20/09/2008
“Nous aimons trop la France pour ne vouloir qu’être heureux !”
Discours de Marine Le Pen - Université d’été du Front national
Evian 14 septembre 2008
Mes chers amis, mes chers camarades
L’engagement politique dont vous témoignez par votre présence amicale et enthousiaste à cette université d’été nous apparait comme une démarche admirable, enrichissante pour tous dont je tenais à vous remercier sincèrement du fond du cœur.
Mieux que quiconque, vous le savez, le combat que nous menons et que mène le Front national depuis trente cinq ans est un combat décisif, un combat pour la liberté et la Nation.
C’est d’ailleurs le même combat parce que combattre pour la nation c’est combattre pour les libertés, pour nos libertés.
Les deux grands totalitarismes qui ont ensanglanté le 20 ème siècle ont laissé la place a deux autres totalitarismes, l’islamisme et le mondialisme, dont l’hégémonie est aujourd’hui planétaire. Nous étions entrés dans le 20 ème siècle avec l’attentat de Sarajevo et la Révolution d’octobre. Nous en sommes sortis avec la chute du mur de Berlin et les attentats du 11 septembre.
Nous voici donc aux prises comme les générations qui nous ont précédées, avec des menaces qui mettent en jeu au-delà de notre confort de vie, la paix du monde et même la pérennité de notre nation.
A l’inverse des autres formations politiques, j’allais dire politiciennes, le combat que nous menons et que nous allons mener, n’est pas seulement un combat politique. C’est plus que cela. C’est un combat de civilisation, c’est un combat pour nos valeurs.
Le Front national a été la première organisation à analyser le mondialisme. C’était à la fin des années 80. Rappelez-vous : nous expliquions par des affiches et des slogans imagés à nos compatriotes souvent incrédules:
« Mondialisation : les immigrés entrent, les emplois sortent ! ».
Ce qui n’était à l’époque qu’un avertissement solennel fondé sur des constations visuelles est devenu une cruelle réalité quotidienne pour des millions de Français de plus en plus déclassés.
Une fois de plus- nous sommes les premiers à avoir décelé le poison mortel dont le mondialisme est porteur.
Le mondialisme ce n’est rien d’autre que la dérive totalitaire du libéralisme.
Il réconcilie les internationalistes de gauche et les affairistes transnationaux sur le dos des nations, des peuples, des hommes et des travailleurs du monde entier.
Et parce qu’un économisme s’est substitué à un autre, le mondialisme professe aujourd’hui comme le rappelle très justement Guillebaud les mêmes inepties que hier le communisme .
Ces croyances, au nombre de six , auxquelles on voudrait nous faire croire, encadrent littéralement la pensée intellectuelle moderne, du moins celle qui est véhiculée par les « élites » et les médias.
Le mondialisme serait à la fois, le moteur et le sens de l’histoire, à la fois une science et une vérité théologique, il serait une promesse révolutionnaire et la garantie d’un monde paradisiaque à venir.
- 1) le mondialisme c’est le triomphe de l’économie comme moteur de l’histoire
Le mondialisme professe la croyance réductrice dans la prééminence de l’économie sur le politique : les libéraux croient à la logique des marchés comme les communistes croyaient que « les infrastructures commandaient aux superstructures ». Pour les uns et les autres, tout doit donc s’analyser ou se résoudre à travers le prisme économique : la crise dans les banlieues ? C’est un problème social ! Pour le résoudre, il suffit de signer un chèque…. …ou nous disaient l’ancien trotskiste lambertiste Harlem Désir « de réparer la cage d’ascenseur. »
- 2) le mondialisme c’est une science
Le mondialisme se présente comme une science : le libéralisme, comme avant lui le marxisme, serait une évidence scientifique qui congédie toute velléité d’intervention humaine. Ses principes et ses mécanismes se démontrent scientifiquement. Son triomphe est mécanique, inéluctable puisque qu’on peut le démontrer comme une équation. Comme le communisme dont on sait ce qu’il advint, son avènement relève d’un prétendu sens de l’histoire. Celui qui conteste cette évidence est soit un ignare soit quelqu’un de mauvaise foi. Même des esprits dissidents finissent par concéder que « la mondialisation ne se discute pas, que c’est un fait » oubliant que l’ordre naturel conduit l’homme à se reconnaître dans des communautés charnelles davantage que dans des construc! tions idéologiques.
- 3) le mondialisme c’est une religion
Le mondialisme comme avant lui le communisme se présente comme une vérité théologique qui a la force du sacré. Il fait parler ses évangélistes, une élite qui conduit le pauvre peuple ignare vers la lumière. Cette nature suprahumaine de l’idéologie mondialiste prohibe toute objection.
Et comme toute vérité immanente, le mondialisme est porté par une avant-garde éclairée.
Cette nouvelle religion laïque et matérialiste a ses conciles (Davos, G7), son clergé local (le medef) et ses curés de paroisse (chefs d’entreprise ou journalistes économiques boboïsés).
Remettre en cause le dogme c’est se rendre coupable d’obscurantisme. Contester cette fétichisation économiste, c’est se ranger parmi les hérétiques qu’il faut brûler en place publique.
Quand une croyance s’érige en savoir, la dictature n’est jamais loin.
- 4) Le mondialisme c’est le chemin de la terre promise
Le mondialisme c’est une promesse jamais satisfaite : comme le communisme hier, le mondialiste promet un avenir radieux. Ce sera demain ; quand les individus seront délivrés de l’Etat, alors la terre deviendra un paradis.
Le mondialisme reporte en permanence l’arrivée de bienfaits concrets: comme le communisme dont on ne pouvait au bout de 70 ans d’horreur toujours pas mesurer les bienfaits, le mondialisme repousse à toujours à demain la vérification de ses effets bénéfiques. Cela fait vingt ans que nous sommes en phase d’adaptation à la mondialisation et, nos efforts, vont bientôt payer…. Car pour mériter le paradis mondialiste, il faut accepter d’inévitables efforts.
