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22/04/2009

On nous demande de ne plus être ce que nous sommes

Une tribune libre de Paysan Savoyard

Relayant et validant les attaques portées contre la société française et contre la civilisation européenne par une partie importante des personnes d’origine étrangère résidant en France, la classe dirigeante considère que la France doit profondément changer. On nous demande de changer sur cinq points fondamentaux, tous liés à la question du rapport à l’étranger : nous devons abandonner le cadre national, présenter des excuses, abandonner certaines de nos règles, accepter une modification de notre peuplement et renoncer, enfin, à notre culture et à notre identité.

On nous demande d’abord de renoncer au cadre national, au profit de la mondialisation

La couche supérieure de la société française raisonne désormais dans un cadre mondialisé et souhaite faire partager cette vision universaliste au plus grand nombre.

Pour l’élite de droite, la mondialisation est celle du marché et des échanges mondiaux : elle considère - et le répète avec constance - qu’il est désormais non pertinent, en particulier au plan économique, de raisonner seulement à l’échelle nationale et européenne.

L’élite de gauche, elle, est souvent universaliste et considère à ce titre les frontières nationales comme une réalité obsolète et nocive, synonyme d’égoïsme et de crispation nationaliste.

Les deux pans de l’élite se retrouvent d’accord pour considérer le cadre européen, et a fortiori le cadre national, comme dépassés et trop étroits. Illustration de ce choix mondialiste, de nombreux membres de l’élite souhaitent la disparition des protections économiques européennes qui subsistent, les uns au nom du libéralisme, les autres en considération des intérêts des pays du Sud.

Nous sommes sommés de nous excuser auprès des civilisations et des peuples étrangers qui estiment avoir été opprimés ou humiliés

Selon ce que nous dit l’oligarchie, nous devons d’abord reconnaître notre culpabilité dans une longue liste de méfaits passés, dont nous sommes accusés : l’esclavage, la colonisation, la participation au génocide des juifs, la guerre d’Algérie, l’exploitation des immigrés. Nous devrions également nous reconnaître coupables des mauvaises actions qui seraient encore aujourd’hui commises : l’utilisation du travail clandestin, la ghettoïsation, les discriminations, le racisme.

Certains représentants de populations « victimes » nous demandent d’aller au delà de la repentance et de réparer nos fautes. Cette réparation devrait selon eux prendre trois formes. L’aide au tiers-monde constituerait ainsi un devoir, dans une logique d’indemnisation. De même l’installation des immigrés africains en France serait pour eux un droit et une juste réparation de la colonisation. Enfin les porte-paroles de l’immigration déclarent que les personnes d’origine étrangère refusent à bon droit les emplois subalternes qu’occupaient leurs parents : dès lors certaines positions dans la société devraient désormais leur être réservées grâce à une politique de discrimination positive.

musulmans priant dehors rue de Marseille.jpg

On nous demande d’abandonner certaines règles en vigueur en France, parmi les plus importantes

Si l’on suit ce que nous demande l’oligarchie, il nous faut d’abord accepter « le droit à la différence », ce qui revient en pratique à admettre l’installation et l’enracinement du communautarisme. La société française a ainsi été amenée, par exemple, à accepter le port du voile musulman dans la rue et les lieux publics ; à prévoir des repas sans porc dans les cantines scolaires ; à organiser dans les piscines des plages horaires réservées aux femmes ; à permettre des absences à l’école et à l’université les jours de fêtes communautaires ; à subventionner des établissements d’enseignement communautaires, juifs dans un premier temps, puis également désormais musulmans ; à organiser un enseignement d’arabe et de religion musulmane (dénommé « enseignement ELCO ») dans les écoles publiques ; à tolérer sur son sol (en continuant à verser les allocations familiales) la polygamie et les mariages forcés ; à tolérer le fait que les commerces communautaires restent ouverts 7 jours sur 7, contrairement à la réglementation ; à tolérer le fait que les gitans ne respectent pas l’obligation scolaire (ni d’ailleurs aucune autre règle)…

D’autres règles en vigueur traditionnellement en France sont également contestées. Par exemple on nous demande d’accepter la discrimination positive (dans les grandes écoles, et bientôt dans la fonction publique et dans la représentation politique), ce qui conduit à renoncer au principe d’égalité en matière d’examens et d’accès aux emplois publics. On nous demande également d’accepter le droit de vote des étrangers et de renoncer ce faisant au principe selon lequel le droit de vote est lié à la citoyenneté.

Il s’agit donc pour nous de renoncer, dans la pratique, à la conception traditionnelle selon laquelle le fait d’être Français signifie avant tout que l’on respecte, applique et adopte les principales règles et coutumes en vigueur en France. Etre Français, c’était jusqu’alors « être comme les Français ». Ce n’est plus le cas. On peut aujourd’hui, avec le soutien de l’élite française, choisir de devenir un « Français de papier », mais conserver pour le reste sa culture propre ainsi que des liens privilégiés avec son pays d’origine.

