETITES RÉFORMES" DE NICOLAS SARKOZY

Interrogé sur Canal Plus, Villepin a également critiqué l'action au ministère de la Justice de Rachida Dati, qui devrait quitter le gouvernement la semaine prochaine en raison de son élection au Parlement européen.

Prié de dire s'il irait à Versailles, en tant qu'ancien Premier ministre, pour assister au discours de Nicolas Sarkozy devant les parlementaires, Dominique de Villepin a répondu sans s'attarder sur le sujet : "Je n'y serai pas puisque je serai à Strasbourg".

Jacques Chirac et le président du Conseil constitutionnel Jean-Louis Debré seront également absents, selon Le Figaro.

Dominique de Villepin a souhaité que Nicolas Sarkozy, qui dévoilera les grands axes de sa politique lundi, soit "plus concentré sur des réformes de grande ampleur plutôt que dispersé sur une multitude de petites réformes dont on ne voit pas toujours le résultat."

"Est-ce que nous ne nous sommes pas trop dispersés dans l'action que nous avons menée, est-ce que nous n'avons pas négligé un certain nombre de sujets importants pour les Français?", a-t-il demandé.

Les priorités de la majorité devraient être, selon lui, de "réduire les déficits publics" et de "donner la priorité à l'emploi".

"Après, on pourra, si besoin est, considérer l'allongement de la durée du travail. Faisons en sorte que le marché du travail fonctionne et on allongera éventuellement si c'est nécessaire", a-t-il dit.

Interrogé sur le bilan de Rachida Dati au ministère de la Justice depuis deux ans, l'ancien Premier ministre a répondu en souriant : "C'est à Nicolas Sarkozy de répondre."

Explicitant sa réponse, Dominique de Villepin a poursuivi : "Je crois qu'il y a eu beaucoup d'occasions perdues, beaucoup d'attente du coté du monde judiciaire, beaucoup de dossiers qui sont restés pendants, beaucoup de réformes qui ont été engagées et pas toujours abouties."

Malgré tout, l'UMP reste sa "famille politique". "On peut être chez soi même quand il y a des tensions et parfois quelques inélégances", a dit Dominique de Villepin, qui comparaîtra en correctionnelle à partir du 21 septembre dans le cadre de l'affaire Clearstream.

Il est soupçonné d'avoir participé à une machination visant à déstabiliser Nicolas Sarkozy. L'ancien ministre des Affaires étrangères puis Premier ministre de Jacques Chirac s'est dit persuadé d'être innocenté par la justice.

Clément Guillou, édité par Guy Kerivel (Reuters)

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20/06/2009

Affaire Sarkozy/Balladur: la France aurait déjà riposté à l'attentat de Karachi

Les magistrats chargés de l'enquête sur l'attentat anti-français de Karachi en mai 2002 suspectent les services secrets français d'avoir déjà conduit une opération de représailles au Pakistan, apprend-on de source proche du dossier.

Des agents français ont mené une action armée contre des militaires pakistanais tenus pour responsables de l'attentat qui a tué 14 personnes, dont 11 ingénieurs et techniciens français de la Direction des constructions navales (DCN), selon au moins un témoignage et un document versés au dossier.

Citant des sources non identifiées, le journal Libération affirme samedi que les agents français de la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure) ont "cassé les jambes" de trois amiraux pakistanais et tué un officier de rang inférieur.

Ce bilan supposé ne figure cependant pas au dossier judiciaire. Le ministère de la Défense français ne commente pas "tout ce qui de près ou de loin, vrai ou faux, concerne une procédure judiciaire en cours", a dit un porte-parole.

Selon les pièces du dossier, l'action de la DGSE semble avoir été menée après l'attentat, mais elle pourrait aussi l'avoir précédé, les militaires pakistanais menaçant déjà à ce moment les autorités françaises pour qu'elles paient des sommes estimées dues sur un contrat d'armement.

Pour Me Olivier Morice, avocat des familles de victimes, l'existence d'une action, si elle se confirme, démontre que l'Etat savait dès le départ que l'attaque de Karachi ne pouvait pas être imputée à des activistes islamistes.

"C'est invraisemblable que les familles n'aient pas été prévenues", a-t-il dit à Reuters samedi.