- 4) Le mondialisme c’est la vérité
Parce qu’il est la Vérité qui ne se discute pas, le mondialisme se montre indifférent à l’égard des faits : le mondialiste comme avant lui le communiste est insensible aux démentis du réel. Il explique que les dysfonctionnements du système trouvent leur cause dans une application insuffisante de ses propres principes. Rappelez vous, « les démocraties populaires échouaient parce qu’elles n’étaient pas assez socialistes ! » ; les libéraux vous expliquent que la crise économique ou les délocalisations sont dues à l’insuffisance de la dérégulation ; les européistes vous expliquent que l’Europe -d’essence mondialiste- ne fonctionne pas parce qu’il n’y a pas assez d’Europe. Toujours la même chanson !
- 6) Le mondialisme c’est la révolution
Le mondialisme postule une adhésion à la révolution qui ferait du passé table rase : le mondialisme comme avant lui le communisme veut créer l’homme nouveau, celui qui n’a plus besoin d’Etat, celui qui s’est affranchi de toutes attaches identitaires, nationales, familiales, un individu désafilié, libre de toute allégeance qui ne reconnaît aucune frontière, aucun acquis social, aucune appartenance culturelle, aucune contrainte . Il est libre d’assouvir son désir entrenu de consommation. L’ « homo économicus », l’homme nouveau de l’ère mondialiste est une créature robotisée, lobotomisée issue d’une idéologie libérale libertaire, l’enfant illégitime d’Alain Madelin de Cohn-Bendit, un petit monstre puant d’égoïsme et d’égocentr! isme.
Engagée sous l’impulsion de l’Amérique, cette fille dévoyée de l’Europe , la course folle à la dérégulation généralisée conduit les peuples sur la Route de la servitude, pour reprendre, en la retournant, l‘ expression du très libéral Hayek.
D’ailleurs, le financier Georges Sorros lui-même a reconnu explicitement son pessimisme sur l’évolution de nos sociétés:
« l’intégrisme des marchés, a-t-il déclaré à Libération du 7 octobre 1998, menace aujourd’hui davantage la démocratie que n’importe quel totalitarisme ».
Derrière la globalisation, sous l’impulsion des libéraux, c’est le fantôme de l’internationalisme marxiste qui refait surface : même haine de la nation qui est le lieu des compromis sociaux ; même haine des structures intermédiaires (famille, institutions…) dont l’existence même contrarie la fluidité des échanges ;
Le rêve du village mondial se concrétise.
Celui-ci se conçoit comme une ville américaine avec ses quartiers spécialisés : quartiers d’affaires, zones industrielles, zones de loisirs, espaces résidentiels.
L’Asie devient le quartier industriel, les pays anglo-saxons le siège de l’activité financière, l’Afrique la réserve de main d’œuvre importables et, avec un épouvantable cynisme, la variable d’ajustement de la population mondiale.
Dans ce schéma, la France a vocation à n’être qu’un bronze culs pour touristes et retraités. On y installe Disneyland à côtés de sites historiques parisiens et des maisons de retraites à proximité des casinos sur la Côte d’Azur.
Dans le nouvel Empire, les perspectives professionnelles pour nos enfants ce sera d’être femme de ménage, guide de musées ou pousseur de chaises roulantes.
La logique mondialiste est cruelle : les états doivent disparaitre, les continents sont virtualisés. La France n’est plus un pays mais un espace, l’Europe n’est plus un lieu, c’est une idée.
Mais, la mondialisation ce sont les mondialistes qui en parlent le mieux, au premiers rang desquels Jacques Attali, prophète foireux de la Mitterrandie et inspirateur officiel du nouveau pouvoir élyséen.
Dans sa « brève histoire de l’avenir » Bernard Attali résume l’histoire du monde à l’épopée de l’ « ordre marchand », celui qui selon se propres termes » parle le langage universel de la monnaie ».
Cet ordre marchand dont il constate avec délectation le triomphe, entrainera l’émergence (je cite) d’un « hyperempire où des hypernomades dirigeront un empire hors sol ».
Il nous le dit P17 : « chacun ne sera plus loyal qu’à lui même, les lois seront remplacées par des contrats, la justice par l’arbitrage (cf affaire Tapie), la police par des mercenaires ( à rapprocher de l’entreprise de mercenaires américains Blackwater) ».
Et de fait, Attali nous décrit ce qui se met actuellement en place : l’avènement de l’homme nomade né des grandes migrations qui dominera le sédentaire étriqué, la domination d’une « hyperclasse » transnationale, la recherche de l’équité qui prévaudra sur la notion d’égalité, le règne de l’éphémère, du jetable, du court terme, la consécration de valeurs malléables, customisées au bon vouloir des individus, l’ère du zapping généralisé.
Ce processus programmé de déconstruction des nations -dont certaines ont plus de mille ans-, conduira au retour des cités-états. L’absence de morale d’Etat mènera des parts entières de territoires à tomber aux mains de maffias ou de non-états terroristes (c’est déjà le cas avec les zone tribale au Pakistan, ports pirates en Somalie, ou plus proches de nous avec certaines zones de non droit…).
La prééminence des consommateurs sur les travailleurs finira de s’imposer.
« L’hyperempire demeura partiellement américain » nous dit Attali, et il poursuit : « ses objets de consommation seront encore très largement la prolongation d’objet nomades (téléphones, baladeurs, …) tout comme le seront sa culture (métissée) son mode de vie (précaire), ses valeurs (individualistes) son idéal (narcissique)….
« Des compagnies privées de sécurité, de police, de renseignement concurrenceront les polices nationales, dans la surveillance des mouvements et des données, pour le comptes de compagnies d’assurance et d’entreprises…
En écho au débat actuel sur le flicage généralisé Edvige et de la société de l’hypersurveillance, Attali poursuit « Chacun devra accepter d’être surveillé »
Il conclut : « le capitalisme ira jusqu’à son terme : il détruira tout ce qui n’est pas lui. Il transformera le monde en un immense marché, au destin déconnecté de celui des nations et dégagé des exigences et servitudes d’un « cœur »…Il parachèvera ce qu’à commencé le marché depuis ses origines : faire de chaque minutes de la vie une occasion de produire, d’échanger ou de consommer de la valeur marchande »(sic)
Cette vision américano-centrée n’est pas la nôtre.
