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28/01/2009

La BBC refuse de diffuser un appel pour Gaza

Le torchon brûle depuis plusieurs jours entre la BBC et une douzaine d'organisations humanitaires dont la Croix-Rouge britannique et Oxfam. Au cœur de la polémique : un appel à l'aide aux victimes de Gaza lancé par le Comité d'urgence des catastrophes (DEC) et que la chaîne publique refuse de diffuser. Rejointe par Sky News, sa grande rivale sur le créneau de l'information permanente, la "Beeb" s'est défendue lundi 26 janvier en invoquant un impératif d'"impartialité".

"Nous voulons couvrir l'aspect humanitaire de cette histoire (...) dans nos programmes d'information où nous pouvons le remettre dans son contexte, ce qui nous permet de le faire d'une façon soigneusement équilibrée et objective", a plaidé le directeur général de la radio-télévision publique, Mark Thompson. De son côté, John Ryley, le patron de Sky News, s'est justifié en expliquant que "le conflit à Gaza constitue l'un des sujets les plus difficiles et les plus disputés qu'un média ait à couvrir." "Notre engagement en tant que journaliste est de couvrir tous les aspects de ce sujet avec une objectivité intransigeante", a-t-il ajouté.

Mais l'affaire n'en finit plus de déchaîner les passions. Plus de 11 000 plaintes d'auditeurs ou téléspectateurs, furieux que l'appel aux dons n'ait pas été relayé, ont afflué au siège de la BBC. A Londres et Glasgow, les manifestations se multiplient. La coalition pacifiste Stop the War, qui a coorganisé les nombreuses marches pro-palestiniennes de ces dernières semaines à Londres, a appelé les contribuables à renvoyer symboliquement leur reçu de la redevance, source quasi unique de financement de la chaîne publique.

 

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Une soixantaine de députés de tous bords se sont dits prêts à soutenir une motion qui doit être soumise au vote lundi, appelant la BBC à revenir sur sa décision. Le premier ministre, Gordon Brown, qui soutient cet appel aux dons, a pour sa part tenu à rester impartial dans cette affaire. "Il ne revient pas au gouvernement de dire à la BBC ou à toute autre chaîne" ce qu'elle doit diffuser ou pas, a rapporté le porte-parole du 10 Downing Street.

Ce n'est pas la première fois que la BBC s'oppose à la diffusion de ce type d'appel. Elle avait déjà refusé en 2006 de se faire l'écho d'un message du DEC en faveur des victimes libanaises du conflit entre Israël et le Hezbollah. Dans le Guardian, l'éditorialiste Nigel Funtain va jusqu'à rappeler l'attitude ambiguë de la chaîne à l'égard de l'apartheid en Afrique du Sud, 35 ans plus tôt. Ironie de l'histoire, la polémique pourrait finalement donner au message diffusé pour la première fois lundi soir sur ITV1 une résonance inespérée.

 

 

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27/01/2009

BHL, grand "philosophe", sioniste et à la solde du pouvoir, condamne la liberté d'expression et soutient la censure

L'humoriste Guy Bedos et le philosophe Bernard-Henri Lévy se sont opposés devant le tribunal correctionnel de Lyon sur le cas du caricaturiste Siné, poursuivi pour "incitation à la haine raciale."

Le dessinateur avait signé en 2008 dans Charlie Hebdo une chronique ironisant sur une possible "conversion" de Jean Sarkozy, fils du chef de l'Etat, au judaïsme à l'occasion de son mariage avec une héritière des magasins Darty.

La Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra), à l'origine des poursuites, visait également une autre chronique critiquant les femmes musulmanes voilées.

Appelé à témoigner par la Licra, Bernard Henri-Lévy s'est dit favorable à ce que "les humoristes aient le droit à l'irrévérence face aux dogmes et au fanatisme" à condition qu'ils ne franchissent pas la "ligne jaune."

"Selon la loi française, la ligne jaune est constituée par l'attaque raciste et antisémite contre les personnes", a-t-il expliqué.

"Je le dis sans colère ni animosité, je suis un lecteur de Charlie Hebdo, j'ai beaucoup d'admiration pour Siné, mais je dis qu'il y a une limite qui ne peut être franchie", a-t-il insisté.