"Si l'action a été menée avant l'attentat, on aurait pu prendre des mesures pour protéger nos ressortissants. Si c'est après, l'Etat français savait que l'attaque n'était pas un attentat terroriste", a-t-il ajouté.

DEMANDES D'AUDITION

Me Morice entend demander dès la semaine prochaine aux magistrats des auditions dans le milieu de la défense nationale et veut qu'ils entendent aussi des responsables politiques.

La version d'un attentat mené par des activités islamistes a été soutenue officiellement par la France et le Pakistan pendant sept ans. Deux islamistes condamnés à mort en 2003 au Pakistan ont cependant été acquittés en appel en mai.

Les deux juges d'instruction chargés de l'affaire, Yves Jannier et Marc Trévidic, ont officiellement informé les victimes jeudi qu'ils privilégiaient le scénario d'une implication des services pakistanais.

Selon des participants à la réunion, le juge Marc Trévidic leur a déclaré que la piste d'une opération commanditée par des militaires pakistanais était "cruellement logique".

Les juges disposent d'éléments matériels démontrant que le paiement de commissions, légal à l'époque, avait été convenu au moment de la signature en 1994 entre la DCN et le Pakistan d'un contrat sur la livraison de sous-marins Agosta.

D'autres pièces du dossier montrent que le paiement de ces commissions a été interrompu en 1996 sur ordre de Jacques Chirac, devenu alors chef de l'Etat.

Enfin, les juges ont obtenu la transmission à leur procédure des documents d'une autre enquête visant la DCN, où est soupçonné un financement de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur en 1995 via les marchés d'armement, a-t-on appris samedi de source proche du dossier.

L'hypothèse est donc que l'arrêt des paiements de commissions au Pakistan serait lié au fait que Jacques Chirac avait découvert un retour d'argent ayant profité à Edouard Balladur, son rival malheureux à la présidentielle de 1995.

En 2000, le versement de commissions a été rendu illégal après la signature par la France d'une convention internationale, ce qui pourrait être l'origine du litige avec le Pakistan.

Ministre du Budget en 1993-1995, et directeur de la campagne d'Edouard Balladur, le président Nicolas Sarkozy a déclaré vendredi à Bruxelles que le scénario retenu par les juges était fantaisiste.

"Ecoutez, franchement, c'est ridicule", a-t-il dit "C'est grotesque, voilà. Respectons la douleur des victimes. Qui peut croire à une fable pareille ?".

Thierry Lévêque, édité par Guy Kerivel (Reuters)

19/06/2009

Le nom de Nicolas Sarkozy dans une affaire de corruption?

Ca remonte à 1993-95, quand il était ministre du budget

Nicolas Sarkozy
Nicolas Sarkozy
REUTERS/© Charles Platiau / Reuters

C'est quoi cette histoire?
Ca remonte à longtemps, la période 1993-95, où Nicolas Sarkozy est ministre du budget du gouvernement d'Edouard Balladur. D'après Bakchich.info, il aurait donné son accord pour la création d'une entreprise au Luxembourg, baptisée Heine, qui servait à faire transiter des commissions dans les affaires de ventes d'armes. Un peu comme l'affaire des frégates de Taïwan (pour vous rafraîchir la mémoire, cliquez ici). La DCN (direction des constructions navales) aurait vendu pour 60 milliards de francs d'armes entre 1991 et 2002, dont 6 milliards de commissions.

Là où le bât blesse
"La création de la société Heine au second semestre 1994 s'est faite après accord de Nicolas Bazire, directeur de cabinet du premier ministre Edouard Balladur, et du ministre du budget Nicolas Sarkozy, et fait un lien entre le financement de la campagne électorale de M. Balladur pour l'élection présidentielle de 1995" peut-on lire dans le rapport de police que s'est procuré Bakchich. Deux précisions. Les commissions étaient autorisées jusqu'à l'an 2000 (et la mise en place de la charte de lutte contre la corruption). En revanche, le financement de la campagne électorale, s'il était avéré, ne l'était pas.

A l'origine d'un attentat?
Mediapart.fr évoque le rôle trouble d'un agent français né au Liban Ziad Tiakkedine qui aurait facilité la vente de sous-marins au Pakistan en 1994. Mais une fois que Jacques Chirac a été élu, il a coupé court aux versements des commissions. Ce qui aurait entraîné en représailles l'attentat de Karachi, au Pakistan, en 2002, où 12 Français travaillant pour la... DCN avaient trouvé la mort.

