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03/01/2009

La marine israélienne attaque et endommage le Dignité dans les eaux internationales (VIDEO)

(Larnaca, Chypre, 10h) Le mardi 30 décembre à 5 heures du matin, plusieurs navires de guerre israéliens ont intercepté un bateau d'aide humanitaire - le Dignité - alors qu’il se rendait à Gaza pour y effectuer une mission de secours. Un navire israélien a percuté le bateau sur le côté avant bâbord, l’endommageant fortement. Les témoignages des passagers et des journalistes à bord indiquent qu’il prend l’eau et qu’il semble avoir des problèmes de moteur. Quand il a été attaqué par l'armée israélienne, le Dignité se trouvait clairement dans les eaux internationales, à 90 milles nautiques de la côte de Gaza, ce qui constitue une infraction de plus du droit international par l'Etat sioniste.

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Photo : Le Dignité à son arrivée au Liban



Les navires de guerre ont également tiré à la mitrailleuse dans l'eau afin d’empêcher le bateau humanitaire de se rendre à Gaza.

Alors que le bateau gagnait tant bien que mal le Liban, les passagers ont été en contact avec le gouvernement libanais qui a déclaré que le commandant de bord était autorisé à accoster et qu’il était prêt à leur porter assistance si nécessaire. Les équipes de sauvetage en mer de Chypre ont également été contacté, et ont aussi offert leur assistance. Le Dignité qui battait clairement le pavillon de Gibraltar, était piloté par un capitaine anglais et avait parmi ses passagers, Cynthia McKinney, un député américain. L'attaque a été filmée par les journalistes et les membres de l'équipage et les passagers témoigneront du crime d'Israël en mer à leur arrivée au Liban.

À bord du bateau, des médecins se rendaient vers cette pauvre bande de terre méditerranéenne pour y fournir des secours tellement nécessaires aux hôpitaux sur place. L'équipage et les passagers avaient également l'espoir de ramener des blessés pour les soigner, car les hôpitaux ne sont pas adaptés. En outre, le Dignité transportait 3 tonnes de fournitures médicales à la demande des médecins dans la bande de Gaza.

Les trois médecins à bord qui se rendaient à Gaza sont : Le Dr Halpin (Royaume-Uni), un chirurgien orthopédiste expérimenté, professeur de médecine, et capitaine de la marine marchande. Il a organisé des efforts de secours humanitaire dans la bande de Gaza à plusieurs reprises avec l’organisation, the Dove and Dolphin. Il se rendait à Gaza comme bénévole dans les hôpitaux et les cliniques.
Le Dr Mohamed Issa (Allemagne), un chirurgien pédiatrique Allemand se rendait à Gaza comme bénévole dans les hôpitaux et les cliniques.
Le Dr. Elena Theoharous (Chypre) est un chirurgien et membre du Parlement chypriote. Elle se rendait à Gaza pour évaluer le conflit en cours, aider aux efforts de secours humanitaire et travailler comme bénévole dans les hôpitaux.

Pourtant, Israël a fait un pied de nez au droit maritime en attaquant un bateau humanitaire dans les eaux internationales et a mis en danger l'ensemble de ces observateurs des droits de l’homme. À aucun moment, le Dignité ne s’est approché des eaux israéliennes. Ils se sont clairement identifiés et l'attaque israélienne était volontaire et criminelle.

Le Dignité est encore dans les eaux internationales, à 40 milles au large de Haïfa. Tout le monde à bord est sain et sauf alors que le bateau poursuit lentement sa route vers le Liban.


 
Pour plus d’informations, contactez :

(Gaza) Ewa Jasiewicz, +972 598 700 497 / freelance@mailworks.org

(Chypre) Lubna Masarwa +357 99 081 767 / lubnna@gmail.com

(U.S.) Greta Berlin, +1 310 422 7242 / iristulip@gmail.com

 
Source : http://www.palsolidarity.org/  
 
 Traduction : MG pour ISM
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A Gaza, les massacres perpétrés par l'armée israélienne continuent avec la complicité de la "communauté internationale" pro-sioniste

Avant ses bombardements, l'armée de l'air israélienne largue au-dessus de la bande de Gaza des milliers de tracts invitant les habitants des zones visées à fuir leurs maisons pour éviter les "dégâts collatéraux".

"En raison des actes terroristes menés par certains contre l'Etat d'Israël à partir de votre zone de résidence, les forces de défense israéliennes sont contraintes à une riposte immédiate", avertissent ces tracts destinés "aux habitants de Gaza".

"Pour votre propre sécurité, nous vous demandons de quitter la zone immédiatement", ajoute Tsahal.

En plus de ces largages de tracts, les militaires israéliens ont téléphoné à des habitants des secteurs visés quelques minutes avant les raids pour leur conseiller de s'en aller.

Ces conseils sont accueillis avec autant de peur que de colère par une population qui connaissait samedi son huitième jour de bombardements.

"Nous restons chez nous, pas question de nous en aller... Et pour aller où ?", lance Oumm Kamell, une mère de 11 enfants interrogée devant sa maison.