Selon lui, "le stéréotype du juif riche fait des ravages" et "Siné met les pieds dans un vieil antisémitisme français."

Venu défendre son "ami" Siné, Guy Bedos a dit qu'il ne supportait pas le racisme et l'antisémitisme, "mais pas non plus l'injustice", affirmant que "le mot antisémite ne doit pas être galvaudé."

"Attention à ne pas banaliser l'antisémitisme, il y en a des vrais, qu'on ne cherche pas les faux", a-t-il lancé, expliquant avoir lu le texte de Siné "comme les phrases d'un athée", tout en jugeant ses propos "maladroits."

Le dessinateur, qui a été licencié de Charlie Hebdo en raison de cette affaire avant de créer son propre titre, a dit avoir uniquement cherché à être "drôle et percutant."

"Je suis humoriste, mes propos sont destinés à faire sourire ou rire. En disant que je suis antisémite ou raciste, ils prennent tout à la lettre, mais il ne faut pas prendre les choses comme ça", a-t-il plaidé.

Le procureur de la République devait prononcer son réquisitoire mercredi.

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18/01/2009

Après la trêve, Israël se penche sur les retombées du conflit

Les photos grand format qui s'étalent à la une des deux plus grands journaux israéliens résument bien la perception de la situation dans la bande de Gaza, côté israélien.

On y voit des tankistes israéliens sur leurs blindés Merkava, un grand sourire aux lèvres et les doigts faisant le V de la victoire. L'un d'eux agite le drapeau israélien.

9a36e1ba-d9d9-11dd-bc0f-2e6ef8a67710.jpg"Nous avons obtenu ce que nous voulions", dit le Premier ministre Ehud Olmert, cité en titre du Yediot Ahronoth. Quant au Maariv, sous un bandeau annonçant le cessez-le-feu, il titre par ces mots: "La Victoire".

L'annonce d'une trêve unilatérale par Israël après 22 jours de combats face au Hamas dans la bande de Gaza a sans aucun doute rencontré dans la presse tout l'écho qu'Ehud Olmert et ses ministres de la Défense, le travailliste Ehud Barak, et des Affaires étrangères Tzipi Livni (parti Kadima) pouvaient souhaiter à trois semaines des législatives anticipées du 10 février.

Derrière les titres, cependant, restent les doutes sur le temps que tiendra ce qu'Israël dit avoir atteint. Reste aussi la crainte que ce conflit n'ait fait que perpétuer la crise avec le Hamas à Gaza plutôt que d'y porter un coup d'arrêt.

Et si, en Israël même, nombreux sont ceux qui se réjouissent de voir l'armée poser en vainqueur - notamment après l'absence de victoire claire dans le conflit de l'été 2006 face au Hezbollah -, l'opinion publique israélienne est en complet décalage avec le reste du monde, où l'on a observé le conflit et l'augmentation du nombre de victimes avec une inquiétude de plus en plus profonde.

Plus de 1.300 Palestiniens, dont 410 enfants, ont été tués et 5.300 autres Palestiniens, dont 1.630 enfants, ont été blessés en trois semaines de conflit.

Dix soldats et trois civils israéliens ont péri durant la même période.

Durant le conflit, les médias israéliens ont soutenu de manière retentissante l'offensive "Plomb durci". Même des éditorialistes de gauche ont jugé justifiés les combats contre le Hamas, qui a tiré 8.000 roquettes et obus de mortier contre le territoire israélien depuis 2001.

LA PRESSE SE POSE DES QUESTIONS SUR L'AVENIR

Quant à l'avenir, la presse avance des analyses plus nuancées. "Cette guerre était tout simplement une guerre. Il était tout bonnement question de se défendre. Mais ce ne fut pas une guerre menée avec habileté", écrit dimanche Eyal Megged, commentateur au journal Maariv, tabloïd de centre-droit.

gaza-28dic.jpg"Cette guerre était censée changer la donne. Cela avait été annoncé de manière explicite. Mais la situation - et cela est regrettable -, n'évoluera qu'en pire. Nous allons nous réveiller au lendemain de la guerre avec une situation de haine, une situation empoisonnée", ajoute-t-il.

