19/08/2008
La philosophie en tenue négligée
Géorgie : SOS raison ! d’Alain Minc contre SOS Géorgie / SOS Europe ! de Lévy et Glucksmann ou comment l’ancien troisième homme du journal Le Monde en vient à rompre des lances avec notre duo de philostars.
Sans créer la moindre surprise, sans déconcerter le lecteur le plus occasionnel, jeudi dernier dans Libération, les plumitifs Bernard-Henri Lévy et André Glucksmann y sont allés de leur petit couplet* anti-Russie et pro-Géorgie avec une telle absence de finesse dans l’analyse, un tel parti pris qu’Alain Minc lui-même, sans doute via l’un de ses « nègres », s’est senti obligé de leur faire la leçon** ce lundi, toujours dans le même quotidien dont ces braves gens paraissent être les copropriétaires officieux.
Oh ! l’ancien grand manitou du Monde ne se fait pas faute d’entonner franco l’air de la flagornerie en s’étonnant que « nos meilleurs esprits » rejoignent « par un étrange détour, la position des néoconservateurs américains, dont l’inculture historique a été à l’origine de si nombreuses erreurs. Eux connaissent pourtant l’Histoire, sa densité, ses complexités ; ils savent qu’il existe des problèmes sans solution et que l’intelligence collective consiste parfois à vivre avec eux ».
Pourtant, « nos meilleurs esprits », qui n’en sont plus à un détour près du côté des néocons, ne devraient-ils pas se rendre à l’évidence : ne répandre toujours et encore qu’un seul son de cloche – la Russie est le diable et l’Occident (ou les Etats-Unis) le bon Dieu –, s’émouvoir des brutalités du cosaque quand on donne quitus des siennes au redneck, décider qui est démocrate et qui ne l’est pas quand partout on bourre les urnes, cela finit par donner raison aux obsédés du complot global qui croient débusquer un agent ou un stipendié de la CIA (ou d’une autre organisation dans ce style) dans chaque supporteur de la démocratie made in America.
Plus grave pour nous, quoique Minc ne semble guère s’en préoccuper, est la prétention de nos deux compères à se qualifier de philosophes quand ils ne font rien d’autre que se livrer à une démonstration idéologique lourdingue digne d’un éditorialiste de la presse de droite prenant ses ordres directement auprès de son actionnaire de référence, une grosse boîte plus proche de Wall Street que du Kremlin.
Moi, j’accepte à la rigueur que MM Glucksmann et Lévy se parent du prestige de la philosophie quand ils en font – encore que bien malin qui nous dira ce que sont lévisme et glucksmannisme –, mais quand ils se contentent de produire du journalisme le plus partisan, des appels au courage qui nous rappellent les éternels roquets toujours prêts à envoyer « les autres » en découdre à leur place, quand ils sont martialement résolus à vitrifier Moscou pour délivrer Tskhinvali (chef-lieu de l’Ossétie du Sud), quand la perspective de millions de morts pour sauver la dollarcratie ne les effraie pas, on aimerait que par simple honnêteté intellectuelle ils oublient le philosophe et le remplacent par le propagandiste.
M’est avis que ça serait trop leur demander.
*http://www.liberation.fr/rebonds/345021.FR.php
**http://www.liberation.fr/rebonds/345727.FR.php
Source: Agora Vox - Lien: http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=43353
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03/06/2008
A Rome, Mahmoud Ahmadinejad poursuit ses attaques contre Israël
ROME (Reuters) - L'Europe supporte le poids économique et politique du régime sioniste et de ses mensonges, a affirmé le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, à son arrivée à Rome pour le sommet de la FAO sur la crise alimentaire mondiale.
La veille, à Téhéran, il avait prédit la disparition prochaine de l'Etat d'Israël et du "régime criminel et terroriste sioniste qui a derrière lui soixante ans de pillages, d'agressions et de crimes", ainsi que la destruction du "régime satanique des Etats-Unis".
Ahmadinejad effectue à Rome sa première visite en Europe occidentale depuis son élection à la présidence iranienne, en août 2005.