On nous demande de modifier profondément notre peuplement

Nous sommes ainsi sommés de continuer à accueillir une immigration massive. On nous demande de devenir une société multiethnique (c’est ainsi que les équipes de sport nationales se doivent désormais d’être « blacks, blancs, beurs » ; en pratique l’objectif est dépassé puisque les équipes en question tendent à être composées presque exclusivement de noirs). De même le métissage est présenté comme la situation la plus souhaitable. Personne n’ose exprimer l’idée selon laquelle il serait normal qu’après tout, dans notre pays, les blancs restent majoritaires : une telle opinion, pourtant de bon sens, serait immédiatement dénoncée comme raciste.

Afin de dissuader toute contradiction, le discours de l’élite est d’ailleurs constamment émaillé d’allusions ironiques aux « Gaulois », aux « Bons Français bien de chez nous », aux « Franchouillards », aux « Camemberts-Bérets », aux « Blancs de blancs »… Pour le cas où l’ironie ne suffirait pas, l’oligarchie menace désormais de poursuites judiciaires ceux qui seraient tentées de protester contre l’envahissement du pays (pour achever d’intimider les dissidents, l’oligarchie a ainsi créé divers comités et hautes autorités de lutte contre ce qu’elle appelle le « racisme »).

Les partisans de la poursuite de l’immigration fondent notamment leur position sur le fait que les Français « de souche » n’existeraient pas, la France ayant toujours été, selon eux, une terre d’immigration. Cette affirmation est tout simplement fausse. La France ne connaît une certaine immigration que depuis le milieu du 19e siècle, moment de la révolution industrielle. Cette immigration n’est devenue massive (et extra-européenne) que depuis les années 1960. Pendant plus de mille ans, de la fin des « grandes invasions » jusqu’au 20e siècle, la population française est donc restée homogène. Les Français « de souche », dont les ascendants résidaient en France avant le 20e siècle, existent donc bel et bien (les Français qui n’ont pas de parents ni de grands parents étrangers représentent encore a demeurant les trois-quarts de la population française).

Relevons ce fait. La classe dirigeante française et ses soutiens bannissent le mot « race ». Le seul fait d’utiliser le vocable et le concept de race est déjà selon eux assimilable à du racisme. Seules doivent être prises en compte, affirment-ils, la nationalité et la citoyenneté. Dans le même temps, les jeunes issus de l’immigration sont, eux, obsédés par la question des races et des origines. Comme en témoignent leurs conversations quotidiennes, les références aux origines des uns et des autres sont permanentes. Ces jeunes passent leur temps à opérer des distinctions. Il y a les grandes catégories : les « Gaulois » ou « Cefrans », les « Rebeux », les « Renois » et les « Feuj ». Mais les jeunes des milieux immigrés ne se contentent pas de cette typologie : ils tiennent à distinguer plus précisément les « tunisiens », les « libanais », les « marocains », les « ivoiriens »…

On voit par là que la vision que la classe dirigeante française cherche à imposer est strictement idéologique et déconnectée du réel. Et que les populations blanches sont finalement les seules à ne pas oser parler de leur propre race.

Il nous est enfin demandé de renoncer à notre culture et à notre identité

Nous sommes un pays appartenant à une civilisation millénaire, la civilisation européenne, et c’est à cette civilisation que nous devrions renoncer.
Il nous est d’abord demandé d’accepter que s’établisse une société multiculturelle, c’est à dire d’admettre que notre culture ne devienne, dans notre propre pays, qu’une parmi d’autres.

Deuxièmement, le concept même de civilisation européenne est récusé. Sur ce point le discours de l’élite se développe en trois temps. On nous dit d’abord que la civilisation européenne n’existe pas. Si elle existe, ajoute-t-on, elle est mauvaise et condamnable (par exemple, il est courant d’entendre affirmer, notamment dans le milieu des enseignants ou des intervenants sociaux, que ce ne serait pas un drame si notre société et notre civilisation « dégueulasses » devaient disparaître). Il est de toute façon malsain, achève-t-on, troisième temps du raisonnement, de se réclamer de la civilisation européenne car cela revient à s’inscrire dans la logique du « choc des civilisations ».

C’est ainsi que l’hostilité de l’élite à la civilisation européenne l’a conduite par exemple à refuser d’inscrire la référence à nos racines chrétiennes dans le projet de constitution européenne (alors que nos pays sont de culture chrétienne depuis 1500 ans). C’est notamment pour prouver que l’Europe n’est pas « un club chrétien » que nous sommes sommés d’accueillir en notre sein un pays musulman, la Turquie (alors même que ce pays est peuplé, lui, de gens qui sont tous ou presque musulmans ; que cet Etat est tout simplement gouverné par un parti islamique ; et qu’il appartient à une organisation internationale dénommée « Organisation de la conférence islamique » !).