Dans les colonnes de Yediot Ahronoth, l'offensive est clairement située dans un contexte électoraliste.

Olmert n'est pas candidat aux législatives du 10 février, mais Ehud Barak comme Tzipi Livni aspirent à le remplacer à la tête du gouvernement.

"Le cessez-le-feu n'a pas encore été mis en oeuvre sur le terrain que le consensus national qui régnait en Israël ces dernières semaines a pris fin la nuit dernière", estime Nahum Barnea, l'un des éditorialistes les plus en vue d'Israël, en soulignant que désormais, le ton d'une véritable campagne électorale va reprendre.

"Pour ce qui est de la guerre en soi, continue-t-il, il semble que l'opération aurait pu prendre fin deux ou trois jours après le lancement de la phase terrestre. C'était en tout cas le point de vue défendu tant par Barak autant que par Livni; c'est Olmert qui a tenu à ce qu'elle se poursuive", ajoute-t-il.

filipinos manilla.jpgEn dehors d'Israël, des manifestations pacifistes ont eu lieu presque chaque jour à Londres, Paris, Rome et dans d'autres villes dans le monde entier. Les photos de mort et de destruction dans Gaza et les bilans des victimes - les quelque 400 enfants morts parmi les 700 civils tués - ont provoqué la colère.

En Israël, cette indignation, soit ne s'est pas exprimée ouvertement, soit a été tenue pour de l'incompréhension face à ce qu'endure Israël. Et les accusations de crimes de guerre à l'encontre d'Israël ont été balayées par les responsables gouvernementaux israéliens.

 

Commentaires du PNF:

 

Israël n'existe que par son armée. Cette colonie juive a été créée depuis ses débuts dans le sang (palestinien). Israël, comme toutes les colonies, n'a aucune légitimité autre que la supériorité militaire. C'est pour cela que les Israéliens sont tous derrière leur armée, car ils savent pertinemment qu'ils occupent la terre d'un autre peuple depuis 60 ans, et qu'il est tout à fait naturel que ce peuple résiste face à l'envahisseur.

La solution à long terme à ce conflit n'est pas une solution à deux Etats, mais le départ des Juifs israéliens vers une autre terre. Les palestiniens n'ont jamais accepté l'arrivée des Juifs dans leur pays, la Palestine. La meilleure solution est donc de créer un nouvel Etat d'Israël dans un lieu où les Juifs seront acceptés et pourront vivre en paix. Les Etats-Unis, pays où se trouve une très importante et influente communauté juive, ont toujours été aux côtés d'Israël. Un référendum devrait y être organisé afin de décider de la création d'une ville-Etat juive (un nouvel Etat d'Israël en quelque sorte) sur le sol américain (ce n'est pas l'espace qui manque) où les juifs pourront vivre en paix, dans un pays où ils seront acceptés par les autres habitants.

Cette solution n'est pas du tout utopique. Les Français d'Algérie ont bien quitté l'Algérie après plus de 130 ans d'occupation. Il a fallu un grand homme, De Gaulle, pour résoudre ce conflit.

Obama sera-t-il le Messie espéré qui permettra de raisonner l'ogre sioniste et de mettre fin à la colonisation de la Palestine par les Juifs?

18:29 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nazionisme, israël |  Facebook | |

15/01/2009

Gaza: violents bombardements, des bâtiments abritant l'ONU et médias touchés

L'armée israélienne a violemment bombardé jeudi Gaza, touchant des bâtiments abritant des médias et une agence de l'ONU après une incursion en profondeur de ses chars dans la ville, au 20e jour de son offensive dévastatrice contre le Hamas qui a tué près de 1.100 Palestiniens.

660012247-palestinian-medics-wheel-a-wounded-woman-who-according-to-palestinian.jpgLe secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, arrivé en Israël dans le cadre d'une tournée régionale, a estimé que les conditions étaient réunies pour que les combats cessent "maintenant", en jugeant "insupportable" le nombre des victimes palestiniennes.Mais au moment où la diplomatie s'activait pour arracher un cessez-le-feu dans la guerre déclenchée le 27 décembre contre les islamistes palestiniens du Hamas qui contrôlent la bande de Gaza, l'armée israélienne a intensifié ses bombardements aériens et de chars contre Gaza-ville.