No comment
20minutes.fr a joint l'Elysée, qui n'a pas souhaité faire de commentaires.

18/06/2009

Air France porte plainte après un acte de sabotage

Deux faisceaux électriques reliés à un détecteur de fumée ont été sectionnés sur l'aéroport de Düsseldorf. Une "panne" cependant sans gravité.

C’est au moment du décollage, le 4 juin dernier sur l’aéroport de Düsseldorf en Allemagne, qu’un voyant a signalé une panne du détecteur de fumée situé dans une soute à bagages, sur un Airbus A318 d’Air France. Un incident pour lequel la compagnie française a décidé de porter Air-France-porte-plainte-apres-un-acte-de-malveillance_img_234_199.jpgplainte, estimant qu’il s’agissait là d’un acte de malveillance. Une hypothèse également retenue par la gendarmerie des transports aériens.

L’alerte a été donnée par le commandant de bord. Mais cette panne de niveau 2 n'étant pas considérée comme majeure, l'avion n’a pas été contraint d’être immobilisé et a pu rallier l'aéroport de Roissy normalement.

Après l’atterrissage en France, des mécaniciens d'Air France ont découvert que deux faisceaux électriques reliés à ce détecteur avaient été sectionnés. "Apparemment, le saboteur disposait d'un accès aux pistes et il avait des connaissances en aéronautique", précise Le Point. Les fils électriques auraient pu être coupés grâce à un cutter.

Air France assure que ce type de panne [on croit rêver, ils utilisent le mot "panne" au lieu du mot "sabotage". Décidément, la guerre sémantique fait rage chez Air France...] n’est pas exceptionnel. Mais "cet incident prend un relief particulier après la catastrophe du Rio-Paris", reconnaît une source aéroportuaire. Le vol AF 4447 Rio-Paris a disparu au large des côtes brésiliennes dans la nuit du 31 mai au 1er juin avec 228 personnes à bord.

Source: http://www.europe1.fr/Info/Actualite-France/Faits-divers/...

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17/06/2009

Dieudonné s'exprime librement sur la télévision québécoise


 

PNF:

Nous ne sommes bien entendu pas d'accord avec Dieudonné sur la question essentielle de la Turquie, et également concernant l'immigration en France. Sur le reste, Dieudonné est un valeureux défenseur de la liberté d'expression, en cela il faut le défendre, car on est peu de choses aujourd'hui en France face au tout-puissant lobby sioniste.

 

 

Alain Soral : la gauche déteste la France


10/06/2009

Censure et terrorisme intellectuel du lobby sioniste en France: l'exemple du renvoi de Radio France du journaliste Richard Labévière

L' "orwellisation" de la presse française expliquée, preuve à l'appui, par le journaliste Richard Labévière, renvoyé de Radio France pour avoir organisé une interview avec le président syrien en août 2008.

Sa "tête" a été demandée et obtenue par l'ambassadeur d'Israël en France.

Sarkozy a placé Christine Ockrent-Kouchner (la femme de son ministre des Affaires Etrangères Bernard Kouchner) à la tête de France Monde afin de garantir une position éditoriale pro-sioniste et d'éliminer les journalistes qui ne respecteraient pas les consignes.

  

 

Même l'AFP serait impliquée dans ce complot sioniste.


 

 

 

 A ce sujet, voir ici l'article de Télérama, daté du 5 mars 2008:

 

Christine Ockrent nommée directrice générale de France Monde : non, ce n’est pas une blague !

 

LE FIL TéLéVISION - Personne n’osait y croire, mais c’est officiel ce soir : la reine Christine (Mme Kouchner à la ville) est nommée numéro 2 de notre audiovisuel extérieur. Des pratiques dignes d’une république bananière, qui ne manqueront pas de ravir nos partenaires francophones, qui craignaient que TV5 Monde ne soit la “voix de la France”…

photo-christine-ockrent.jpgIls l'ont vraiment fait. Après plusieurs jours de rumeurs, l'Elysée a officialisé ce soir la nomination de Christine Ockrent au poste de directrice générale de France Monde, holding qui coiffera désormais l'audiovisuel extérieur français (France 24, TV5 Monde, RFI). Oui, oui, Christine Ockrent, à la ville Mme Bernard Kouchner, ministre français des Affaires étrangères. Un Kouchner qui a évidemment plus que pesé dans la nomination de sa compagne à ce poste stratégique. Car si aujourd'hui France 24 n'est pas sous la tutelle du Quai d'Orsay, le vaste projet de réforme de l'audiovisuel extérieur voulu par Nicolas Sarkozy prévoit le rattachement de l'ensemble de la holding. Même si certains planchent aujourd'hui pour qu'au final il dépende de Matignon, histoire de sauver la face et de masquer un évident conflit d'intérêt.