Interrogé à son arrivée à l'aéroport de la capitale italienne par un journaliste sur ses dernières déclarations concernant Israël, il a répondu que ses propos étaient "appréciés par les gens qui veulent se libérer du fardeau sioniste".
"Les peuples européens ont terriblement souffert des sionistes et aujourd'hui le poids tant politique qu'économique de ce régime mensonger repose sur les épaules de l'Europe", a-t-il ajouté.
La venue du président iranien au sommet de la FAO, l'agence onusienne pour l'agriculture et l'alimentation, embarrasse certains participants et aucune rencontre bilatérale n'est officiellement prévue.
Le Vatican a rejeté une demande d'audience privée avec le pape Benoît XVI, qui a d'ailleurs décidé de ne rencontrer aucun chef d'Etat présent à cette conférence.
VERS LA DESTRUCTION DE LA "PUISSANCE SATANIQUE"
Lundi, recevant des invités étrangers à l'occasion du 19e anniversaire de la mort de l'ayatollah Rudollah Khomeini en juin 1989, Ahmadinejad avait affirmé que le "régime sioniste" avait "atteint le terme de son oeuvre et disparaîtra prochainement des cartes géographiques".
S'en prenant aux Etats-Unis, il avait estimé que la phase de déclin et de destruction de la "puissance satanique" avait bel et bien commencé, ajoutant : "La cloche du compte à rebours de la destruction de l'empire de la force et de la richesse a commencé de sonner."
En 2005, Ahmadinejad avait déclaré qu'Israël serait "rayé de la carte", déclaration qui avait soulevé un tollé à travers le monde.
A New York, Ronald S. Lauder, président du Congrès juif mondial, a annoncé qu'il avait protesté auprès des Nations unies et du gouvernement italien contre la présence du président iranien à Rome.
Washington s'est indigné des derniers propos d'Ahmadinejad. Dana Perino, porte-parole de la Maison blanche, a estimé que de telles déclarations étaient "le type même de rhétorique qui ne sert qu'à isoler davantage le peuple iranien".
Le porte-parole du département d'Etat, Sean McCormack, a dénoncé pour sa part "le vitriol haineux émanant une fois de plus du président Ahmadinejad".
McCormack a ajouté que Washington souhaitait que l'Iran, accusé par les Occidentaux de vouloir se doter de l'arme nucléaire, reprenne toute sa place au sein de la communauté internationale.
"C'est triste, mais cela ne se produira pas tant qu'Ahmadinejad et son gouvernement continueront à mener leur pays sur une telle voie", a-t-il dit.
14:21 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : iran, israël, sionisme | Facebook | |
24/05/2008
Israël, ou quand les victimes du nazisme deviennent eux-mêmes les bourreaux…
Voici un commentaire d’un membre du site www.juif.org concernant une action de résistance du peuple de Gaza :
" Pourquoi y a t il un terminal à Erez ou n'importe où entre Israël et ce réduit d'assassins enragés de Gaza ? Parce que les patrons israéliens, cupides comme n'importe où ailleurs, mais pas moins, veulent faire du business avec les Arabes pour s'acheter de très grosses voitures et vêtir luxueusement leurs femmes et maîtresses et ce au péril de la vie de nos frères israéliens. Puisque Israël s'est retiré de Gaza maintenant, que leurs autorités ne veulent d'aucune paix mais ne cessent de bombarder les localités civiles israéliennes, qu'on installe une frontière électrifiée assortie de fusils mitrailleurs en batterie et qu'on accueille ces vampires enragés comme il se doit. Toute autre politique à l’égard de Gaza est une infamie de quelque manière qu'on l'envisage.
Envoyé par Jean - le Vendredi 23 Mai 2008 à 15:26 "
Source: http://www.juif.org/defense-israel/53277,gaza-camion-piege-au-terminal-d-erez.php#comments
Commentaire du PNF :
Les médias en France nous assomment quotidiennement avec des reportages sur l’Holocauste, au cas où on oublie… Mais par contre, alors qu’il y a aujourd’hui même en France de nombreux fanatiques juifs très dangereux - comme par exemple le sarkozyste Arno Klarsfeld qui s’est vanté d’avoir " cassé du Palestinien " lors de son service militaire en Israël – personne parmi les professionnels de l’indignation ne s’offusque. Il y a toujours deux poids deux mesures lorsqu’il s’agit de personnes israélites incriminées. Il ne serait pas " politiquement correct " de dire les quatre vérités à ces personnes pleines de haine.