Car dans la société rêvée par M. Attali, dans la société du jetable, l’homme est jetable, et le monde lui-même est jetable.
L’homme est jetable ! On le constate chaque jours avec les licenciements boursiers qui voient les salariés d’entreprises bénéficiaires être sacrifiés sur l’autel de la bourse pour satisfaire des logiques de profits immédiats par des actionnaires prédateurs, versatiles et déloyaux .
Les faits sont là.
Les capitalistes ont lancé la lutte des classes et l’ont gagné : ils se croient le droit d’exploiter sans vergogne, sans règles et même sans morale. Il faut le comprendre. Le mondialisme n’est pas une idéologie de la liberté mais une idéologie de conquête et de soumission.
L’homme est jetable parce que dans cette société où le « je » l’emporte sur le « nous », la solidarité n’a plus sa place. La société mondialisée c’est une juxtaposition de solitudes individuelles et de drames humains souvent silencieux.
Plus largement, le projet mondialiste emporte la destruction des éco-systèmes humains que constituent les nations dans les pays occidentaux. Dans les sociétés traditionnelles du tiers monde notamment en Afrique, il dévaste les réseaux de solidarités tribales ou les structures familiales provoquant la migration des populations vers les mégalopoles du tiers monde puis vers l’Europe assiégée.
Dans ce monde marchand où l’expression « gagnant-gagnant » qu’affectionne particulièrement Nicolas Sarkozy a remplacé la plus saine et plus généreuse formule « donnant-donnant », le malheur des uns ne fait pas le bonheur de autres : nos pays subissent une baisse inexorable du niveau de vie ; dans le même temps, les pays pauvres vivent les soubresauts des émeutes de la faim. Chacun de nos pays attend dans le couloir de la mort.
Mais je vous le disais, dans ce système, il n’y pas que l’homme qui est jetable, mais le monde aussi est jetable.
Car si le mondialisme a programmé la destruction des éco-systèmes humains, il prépare également les conditions de l’épuisement de la planète au nom d’un anthropocentrisme suicidaire.
La planète est un don de Dieu.
Elle ne peut offrir que ce qu’elle est en mesure de produire. Or, comment peut-on croire que 9 milliards d’hommes peuvent vivre, produire, consommer, polluer comme des américains.
Or c’est pourtant ce que postule l’idéologie mondialiste qui contrevient à tous les principes écologiques bien compris :
Etre écologique c’est produire à proximité et recycler sur place.
C’est le contraire qui se met en place où l’on fabrique à un bout de la planète, on consomme à 20 000 kilomètres de là et on recycle les déchets produits 10 000 kilomètres plus loin.
Dans le même temps pour donner le change, nos états totalement schizophrènes matraquent nos concitoyens de discours moralisateurs et mettent en place une fiscalité verte.
Or à quoi sert-il d’obliger les Français à chercher le pain en vélo si le vélo est produit en chine, le blé vient des Etats-Unis et que le champ derrière la boulangerie est laissé en jachère sur décision administrative de l’Union européenne ?
Le système a atteint un tel degré de perversité que dans nos économies modernes, le principal moteur de la croissance c’est précisément la consommation. Cette logique, par nature anti écologique, est pourtant soutenue et encouragée par une coûteuse politique de la demande.
Ce mythe de la croissance infinie, le modèle économique fondé sur la spécialisation de tâches à l’échelle mondiale qui fait exploser les transports mondiaux, comme l’illusion du bonheur consumériste ne vont pas seulement épuiser la planète mais risque de la tuer. Lorsque chaque foyer chinois aura deux voitures, les bobos parisiens pourront partir sur la Côte d’Azur en velib, cela ne changera plus grand-chose. Paradoxe de l’histoire : au moment où les Chinois abandonnent le vélo pour la voiture, nous abandonnons la voiture pour le vélo.
Au Front national, nous soutenons une vision du monde et de l’homme diamétralement opposée.
Face ce néototalitarisme marchand d’où émergent une profonde décroyance et une société anomique (sans valeurs communes), nous opposons une conception du monde respectueuse de l’ordre naturel, des peuples et de l’homme.
Nous refusons tout d’abord de confondre bonheur et plaisir.
Nous refusons de croire que l’épanouissement individuel se mesure à la capacité de consommer et se trouve ses fondements dans un hédonisme malsain.
Nous devons à l’héritage chrétien de l’Europe notre conception de l’homme qui lui reconnait, avec le caractère sacré de la vie, une existence comme être unique, doté de raison et capable de choix personnels.
L’Afrique traditionnelle qui ne connait que le clan ou l’islam qui se réfère à l’Umma (c’est-à-dire la communauté des croyants) ignorait jusqu’à l’apport de la colonisation, cette reconnaissance particulière de l’individu. Cette conception de l’homme que l’Europe a porté et exporté lui est propre ; et parce qu’elle est la base à la civilisation européenne, elle justifierait à elle seule que soit mentionnée dans les textes fondateurs de l’organisation continentale la référence aux « racines chrétiennes de l’Europe ».
Dans nos pays, les Lumières ont fourni une version sécularisée de cette conception de l’homme et le marxisme une dérive pitoyablement matérialiste et monstrueusement criminelle.
Or cette souveraineté de la personne dans laquelle nous nous reconnaissons a été poussée dans nos sociétés dévoyées par le mercantilisme américain jusqu’à se transformer en une tyrannie de l’individualisme.
Les mondialistes surfent sur cette religion du vide qui fait de l’acte de consommation le but ultime de la vie et des producteurs et des consommateurs des êtres interchangeables….
En réalité, tout incite à l’émiettement individualiste tant qu’est encouragé l’uniformisation des modes de consommation.
« La société de individus » pour reprendre la formule de Norbert Elias pousse chacun à l’affirmation de sa petite identité souveraine. Elle congédie les identités collectives au premier rang desquelles les identités nationales.
« Chacun sa route, chacun son chemin » chantonnaient les radios il y a déjà 10 ans.