Trois employés de l'Unrwa, la principale agence de l'ONU d'aide aux réfugiés palestiniens, ont été blessés par des obus de chars qui ont endommagé son complexe, selon un porte-parole de l'agence qui a suspendu ses opérations dans l'enceinte après la destruction de plusieurs entrepôts.

M. Ban s'est dit "scandalisé" par le bombardement du bâtiment de l'Unrwa, affirmant que le ministre israélien de la Défense Ehud Barak l'avait qualifié de "grave erreur".

Les attaques israéliennes ont aussi touché un immeuble abritant les bureaux de plusieurs médias arabes et internationaux dont l'agence Reuters, les télévisions Fox, Sky ainsi que les chaînes Al-Arabiya et MBC. Deux cameramen palestiniens de la télévision arabe d'Abou Dhabi ont été blessés.

L'Association de la presse étrangère en Israël et dans les territoires palestiniens s'est dite "alarmée", soulignant que les bâtiments abritant des médias "sont clairement identifiés".

Un incendie s'est déclaré en outre à l'hôpital Al-Quds relevant du Croissant Rouge palestinien, touché par des obus, provoquant des scènes de terreur dans l'établissement.

"J'ai amené mes enfants à l'hôpital parce qu'ils avaient peur à la maison. Mais en fait, ici, c'est encore plus terrifiant", a avoué Hussein, 40 ans.

Quelques heures plus tôt, les chars, appuyés par l'aviation, avaient avancé sur plusieurs centaines de mètres dans Tal Al-Hawa, un quartier périphérique de Gaza-ville, selon des témoins. Ils y ont affronté des combattants palestiniens tirant au mortier et à la roquette anti-char.

Une colonne de blindés a pris position dans un parc public du centre du quartier, forçant des centaines de familles palestiniennes à fuir les lieux.

1526089156-a-palestinian-medic-walks-with-a-wounded-girl-who-according.jpgAu moins 37 Palestiniens ont été tués aux premières heures de la journée, selon des sources médicales.

L'aviation a en outre effectué des attaques dans le nord du territoire, où une femme et ses trois enfants ainsi qu'une jeune voisine ont péri dans un raid, selon des sources médicales.

Pendant la nuit, la bande de Gaza avait été la cible de violents bombardements, les plus intenses depuis le début de l'offensive, selon des habitants. L'armée a affirmé avoir visé "70 cibles" dans des raids aériens, notamment des sites de lancement de roquettes et des groupes d'hommes armés.

Entre-temps, les tirs de roquettes à partir de Gaza ont continué. Selon l'armée, 17 engins sont tombés sans faire de victime sur le sud d'Israël, où une maison a été touchée à Sdérot.

Depuis le début de l'offensive, 1.070 Palestiniens ont été tués, dont 355 enfants et 100 femmes, et plus de 5.000 blessés, selon un dernier bilan fourni par le chef des services d'urgence à Gaza, Mouawiya Hassanein.

Durant cette période, dix militaires et trois civils israéliens ont péri.

"Les opérations militaires continuent. Nous avons enregistré des succès exceptionnels", a dit M. Barak dans un communiqué tout en répétant que son gouvernement "examinait parallèlement la possibilité de mettre fin à cette opération à la faveur du processus diplomatique afin de concrétiser ce succès".

Les efforts diplomatiques s'accéléraient avec l'arrivée du négociateur israélien Amos Gilad en Egypte, les visites de M. Ban et du chef de la diplomatie allemande Frank-Walter Steinmeier et la tenue d'un sommet des monarchies du Golfe à Ryad.

M. Gilad discutait dans l'après-midi avec le chef des services de renseignements égyptiens, le général Omar Souleimane, d'un plan égyptien de cessez-le-feu.

