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08/02/2008

L'Iran critique la présence militaire française dans le Golfe

TEHERAN (Reuters) - L'Iran a reproché à la France d'adopter une position "inamicale" dans la crise centrée sur le programme nucléaire de Téhéran, et affirmé que la future base navale française dans le Golfe ne contribuerait pas à la paix au Moyen-Orient.

8c05161be6ef5170674c4e878f711c1b.jpgMohammad Ali Hosseini, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, a laissé entendre que l'Iran répliquerait au fait que Paris avait convoqué son ambassadeur la semaine dernière à la suite de propos anti-israéliens tenus par le président Mahmoud Ahmadinejad.

"Jusqu'ici, notre politique envers la France et ses positions inamicales est restée modérée, mais si la tendance continue nous réviserons nos positions nous aussi", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.

La France est au nombre des pays qui exercent des pressions diplomatiques sur Téhéran pour l'amener à cesser ses activités d'enrichissement d'uranium, que l'on soupçonne de cacher un projet militaire. Paris a accentué ses pressions après l'élection du président Nicolas Sarkozy au printemps dernier.

La France et l'Iran entretiennent des relations commerciales, mais les liens bilatéraux ont été ébranlés en septembre par des propos du chef de la diplomatie française selon lesquels le monde devait se préparer à une guerre avec l'Iran.

Hosseini a critiqué un accord signé en janvier par la France et les Emirats arabes unis (EAU) pour la création d'une base navale qui sera la première installation militaire française permanente dans le Golfe, où elle fera face à l'Iran.

Cette base doit accueillir de 400 à 500 militaires. Le ministère français de la Défense a indiqué le 31 janvier que des unités de France, des EAU et du Qatar procéderaient en février à leurs premières manoeuvres communes. Plus du tiers des livraisons de pétrole transitent dans la région.

"Nous sommes hostiles à tout renforcement de la présence militaire étrangère dans la région", a dit Hosseini, dont les propos en farsi étaient traduits par la chaîne Press TV.

"Nous pensons qu'une telle présence n'est pas un facteur de paix et de sécurité pour la région (...). Nous pensons en revanche que cela pourrait contribuer à l'insécurité."

Faisant allusion à Israël, Hosseini a ajouté que la France "ignorait les crimes du régime sioniste" contre les Palestiniens. "Nous exprimerons assurément nos objections en convoquant l'ambassadeur de France."

Vendredi, le ministère français des Affaires étrangères avait convoqué l'ambassadeur de Téhéran à Paris en raison d'une nouvelle diatribe d'Ahmadinejad contre l'Etat juif, dont il avait précédemment affirmé qu'il devait être "rayé de la carte".

Fredrick Dahl, version française Jean-Philippe Lefief, Philippe Bas-Rabérin

06/12/2007

Bush avait été averti dès le mois d'août sur le dossier iranien

WASHINGTON (Reuters) - Le président américain, George Bush, a été averti dès le mois d'août que l'Iran avait sans doute suspendu son programme nucléaire militaire, a annoncé mercredi la Maison blanche.

9a3543c5d0fceb48e860e63312477482.jpgLe National Intelligence Estimate (NIE), document de synthèse des seize agences américaines du renseignement, révélé lundi, estime que l'Iran a gelé en 2003 son programme d'armement nucléaire tout en croyant que la République islamique poursuit la mise au point de capacités susceptibles d'être utilisées pour fabriquer des armes nucléaires.

Depuis plusieurs mois, le président américain qualifie la République islamique de menace, agitant le spectre d'une Troisième Guerre mondiale si Téhéran se dotait d'un arsenal nucléaire.

De nombreuses personnalités démocrates estiment que Bush a volontairement conservé une posture martiale alors même qu'il savait que l'Iran avait suspendu son programme nucléaire militaire.