Or, derrière cette glorification de l’individu roi transparaît aisément une conception peu respectueuse des personnes reléguées au rang d’instrument aux services des marchés. Cet individualisme se paye par une désocialisation c’est-à-dire un isolement personnel propice à tous les asservissements. Même l’ouvrier français n’a plus de sentiment d’appartenance à une classe, sentiment qui le rassurait et le raccrochait à une communauté charnelle.
Tu seras un esclave mon fils !
Dans cette société atomisée en petits destins individuels, tout affectio sociétatis c’est-à-dire toute volonté de construire en commun a disparu. Le taux de remplissage de nos prisons en est la meilleure illustration.
Déstabilisées depuis 30 ans par des apports de populations inassimilables, nos sociétés sont conduites à s’épuiser, à reconstruire -voire simplement à construire artificiellement- un lien social qui se détricote au fur et à mesure que s’édifient des ghettos sociaux et ethniques.
Seule la réaffirmation de nos valeurs nationales peut contrecarrer l’affirmation destructrice des identités de substitution transnationales ou de repli infra nationales.
Nous sommes les défenseurs d’une conception qui replace le « nous » avant le « je ».
Contre le pouvoir dissolvant de l’égoïsme, nous défendons les valeurs collectives, les valeurs de survie, les valeurs de vie : aimer son prochain comme soi même, je dirai avant soi même.
Je vous le disais en introduction de cette intervention.
Notre combat dépasse le cadre politique.
Face à l’ouragan mondialiste, face à la rusticité d’un islamisme souvent ascétique, nous devons être les porteurs d’un ré enchantement des valeurs de notre civilisation.
Gustave Le bon, il y a un siècle résumait le cycle des civilisations par cette formule :
« Passer de la barbarie à la civilisation en poursuivant un rêve, puis décliner dès que ce rêve a perdu sa force, tel est le cycle de la vie d’un peuple »
Notre rôle comme patriotes, comme nationaux et nationalistes c’est de faire renaître le rêve de notre civilisation française et européenne.
Nous sommes en effet les seuls adversaires du mondialisme. Ceux qui se nomment les mondialistes sont les mondialistes ultralibéraux ; les altermondialistes qui leur font face médiatiquement, sont eux aussi mondialistes mais « alter » comprenez autre, en clair gauchistes.
Je vous l’ai dit : le combat pour la nation c’est le combat fondamental car c’est le combat pour les libertés, pour nos libertés et celles de nos enfants.
Notre peuple est un grand peuple capable de sursaut inouï comme il le montra si souvent dans son histoire. Nous devons appeler nos compatriotes à des enrôlements autres que consuméristes, nous devons les détourner des professionnels du rien qui se vautrent dans les palais nationaux, nous devons leur proposer l’alternative du sursaut vital.
Nos forces de conviction, notre détermination, et notre compétence doivent leur prouver notre capacité à organiser l’œuvre impérative de redressement.
Notre éthique et notre sens de l’humain leur montrera notre légitimité à la mener.
Dans cette société, renoncer à réclamer par-dessus tout le droit au bonheur pour soi même c’est être inconvenant. Eh bien n’ayons pas peur de l’être !
Nous aimons trop la France pour ne vouloir qu’être heureux !
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La Russie fustige Rice et la propagande américaine
MOSCOU (AFP) - La Russie a accusé vendredi les Etats-Unis de "déformation grossière" des faits et fustigé la secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, au lendemain de sa charge contre la politique "agressive" de Moscou, mais a rejeté toute logique de "confrontation" et de Guerre froide.
"Ce n'est pas la première fois que dans un discours d'un dirigeant américain les événements provoqués par l'agression de la Géorgie contre l'Ossétie du Sud sont grossièrement déformés", a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères.
Dans un communiqué de quatre pages qui s'en prend en des termes peu amènes à la dirigeante américaine, le ministère a affirmé n'avoir été surpris ni par le ton ni par le contenu du discours de Mme Rice que Moscou attribue au soutien de Washington au régime géorgien "corrompu".
"Des politiciens responsables n'hésitent pas à reconnaître des faits dans leurs discours publics", a écrit le ministère. "Le fait que d'autres ne le fassent pas est une autre question, apparemment liée à leur propre conception de la région, à la géopolitique et à la morale elle-même", a-t-il déploré.
Mme Rice avait affirmé jeudi à Washington que la Russie était allée trop loin. Ses actions en Géorgie correspondent à "une détérioration de son comportement depuis quelques années", avait-elle lancé, accusant Moscou d'être de plus en plus "autoritaire" et "agressive".
En volant au secours de la Géorgie, a répliqué le ministère russe, les Etats-Unis ont choisi une approche "exclusivement géopolitique", qui ressemble à une logique de la Guerre froide selon laquelle "ce qui est bon pour l'un est mauvais pour l'autre".
Et d'ajouter: "La Russie n'avait pas de buts géopolitiques lorsqu'elle a été contrainte de réagir à l'agression géorgienne", reprochant à Washington de puiser dans les "stéréotypes du passé".
Dans une autre référence à la terminologie de Guerre froide, le ministère russe a affirmé qu'il n'y avait rien dans la situation actuelle qui puisse être comparé à la "théorie des dominos" de l'époque soviétique, selon laquelle le basculement d'un pays en faveur du communisme serait suivi du même changement dans les pays voisins.
L'intervention russe en Géorgie était "une action unique exigée par des circonstances extraordinaires", a insisté Moscou.
Tbilissi avait lancé le 7 août une offensive militaire dans son territoire séparatiste pro-russe d'Ossétie du Sud, à laquelle Moscou avait riposté par l'envoi massif de troupes russes en Géorgie.
En outre, a estimé le ministère, "toutes les tentatives de 'punir' la Russie, incluant le retrait de la coopération nucléaire bilatérale avec les Etats-Unis et la politisation de notre admission à l'OMC et l'OCDE, sont contreproductives.
Mme Rice avait affirmé que la candidature de la Russie à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) était "maintenant remise en cause", de même que celle à l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
Le ministère russe a cependant souligné que Moscou restait "prête à travailler" avec les Etats-Unis et qu'elle n'avait pas l'intention de se "laisser entraîner dans la confrontation".