L'Egypte, qui joue les intermédiaires entre Israël et le Hamas, a affirmé avoir obtenu l'aval du mouvement islamiste à son plan, ce que ce dernier n'a pas confirmé.

L'Assemblée générale de l'ONU doit tenir une réunion d'urgence dans la journée pour appeler au respect de la résolution 1860 du Conseil de sécurité demandant un cessez-le-feu immédiat à Gaza et restée lettre morte.

La situation humanitaire dans le territoire palestinien surpeuplé et pauvre devient "dramatique", ont par ailleurs affirmé les agences, alors que les habitants fuyant les raids n'ont pas d'endroit où se réfugier.

Un million d'habitants vivent sans électricité, 750.000 sont sans eau et les hôpitaux fonctionnent grâce à des générateurs de secours, selon l'ONU.

16:42 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gaza, massacres |  Facebook | |

Explosion dans un immeuble abritant des bureaux de médias à Gaza

Une explosion a frappé un immeuble de la ville de Gaza abritant les bureaux de l'agence Reuters et d'autres entreprises de presse, blessant un journaliste de la chaîne de télévision d'Abou Dhabi.

509241330-a-palestinian-boy-walks-on-the-rubble-of-a-building.jpgLes journalistes de Reuters présents au moment de l'explosion indiquent que la partie sud du 13e étage de la tour Al Chourouk, dans le centre, semble avoir été touchée par un missile ou un obus israélien. Reuters a évacué le bureau.

Des confrères ont déclaré qu'au moins un journaliste, travaillant pour une chaîne d'Abou Dhabi, au 14e étage, avait été blessé.

Le bureau de Reuters est situé au 12e étage.

Un porte-parole de Tsahal avait vérifié peu avant l'explosion auprès du bureau de Reuters à Jérusalem la localisation de celui de Gaza.

72782845-a-demonstrator-displays-a-banner-made-of-the-colors-of.jpgReuters avait fourni au début de l'offensive israélienne les coordonnées de son bureau gazaoui et s'était vue confirmer à plusieurs reprises qu'il ne constituerait pas une cible.

Une porte-parole de l'armée israélienne s'est bornée à dire qu'elle vérifiait l'information. Elle a affirmé que des fusillades avaient lieu dans la ville de Gaza et que des combattants avaient pris possession d'un immeuble abritant des médias dans le même quartier mercredi soir.

Les journalistes de Reuters sur place ont affirmé qu'ils n'étaient pas au courant de la présence d'hommes armés dans le bâtiment.

16:39 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gaza, massacres |  Facebook | |

14/01/2009

Ben Laden sort du silence pour appeler au djihad à Gaza

Oussama ben Laden est sorti d'un long silence pour appeler à la guerre sainte à Gaza, où le nombre de Palestiniens tués en près de trois semaines d'offensive israélienne contre le Hamas frôle le millier.

ben.jpgPlusieurs sites islamistes sur internet ont diffusé un enregistrement audio du chef d'Al Qaïda intitulé: "Appel au djihad pour stopper l'agression contre Gaza".

"Nos frères de Palestine, vous souffrez beaucoup (...) les musulmans sont de tout coeur avec vous à l'écoute et à la vue de ce qu'il se passe. Nous, les moudjahidine, sommes aussi à vos côtés", y déclare le chef islamiste d'origine saoudienne que l'on croit caché à la frontière pakistano-afghane.

"Nous sommes avec vous et nous ne vous laisserons pas tomber. Notre destin est lié au vôtre dans la lutte contre la coalition des croisés et des sionistes, dans la lutte jusqu'à la victoire ou le martyre", poursuit-il.

"Dieu nous a accordé la patience pour poursuivre la voie du djihad pendant sept ans, puis sept ans et encore sept ans", estime encore Ben Laden dans ce message de 22 minutes.

"La question qui se pose, c'est l'Amérique pourra-t-elle poursuivre sa guerre contre nous pendant encore plusieurs décennies? Les faits suggèrent l'inverse", ajoute Ben Laden.

Ben Laden évoque la crise financière mondiale qui, en entamant l'influence des Etats-Unis, aboutira, selon lui, à affaiblir son allié israélien.

