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11/04/2009

Vidéo d'agression dans un bus : soutenez le Policier gardé à vue

Madame, Monsieur,

chasse au Blanc bus RATP.jpgMerci de signer de toute urgence la pétition de soutien (cliquez ici) au Policier poursuivi pour avoir diffusé la video d'une agression dans un bus.

Il est actuellement victime d’un véritable lynchage médiatique, doublé de poursuites par l’Inspection Générale des Services (la police des polices) et de plusieurs plaintes déposées contre lui par la RATP.

L’argument contre lui est qu’il aurait commis une irrégularité de procédure, en laissant « fuiter » cette vidéo qui n’avait pas « vocation à être montrée au grand public ».

Mais tous les jours, des personnes, en particulier des journalistes, font la même chose, au nom du droit à l’information et de la liberté de la presse.

Ce matin encore, deux vidéos circulent sur Internet sur la mort d’homme en marge d'une manifestation anti-G20 après avoir été bousculé par un policier. Personne ne s’interroge sur « l’origine de la fuite », ni sur le « respect du secret de l’enquête » ou encore moins sur les questions de « droit à l’image ». Et ce serait en effet indécent.

Nous sommes en démocratie et les citoyens ont le droit de savoir certaines choses, même si ça n’arrange pas les autorités.

La justice est l’affaire de tous.

Il est incroyable que, dans l’affaire de l’agression du bus, les pouvoirs publics et les médias semblent chercher à dissimuler la vérité en faisant pression pour que la vidéo soit retirée de tous les sites.

Par contre, ils ne semblent même pas songer à condamner cette agression ni à plaindre la victime.

La vidéo a été retirée vers 18 h de la plupart des sites où elle se trouvait. Mais voici ce qu'on y voit :

Un jeune homme est tranquillement installé dans un bus, dans le quartier Montparnasse à Paris. Soudain, un jeune s'approche de lui par derrière et lui vole son portefeuille dans la poche de son manteau.

La victime se retourne, fait un geste pour essayer de récupérer son portefeuille. A ce moment là, au moins quatre jeunes se trouvant dans le bus se jettent sur lui et commencent à le tabasser en proférant des insultes ignobles.

Le pauvre garçon se retrouve par terre, tandis que ses agresseurs s'acharnent sur lui à coups de pied, frappant deux autres passagers au passage, tout en déversant des torrents d’insulte.

Personne dans le bus n'intervient. Le chauffeur reste à sa place pendant que le pugilat continue. On assiste alors à de longues minutes de violence insoutenable. Jusqu'à ce que la victime parvienne à se traîner jusqu'au chauffeur pour le supplier de « l'emmener à l'hôpital ». Les agresseurs quittent le bus, puis remontent et recommencent sous les yeux du chauffeur qui ne se lève toujours pas pour intervenir. (Sa conduite a été hier qualifiée « d’exemplaire » par Pierre Mongin, le Président de la RATP).

Faut-il dissimuler cette vidéo au public ? C'est ce que les pouvoirs publics ont jugé bon de faire, au lieu de condamner cette violence gratuite et organisée et d’informer le public sur le sort des agresseurs.

Un policier a pris sur lui de faire connaître la vérité.

Il était hier en garde à vue. Aujourd’hui, il risque fortement de perdre son emploi.

C'est pourquoi je vous demande de signer d'urgence la pétition ci-jointe à Nicolas Sarkozy, pour lui demander d'abandonner immédiatement toute poursuite à son encontre.

Je vous remercie d'envoyer ce message à tout votre carnet d'adresse.

Je vous tiendrai personnellement informé des résultats de nos démarches.