Mardi, lors d'une conférence de presse, l'occupant du bureau ovale avait affirmé qu'il avait pris connaissance du NIE la semaine dernière, mais que le chef des renseignements américains, Mike McConnell l'avait averti au mois d'août qu'il y avait de nouvelles informations sur l'Iran.

"Il ne m'a pas dit ce que recelaient ces informations. Il m'a dit qu'il fallait du temps pour les analyser", avait dit Bush.

Mercredi, Dana Perino, porte-parole de la Maison blanche, a déclaré que McConnell avait averti Bush en août de la suspension du programme nucléaire iranien, et que ces nouvelles informations étaient de nature à modifier la position des services de renseignement quant à l'attitude à observer face à Téhéran.

McConnell aurait prévenu le président américain qu'il faudrait encore du temps avant de vérifier la validité des informations recueillies par les services secrets.

La publication du NIE a déclenché une vague de critiques aux Etats-Unis où certains soupçonnent Bush d'exagérer la menace iranienne et établissent un parallèle avec l'entrée en guerre contre l'Irak.

L'administration Bush avait alors eu recours à des informations inexactes pour justifier le conflit, avançant que le régime de Saddam Hussein disposait d'armes de destructions massives.

Depuis mars 2003, date de l'arrivée de l'armée américaine sur le sol irakien, aucune de ces armes n'a été trouvée.

27/11/2007

Pour l'Iran, la conférence d'Annapolis est "vouée à l'échec"

TEHERAN (Reuters) - Le guide suprême de la Révolution islamique, l'ayatollah Ali Khamenei, a estimé lundi que la conférence sur le Proche-Orient qui doit s'ouvrir à Annapolis aux Etats-Unis était "vouée à l'échec" et a ajouté qu'elle était organisée au profit des Israéliens et non des Palestiniens.

c3c94cce734f99de1989654b8d89f9ba.jpgLes Etats-Unis souhaitent relancer les négociations de paix sur la création d'un Etat palestinien, en réunissant dans cette ville du Maryland, à partir de mardi, Arabes et Israéliens. L'Iran, qui ne reconnaît pas l'Etat juif, s'oppose aux plans américains depuis le début.

"Tous les hommes politiques du monde entier savent que cette conférence est vouée à l'échec", a dit Khamenei lors d'un défilé de miliciens Basij, dans une allocution retransmise en direct par la télévision nationale.

"Ils espèrent de cette manière (en organisant la conférence) pouvoir prêter assistance aux sionistes", a-t-il ajouté.

Khamenei, qui a le dernier mot dans toutes les questions d'Etat en Iran, appelle les pays musulmans à boycotter la conférence d'Annapolis.

"Les pays arabes doivent avoir conscience des complots et des stratagèmes de l'ennemi sioniste", a dit de son côté le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, dans une conversation téléphonique dimanche soir avec le roi Abdallah d'Arabie saoudite.

"Je souhaite que le nom de l'Arabie saoudite ne figure pas sur la liste des pays participants à la conférence d'Annapolis", a-t-il ajouté, cité par les médias iraniens. Or, le royaume saoudien sera représenté à cette conférence.

 

Commentaires de la rédaction du Parti National Français:

Israël a toujours eu une position de mépris et de calcul cynique face au drame palestinien. Israël parle de droit à la sécurité alors que c'est une force occupante qui fait la guerre à un pays annexé depuis maintenant presque 60 ans!

Quand Israël réclame le droit à la sécurité en Palestine, c'est un peu comme si les Allemands avaient dit aux résistants français durant l'Occupation: "Avant toute négociation sur le partage du territoire français, veuillez déposer les armes, car nous avons le droit à la sécurité!". Evidemment, cette condition n'est qu'unilatérale, seuls les plus faibles doivent déposer les armes ...

Toute cette rhétorique de l'oppresseur opprimé pourrait paraître bien absurde si elle n'était pas si dramatique, car elle concerne un peuple en voie d'extinction.