Le commentaire, cité ci-dessus, du membre du site Juif.org, montre bien qu’il n’est pas exagéré de considérer les sionistes comme les nazis d’aujourd’hui. Les Juifs semblent vraiment vouloir faire aux Palestiniens ce que les nazis leur ont fait. C’est un processus bien connu des psychologues.
Que chacun en France prenne ses responsabilités face au danger grandissant du pouvoir sioniste qui plonge le monde au bord de l’abîme. Les Etats-Unis, alliés aux sionistes, font déjà la guerre sur plusieurs fronts au nom d’Israël et s’apprêtent à ouvrir les hostilités face à l’Iran, dans une énième guerre " préventive ". Sarkozy, sioniste convaincu, soutiendra cette guerre de manière inconditionnelle. Il n’est pas exclu qu’il engage la France dans cette ignominie.
Les Français non-sionistes doivent réagir dès maintenant pour éviter de voir la France engagée dans une guerre injustifiée et contraire à ses intérêts vitaux. Nous ne pourrons pas dire que nous ne savions pas qui sont ces gens-là.
http://www.bonvote.com/?linkb=2315597
00:44 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sionisme, danger | Facebook | |
03/04/2008
Sarkozy confirme sa politique pro-atlantiste par l'envoi de troupes supplémentaires en Afghanistan
PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy assiste mercredi soir et jeudi à Bucarest à son premier sommet de l'Otan, où il confirmera sa décision d'envoyer des renforts en Afghanistan, signant l'entrée de la France (sioniste) sur le "devant de la scène atlantiste".
Une semaine après sa visite d'Etat en Grande-Bretagne, ce nouveau rendez-vous international offre au président français l'occasion de peaufiner son "image d'homme d'Etat" et sa "stature régalienne" face à une opinion publique toujours méfiante à son égard.
En envoyant des renforts en Afghanistan, un choix critiqué en France, Nicolas Sarkozy s'impose comme "chef des armées" et "directeur stratégique (sioniste) du pays".
"Dans ce domaine-là, il n'y pas de demi-mesure: on s'engage, ou pas", analyse Etienne de Durand, responsable des études de sécurité à l'Institut français des relations internationales (Ifri). "Une opération militaire, c'est toujours risqué. La question est plutôt de savoir si on veut faire quelque chose ou pas ("to kill or not to kill civilians"..) en Afghanistan".
Envisagés lors la visite-éclair de Nicolas Sarkozy à Kaboul quelques jours avant Noël, confirmés la semaine dernière devant le Parlement britannique, les renforts tricolores devraient être de l'ordre de "quelques centaines de soldats", selon François Fillon.
Dans l'entourage du chef de l'Etat, on se montre prudent sur les contours de ce renforcement. Aucune confirmation des informations délivrées ces derniers jours par des diplomates de l'Otan et la presse évoquant le déploiement, dans l'Est afghan, d'un millier de soldats français supplémentaires.
"L'important, c'est la décision de principe", explique un conseiller du chef de l'Etat, selon qui "la localisation précise et le nombre exact" des renforts "sera le résultat des conversations techniques entre militaires".
Paris a posé des conditions : une augmentation de l'aide publique internationale à l'Afghanistan et un engagement simultané des autres pays alliés - 40 pays sont engagés dans ce pays, dont 25 membres de l'Union européenne.
Les "critères" demandés par Nicolas Sarkozy sont contenus dans une lettre envoyée le 27 mars aux autres membres de l'Otan.
"BONNE VOLONTÉ", PESD EN "CONTREPARTIE"
Il y prône une "stratégie politique partagée, dont l'objectif serait un Afghanistan stabilisé, réconcilié avec lui-même, débarrassé du terrorisme et du trafic de drogue".