L'authenticité de cet enregistrement, daté du mois courant de l'Hégire, ne pouvait être vérifié dans l'immédiat.

La dernière intervention de Ben Laden remonte au mois de mai 2008 et portait déjà sur Gaza, dont il dénonçait le blocus par l'Etat juif.

3069414130-palestinians-gather-around-the-body-of-a-child-found-in.jpgIl y affirmait que "les frères égyptiens avaient le devoir de briser ce blocus", étant les seuls Arabes à partager une frontière avec le territoire palestinien.

"Chacun d'entre nous est responsable des morts de notre peuple opprimé à Gaza, et des dizaines et des dizaines ont péri à cause de ce bouclage tyrannique."

Ce message avait été diffusé à l'occasion de la visite de George Bush dans la région à l'occasion du 60e anniversaire de la création d'Israël.

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12/01/2009

Téhéran envisage d'imposer des sanctions aux entreprises étrangères qui traitent avec Israël

Le gouvernement iranien envisage d'imposer des sanctions aux entreprises étrangères qui traitent avec Israël, a rapporté dimanche la télévision d'Etat.

boycott-israel-275x275.gifElle a précisé que le gouvernement avait approuvé les grandes lignes d'un texte législatif en vertu duquel les sociétés étrangères seraient confrontées à des sanctions de l'Iran si elles cherchaient à traiter avec Israël. Aucune autre précision n'a été donnée.

Le texte doit être ratifié par le Parlement iranien pour avoir force de loi.

Mardi, les autorités iraniennes ont publié un décret interdisant aux entreprises internationales de travailler en Iran si des Israéliens possèdent des participations dans ces sociétés.

Ces deux mesures sont considérées comme un geste de soutien au Hamas, cible depuis le 27 décembre de l'offensive de l'armée israélienne dans la Bande de Gaza. AP

 

Commentaires du PNF:

Si seulement tous les pays du monde, à commencer par les pays musulmans, pouvaient en faire autant, cela donnerait au moins un prix pour Israël au sang actuellement versé par les Palestiniens de Gaza. Une base de données devrait être édifiée et publiée, montrant toutes les entreprises faisant du négoce avec Israël (à commencer par Renault, qui a lancé sa nouvelle voiture électrique dans cette colonie juive).

17:14 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : iran, israël, boycott, sionisme |  Facebook | |

10/01/2009

Les Etats-Unis seraient en train de livrer d'importantes quantités d'armes à Israël

Le Pentagone a démenti vendredi que les États-Unis ont affrété un navire marchand à partir de la Grèce pour livrer plusieurs milliers de tonnes d'armes à Israël à la fin du mois.

Selon des documents du Military Sealift Command (MSC) de la marine américaine, le navire transporterait 325 conteneurs standards de 20 pieds contenant des "munitions" et effectuerait deux trajets entre le port grec d'Astakos et le port israélien d'Ashdod entre la mi-janvier et la fin du mois.

Le Pentagone a nié que ces armes avaient un lien avec le conflit dans la bande de Gaza et a expliqué que les munitions étaient destinées à des stocks américains en Israël.

"La livraison de munitions est destinée à des stocks américains installés en Israël suivant un accord passé entre les États-Unis et Israël en 1990", a dit le lieutenant-colonel Patrick Ryder, porte-parole du département d'État.

"Ce ravitaillement qui était antérieurement prévu est un ravitaillement de routine et n'est pas destiné à soutenir la situation actuelle à Gaza", a déclaré Ryder.

Une mention "matériel dangereux" figurant sur le carnet de bord ferait référence à des substances explosives et à des détonateurs, mais aucun autre détail n'est fourni.

"Transporter quelque 3.000 tonnes de munitions en un seul chargement, c'est beaucoup", a déclaré un courtier maritime, sous couvert d'anonymat.

"Ce genre de demande est plutôt rare et nous n'avons pas vu cela sur le marché depuis des années", a-t-il ajouté.

RAISONS "LOGISTIQUES"

Le MSC assure le transport de blindés et de fournitures militaires pour les forces armées américaines en utilisant d'ordinaire sa propre flotte de bateaux, mais il lui arrive parfois d'avoir recours à des navires marchands pour des raisons de logistique.