Ensemble, refusons la barbarie. SIGNEZ LA PETITION.(Cliquez ici)

Bien cordialement,

Marie-Laure Jacquemond
Présidente

Lien vers cet article :
http://institutpourlajustice.blogspot.com/2009/04/video-dagression-dans-un-bus-soutenez.html

Lien direct vers la pétition :
http://www.mapetition.ch/signatures.php?idsig=LaJZ3Mr4cX9EVZZ4VY47

Natixis: pour 9 mois de présence, un membre du directoire reçoit 1,3 million d'euros

La banque Natixis est la banque française qui a subi les plus grosses pertes en 2008.

Pas moins de 2,8 milliards d’euros. Une perte due essentiellement en raison de ses activités de marché.

C’est dans un contexte de pertes abyssales, qu’un membre du directoire de la banque, Jean-Pascal Beaufret, a touché un véritable pactole.

Jean-Pascal Beaufret n’a siégé que neuf mois comme membre du directoire. De mi-février à fin novembre 2008.

En démissionnant, fin novembre, Jean-Pascal Beaufret est parti avec un chèque de 1,3 million d’euros, dont 500.000 euros de « prime d’arrivée ».

Selon le Nouvel Observateur, une porte-parole de Natixis a expliqué que l'indemnité "pour préjudice", consécutive à la rupture du contrat de travail de Jean-Pascal Beaufret, fixée à six mois de salaire annuel, se monte à 300.0000 euros.

Elle a ajouté qu'une disposition prévoyait initialement qu'en cas de son éviction du directoire, il pouvait bénéficier d'une indemnité équivalente à deux ans et demi.

Mais les deux parties sont tombées d’accord pour limiter cette indemnité de départ à 300.000 euros.

Selon Libération qui révèle cette affaire, en cumulant prime d’arrivée, salaire fixe (500.647€) et indemnité de départ, Jean-Pascal Beaufret a perçu  en neuf mois, chez Natixis, 1,3 million d’euros.

Natixis est une filiale commune de la Caisse d'Epargne et des Banques Populaires.

Après avoir annoncé la suppression de 1.250 emplois, la banque a précisé qu'elle entendait supprimer cette année près de 166 postes supplémentaires dans l'hexagone.

Commentaires du PNF:

Le racket à grande échelle par la caste des financiers continue, et ceci en toute impunité. Le vol en col blanc rapporte décidément bien plus que les attaques à main armée, et pour couronner le tout, ces pratiques seraient "légales"... Tout simplement écoeurant.

D'ailleurs, cette personne a-t-elle démissionné ou a-t-elle été renvoyée? Depuis quand touche-t-on des primes lorsque l'on démissionne? N'est-ce pas un pousse-au-crime?

 

 

 

09/04/2009

Maxime, 22 ans, tué gratuitement par quatre racailles de banlieue

maxime2

La petite commune d’Unias, dans le département de la Loire, est encore sous le choc après la mort d’un jeune homme de 22 ans, énième victime de la barbarie des « bandes » comme il est convenu de dire aujourd’hui pour éviter de désigner les coupables.

Dimanche dernier, vers 5 heures du matin, un groupe de « racailles » venu de la banlieue stéphanoise prend en grippe les clients d’une discothèque, à la sortie de l’établissement. Une dispute éclate, des insultes fusent. Les agresseurs rejoignent leur véhicule, une BMW, et font mine de s’éloigner du parking. Les derniers occupants de la discothèque, riverains des communes environnantes, regagnent leur domicile à pied, en marchant tranquillement au bord de la départementale 108. Quelques minutes plus tard, les agresseurs reviennent et foncent volontairement sur un petit groupe qui marche tranquillement au bord de la route, avant de prendre la fuite. Plusieurs jeunes réussissent à éviter le véhicule, mais deux d’entre eux sont sérieusement blessés. Maxime, lui, est tué sur le coup.

Le gérant de la discothèque Pablos confiait Lundi au quotidien Le Progrès qu’il n’avait jamais vu les occupants de la BMW dans son établissement. A l’inverse, « Maxime et ses amis étaient des habitués. Ils étaient même devenus des copains » précise-t-il. Des copains « qui n’avaient jamais causé le moindre problème ». D’ailleurs, il affirme que ce soir-là « tout s’est bien passé, il n’y a pas eu d’altercation (…) Quelques mots ont été échangés, mais rien de méchant ».