Quelque 1.500 militaires français sont stationnés actuellement en Afghanistan, majoritairement dans la région de Kaboul, dans le cadre de la Force internationale d'assistance à la sécurité (Fias), sous commandement de l'Otan. Au total, un peu plus de 2.300 hommes sont impliqués.
L'armée française, qui y a perdu 14 hommes en sept ans, n'est pas engagée dans les zones les plus risquées, l'Est et le Sud, où Américains, Britanniques et Canadiens sont confrontés à de violents combats.
En envoyant les renforts réclamés par Washington, Nicolas Sarkozy met un point final au différend franco-américain engendré par la décision de Jacques Chirac de ne pas participer à l'opération alliée en Irak.
Par une attitude "décrispée" (suiviste), il espère aussi conduire Américains et Britanniques à lui laisser avancer ses (être un) pions sur un autre projet : la création d'une Politique européenne de sécurité et de défense (PESD) dont la France fera une priorité de sa présidence de l'Union européenne, à partir du 1er juillet.
"L'idée est de donner des gages aux Européens atlantistes et aux Américains, d'en finir avec le rôle traditionnellement 'obstructionniste' de la France dans l'Otan, de faire preuve de bonne volonté", explique Etienne de Durand, "Paris espère, en contrepartie, relancer l'Europe de la défense".
Analyse partagée par un diplomate français: le sommet de Bucarest sera l'occasion, pour Nicolas Sarkozy, de "faire passer un double message. "Oui à la rénovation de l'Otan, et oui à des progrès tangibles, pragmatiques, ambitieux en matière de défense européenne pendant les six mois de notre présidence", souligne-t-il.
Attendu à Bucarest en fin d'après-midi mercredi, Nicolas Sarkozy pourrait repartir dès jeudi soir, et ainsi manquer le sommet Otan-Russie prévu vendredi en présence de Vladimir Poutine.
Mardi, François Fillon a réaffirmé que Paris n'entendait pas donner son feu vert à l'entrée de l'Ukraine et de la Géorgie dans l'Otan, défendue par Washington. Ce n'est "pas la bonne réponse" à l'équilibre des forces entre l'Europe et la Russie, a estimé le Premier ministre. La France veut "sur ce sujet avoir un dialogue" avec les autorités russes".
Dans la capitale roumaine, Nicolas Sarkozy aura plusieurs entretiens bilatéraux, notamment avec le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon et les présidents afghan Hamid Karzaï, turc Abdullah Gül et ukrainien Viktor Iouchtchenko.
15:56 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sarkozy, atlantisme, sionisme | Facebook | |
21/03/2008
L'Iran menace la sécurité de l'Europe, prétend Sarkozy
CHERBOURG, Manche (Reuters) - Le programme nucléaire iranien menace la sécurité de l'Europe, a déclaré Nicolas Sarkozy.
"L'Iran accroît la portée de ses missiles alors que de graves soupçons pèsent sur son programme nucléaire", a dit le président français lors d'un discours sur la défense à Cherbourg, à l'occasion de la mise à l'eau du quatrième sous-marin nucléaire français, Le Terrible.
"C'est bien la sécurité de l'Europe qui est en jeu", a-t-il ajouté.
"Face à la prolifération, la communauté internationale doit être unie, la communauté internationale doit être résolue", a souligné le président français.
Matthias Blamont
Commentaires du PNF :
Il y a plus d’un an et demi, dans nos colonnes, nous écrivions que Sarkozy le sioniste était un va-t-en-guerre, un " faucon " obnubilé par la sécurité d’Israël, " pays ami de la France " qui massacre quotidiennement des femmes et des enfants avec des armes fournies gratuitement par l’Oncle Sam.
Sarkozy a depuis longtemps fait tomber le masque sur ses réelles motivations et intentions. Il est sioniste dans le sang, et n’hésitera pas à répandre le sang en Iran dans une guerre préventive. Le 21 ème siècle semble bien mal engagé, à moins que le peuple américain ne reprenne ses exprits et son indépendance vis-à-vis de ses médias en propulsant Obama à la Maison Blanche.