La demande de fret a été faite le 31 décembre avec une arrivée de la première cargaison au plus tard le 25 janvier et la seconde à la fin du mois.

Cette demande de fret intervient après la location d'un bâtiment commercial allemand en décembre qui avait transporté une cargaison encore plus importante de matériels militaires des États-Unis vers Israël avant le début des opérations dans la bande de Gaza.

Les courtiers maritimes à Londres, spécialisés dans les convoyages d'armes pour l'armée britannique ou l'armée américaine, ont précisé que ce genre de livraisons à Israël sont rares.

Un expert des questions militaires à Londres a indiqué, qu'en raison du calendrier, ces acheminements d'armes pouvaient être "irréguliers" et liés à l'offensive contre Gaza.

Le navire, affrété par le MSC en décembre pour une durée de 42 jours, aurait transporté 989 conteneurs standards de 20 pieds entre Sunny Point en Caroline du Nord et Ashdod.

Selon les documents, le navire possédait la capacité de "transporter 5,8 millions de livres (2,6 tonnes) en poids net d'explosifs", ce qui représente une très grande quantité, ont précisé des courtiers.

Le navire avait été requis au début du mois de décembre pour un chargement au 15 de ce mois.

Le Jerusalem Post, citant des responsables de la défense, avait rapporté la semaine dernière qu'une première cargaison de missiles était arrivée début décembre et que ces armes avaient été utilisées pour détruire les sites souterrains à partir desquels le Hamas tirait des roquettes contre le sud d'Israël.

 

 

L'ONU précise qu'Israël savait exactement où se trouvaient les centres de réfugiés, ayant reçu la localisation précise et les coordonnées GPS

L'ONU appelle à une enquête internationale concernant le bombardement par Israël de deux centres de réfugiés gérés par l'ONU. Un porte-parole de l'ONU précise que pour lui, cette action ne peut avoir été que délibérée, l'armée israélienne ayant reçu depuis longtemps les coordonnées exactes des centres de réfugiés gérés par l'ONU. D'autre part, les édifices de ces centres portent des inscriptions de l'ONU clairement identifiables de nuit comme de jour. Il a enfin demandé que les responsables israéliens ayant décidé cette attaque soient poursuivis en justice et punis.

20081229elpepuint_14.jpgL'armée israélienne est coutumière de ce genre d'attaques contre des centres de refugiés gérés par l'ONU ou contre des soldats de la paix. Lors de l'attaque du Liban en 2006, l'armée israélienne avait bombardé un centre de refugiés de l'ONU, faisant de très nombreux morts et avait également lancé un missile contre un poste d'observation de l'ONU, tuant plusieurs soldats de la paix.

 Source: BBC

 

Commentaires du PNF:

Cette énième exaction de l'armée israélienne, qui est clairement un crime de guerre passible de la Cour Pénale Internationale, entre dans la ligne de conduite israélienne adoptée depuis 60 ans: terroriser l'adversaire en s'en prenant à la population civile.

Face à ces crimes contre l'humanité perpétués par l'Etat sioniste, on n'entend pas du tout les donneurs de leçon tels BHL et compagnie. Ce sont les rois du deux poids deux mesures, et n'ont aucune crédibilité en tant que "penseurs", étant des activistes de l'idéologie sioniste, une idéologie clairement négationniste et génocidaire (négation de l'existence du peuple palestinien - "une terre sans peuple pour un peuple sans terre" - et génocide perpétré contre ce peuple qui résiste à l'occupation).