"Nous sommes évidemment prêts à une coopération avec la partie américaine sous toutes ses formes. Nous n'avons pas l'intention de céder à la rhétorique ni de nous laisser entraîner dans la confrontation, qu'elle soit rhétorique ou autre", a ajouté le ministère.
"Nous allons continuer de promouvoir un ordre du jour positif dans nos relations avec les Etats-Unis et nos autres partenaires", a-t-il encore dit.
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Poutine et Fillon prônent un "lien étroit" entre Russie et Europe
SOTCHI (AFP) - Vladimir Poutine et François Fillon, les Premiers ministres russe et français, ont insisté ensemble vendredi sur la nécessité de "liens étroits" entre la Russie et l'Europe pour garantir "la stabilité et la paix".
"Plus l'Europe et la Russie se parleront, entretiendront des relations confiantes, auront des liens économiques étroits, plus la stabilité et la paix seront faciles à construire", a affirmé M. Fillon à son arrivée à la résidence officielle de son homologue russe à Sotchi.
"Je suis absolument d'accord avec vous", a aussitôt répondu M. Poutine, lors d'un bref entretien devant la presse, en préambule à un dîner des deux dirigeants.
Ces propos interviennent au lendemain de vives critiques exprimées contre la Russie par la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice.
La rencontre Poutine - Fillon a lieu dans le cadre d'un séminaire gouvernemental franco-russe prévu de longue date, mais qui était resté en suspens ces dernières semaines en raison de la crise géorgienne.
"Nous avons tenu à ce que cette rencontre puisse avoir lieu à la date qui avait été fixée", a souligné vendredi M. Fillon, "car nous attachons une grande importance au renforcement du partenariat entre l'Union européenne et la Russie".
M. Poutine a loué en retour "la ténacité, le talent diplomatique, la patience" de Nicolas Sarkozy dans la crise, et reconnu que la France avait "une grande responsabilité" en conduisant actuellement la diplomatie de l'UE.
Il a également réaffirmé que "tous les accords obtenus grâce aux efforts du président français vont être réalisés".
Lors d'un sommet extraordinaire tenu le 1er septembre, les pays de l'UE avaient décidé de geler les négociations pour un nouveau partenariat stratégique UE-Russie, destiné à resserrer les liens politiques, économiques et énergétiques. II s'agit de la seule mesure prise par les Européens à l'encontre de la Russie, depuis le début du conflit avec la Géorgie.
La secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice avait appelé jeudi les Européens à l'unité face à une Russie qu'elle jugeait de plus en plus "autoritaire" et "agressive".
10:54 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : russie, europe | Facebook | |
12/09/2008
Attentat du Tunnel sous la Manche : les médias français par leurs mensonges ne cherchent-ils pas à protéger Sarkozy et sa politique pro-américaine?
Après les mensonges sur l’attentat de Toulouse, qui visaient notamment à ne pas créer de dissensions au sein de la population française cosmopolite, et à ne pas favoriser les thèses de Jean-Marie Le Pen, voici que tous les médias français nous présentent l’incendie survenu le 11 septembre 2008 dans le Tunnel sous la Manche comme étant " accidentel ".
Il faudrait demander aux journalistes français leur définition du mot " accident " ! Peut-être que cela lèverait le malentendu!
Selon François Malhanche, directeur de cabinet du préfet du Pas-de-Calais, le feu "serait parti du système de frein d'un camion qui aurait chauffé et se serait propagé au pneu", puis à deux autres camions.
Lors d'un point presse tenu sur le site d'Eurotunnel, la ministre française de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie a déclaré de son côté: "Il semble que ce puisse être un accident, mais il n'y aura de certitude que lorsque l'enquête sera terminée".
Cette technique de dire "oui, nous allons ouvrir une enquête et nous vous livrerons toutes les conclusions à son terme…" est bien connue, et d’ailleurs relativement efficace si l’on fait face à des médias complices. Cette technique est d’ailleurs systématiquement utilisée par l’armée israélienne après chaque massacre de civils palestiniens.
"Deux des chauffeurs m'ont dit qu'ils avaient entendu une explosion suivie ensuite par des flammes", a-t-elle toutefois précisé, parlant également de "dégâts importants".
"Une explosion suivie ensuite pas des flammes": cela tendrait à contredire les déclarations du directeur de cabinet François Malhanche, qui invoquait un problème de système de frein…
Peut-être la ministre de l’Intérieur cherche-t-elle à se protéger quelque peu en livrant des parcelles de vérité, car elle doit bien se dire qu’il va être difficile de cacher la vérité aux Français sur cette affaire, survenue un 11 septembre!
12:39 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tunnel, attentat, incendie, explosion, sarkozy, atlantisme, sionisme | Facebook | |
L'escalade de la violence en Bolivie tourne à la crise régionale
LA PAZ (AFP) - L'escalade de la violence en Bolivie, qui a déjà fait au moins huit morts, entraîne une crise diplomatique régionale avec la décision surprise du président Hugo Chavez annoncée jeudi d'expulser l'ambassadeur des Etats-Unis au Venezuela, par solidarité avec La Paz.
L'expulsion de l'ambassadeur des Etats-Unis à Caracas, Patrick Duddy, est la deuxième en 48 heures d'un chef de mission diplomatique américaine en Amérique du sud, après la décision mercredi du président bolivien Evo Morales de déclarer persona non grata l'ambassadeur américain à La Paz, Philip Goldberg.
Ces mesures diplomatiques coïncident avec une multiplication des violences dans le pays, où huit personnes ont été tuées jeudi dans une manifestation dans le nord.
Des heurts ont éclaté ces derniers jours à travers la Bolivie entre partisans du gouvernement de gauche et militants de l'opposition libérale, qui manifestent en soutien à plusieurs gouverneurs provinciaux autonomistes, hostiles à la politique d'Evo Morales.
M. Morales, le premier président indigène de l'histoire du pays, avait accusé mercredi l'ambassadeur des Etats-Unis d'encourager une division de la Bolivie, un pays andin de 10 millions d'habitants partagé entre paysans indigènes d'un côté, blancs et métis de l'autre, et de conspirer contre le gouvernement.