Tant que les médias occidentaux seront contrôlés par le lobby sioniste, l'injustice en Palestine continuera. Les Occidentaux attachés aux principes républicains et à la liberté d'opinion doivent se mobiliser, pour arrêter ce génocide qui a lieu sous nos yeux.

 

 

13:58 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : iran, palestine, israël |  Facebook | |

17/10/2007

Poutine soutient l'Iran dans son droit pour le nucléaire civil

MOSCOU (AFP) - Le président russe Vladimir Poutine a apporté un puissant soutien à son homologue iranien Mahmoud Ahmadinejad en se rendant à Téhéran mais la Russie poursuit également ainsi ses propres objectifs face à un encombrant voisin qui pourrait menacer sa sécurité.

5e0377d02bfa3fe299be7e7284a43aa9.jpg "Poutine n'est pas seulement allé (mardi) au sommet des chefs d'Etat de la mer Caspienne, il a tout fait pour présenter le leader iranien sous son meilleur jour", commente mercredi le quotidien russe Izvestia, considéré comme étant proche du pouvoir.

Le maître du Kremlin a aussi répété que les Etats-Unis ne règleraient pas seuls la crise du nucléaire iranien, suggérant que la Russie, forte de sa puissance retrouvée, pouvait se poser en médiateur.

"Pas une seule puissance, pas même la plus grande, n'est en mesure de régler seule tous les problèmes du monde (...) Les exemples de l'Afghanistan et de l'Irak étayent suffisamment cette thèse", a-t-il dit à Téhéran, comme le relève le quotidien officiel Rossiiskaïa Gazeta.

Pour Alexandre Choumiline, du Centre d'analyse des Conflits proche-orientaux auprès de l'Institut USA-Canada à Moscou, Vladimir Poutine n'a toutefois "pas utilisé cette visite pour jouer le rôle d'intermédiaire", mais s'est au contraire "rangé du côté de l'Iran".

"Il a envoyé un signal minimal à la partie iranienne sur son programme nucléaire, mais un message négatif maximum à l'Occident en déclarant que des mesures militaires étaient inacceptables, qu'aucune ingérence ne serait supportée", note M. Choumiline.

Même son de cloche dans le quotidien des affaires russe Vedomosti, qui analyse en Une : "si l'Occident avait encore l'espoir que Poutine ferait pression d'une manière ou d'une autre sur Ahmadinejad dans le dossier nucléaire, cet espoir est mort hier".

Evgueni Satanovski, expert à l'Institut des Etudes du Moyen-Orient à Moscou, juge pour sa part que si les Iraniens "voulaient" s'assurer du soutien de Moscou, "c'est la dernière chose à laquelle pensait la Russie".

En prônant la poursuite du dialogue avec Téhéran sur le nucléaire, Moscou veut éviter tout "conflit avec l'Iran" qui pourrait conduire à une déstabilisation à ses frontières, dans le Caucase, "tandis que la guerre en Tchétchénie vient à peine de se terminer", analyse M. Satanovski.

"Il est impossible d'arriver à ce que l'Iran arrête son programme nucléaire. Poutine est réaliste. L'idée (en poursuivant le dialogue) est d'arriver à ce que ce programme soit ouvert au maximum, sous contrôle", considère l'analyste.

S'il a réaffirmé le droit de Téhéran à détenir l'énergie nucléaire civile, M. Poutine n'a pas donné de date pour l'achèvement, qui ne cesse d'être reporté, de la centrale nucléaire construite par les Russes à Bouchehr dans le sud de l'Iran, conservant ainsi des moyens de pression sur M. Ahmadinejad.

"La Russie ne donne pas aux Iraniens tout ce qu'ils veulent, elle ne leur donne pas le combustible pour Bouchehr", constate M. Satanovski.

La Russie poursuit aussi d'autres intérêts, purement économiques, dans la région. Dans le domaine du nucléaire civil, très lucratif, elle entend développer sa coopération avec Téhéran. Elle vise de nouvelles ventes d'armements de même qu'une coopération renforcée sur les fronts du pétrole et du gaz, dont Moscou et Téhéran sont de gros producteurs.