En tout cas, le mal est fait, et on voit d'ici les railleries qui ne manqueront de fleurir dans la presse étrangère – et, on l'espère, française – dans les prochains jours. Fort marris de ne pas avoir été associés à cette réforme, les actionnaires francophones (belges, québécois, suisses) de TV5  Monde s'inquiétaient du risque que cette chaîne ne devienne uniquement la voix de la France, et non plus celle de la francophonie.  Avec la compagne du ministre français des Affaires étrangères aux commandes, on peut dire que c'est mal parti. Surtout, la France devrait se voir reprocher des pratiques dignes d'une république bananière.

Et il y a le reste. Car celle qui fut un temps appelée la « reine Christine » est aussi la reine des ménages (1), pratique qui ne fait pas franchement bon ménage, justement, avec la déontologie journalistique. La liste de ses prestations s'avère d'ailleurs longue comme le bras :  animation de la dernière université du Medef, lancement de Microsoft Windows Vista, « forum retraites » de la Caisse des  dépôts, soirée SFR... Une activité parallèle et effrénée qui a ému la Société des journalistes de France 3, dont Ockrent est salariée pour son émission du dimanche soir Duel sur la Trois, réclamant des sanctions à la direction de la chaîne. Finalement, elle n'en aura pas eu le temps, même si on a pu remarquer le peu d'empressement des dirigeants à prendre des mesures.

Last but not least, le site du Point a révélé il y a quelques semaines que dame Christine émargeait aussi à 120.000 euros par an pour une chronique hebdomadaire bilingue sur France 24, chaîne qui désormais sera sous sa responsabilité. Un chiffre qui a, on peut s'en douter, suscité plus que de l'émoi chez les jeunes salariés de la chaîne d'infos internationale. La nomination d'Alain de Pouzilhac, président de cette dernière, à la tête de France Monde apparaît du coup presque anecdotique.

Richard Sénéjoux

(1) pratique de certains journalistes qui consiste à monnayer leur notoriété pour l'animation de débats, conférences et autres activités commerciales en tous genres.

 

Source: http://television.telerama.fr/television/25787-christine_...

 

Articles sur le thème:

Otan: révélations sur le retour de la France

levitte sarkozy.jpg

(Nicolas Sarkozy avec Jean-David Levitte, son conseiller diplomatique)

4 avril 2009 - Alors que Strasbourg accueille aujourd'hui le sommet de l'Otan, voici l'article que je publie cette semaine sur le retour complet de la France dans la structure militaire de l'Alliance.

J'essaye de répondre à trois questions:

1/ Quels postes de commandement voulait l'Elysée au début des tractations?

2/ Quelles avancées de l'Europe de la Défense l'équipe de Nicolas Sarkozy espérait-elle arracher pour justifier cette réintégration?

3/Et qu'a-t-elle finalement obtenu?

 