Les quatre occupants de la BMW, âgés d’une vingtaine d’années et résidant dans la banlieue stéphanoise, ont été interpellés lundi, l’un d’entre eux s’étant constitué prisonnier au commissariat de police de Firminy. L’identité des agresseurs reste à ce jour entre les mains des enquêteurs. Face à ce crime révoltant, le Front National de Haute-Loire assure la famille du jeune Maxime de son soutien et de sa détermination totale dans le combat contre l’impunité dont bénéficient les nouveaux barbares qui sévissent dans nos banlieues.

Pierre Cheynet (fn43@wanadoo.fr) source : leprogres.fr

Dessin du jour: Immigration

dessin Immigration.jpg

 

Source: http://www.fdesouche.com/articles/3689

 

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Agression dans un Bus : Réaction de Marine Le Pen

Insécurité : Sarkozy protège les barbares !

Quatre mois après l’agression sauvage et raciste d’un Français par des jeunes d’origine étrangère dans un bus à Paris, rendue publique par la diffusion sur le site dailymotion d’une vidéo, aujourd’hui censurée, on apprend avec stupéfaction qu’une enquête va être diligentée non pas pour retrouver les auteurs de ces actes barbares, mais pour déterminer si dans cette affaire, des policiers n’auraient pas violé le secret de l’enquête en diffusant les images.
marine-le-pen-.jpgIncapable de juguler la submersion migratoire, l’insécurité et le racisme anti-français, Sarkozy tente aujourd’hui de le dissimuler en censurant l’information.
Marine Le Pen, vice-présidente du FN dénonce cette scandaleuse bienveillance du pouvoir à l’égard des délinquants ethniques et apporte tout son soutien aux forces de l’ordre abandonnées par l’Etat dans leur périlleuse mission et qui payent un lourd tribut à la montée exponentielle de toutes les violences.
Elle informe également les Français que des actes de cette nature se déroulent quotidiennement dans notre pays et qu’ils sont systématiquement passés sous silence.

MARINE LE PEN
Vice-Présidente du Front National

Source: http://www.nationspresse.info/?p=36991

VIDEO DE L'AGRESSION ANTI-BLANC:

http://www.fdesouche.com/articles/33981

(la vidéo a été censurée à plusieurs reprises sur You Tube et Daily Motion ! Pourquoi? Je vous laisse deviner...)

 

05/04/2009

Des soldats israéliens décrivent les atrocités commises à Gaza

El Pais, 20 mars 2009 (Traduit par Xavier Guttierrez, Parti National Français)

" Pas de pitié, nous venons pour vous anéantir " ont écrit les soldats de Tsahal dans les maisons palestiniennes.

Juan Miguel Muñoz, Jérusalem

" Quand on entrait dans une maison, on détruisait la porte et on ouvrait le feu. Cela s’appelle un assassinat. A chaque étage, on tirait sur toutes les personnes que l’on voyait. Je me suis demandé : Comment cela peut-il être raisonnable ? ", explique un militaire israélien. Ceci est un des témoignages publiés par le journal Haaretz sur ce qu’ont vécu les soldats israéliens lors de l’attaque israélienne sur Gaza, qualifiée par Tsahal et le gouvernement de Ehud Olmert d’ " opération ", et considérée par des juges et avocats préparant un dossier d’accusation auprès de la Cour Pénale Internationale comme un crime de guerre.