Malheureusement, les " faucons " néo-conservateurs de Paris et Washington auront peut-être pris leurs initiatives guerrières avant l’heure des élections américaines.
Les médias français diffusent depuis quelques semaines de nombreux reportages sur les forces spéciales et l’armée française. Cela tend à croire que c’est une manœuvre de préparation de l’opinion publique française à une guerre contre l’Iran (que les médias s’empresseront de décrire comme étant de simples frappes " chirurgicales "…).
Où sont passés les gaullistes ? Où est passée la culture de liberté et de débat démocratique dans le pays des Lumières ? A vau-l’eau semble-t-il.
Comme a dit Chirac, si l’Iran a la bombe atomique, et alors ? L’Iran n’utilisera pas la bombe. La bombe atomique est faite pour ne pas être utilisée, c’est un moyen de dissuasion.
Les services de renseignement américains ont sorti un rapport au mois d’août (publié seulement trois mois plus tard..) pour dire que selon eux l’Iran avait arrêté son programme nucléaire. Et malgré cela, la " communauté internationale " (idée vague qui cache en fait une vision impérialiste du monde, la " communauté internationale " pouvant être traduite comme étant " la communauté des pays contrôlés par le lobby sioniste international ") continue de vouloir empêcher l’Iran d’acquérir la technologie du nucléaire civil.
Tant que le problème de la colonisation de la Palestine par les Juifs ne sera pas réglé (la meilleure solution étant la construction d’un Etat juif sur le territoire américain par exemple), les guerres continueront, ad vitam æternam.
13:50 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sarkozy, iran, sionisme, guerre, faucon, néo-conservateur, impérialiste | Facebook | |
01/03/2008
Le vice-ministre israélien de la Défense menace Gaza d'un nouvel Holocauste
GAZA (AFP) - Trente-deux Palestiniens, dont des femmes et des enfants, ont été tués samedi dans des frappes de l'armée israélienne dans la bande de Gaza, l'une des journées les plus meurtrières de ces derniers mois dans le territoire palestinien, selon un nouveau bilan de sources médicales.
Au moins 75 Palestiniens, dont 15 dans un état grave, ont été blessés lors de raids aériens et une opération terrestre de l'armée israélienne lancée dans la localité de Jabaliya (nord) et ses environs, a-t-on ajouté.
Malgré cette offensive, les groupes armés palestiniens ont tiré une trentaine de roquettes contre Israël, où trois civils, dont deux enfants, ont été blessés par l'un de ces engins dans la ville d'Ashkélon (sud), distante de 10 km de la bande de Gaza, selon la radio militaire
Selon l'armée israélienne, "au moins 15" activistes armés ou qui dissimulaient des engins piégés à l'approche des militaires ont été "touchés" à Jabaliya, où cinq soldats israéliens ont été blessés.
Il s'agit de l'une des journées les plus meurtrières ces derniers mois dans la bande de Gaza, où le bilan des morts palestiniens n'a cessé d'augmenter d'heure en heure depuis l'aube samedi.
En milieu de journée, de violents combats armés entre les soldats israéliens et des activistes se déroulaient dans l'est de Jabaliya, où opéraient des unités d'infanterie et de blindés israéliens appuyés par des hélicoptères.
Les ruelles désertes de la localité étaient jonchées de débris en raison des destructions alors que les imams des mosquées récitaient des versets du Coran sur des haut-parleurs et les habitants de Jabaliya sont terrés chez eux.
"Nous vivons une ambiance de guerre totale. A chaque instant nous entendons le bruit de roquettes et d'explosions. Ca tire de tous les côtes", a dit à l'AFP Abou Alaa, 40 ans, un habitant de Jabaliya joint par téléphone.
"Les enfants n'ont pas été à l'école et les commerces sont restés fermés et l'on ne peut sortir de nos maisons", a-t-il ajouté.
Face au nombre grandissant des victimes, le Dr Mouawiya Hassanein, chef des urgences à Gaza, a affirmé que ces services "ne pouvaient plus faire face à la situation sanitaire dans cette guerre".