"Bien sûr que nous avons peur. Ils disent qu'ils ne bombardent que les militaires mais c'est un mensonge. Ils tirent aussi sur les civils."

"Nous vivons dans l'horreur. J'ai dû fuir en portant mes petits-enfants dans mes bras", raconte une femme qui aide Oumm Kamell à cuire le pain.

"Nous n'abandonnerons jamais nos maisons. Nous sommes épuisés mais Dieu est avec nous", dit-elle.

"JE NE CRAINS QUE DIEU"

Jusqu'ici, sur les quelque 430 morts et 2.000 blessés dus aux bombardements, dont environ un quart de civils, Israël a tué deux chefs du Hamas.

20081229elpepuint_14.jpgVendredi, le cheikh Nizar Rayane a été tué dans un raid, ainsi que quatre de ses femmes et onze enfants. Le massacre d'une famille entière est considérée par la convention de Genève comme un crime de guerre. Plusieurs généraux de l'armée israélienne et dirigeants politiques de l'Etat sioniste sont actuellement poursuivis par la justice de pays européens suite à l'assassinat en 2002 de Salah Shehade (ex-chef militaire du Hamas) et de toute sa famille, soit quatorze femmes et enfants.

Dans la nuit de vendredi à samedi, c'est un commandant de haut rang de la branche armée du Hamas, Abou Zakaria al Djamal, qui a trouvé la mort.

Les rues de Gaza étaient pratiquement vides samedi, l'aviation israélienne poursuivant ses raids.

Les rares habitants contraints de sortir de chez eux savent ce qu'ils risquent.

"Il n'y a plus aucune pitié... Le monde ferme les yeux sur les massacres commis ici. Nous n'espérons plus qu'en Dieu pour mettre fin à cette guerre", déclare un vieillard qui porte dans un sac plastique quelques pommes de terre.

Dans le camp de réfugiés de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, il n'y a ni eau ni électricité depuis cinq jours. L'aide des Nations unies a été suspendue et la situation est catastrophique.

Assis devant sa maison en compagnie de quelques amis, Mohamed Hassanien, 65 ans, semble indifférent aux bombardements.

"Je reste assis ici, sous les bombes. Je n'ai pas peur des Juifs et de leurs menaces. Je ne crains que Dieu et s'il faut mourir, autant mourir chez soi."

16:08 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gaza, massacre, sionisme |  Facebook | |

01/01/2009

Gaza : la responsabilité directe de la France et de l’Union Européenne

 jeudi 1er janvier 2009, par Comité Valmy

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le 27.12.2008 Communiqué de l’UJPR :

Du blocus à l’assassinat collectif

L’armée israélienne a attaqué Gaza cette nuit avec des moyens militaires énormes. Le premier bilan fait état de 150 morts, civils pour la plupart. Ce massacre était annoncé, envisagé et commenté ces derniers jours dans la presse israélienne, après la fin de la trêve respectée par le Hamas et rompue sans arrêt par l’armée israélienne. Ce crime a été rendu possible par l’impunité totale accordée à Israël depuis bientôt 9 ans et le soutien actif dont il bénéficie au sein de l’Union Européenne. Il est le résultat direct du « rehaussement de la coopération avec l’UE » imposée par la présidence française contre le vote de report du Parlement Européen.

Depuis maintenant des années, la bande de Gaza subit, avec le soutien complice de l’Union Européenne un siège criminel qui viole délibérément toutes les lois internationales : un million et demi de civils sont prisonniers de l’armée israélienne et privés de tout : de nourriture, de carburant, d’électricité, de médicaments, de matériel scolaire … Moins d’un dixième des camions nécessaires au ravitaillement normal de la population parviennent à passer. L’aéroport et le port ont été détruits avant même d’avoir jamais pu fonctionner. Il est interdit de pêcher. Seuls quelques bateaux affrétés par des militants ont pu forcer le blocus. La population subit une sarko livni bisou.jpg« punition » collective impitoyable pour avoir « mal » voté. La communauté internationale laisse faire, voire encourage ce siège. L’occupant a expulsé Robert Falk, le rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme de l’ONU.

Il n’y a aucun statu quo possible, aucune perpétuation envisageable de ce siège impitoyable et criminel. Tout peuple assiégé a le droit de résister à l’oppression.

Aucune symétrie ne peut être établie avec les quelques missiles qui sont tombées sur des villes israéliennes. Il n’y aura pas de sécurité pour les Israéliens sans sécurité pour la population de Gaza. Les politiques européenne et américaine depuis Annapolis, en évitant d’affronter la réalité de l’occupation, aboutissent à l’impasse attendue dont encore une fois le peuple palestinien paie tout le prix.

L’Union Juive Française pour la Paix dénonce le crime qui se déroule contre la population de Gaza. Elle appelle à manifester partout contre cette nouvelle agression. L’UJFP exige une réaction immédiate du gouvernement français, de la Communauté Européenne et de l’ONU pour faire cesser l’agression et pour mettre un terme au blocus de Gaza.

Communiqué du Bureau National De l’Union Juive Française pour la Paix

Source: http://www.comite-valmy.org/spip.php?article130