2472140535-olmert-doute-d-un-accord-de-paix-avec-les-palestiniens.jpgDanny Zamir, directeur de l’académie militaire Isaac Rabin, dont les élèves débattent depuis des semaines sur les expériences vécues lors de l’attaque de Gaza, a déclaré hier que les soldats témoignent de " l’utilisation injustifiée de la force militaire contre les civils palestiniens ". Parmi les 1400 victimes palestiniennes, environ un millier étaient des civils désarmés, et 239 étaient des policiers qui se trouvaient sur leur lieu de travail lors du premier jour de l’agression israélienne. Deux cents trente cinq activistes armés ont perdu la vie lors des combats.

Un autre soldat israélien a révélé qu’un commandant de Tsahal avait ordonné à ses troupes d’abattre une vieille dame qui marchait sur une route à cent mètres de distance des forces israéliennes. Un troisième soldat explique ce qui s’est passé lors de l’attaque d’une maison à Gaza: " Le chef de peloton a laissé une famille s’en aller et leur a dit de partir vers la droite. La mère et ses deux enfants, n’ayant pas compris, sont partis vers la gauche. Un tireur d’élite les a vu s’approcher d’une zone interdite. Il les a abattus ". Ce sous-officier précise que ses hommes sentaient " que la vie des palestiniens avait d’une certaine manière beaucoup moins de valeur que la vie de nos soldats. Ils pouvaient ainsi justifier leurs actions ".

enfants massacrés.jpgLes soldats israéliens ont aussi laissé des messages par écrit. " Pas de pitié, nous venons pour vous anéantir ", " mort aux Arabes ", sont seulement deux des graffiti inscrits par les militaires israéliens dans les bâtiments qu’ils ont occupés et utilisés comme base. De nombreux témoins relatent la manière dont les soldats israéliens détruisaient ordinateurs, meubles, télévisions, appareils ménagers…Les soldats de Tsahal ont également déféqué dans les lave-linges, et laissé des excréments dans les frigos.

Les règles imposées aux soldats durant le combat étaient extrêmement permissives. Tout était fait pour éviter des pertes dans l’armée israélienne, qui par ailleurs est de plus en plus composée par des jeunes d’extrême droite. Les consignes délivrées par les rabbins " de ne pas avoir de pitié " ont également grandement influé sur le comportement des soldats sur le terrain. Tsahal promet – comme d’habitude – d’ouvrir une enquête sur les exactions commises.

" Madame la vice-présidente, ma grand-mère n’est pas morte pour couvrir et justifer le comportement de soldats qui assassinent des grand-mères palestiniennes à Gaza… Les palestiniens sont traités comme des sous-hommes, des déchets…La solution n’est pas la conquête du territoire palestinien, le véritable objectif israélien, qu’Israël ne peut atteindre. Ses dirigeants ne sont pas seulement des criminels de guerre. Ce sont des idiots. " a déclaré à une session du parlement britannique, durant la guerre de Gaza, le député Gerald Kaufmann, qui a été élevé comme un juif orthodoxe et sioniste, a été l'ami de nombreux premiers ministres israéliens, à commencer par Ben Gourion, et dont les parents furent victimes de l’Holocauste.

04/04/2009

Une jeune Bédouine de 16 ans tuée par la police israélienne

Une Bédouine âgée de 16 ans a été tuée samedi par les forces de l'ordre israéliennes dans les territoires occupés de Cisjordanie, a indiqué Micky Rosenfeld, porte-parole de la police israélienne.

La jeune fille, une lycéenne habitant dans un village bédouin du sud d'Israël, a ouvert le feu avec un pistolet sur une guérite d'un poste de police. Les policiers ont répliqué et l'ont abattue. Il n'y a pas d'autres victimes.

Des dizaines de milliers de Bédouins, qui ont mis fin à leur nomadisme, vivent dans des villages du désert du Neguev, annexé par Israël, et qui se trouve dans le sud de la colonie juive.

Deux activistes palestiniens avaient été tués quelques heures plus tôt par les forces israéliennes à la limite de la bande de Gaza.