Le gouvernement l'accuse aussi de fournir une aide financière aux opposants de droite via l'USAID, l'agence américaine pour l'aide au développement.
Washington a aussitôt réagi en expulsant, par réciprocité, l'ambassadeur de Bolivie aux Etats-Unis.
"Allez au diable, yankees de merde", a lancé M. Chavez, bête noire de Washington et allié politique d'Evo Morales, en annonçant l'expulsion dans les 72 heures de l'ambassadeur des Etats-Unis au Venezuela.
M. Chavez a assuré aussi être prêt à venir en aide à Evo Morales s'il se trouvait menacé.
L'opposition conservatrice bolivienne accuse régulièrement Cuba et le Venezuela d'avoir envoyé en Bolivie des militaires camouflés en coopérants civils ou médicaux.
En Bolivie, de violents affrontements se sont déroulés jeudi non loin de Cobija, dans la région de Pando (nord), entre partisans du président Morales et opposants, faisant au moins huit morts et une dizaine de blessés.
Depuis quatre jours, des heurts et des manifestations sporadiques se poursuivent dans les cinq régions de Santa Cruz (est), Tarija (sud), Beni et Pando (nord) et Chuquisaca.
"Je ne vois pas comment cela peut s'arrêter, il s'agit de groupuscules et de commandos très organisés", explique à l'AFP Franck Poupeau, un sociologue de l'Institut français d'études andines (IFEA) basé à La Paz.
Dans plusieurs régions, les manifestants anti-gouvernementaux se sont emparés de bâtiments des douanes, des impôts, de centraux téléphoniques ou même de petits aéroports.
"Ces prises d'institutions publiques n'ont rien de mobilisations populaires, ce sont de petits groupes très organisés", remarque M. Poupeau qui ne voit pas dans l'immédiat de possiblilité de dialogue ni de sortie de crise.
Devant ces désordres persistants, le chef de l'Etat a averti l'opposition que "la patience avait des limites", tandis que le gouvernement dénonçait une "menace de guerre civile" de la part de "groupes fascistes", particulièrement à Santa Cruz, le moteur économique du pays, mais aussi le bastion de l'opposition libérale.
Des manifestants ont aussi interrompu partiellement la fourniture de gaz naturel au Brésil et à l'Argentine, les pays voisins, en fermant les vannes d'un gazoduc et en provoquant une explosion dans une station de pompage.
Evo Morales, tenant de l'anti-libéralisme, est confronté depuis des mois à la fronde de cinq des neuf gouverneurs des provinces boliviennes, qui refusent un projet de constitution qualifiée d'"étatiste et indigéniste". Ce projet doit être soumis à un référendum le 7 décembre.
Cinq gouverneurs, sur neuf, réclament la reconnaissance de statuts d'autonomie régionale, déclarés illégaux par le gouvernement.
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11/09/2008
Les tensions en Bolivie font plusieurs morts et déclenchent une crise avec Washington
LA PAZ (AFP) - Les vives tensions en Bolivie, qui ont déclenché une crise diplomatique entre La Paz et Washington, se sont aggravés jeudi et des affrontements entre partisans du président Morales et opposants ont fait au moins deux morts dans le nord du pays andin.
Alors que les manifestations anti-gouvernementales se poursuivent dans cinq régions du pays, de violents affrontements entre partisans de M. Morales et militants d'opposition ont fait jeudi au moins deux morts et une dizaine de blessés dans le département de Pando (nord) ont annoncé les autorités régionales.
Les télévisions locales font état de quatre victimes tandis que le ministère de l'intérieur interrogé par l'AFP, a confirmé la mort d'une personne
Le président socialiste Evo Morales avait exigé mercredi l'expulsion de l'ambassadeur américain, accusé d'encourager les divisions. Le chef de l'Etat bolivien, allié du président vénézuélien Hugo Chavez, a réclamé le départ de l'ambassadeur des Etats-Unis, Philip Goldberg, accusé de fomenter la "division de la Bolivie".
"La décision de président Morales est une grave erreur qui a sérieusement mis à mal les relations bilatérales" a rétorqué jeudi le porte-parole du département d'Etat, Sean McCormak.
En signe d'apaisement, le ministre bolivien de la présidence, Juan Ramon Quitana, a assuré jeudi que la déclaration de persona non grata de l'ambassadeur Philip Goldberg n'entraînait pas "nécessairement" la rupture des relations diplomatiques.
Le gouvernement de gauche, confronté à de violentes manifestations de l'opposition, a dénoncé une "menace de guerre civile" de la part de "groupes fascistes".
Evo Morales, premier président indigène de l'histoire de la Bolivie, tenant de l'anti-libéralisme, est confronté depuis des mois à la fronde de cinq des neuf gouverneurs provinciaux, qui refusent un projet de constitution qualifiée d'"étatiste et indigéniste" par les opposants de droite et réclament la reconnaissance des autonomies régionales.
Ce projet doit être soumis à un réferendum le 7 décembre.
Des affrontements se sont déroulés jeudi matin dans la région de Pando (nord) entre des paysans partisans du président Morales et des groupes de jeunes opposants. Deux personnes ont été blessées par balles dans la banlieue de Cobija (20.000 habitants), la capitale de Pando, non loin de la frontière brésilienne, selon des radios locales.
Depuis mardi, des manifestations émaillées de violences, notamment de la part de groupes étudiants, ont éclaté dans les provinces de Santa Cruz, dans l'est du pays, et Tarija (sud), en soutien aux gouverneurs autonomistes de ces régions.
Rapidement, Hugo Chavez a apporté son soutien au dirigeant bolivien. "Le président Morales se trouve à la tête de son peuple, défendant la souveraineté de la Bolivie et nous serons avec lui", a-t-il assuré.
L'ambassadeur américain, Philip Goldberg, était depuis plusieurs mois dans la ligne de mire des autorités.