"Les avantages économiques d'une coopération avec l'Iran sont importants pour la Russie. C'est pourquoi Moscou est contre les sanctions" dans le dossier nucléaire, souligne le quotidien Vedomosti.

"On peut voir la politique de Poutine vis-à-vis de l'Iran comme un défi à l'Occident (...) Mais l'Occident oublie un détail important, l'Iran est plus proche (géographiquement) de la Russie que des Etats-Unis et de l'Europe", poursuit le journal.

"L'arme nucléaire en Iran sera dangereuse pour la Russie, notamment en cas d'opération militaire américaine contre l'Iran. Moscou a choisi la voie de la prudence et de l'amitié parce que la Russie et l'Iran sont des voisins proches", conclut Vedomosti.

18/09/2007

France : une politique étrangère pro-sioniste

Bernard Kouchner, le Ministre Français des Affaires Etrangères, a estimé dimanche que le monde devait se "préparer au pire", c'est-à-dire à la possibilité d'une "guerre" avec l'Iran et a demandé des sanctions européennes, tout en appelant à "négocier jusqu'au bout" pour éviter que Téhéran ne se dote de l'arme atomique.

Ces déclarations confirment les craintes que tous les observateurs politiques avisés pouvaient avoir avant l’élection de Nicolas Sarkozy à l’Elysée.

6978e9ad68d23d149c8b821b38f6b0fd.jpgSarkozy, qui en 2004, quelques jours seulement après avoir quitté le gouvernement, était allé en Israël affirmer que «  la France était un pays ami » et qu’ « Israël pourrait compter sur son soutien »,  a des origines juives et apparaît comme un sioniste convaincu, pour ne pas dire militant. Cela serait son droit s’il n’était qu’un simple citoyen. Mais en tant que Président de la République Française , Sarkozy n’a pas le droit d’engager la sécurité de la nation toute entière pour servir les intérêts d’une caste ainsi que les intérêts d’une puissance étrangère. Cela va à l’encontre des principes républicains.

Il y a aujourd’hui en France, beaucoup trop de sujets tabous pour que l’on puisse avoir un fonctionnement démocratique normal : l’immigration, la violence quotidienne, le nombre d’étrangers dans les prisons françaises, le pouvoir sioniste en politique et dans les médias,  l’affaire des frégates de Taiwan, etc...

Aujourd’hui que le ministre des Affaires Etrangères français évoque la possibilité d’une guerre contre l’Iran – une nouvelle guerre préventive, après le fiasco et les mensonges de la guerre en Irak, que Kouchner a également soutenue – quelle va être l’attitude des médias ? Vont-ils oser avouer la véritable motivation d’une guerre contre l’Iran, c’est-à-dire la sécurité d’Israël ?

Israël est un pays qui bafoue impunément des dizaines de résolutions de l’ONU, et ce depuis plusieurs dizaines d’années. Et Sarkozy et Kouchner veulent aller bombarder l’Iran qui en toute légalité développe une technologie du nucléaire civil ?

D’autre part – c’est un secret de polichinelle - Israël dispose de la bombe nucléaire. Israël ne l’a jamais avoué, invoquant « la politique de l’ambigüité » … Pourquoi n’envoie-t-on pas des inspecteurs de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique enquêter en Israël ? N’est-ce pas avouer qu’il y a deux poids deux mesures dans ce monde que l’on veut plus humaniste et plus égalitaire ?