 

Source: Reuters

23:04 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |

03/04/2009

L’ONU choisit un juif pour juger Israël

L' Organisation des Nations Unies, qui accuse Israël de crimes de guerre lors de l’opération “Plomb durci” à Gaza, a choisi un juif pour mener l’enquête. Son nom: Richard Goldston, bien connu pour avoir aussi dirigé les dernières affaires de l’ONU au sujet de la Guerre des Balkans et au Rwanda.

Cette décision est très étonnante car elle compromet bien évidemment la crédibilité du jugement qui sera rendu. De fortes pressions ont probablement été exercées par les Etats-Unis et Israël pour favoriser ce choix.

Une commission se réunira dans les prochains jours pour débattre d’une part sur les victimes palestiniennes et de la nature de la confrontation entre Israël et le Hamas.

 

Source: http://www.actu.co.il/2009/04/le-danemark-a-la-tete-de-lotan/

La Chine va-t-elle couper la tête du roi Dollar ?

19-02-2009 dans Matrices stratégiques

Dans un contexte de crise économique mondiale, alors que le monde entier reste dans l’expectative, la relation déjà tendue entre la Chine et les Etats Unis se dégrade encore de manière significative. Les lourdes conséquences économiques pourraient avoir raison du statu quo sino-américain basé sur une compréhension mutuelle des intérêts de chacun. Le combat pour l’hégémonie mondiale sera âpre, et nous ne serons pas que de simples spectateurs.

La dette américaine : une arme de destruction massive

Après avoir consommé massivement du « Made in China » à crédit, l’économie américaine se retrouve complètement dépendante de son créancier, la Chine. Cette dépendance est dorénavant considérée par l’administration américaine comme très dangereuse. Le risque pour Washington, c’est que Pékin, décide d’utiliser ses importantes réserves en bons du Trésor comme moyen de pression dans les négociations bilatérales sino-américaines. Si, pour quelque raison que ce soit, la Chine décide de vendre une partie de ces investissements, elle pourrait déclencher un véritable effondrement de la valeur du dollar.

Cette crainte est renforcée par les déclarations de dirigeants chinois, exprimant une profonde frustration par rapport aux politiques économiques et financières des Etats-Unis. La Chine en tant que principal créancier semble perdre patience face au manque de discipline financière de Washington, et elle ne semble pas enclin à acheter indéfiniment des bons du Trésor américain. Les conséquences pourraient être terribles pour l’économie américaine. Si la Chine décide de ne plus financer le déficit américain par l’achat massif de bons du Trésor cela se traduira par une remonté des taux d’intérêt à long terme américain, l’enfonçant encore plus dans la récession.

photo dollar contre yuan.jpgDans ce contexte, il est difficile pour les Etats-Unis de continuer à mener leurs négociations avec la Chine avec pour seule perspective le recours à la force ou à des sanctions diplomatiques et économiques. Les Etats-Unis ne semblent plus avoir les moyens d’une telle politique, et on peut se demander de quelle marge de manœuvre dispose l’administration américaine face à une Chine qui doit également affronter les conséquences de la crise sur son économie.

La Chine touchée par la crise, mais pas coulée

La Chine a subi de plein fouet les conséquences de la crise économique, bien qu’il soit difficile d’en évaluer l’étendue. La chute de la bourse de Shanghai a été violente, divisant par trois sa valeur. Les investissements chinois se sont montrés fort peu judicieux, avec 400 milliards de dollars investis dans Freddy Mac et Fanny Mae, deux institutions placées sous tutelle par le gouvernement américain. L’économie chinoise est aussi extrêmement dépendante de la conjoncture mondiale. Près de 70 % du PIB chinois est lié aux échanges internationaux, dont une très large partie à l’exportation de biens manufacturés. Une baisse massive de ses exportations va renvoyer des dizaines de millions de travailleurs dans les campagnes et créer d’importants troubles sociaux.