"Les choses vont de mal en pis. Nous ne pouvons pas nous déplacer facilement, 12 de nos ambulances sont bloquées faute de carburant et les autres ambulances doivent coordonner au préalable avec l'armée israélienne, ce qui gêne notre travail", a-t-il dit.
Le vice-ministre israélien de la Défense Matan Vilnaï a expliqué que l'armée avait lancé une opération terrestre "élargie" dans le nord de Gaza. "Nous agissons surtout avec l'aviation même si nous recourrons aussi à des forces terrestres".
Le vice-ministre israélien a aussi prévenu les Palestiniens de Gaza qu'ils s'exposaient à une "shoah" s'ils poursuivaient leurs tirs de roquettes contre l'État juif.
Pour le ministre de l'Environnement, membre du cabinet de sécurité, Gideon Ezra, il faut "éliminer tous ceux qui sont impliqués dans les tirs de roquettes y compris Ismaïl Haniyeh", le chef du gouvernement Hamas à Gaza, non reconnu par la communauté internationale.
Vendredi, M. Haniyeh a dénoncé une "vraie guerre" menée par Israël contre Gaza.
Quant au président palestinien Mahmoud Abbas, en brouille avec le Hamas, il a exhorté Israël à arrêter ses attaques et les groupes armés à cesser les tirs de roquettes sur Israël.
Depuis le début mercredi de la dernière offensive israélienne en date contre Gaza pour tenter de faire cesser les tirs de roquettes palestiniennes contre le territoire israélien, au moins 65 Palestiniens ont été tués. Un Israélien a péri dans le tir d'une roquette mercredi.
Les derniers décès portent à 6.229 le nombre de personnes tuées dans les violences israélo-palestiniennes depuis 2000, pour la plupart des Palestiniens, selon un bilan établi par l'AFP.
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08/02/2008
L'Iran critique la présence militaire française dans le Golfe
TEHERAN (Reuters) - L'Iran a reproché à la France d'adopter une position "inamicale" dans la crise centrée sur le programme nucléaire de Téhéran, et affirmé que la future base navale française dans le Golfe ne contribuerait pas à la paix au Moyen-Orient.
Mohammad Ali Hosseini, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, a laissé entendre que l'Iran répliquerait au fait que Paris avait convoqué son ambassadeur la semaine dernière à la suite de propos anti-israéliens tenus par le président Mahmoud Ahmadinejad.
"Jusqu'ici, notre politique envers la France et ses positions inamicales est restée modérée, mais si la tendance continue nous réviserons nos positions nous aussi", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.
La France est au nombre des pays qui exercent des pressions diplomatiques sur Téhéran pour l'amener à cesser ses activités d'enrichissement d'uranium, que l'on soupçonne de cacher un projet militaire. Paris a accentué ses pressions après l'élection du président Nicolas Sarkozy au printemps dernier.
La France et l'Iran entretiennent des relations commerciales, mais les liens bilatéraux ont été ébranlés en septembre par des propos du chef de la diplomatie française selon lesquels le monde devait se préparer à une guerre avec l'Iran.
Hosseini a critiqué un accord signé en janvier par la France et les Emirats arabes unis (EAU) pour la création d'une base navale qui sera la première installation militaire française permanente dans le Golfe, où elle fera face à l'Iran.
Cette base doit accueillir de 400 à 500 militaires. Le ministère français de la Défense a indiqué le 31 janvier que des unités de France, des EAU et du Qatar procéderaient en février à leurs premières manoeuvres communes. Plus du tiers des livraisons de pétrole transitent dans la région.
"Nous sommes hostiles à tout renforcement de la présence militaire étrangère dans la région", a dit Hosseini, dont les propos en farsi étaient traduits par la chaîne Press TV.
"Nous pensons qu'une telle présence n'est pas un facteur de paix et de sécurité pour la région (...). Nous pensons en revanche que cela pourrait contribuer à l'insécurité."
Faisant allusion à Israël, Hosseini a ajouté que la France "ignorait les crimes du régime sioniste" contre les Palestiniens. "Nous exprimerons assurément nos objections en convoquant l'ambassadeur de France."