Il n'a pas spécialement "le profil bas et incarne une diplomatie dure", a déclaré à l'AFP Hervé Do Alto, chercheur en sciences politiques basé à La Paz, estimant que la décision de le déclarer persona non grata faisait partie d'"un processus qui n'a rien de surprenant".
A plusieurs reprises, le gouvernement s'en était pris à l'ambassadeur à propos du rôle que les Etats-Unis entendent jouer dans la lutte contre la culture de la coca, qui sert à la fabrication de la cocaïne.
Le gouvernement a été particulièrement irrité par une récente rencontre entre l'ambassadeur américain et le gouverneur de Santa Cruz, Ruben Costas, le plus farouche opposant libéral au président Morales.
"On lui reproche aussi des réunions privées à Santa Cruz", ajoute un diplomate à La Paz.
L'opposition bolivienne a poursuivi mercredi son mouvement de protestation contre la politique d'Evo Morales, au lendemain de manifestations violentes qui ont éclaté en particulier à Santa Cruz, la région la plus riche de la Bolivie, et à Tarija, celle qui détient les principales ressources en hydrocarbures.
Une explosion, qualifiée d'"acte terroriste" par les autorités, a endommagé mercredi un gazoduc du sud de la Bolivie alimentant le Brésil. Des groupes de jeunes manifestants ont par ailleurs provoqué l'arrêt de la livraison de gaz naturel à l'Argentine et partiellement au Brésil, en occupant une station de pompage d'un gazoduc du sud de la Bolivie.
Commentaires du PNF:
Quand un sous-sol regorge de pétrole ou de gaz, les "ambassadeurs américains de la paix et de la démocratie" ne sont jamais très loin...
Et tout Etat qui ne voudrait offrir à l'Empire américano-sioniste l'accès à ses richesses énergétiques sera invariablement qualifié d'Etat voyou, ennemi de la paix et de la démocratie!
Evo Morales a bien été élu démocratiquement pourtant, et dîtes-moi, pourquoi les Américains ne qualifient pas l'Arabie Saoudite d'Etat voyou? Est-ce une démocratie exemplaire? Décidément, je ne comprends pas! :) S'il te plaît, BHL, éclaire-moi!
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31/08/2008
De nouveaux travaux ravivent les craintes d'une fonte rapide du Groenland
PARIS (AFP) - Les scientifiques n'écartent plus désormais la perspective d'une fonte à grande vitesse des glaces du Groenland, qui entraînerait alors une montée des eaux qui submergerait une grande partie des régions littorales du globe.
Dans une étude publiée dimanche en ligne sur le site de la revue Nature Geoscience, une équipe américaine rapporte qu'à l'ère glaciaire, la grande banquise des Laurentides qui recouvrait alors la majeure partie du continent nord-américain avait fondu beaucoup plus rapidement qu'imaginé, déversant des milliards de tonnes d'eau dans les océans.
Cette découverte soulève de graves interrogations sur la pérennité future du Groenland, puisque la fonte des Laurentides avait été provoquée par une hausse des températures qui pourrait bien se reproduire d'ici la fin du siècle, expliquent ces chercheurs.
"La fonte des glaciers était toujours apparue comme un processus extrêmement lent. Mais ces nouvelles preuves surgies du passé, couplées avec les modèles climatiques, nous montrent qu'il est tout sauf lent!", rapporte la climatologue Allegra LeGrande de la New York Columbia University.
"Par le passé, les banquises se sont montrées très réactives aux changements climatiques, laissant entendre qu'il pourrait en aller de même à l'avenir", ajoute-t-elle.
Dans son 4è rapport publié en 2007, le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC: expertise croisée multinationale mandatée par l'ONU, Prix Nobel de la Paix 2007, NDR), a renoncé à chiffrer la hausse possible du niveau des océans au 21è siècle du fait des inconnues pesant sur l'évolution du Groenland et sur l'Antarctique, les deux principales réserves de glaces du globe.
Selon les estimations, une fonte totale du Groenland provoquerait une élévation de la mer de sept mètres.
Pour explorer le passé, Anders Carlson de l'Université du Wisconsin a fouillé avec son équipe les sédiments laissés par la banquise des Laurentides: à son apogée il y a environ 20.000 ans, cette couche de glace atteignait trois km d'épaisseur et s'étendait du sud de New York jusqu'à l'actuel Ohio. Jusqu'à une vague de réchauffement, semble-t-il causée par une légère déviation de l'axe de rotation de la Terre qui a davantage exposé la Terre aux rayonnements solaires.
L'équipe du Pr Carlson a recherché des marqueurs radioactifs laissés par les déchets organiques dans les sédiments afin d'établir le rythme et la cartographie de la fonte, puis d'en comparer les données avec les niveaux historiques des océans relevés sur les coraux.
Selon ces observations, la banquise a fondu en deux phases très rapides: la première il y a 9.000 ans a provoqué une hausse du niveau des océans de sept mètres - à raison de 1,3 cm par an. La seconde, il y a 7.500 ans a rajouté cinq mètres d'élévation (0,4 cm par an).
Par comparaison, le niveau des mers augmente aujourd'hui de 3,3 mm chaque année.
Les scientifiques font valoir que le Groenland est une île baignée par des eaux froides et que sa géologie n'est pas celle de l'Amérique du nord: par conséquent l'expérience des Laurentides ne devrait pas se rééditer exactement dans les mêmes termes.
Cependant, les projections les plus élevées du GIEC pour la fin du siècle sont conformes aux données connues qui ont provoqué la disparition de la banquise aux Laurentides, soulignent-ils. D'autant que le Groenland est de taille nettement plus modeste.
Pour les spécialistes des sciences de la Terre, Mark Siddall et Michael Kaplan, ces nouveaux travaux "laissent penser qu'une fonte du Groenland de l'ordre d'un mètre par siècle ne peut plus être écartée".
20:12 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : réchauffement, groenland | Facebook | |
27/08/2008
Moscou justifie l'indépendance des deux régions géorgiennes
LONDRES (Reuters) - Moscou n'a pas eu d'autre choix que de reconnaître l'indépendance des régions sécessionnistes géorgiennes d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud, écrit le président russe Dmitri Medvedev dans une tribune que publie mercredi le Financial Times.