13:35 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |

Petit florilège de "bushismes"

bush.jpgLe président George W. Bush est connu pour son style oratoire "original", marqué par de nombreuses maladresses de langage. Voici quelques-uns des "bushismes" qui ont émaillé ses huit années de présidence:

- "Je sais que l'être humain et le poisson peuvent coexister pacifiquement" (septembre 2000, lors d'un discours sur sa politique énergétique)

- "On pose rarement la question: est-ce que nos enfants apprend (sic)?" (janvier 2000, lors d'un meeting de campagne en Caroline du Sud)

- "Ils ont mal sous-estimé la compassion de notre pays. Je pense qu'ils ont mal sous-estimé la volonté et la détermination du commandant en chef également" (26 septembre 2001, en référence aux auteurs des attentats du 11-Septembre)

- "Il n'y a pas de doute dans mon esprit, pas le moindre, que nous allons échouer" (4 octobre 2001, lors d'un commentaire sur un plan de son gouvernement)

- "Ce serait une erreur que le Sénat des Etats-Unis permette à un type de clonage humain quel qu'il soit de sortir de cette chambre" (10 avril 2002 à la Maison Blanche, en appelant de ses voeux le vote d'une loi au Sénat sur l'interdiction du clonage)

- "Il y a un vieux proverbe au Tennessee -je sais qu'on le dit au Texas, probablement au Tennessee aussi- qui dit: 'tu m'as bien eu une fois, honte à toi. Tu m'as bien eu, on ne pourra plus t'avoir'" (17 septembre 2002 à Nashville, Tennessee)

- "Nos ennemis sont novateurs et astucieux, mais nous aussi. Ils sont sans cesse en train d'imaginer de nouveaux moyens de nuire à notre pays et à notre peuple, et nous non plus" (5 août 2004, lors de la cérémonie de signature d'une loi de dépenses militaires)

- "Trop de bons médecins font faillite. Trop d'obstétriciens-gynécologues sont dans l'incapacité de pratiquer leur amour des femmes dans tout le pays" (6 septembre 2004 lors d'un meeting)

- "Notre énergie la plus abondante est le charbon. Nous avons assez de charbon pour les 250 ans passés, pourtant le charbon empêche un défi environnemental" (20 avril 2005 à Washington)

- "Nous avons hâte d'entendre votre point de vue pour que nous puissions faire plus mieux (sic) notre travail" (20 septembre 2005)

- "Il n'a pas toujours été acquis que les Etats-Unis et l'Amérique aient une relation étroite. Après tout, (...) il y a 60 ans nous étions en guerre" (29 juin 2006, à la Maison Blanche, où il recevait le Premier ministre japonais Junichiro Koizumi. Il voulait bien sûr dire le Japon et non l'Amérique)

- "Qu'on ne s'y trompe pas, je comprends combien c'est dur, Monsieur. Je parle à des familles qui meurent" (7 décembre 2006 lors d'une conférence de presse commune avec Tony Blair, en voulant parler des familles des soldats qui meurent à la guerre)

- "Ce sont de grandes réalisations pour ce pays, et le peuple bulgare devrait être fier des réalisations qu'ils a réalisées", (11 juin 2007 à Sofia, Bulgarie)

- "M. le Premier ministre, merci pour votre présentation. Merci d'être un hôte aussi bon pour le sommet de l'OPEP" (septembre 2007 à Sydney en Australie où il assistait à un sommet de l'APEC -forum de coopération Asie-Pacifique- et non de l'OPEP)

- "Merci votre sainteté. Super discours" (16 avril 2008, lors d'une cérémonie d'accueil du pape Benoît XVI à la Maison Blanche)

- "Ils n'ont aucun mépris pour la vie humaine" (15 juillet 2008, dans une allusion sur les combattants ennemis en Afghanistan. Il voulait bien sûr dire "aucun respect")

- "Je me souviens avoir rencontré la mère d'un enfant qui a été enlevé par les Nord-Coréens ici même dans le Bureau ovale" (26 juin 2008 lors d'un point presse à la Maison Blanche)

- "Durant toute notre histoire, les mots de la Déclaration (d'indépendance) ont incité les immigrants du monde entier à voguer vers nos rivages. Ces immigrants ont aidé à transformer 13 petites colonies en une nation grande et en croissance de plus de 300 habitants" (4 juillet 2008 en Virginie. Les Etats-Unis comptent plus de 300 millions d'habitants)

"Ce dégel a mis du temps à dégeler, et il va falloir du temps pour qu'il dé-dégèle (sic)" (20 octobre 2008, lors d'une discussion sur l'économie et le gel des marchés du crédit). AP

13:31 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bush |  Facebook | |