Vendredi, le ministère français des Affaires étrangères avait convoqué l'ambassadeur de Téhéran à Paris en raison d'une nouvelle diatribe d'Ahmadinejad contre l'Etat juif, dont il avait précédemment affirmé qu'il devait être "rayé de la carte".
Fredrick Dahl, version française Jean-Philippe Lefief, Philippe Bas-Rabérin
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06/12/2007
Bush avait été averti dès le mois d'août sur le dossier iranien
WASHINGTON (Reuters) - Le président américain, George Bush, a été averti dès le mois d'août que l'Iran avait sans doute suspendu son programme nucléaire militaire, a annoncé mercredi la Maison blanche.
Le National Intelligence Estimate (NIE), document de synthèse des seize agences américaines du renseignement, révélé lundi, estime que l'Iran a gelé en 2003 son programme d'armement nucléaire tout en croyant que la République islamique poursuit la mise au point de capacités susceptibles d'être utilisées pour fabriquer des armes nucléaires.
Depuis plusieurs mois, le président américain qualifie la République islamique de menace, agitant le spectre d'une Troisième Guerre mondiale si Téhéran se dotait d'un arsenal nucléaire.
De nombreuses personnalités démocrates estiment que Bush a volontairement conservé une posture martiale alors même qu'il savait que l'Iran avait suspendu son programme nucléaire militaire.
Mardi, lors d'une conférence de presse, l'occupant du bureau ovale avait affirmé qu'il avait pris connaissance du NIE la semaine dernière, mais que le chef des renseignements américains, Mike McConnell l'avait averti au mois d'août qu'il y avait de nouvelles informations sur l'Iran.
"Il ne m'a pas dit ce que recelaient ces informations. Il m'a dit qu'il fallait du temps pour les analyser", avait dit Bush.
Mercredi, Dana Perino, porte-parole de la Maison blanche, a déclaré que McConnell avait averti Bush en août de la suspension du programme nucléaire iranien, et que ces nouvelles informations étaient de nature à modifier la position des services de renseignement quant à l'attitude à observer face à Téhéran.
McConnell aurait prévenu le président américain qu'il faudrait encore du temps avant de vérifier la validité des informations recueillies par les services secrets.
La publication du NIE a déclenché une vague de critiques aux Etats-Unis où certains soupçonnent Bush d'exagérer la menace iranienne et établissent un parallèle avec l'entrée en guerre contre l'Irak.
L'administration Bush avait alors eu recours à des informations inexactes pour justifier le conflit, avançant que le régime de Saddam Hussein disposait d'armes de destructions massives.
Depuis mars 2003, date de l'arrivée de l'armée américaine sur le sol irakien, aucune de ces armes n'a été trouvée.
11:15 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Bush, Iran, Israël, sionisme, Sarkozy, liberté, information | Facebook | |
18/09/2007
France : une politique étrangère pro-sioniste
Bernard Kouchner, le Ministre Français des Affaires Etrangères, a estimé dimanche que le monde devait se "préparer au pire", c'est-à-dire à la possibilité d'une "guerre" avec l'Iran et a demandé des sanctions européennes, tout en appelant à "négocier jusqu'au bout" pour éviter que Téhéran ne se dote de l'arme atomique.
Ces déclarations confirment les craintes que tous les observateurs politiques avisés pouvaient avoir avant l’élection de Nicolas Sarkozy à l’Elysée.
Sarkozy, qui en 2004, quelques jours seulement après avoir quitté le gouvernement, était allé en Israël affirmer que « la France était un pays ami » et qu’ « Israël pourrait compter sur son soutien », a des origines juives et apparaît comme un sioniste convaincu, pour ne pas dire militant. Cela serait son droit s’il n’était qu’un simple citoyen. Mais en tant que Président de la République Française , Sarkozy n’a pas le droit d’engager la sécurité de la nation toute entière pour servir les intérêts d’une caste ainsi que les intérêts d’une puissance étrangère. Cela va à l’encontre des principes républicains.