"Ce n'est pas une mesure prise à la légère, ou sans en avoir pleinement pesé les conséquences", assure-t-il. La Russie, selon lui, a fait tout son possible pour empêcher un conflit en Géorgie, mais l'Occident a contribué à le provoquer par son attitude envers le Kosovo.
"Sans tenir compte des avertissements de la Russie, les pays occidentaux se sont précipités pour reconnaître la proclamation illégale d'indépendance du Kosovo à l'égard de la Serbie", écrit le numéro un du Kremlin à propos de la déclaration d'indépendance de l'ex-province serbe à la mi-février dernier.
"Nous avons dit régulièrement qu'il serait impossible, après cela, de dire aux Abkhazes et aux Ossètes (et à des dizaines d'autres communautés dans le monde entier) que ce qui a été bon pour les Albanais du Kosovo ne l'est pas pour eux".
"En matière de relations internationales, vous ne pouvez pas appliquer une règle à certains et une autre règle à d'autres".
Pour le chef de l'Etat russe, c'est le président géorgien Mikheil Saakachvili qui est responsable du conflit.
"Seul un fou aurait pu prendre un tel risque. Croyait-il que la Russie resterait les bras croisés tandis qu'il lançait l'assaut général contre la ville endormie de Tskhinvali (en Ossétie du Sud), assassinant des centaines de civils pacifiques, pour la plupart des citoyens russes?".
"La Russie n'a pas eu d'autre choix que d'écraser cette attaque pour épargner des vies. Cette guerre, nous ne l'avons pas choisie. Nous n'avons pas de visées sur le territoire géorgien".
Après l'appel lancé par l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie à la Russie pour reconnaître leur indépendance, "une lourde décision a pesé sur mes épaules", ajoute le président Medvedev.
"J'espère sincèrement que le peuple géorgien, envers lequel nous éprouvons une amitié et une sympathie historiques, aura un jour les dirigeants qu'il mérite, qui prennent soin de leur pays et qui développent des relations fondées sur le respect réciproque avec tous les peuples du Caucase".
"La Russie est prête à soutenir la réalisation d'un tel but", continue le numéro un russe.
Les Etats-Unis, l'Otan et les principaux pays européens ont condamné mercredi la reconnaissance par la Russie de l'indépendance des deux régions sécessionnistes de Géorgie.
18:24 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : géorgie, russie | Facebook | |
Quatre soldats français "exécutés" en Afghanistan: pas de commentaire officiel
PARIS (AFP) - Quatre des dix militaires français tués le 18 août en Afghanistan ont été "faits prisonniers et exécutés", a indiqué mercredi un hebdomadaire français, une information que le gouvernement a refusé de commenter.
L'hebdomadaire satirique Le Canard Enchaîné a rapporté que "quatre militaires français avaient été faits prisonniers et exécutés par les insurgés" lors de l'embuscade à l'est de Kaboul.
Le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel, s'est refusé à confirmer ou démentir ces informations. Le ministre de la Défense, Hervé Morin, n'a pas fait de commentaires.
"Je n'ai pas de commentaire à faire", a déclaré M. Chatel, qui rendait compte des travaux du Conseil des ministres, en réponse à une question.
"Une procédure d'enquête est en cours, et c'est ce qu'on appelle le retour d'expérience, qui nous permettra d'y voir plus clair sur les circonstances de cette embuscade, sur ce drame pour nos soldats. A ce stade, je n'ai pas d'éléments à vous communiquer", a-t-il insisté.
M. Morin et l'état-major ont déjà démenti cette affirmation, rapportée précédemment par des médias anglo-saxons.
L'hebdomadaire assure aussi que "quelques heures avant le départ en opération" de la patrouille, "l'interprète qui devait accompagner cette petite troupe avait disparu". "Le simple bon sens aurait dû conduire ses chefs à craindre qu'il n'ait alerté les insurgés de l'arrivée de cette +patrouille+", selon le journal.
D'après le gouvernement, rien ne permettait de prévoir l'embuscade.
Selon le Canard enchaîné, un officier français avait d'autre part alerté début mai sur le risque "d'affrontements aussi violents que nombreux" dans la région de l'Afghanistan où a eu lieu l'embuscade, selon des extraits d'un rapport que publie l'hebdomadaire.
Un débat, suivi d'un vote, est prévu le 22 septembre au Parlement, réuni en session extraordinaire, sur la présence militaire française (3.000 hommes) en Afghanistan.
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26/08/2008
Les navires américains présents en Mer Noire, sous couvert d'action humanitaire, transporteraient des armes destinées à la Géorgie
TBILISSI (Reuters) - Les deux navires de l'US Navy, officiellement chargés d'"aide humanitaire" et attendus mercredi dans le port géorgien de Poti ne s'y rendront pas, a-t-on appris mardi soir de source proche de l'ambassade des Etats-Unis à Tbilissi.
"Les navires n'accosteront pas à Poti demain", a-t-on déclaré mardi à Reuters.
Leur arrivée aurait vraisemblablement exacerbé les tensions entre Washington et Moscou, dont les troupes déployées en Géorgie patrouillent à Poti.
L'information n'a pas été confirmée de source officielle et on ignore si les navires, parmi lesquels figure le contre-torpilleur USS McFaul, ont rebroussé chemin ou si leur mission est seulement retardée.
"Il est possible que le McFaul aille à Poti, mais personne ne nous a communiqué une décision définitive", a-t-on déclaré de source proche de la marine américaine.
Dans un entretien diffusé mardi par la BBC, le président russe Dmitri Medvedev a accusé les Etats-Unis de livrer des armes à la Géorgie sous le couvert d'une mission humanitaire.
Prié de dire si Moscou avait l'intention de soumettre Poti à un blocus, Medvedev a répondu: "Il n'y a pas de blocus. Tous les navires peuvent venir, un américain et d'autres acheminent des chargements humanitaires. Et ce que les Américains appellent chargement humanitaire, c'est évidemment des armes".
23:05 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : russie, géorgie, impérialisme américain | Facebook | |