La tragédie irakienne doit servir de leçon, pour réveiller les opinions publiques et arrêter cet engrenage de la violence qui a pour origine la création de l’ « Etat » (en vérité une colonie) d’Israël en Palestine en 1948. La création de cet Etat s’est faite dans des conditions très confuses, au sortir de la Seconde Guerre Mondiale, lorsque le monde avait d’autres priorités. Et surtout, la création de cet Etat s’est faite sans l’accord du peuple qui résidait sur la terre de Palestine, le peuple palestinien. Aujourd’hui, le monde continue à payer le prix de cette terrible erreur qu’a été la création de l’Etat d’Israël. Il est plus que temps de lever le tabou sur la question de la légitimité de l’existence d’Israël, pour essayer de construire un monde plus stable et plus juste, et offrir aux futures générations l’espoir d’un monde sans guerres.

 

Kouchner "le Pacifiste" menace l'Iran en évoquant la possibilité d'une guerre

MOSCOU (AFP) - Le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner a appelé mardi à Moscou à tout faire pour "éviter la guerre" contre l'Iran et à continuer à "négocier sans relâche".

"Tout doit être fait pour éviter la guerre", a-t-il dit lors d'une conférence de presse commune avec son homologue russe Sergueï Lavrov. "Il faut négocier, négocier, négocier, sans relâche, sans rebuffade", a-t-il ajouté.

"J'ai dit que le pire ce serait la guerre (...) On ne peut pas faire plus pacifique que moi mais il ne faut pas se voiler la face", a poursuivi le chef de la diplomatie française, reprenant des propos tenus dimanche sur un risque de "guerre" contre l'Iran.

Le chef de la diplomatie russe s'est dit "inquiet" pour sa part après l'évocation par son homologue français d'un risque de "guerre" contre l'Iran. "La Russie s'inquiète devant les multiples informations selon lesquelles des sanctions militaires contre l'Iran sont sérieusement envisagées dans la région", a déclaré M. Lavrov.

Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a déclaré mardi qu'il ne prenait "pas au sérieux" les déclarations du chef de la diplomatie française Bernard Kouchner évoquant le risque d'une "guerre" avec l'Iran si les sanctions contre son programme nucléaire restaient sans résultat. "Nous ne prenons pas au sérieux ces déclarations. Les propos médiatiques sont différents des positions réelles", a déclaré M. Ahmadinejad aux journalistes à la sortie du siège du Parlement à Téhéran.

Il a refusé de faire tout autre commentaire.

Dimanche, M. Kouchner a averti que le monde devait se "préparer au pire", c'est-à-dire à la "guerre" avec l'Iran, si des sanctions se révélaient insuffisantes pour convaincre Téhéran de suspendre son programme nucléaire.

06beb64798dd54b645beb5a4563bc26a.jpgLes Etats-Unis ont insisté le même jour sur le fait quils privilégiaient toujours la voie diplomatique, par le biais de sanctions, sans toutefois exclure l'option militaire.

Depuis l'élection du président Nicolas Sarkozy en mai, la France a enchaîné les appels à une plus grande fermeté de la communauté internationale, et particulièrement de l'Union européenne, envers l'Iran. Paris a demandé des sanctions supplémentaires contre Téhéran s'il persistait dans son refus de suspendre ses activités d'enrichissement d'uranium.

Lundi, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Mohammad Ali Hosseini, a affirmé que les propos de M. Kouchner portaient "atteinte à la crédibilité de la France".

"Nous espérons que ces déclarations soient de pure forme et ne correspondent pas aux positions réelles et stratégiques de la France", a-t-il ajouté, en suggérant qu'elles étaient le fruit de "suggestions erronées et d'informations irréelles données par les autres", c'est-à-dire les Américains.

Pour sa part, Allaeddine Boroujerdi, le président de la Commission des Affaires étrangères du Parlement, a affirmé lundi que "si le gouvernement français poursuit sa position illogique à l'égard de l'Iran, le Parlement adoptera des mesures dures" contre Paris, selon l'agence Irna.

"Avec de telles positions, il n'est pas utile d'avoir un commerce de plusieurs milliards d'euros avec la France. Paris doit présenter des excuses au peuple iranien", a-t-il ajouté.