Mais la Chine peut rapidement rebondir. Avec la croissance de la demande intérieure chinoise, la Chine pourrait même devenir rapidement le propre moteur de sa croissance. Le plan de relance de plus de 500 Mds de dollars sera une source de croissance endogène de l’économie chinoise. Celle-ci a beau avoir ralenti, ses taux de croissance et ses premières réserves de change au monde continuent à faire pâlir d’envie les grands pays occidentaux.

L’émergence non seulement économique mais aussi politique de la Chine remet en cause le leadership américain et il est évident que les Etats-Unis ne vont pas en rester là. La nouvelle administration américaine aura fort à faire pour relancer la machine économique US. L’élection de Barack Obama ouvre de nouvelles perspectives pour la politique étrangère américaine, mais la situation économique est telle que Washington est dans l’obligation d’agir de manière radicale afin de lutter contre le déséquilibre de sa balance commerciale.

La guerre monétaire est déclarée

La contre attaque de la nouvelle administration américaine donne le ton. Malgré les risques de représailles, le nouveau secrétaire au Trésor américain somme la Chine d’arrêter de « manipuler » le cours du yuan. Accusant le pouvoir chinois de sciemment sous-évaluer leur monnaie afin de soutenir leurs exportations. Cette posture offensive traduit une véritable urgence américaine. Mais face à un pouvoir chinois qui entend garder toute latitude pour lutter contre les effets de la crise économique, cela ne semble pas suffisant. Contre le ralentissement de leurs exportations, et les conséquences sociales qu’elles peuvent produire, le pouvoir chinois n’hésitera pas à laisser filer le cours du yuan.

A défaut d’être convaincante, cette déclaration de guerre monétaire américaine est le premier acte d’un bras de fer sans précédent et ce qui nous attend pourrait reléguer la crise économique au second plan. Face à l’intransigeance du pouvoir chinois, la FED ne semble avoir comme alternative qu’une dévaluation, qui peut être massive, du dollar. La réponse chinoise face à cette « stratégie de la planche à billet américaine » est double. D’une part, une dévaluation automatique du yuan indexé sur le dollar et, d’autre part, un transfert d’une partie des réserves de la banque centrale chinoise libellée en dollar vers l’euro. Ainsi le pouvoir chinois entend à la fois conserver sa compétitivité et sauver son trésor de guerre accumulé grâce à ses exportations. Trésor menacé de fondre comme neige au soleil à cause d’une dévaluation massive du dollar.

Cette guerre monétaire qui débute présage le pire des scénarios : un dollar de plus en plus affaiblit qui perdrait son rôle de monnaie de référence. Le risque majeur serait une réaction en chaîne provoquée par la mise sur le marché des bons du trésor détenus par la banque centrale chinoise. Devant une dévaluation importante du dollar, les fonds souverains du golfe persique se lanceront également dans une course à la diversification de leurs réserves, se réfugiant dans les matières premières et dans l’euro. L’impact de milliards de pétrodollars mis sur le marché serait un véritable cataclysme qui pourrait bien aboutir à une guerre monétaire mondiale.

NF

Source: http://www.infoguerre.fr/?p=2071

02/04/2009

Villepin critique la politique pro-américaine et pro-OTAN de Sarkozy

Dominique de Villepin, le retour. L'ancien Premier ministre et rival de Nicolas Sarkozy a fait salle comble mercredi en fin d'après-midi dans les sous-sols de l'Assemblée nationale, où ses amis députés l'avaient invité à expliquer son opposition au retour de la France dans le commandement intégré de l'OTAN.

Villepin.jpgLa rencontre, organisée par les six députés qui lui restent fidèles, a réuni plus de 300 personnes salle Victor-Hugo. En plus du sextuor villepiniste, on remarquait la présence de l'ancien président du Conseil constitutionnel Yves Guéna, des ex-ministres Henri Cuq, Nelly Olin et Brigitte Girardin, ainsi que du député souverainiste Nicolas Dupont-Aignan. "J'en connais d'autres qui dans d'autres endroits ont commencé avec moins que ça", a glissé le héros du jour.