Otan: histoire secrète du retour de la France

Ce samedi 11 août 2007, George Bush reçoit Nicolas Sarkozy en visite «privée» dans sa maison familiale de Kennebunkport, au bord de l'Atlantique. Au menu : hamburgers, haricots noirs et claques dans le dos. Officiellement on parle de tout et de rien. On fait seulement connaissance. En réalité, le nouveau président français (il a été élu trois mois plus tôt) vient mettre George Bush dans la confidence. «Nicolas Sarkozy nous annonce, sous le sceau du secret, qu'il veut faire réintégrer la France dans le commandement de l'Otan, raconte un important officiel américain. Il dit même qu'il souhaiterait que cela se passe très vite, dès le prochain sommet de l'Alliance atlantique, en avril 2008 à Bucarest. Evidemment, Bush, qui était très isolé et critiqué sur la scène internationale, était ravi de ce rapprochement spectaculaire.» L'Elysée n'a jamais reconnu que les choses s'étaient déroulées si tôt et d'une façon si abrupte. En fait, l'histoire du retour complet de la France dans l'Otan recèle nombre d'épisodes gênants pour Nicolas Sarkozy et son équipe. Certains d'entre eux nous ont été racontés par différents responsables français, américains et européens, sous couvert de l'anonymat.
Comme il est d'usage sous la Ve République, l'essentiel s'est déroulé dans le bureau du conseiller diplomatique du président de la République, l'incontournable Jean-David Levitte. Tout commence là, le 27 juillet 2007, trois semaines avant la rencontre «privée» de Kennebunkport, quand Jean-David Levitte réunit le chef des armées, le chef d'état-major particulier de Nicolas Sarkozy, le directeur politique du Quai-d'Orsay et le conseiller diplomatique du ministre de la Défense. Il ne leur annonce pas exactement la couleur. Il dit vouloir sonder les différents ministères sur un «éventuel» retour de la France dans le commandement intégré de l'Otan. Mais chacun comprend que tout est déjà joué, et que Nicolas Sarkozy, bien qu'il n'ait jamais évoqué la question pendant la campagne, a déjà tranché. Si bien que le chef d'état-major de l'armée française, le général Georgelin, conclut ainsi, en souriant, la réunion : «Messieurs, le moment est historique. On devrait prendre une photo pour l'immortaliser»

Au cours de cette réunion «historique», on évoque déjà les postes dans l'Otan que la France devrait obtenir «en échange» de son retour complet dans la structure militaire de l'Alliance. On veut au moins l'un des trois «qui comptent vraiment», et qui sont déjà occupés par des Européens : adjoint du chef américain de l'Otan, poste tenu par un Britannique; chef d'état-major des opérations, poste toujours occupé par un Allemand; ou commandant de «Brunsumm», le QG d'où sont gérées, en partie, les opérations en Afghanistan, poste également tenu par un Allemand. Comme on va le voir, la France n'obtiendra aucun de ces trois commandements.
Ce 27 juillet 2007, dans le bureau de Jean-David Levitte, on évoque aussi la défense européenne. Mais il ne s'agit pas - pas encore - de faire de son avancée un préalable au retour complet de la France dans l'Otan. En fait, un seul des participants en parle pour lancer, exaspéré : «Cette réintégration, celle que vous préparez, c'est la mort de la défense européenne...»
L'Elysée comprend le danger d'une telle remarque si elle fait tâche d'huile au sein de l'establishment français. Car depuis 1998 l'élite politique française, de droite comme de gauche, a fait de l'Europe de la Défense l'un des axes majeurs de la diplomatie française. L'équipe de Sarkozy ne peut donc prendre le risque d'être accusée à la fois de se réaligner sur l'Amérique et de négliger un symbole de la souveraineté européenne. Bref, de tuer simultanément de Gaulle et Monnet.