Il y a aujourd’hui en France, beaucoup trop de sujets tabous pour que l’on puisse avoir un fonctionnement démocratique normal : l’immigration, la violence quotidienne, le nombre d’étrangers dans les prisons françaises, le pouvoir sioniste en politique et dans les médias, l’affaire des frégates de Taiwan, etc...
Aujourd’hui que le ministre des Affaires Etrangères français évoque la possibilité d’une guerre contre l’Iran – une nouvelle guerre préventive, après le fiasco et les mensonges de la guerre en Irak, que Kouchner a également soutenue – quelle va être l’attitude des médias ? Vont-ils oser avouer la véritable motivation d’une guerre contre l’Iran, c’est-à-dire la sécurité d’Israël ?
Israël est un pays qui bafoue impunément des dizaines de résolutions de l’ONU, et ce depuis plusieurs dizaines d’années. Et Sarkozy et Kouchner veulent aller bombarder l’Iran qui en toute légalité développe une technologie du nucléaire civil ?
D’autre part – c’est un secret de polichinelle - Israël dispose de la bombe nucléaire. Israël ne l’a jamais avoué, invoquant « la politique de l’ambigüité » … Pourquoi n’envoie-t-on pas des inspecteurs de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique enquêter en Israël ? N’est-ce pas avouer qu’il y a deux poids deux mesures dans ce monde que l’on veut plus humaniste et plus égalitaire ?
La tragédie irakienne doit servir de leçon, pour réveiller les opinions publiques et arrêter cet engrenage de la violence qui a pour origine la création de l’ « Etat » (en vérité une colonie) d’Israël en Palestine en 1948. La création de cet Etat s’est faite dans des conditions très confuses, au sortir de la Seconde Guerre Mondiale, lorsque le monde avait d’autres priorités. Et surtout, la création de cet Etat s’est faite sans l’accord du peuple qui résidait sur la terre de Palestine, le peuple palestinien. Aujourd’hui, le monde continue à payer le prix de cette terrible erreur qu’a été la création de l’Etat d’Israël. Il est plus que temps de lever le tabou sur la question de la légitimité de l’existence d’Israël, pour essayer de construire un monde plus stable et plus juste, et offrir aux futures générations l’espoir d’un monde sans guerres.
20/07/2007
Israël: la solution du retour
Le sionisme est négationniste dans le sens où il nie l’existence du peuple palestinien. Dès la naissance du slogan propagandiste d’ “une terre sans peuple pour un peuple sans terre”, relayé par les médias inféodés à la cause sioniste, le drame était enclenché. Les Juifs (tous sauf les ancêtres des 24000 Juifs recensés en Palestine en 1880) ont quitté la Palestine il y a environ 2000 ans. Depuis, la Palestine a été occupée par un peuple, le peuple palestinien. En 1880, date où les idéologies extrêmistes fleurissaient, période où le principe de colonisation était encore accepté, les sionistes ont souhaité recoloniser cette terre.
Mais a-t-on encore le droit de revendiquer une terre que nos ancêtres ont quitté 2000 ans auparavant ? Le monde ne serait-il pas entièrement à feu et à sang si l’on pouvait revendiquer les terres que nos ancêtres occupaient il y a 2000 ans? Il faut avoir alors le courage de poser la vraie question: la légitimité de l’existence d’Israël. La solution de long terme la plus juste, et celle qui épargnera le plus de vies, c’est donc le retour des Juifs d’Israël dans leurs terres d’origine: Etats-Unis, Russie, Europe …
Avec les technologies de destruction aujourd’hui disponibles, il n’est pas raisonnable pour Israël de croire qu’il pourra indéfiniment gagner ce conflit sur le terrain militaire. Pour résoudre le problème israélo-palestinien, il faudrait un “De Gaulle” juif qui - à l’instar de la solution du problème de l’Algérie française - dise à tous les Juifs israëliens: retournez chez vous, cette terre n’est pas à nous!
Clovis
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18:32 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sionisme, sioniste, juif extrêmiste, colon, colonie, palestine, génocide | Facebook | |