Pendant 40 minutes, le héraut du "non" à l'intervention américaine en Irak en 2003, qui n'était plus revenu au Palais-Bourbon depuis mai 2007, a développé les raisons de son hostilité à la décision "inopportune" et "dangereuse" de Nicolas Sarkozy, officialisée en fin de semaine lors du sommet de Strasbourg et Kehl.

Dénonçant une nouvelle fois "une rupture avec l'héritage gaulliste" et avec "un consensus français", il a vu dans cette décision "à contretemps", "à contresens" et à "contre-emploi", le "risque d'un amoindrissement de la voix de la France" dans le monde.

L'ancien ministre des Affaires étrangères a jugé que cette décision allait "dans le sens d'une militarisation des relations internationales" et adressait un "signal d'occidentalisation" de la diplomatie française, à l'opposé de sa vocation traditionnelle de "trait d'union entre l'Est et l'Ouest, le Nord et le Sud". Prenant l'exemple de l'Afghanistan, il a mis en garde contre la "dérive dangereuse" vers une OTAN "bras armé de l'Occident".

Il s'est montré très dubitatif sur les chances de Nicolas Sarkozy de "codiriger" l'Alliance, "organisation militaire sous l'égide des Etats-Unis": "le temps de la photo, il sera effectivement à la gauche ou à la droite du principal responsable, mais pour ce qui est de l'influence, c'est une chose beaucoup plus complexe". Selon lui, "on peut être l'alchimiste de toutes les transfigurations, mais on ne transforme pas la réalité".

Estimant qu'aucun progrès n'avait été fait sur l'Europe de la défense, il a réclamé des "gestes forts et concrets" sous la forme d'une réunion des Européens "très rapidement" après le sommet de Strasbourg.

Dominique de Villepin a insisté sur la responsabilité de Nicolas Sarkozy devant l'histoire: "voilà un acte qui suivra le président de la République et il est comptable des conséquences de cet acte".

L'ancien Premier ministre n'a éludé aucune question de la salle, ne ratant pas une occasion de se payer son rival. Il a ainsi ironisé sur la menace de la chaise vide au sommet du G-20. "Barack Obama et Gordon Brown ont rappelé que Nicolas Sarkozy serait présent des hors-d'oeuvre au dessert. Je crois que la feuille de route est clairement fixée", a-t-il raillé.

En réponse à une question sur la crise, il a insisté sur "l'exigence de justice sociale", critiquant "l'approche technocratique" qui a consisté à maintenir le bouclier fiscal.

Dominique de Villepin, dont l'avenir politique est suspendu au jugement du tribunal correctionnel de Paris dans l'affaire Clearstream, s'est montré moins disert sur ses éventuelles ambitions pour la présidentielle de 2012. "Merci de me faire confiance", a-t-il répondu à une étudiante qui exprimait son désir de voter pour lui.

"L'élection, ce sont des circonstances qui font qu'elle devient naturelle. Croyez bien, je serai à ce rendez-vous", a-t-il confié un peu plus tard aux journalistes.

"Nous aurons d'autres occasions de nous retrouver avec Dominique, soyez-en sûrs", a conclu le député Georges Tron, l'un des organisateurs de la rencontre. Jean-Pierre Grand se rappelait quant à lui l'appel de Jacques Chirac en 1976 à Egletons, qui avait précédé la fondation du RPR.

Ce retour n'était cependant pas du goût de tout le monde. "L'inspecteur Villepin a aujourd'hui, une fois de plus, démontré son mépris pour les parlementaires en piétinant une décision déjà prise", a réagi le très sarkozyste et très sioniste Christian Estrosi (qui a carrément accroché dans son bureau de la mairie de Nice une photo du soldat israélien Gilad Chalit, ce qui constitue un acte anti-républicain), ulcéré que "certains députés du groupe cautionnent ces critiques systématiques". AP