Quelques jours après cette réunion, et sous la pression de François Fillon, on décide donc deux choses : d'abord de ne pas réintégrer tout de suite, sous Bush, mais en 2009 après l'élection d'un nouveau président américain. Et pour célébrer l'événement, on envisage d'organiser en France le sommet du 60e anniversaire de l'Otan. Angela Merkel, qui veut elle aussi accueillir cet événement historique, proposera un sommet commun franco-allemand - ce que Nicolas Sarkozy acceptera en novembre 2007.
Seconde décision : profiter de la future présidence française de l'UE pour essayer de décrocher des avancées importantes dans l'Europe de la Défense, en prétendant qu'on ne reviendra complètement dans l'Otan que si on les obtient. Cependant, on se garde bien - et c'est là toute la manip - de fixer un objectif précis. Si bien que n'importe quel progrès, si minime soit-il, fera l'affaire... Au début, on espère pouvoir décrocher le gros lot, la seule avancée qui vaille : la création d'un vrai quartier général de la défense européenne, à la fois stratégique et opérationnel, un QG permanent comportant des centaines d'officiers - un symbole fort. Fin août, Jean-David Levitte en parle à son homologue britannique au cours d'un déjeuner à Paris. Cela ne paraît pas impossible.
Mais, patatras, Gordon Brown, jusque-là très populaire, s'effondre dans les sondages. Or les élections britanniques approchent. Il n'est plus question pour lui d'apparaître trop «europhile». Du coup, dès l'automne 2007, le ministre britannique de la Défense Des Browne annonce à son homologue français que, si cela peut aider Nicolas Sarkozy à faire revenir totalement la France dans l'Otan, il est prêt à consentir quelques efforts en matière de défense européenne, mais que, pour le QG, c'est non. «C'est une ligne rouge», dit-il à Hervé Morin.
A l'Elysée, on ne lâche pas prise. Paris espère contourner Londres par Washington. Grâce à l'habile Levitte, et en échange de l'envoi en renfort de 700 soldats français en Afghanistan, George Bush accepte de faire un véritable panégyrique de l'Europe de la Défense, lors du sommet de l'Otan de Bucarest en avril 2008. Mieux, quelques semaines plus tard, le Pentagone fait savoir qu'il n'est plus opposé à la création d'un QG européen. C'est une révolution. Mais Gordon Brown ne veut toujours rien entendre. Que faire ? Bien que l'Allemagne ait, elle aussi, acquiescé du bout des lèvres, Nicolas Sarkozy décide de ne pas tenter l'épreuve de force avec Londres. Et, avant même la présidence française de l'Union, il abandonne, sans le dire, l'idée de ce QG. Il n'y aura donc pas de véritable avancée de la défense européenne.
Sur le front de l'Otan, aussi, les choses restent au point mort. Les Britanniques - et, cette fois, les Allemands - bloquent. Début 2008, Paris a demandé à Londres d'accepter que le poste d'adjoint au chef militaire de l'Alliance, toujours occupé par un Britannique, devienne tournant, c'est-à-dire soit attribué successivement à un Anglais, un Allemand et un Français. La réponse ne tarde pas : c'est «No !» Du coup, Berlin refuse de lâcher l'un des ses commandements. Et Nicolas Sarkozy ne parviendra pas à convaincre Angela Merkel de changer d'avis. «Comment les Français, qui nous ont craché dessus pendant des années, ont-ils pu croire un instant que nous allions nous réjouir de leur retour complet dans l'Otan et leur céder nos places comme ça, pour leurs beaux yeux ?», demande un responsable allemand.

Concessions

A l'été 2008, au début de la présidence française, voilà donc Nicolas Sarkozy Gros-Jean comme devant. Pas de QG européen, pas de grands commandements : comment, dans six mois, «vendre» aux Français la réintégration de la France dans l'Otan ? Côté défense européenne, il faut faire le forcing, arracher quelque chose. Plus résolu et concentré qu'on ne le dit, Hervé Morin obtient de ses 26 homologues quelques concessions qui, regroupées et bien enveloppées, pourront peut-être faire illusion. Mais, pour les postes à l'Otan, il faut aller voir le grand frère. En octobre 2008, le Pentagone accepte le principe de lâcher deux de ses commandements au profit des Français. Mais rien n'est signé. Il faut obtenir le feu vert final auprès de l'équipe d'Obama. Au lendemain de l'élection présidentielle américaine, Jean-David Levitte traverse discrètement l'Atlantique pour rencontrer son homologue, le général Jones, lui-même ancien patron de l'Otan et francophone. Bien que Barack Obama ne soit pas encore officiellement investi, Jones donne son accord. Si bien que juste avant Noël, en conseil restreint de défense, le conseiller diplomatique de Nicolas Sarkozy révèle aux ministres concernés, Kouchner et Morin, ce qu'il a obtenu à Washington : les commandements de Norfolk et de Lisbonne.
La pêche semble bonne. Norfolk est un poste prestigieux, l'un des deux commandements «stratégiques» de l'Alliance. Mais il n'est pas opérationnel. «Le QG de Norfolk, SACT, est une sorte de think tank censé diffuser les nouvelles pratiques militaires américaines auprès des Européens. C'est tout», dit un responsable français, très sceptique sur la valeur réelle de ce commandement. Quant à Lisbonne, il s'agit du QG de la «Force de réaction» de l'Otan (la NRF), force qui n'a été employée qu'une seule fois. C'était au Pakistan pour aider les populations après un tremblement de terre. Ce fut un désastre. «Lisbonne, raconte un officiel français, n'a réussi qu'à mobiliser deux bulldozers espagnols que les autorités pakistanaises ont finalement refusés.» Belles prises, en effet.

Source: http://globe.blogs.nouvelobs.com/archive/2009/04/03/otan-...

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