C’est ainsi également que, parmi l’élite, la religion chrétienne est souvent critiquée et moquée, tandis que les pratiques religieuses d’origine étrangère bénéficient d’un scrupuleux respect, contrôlé par les juges. Sur le plan culturel, les musiques et les danses étrangères sont encensées et font l’objet d’une promotion intense ; dans le même temps le folklore, les musiques, les chansons et les danses traditionnelles françaises sont totalement ringardisés et absents des scènes et des ondes, des articles de journaux et des émissions culturelles. Un dernier signe : le seul insigne qu’il serait impossible d’arborer à sa boutonnière (en dehors des soirs de Coupe du monde) sans être soupçonné et accusé d’être fasciste et raciste, est sans doute aujourd’hui en France… le drapeau français.

On nous demande finalement en quelque sorte de changer d’identité, de renoncer à ce que nous sommes. On nous demande en réalité de ne plus être français.

Paysan savoyard

Source: http://www.fdesouche.com/articles/20952

18/04/2009

Chasse au Blanc dans un bus RATP

chasse au blanc bus RATP 2.jpg

 

Cette vidéo est censurée sur les sites de You Tube et Daily Motion, mais est heureusement disponible sur le site russe Rutube (merci à nos amis russes pour leur amour de la liberté d'information, et leur indépendance d'esprit).

Les médias français, dans leur grande majorité, ne parlent jamais du caractère évidemment raciste de cette agression, et se contrefichent totalement du sort de la victime, qui dorénavant, prendra le taxi ou achètera une arme...

La France est le pays de l'apartheid, les Blancs ne peuvent pas y utiliser les transports en commun sans risquer de se faire attaquer par des sauvageons venus d'Afrique.

La France, pays des Droits de l'Homme? A qui veut-on faire croire cela? Nous n'avons pas de médias libres.

Les Français honnêtes n'ont qu'un seul droit: celui de payer leurs impôts, et de se laisser envahir en silence et agresser en toute impunité par les immigrés, issus de la belle "diversité"!

 

09/04/2009

Maxime, 22 ans, tué gratuitement par quatre racailles de banlieue

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La petite commune d’Unias, dans le département de la Loire, est encore sous le choc après la mort d’un jeune homme de 22 ans, énième victime de la barbarie des « bandes » comme il est convenu de dire aujourd’hui pour éviter de désigner les coupables.

Dimanche dernier, vers 5 heures du matin, un groupe de « racailles » venu de la banlieue stéphanoise prend en grippe les clients d’une discothèque, à la sortie de l’établissement. Une dispute éclate, des insultes fusent. Les agresseurs rejoignent leur véhicule, une BMW, et font mine de s’éloigner du parking. Les derniers occupants de la discothèque, riverains des communes environnantes, regagnent leur domicile à pied, en marchant tranquillement au bord de la départementale 108. Quelques minutes plus tard, les agresseurs reviennent et foncent volontairement sur un petit groupe qui marche tranquillement au bord de la route, avant de prendre la fuite. Plusieurs jeunes réussissent à éviter le véhicule, mais deux d’entre eux sont sérieusement blessés. Maxime, lui, est tué sur le coup.

Le gérant de la discothèque Pablos confiait Lundi au quotidien Le Progrès qu’il n’avait jamais vu les occupants de la BMW dans son établissement. A l’inverse, « Maxime et ses amis étaient des habitués. Ils étaient même devenus des copains » précise-t-il. Des copains « qui n’avaient jamais causé le moindre problème ». D’ailleurs, il affirme que ce soir-là « tout s’est bien passé, il n’y a pas eu d’altercation (…) Quelques mots ont été échangés, mais rien de méchant ».

Les quatre occupants de la BMW, âgés d’une vingtaine d’années et résidant dans la banlieue stéphanoise, ont été interpellés lundi, l’un d’entre eux s’étant constitué prisonnier au commissariat de police de Firminy. L’identité des agresseurs reste à ce jour entre les mains des enquêteurs. Face à ce crime révoltant, le Front National de Haute-Loire assure la famille du jeune Maxime de son soutien et de sa détermination totale dans le combat contre l’impunité dont bénéficient les nouveaux barbares qui sévissent dans nos banlieues.

Pierre Cheynet (fn43@wanadoo.fr) source : leprogres.fr

16/12/2008

"Les juifs n'ont pas d'avenir dans une société multiculturelle", selon Alain Finkielkraut

Reprise d'article - 30 mars 2007

 

Alain Finkielkraut était en Israël la semaine dernière pour tenir une conférence à l'université de Tel-Aviv et présenter la traduction en hébreu de son livre L'Avenir d'une négation (1982). Dans son édition du mercredi 28 mars, le quotidien Haaretz rapporte des propos qu'il a tenus, en petit comité, à des hommes politiques locaux et des intellectuels, réunis par l'Institut de planification d'une politique pour le peuple juif (JPPPI).

"Les juifs de France n'ont d'avenir que si la France reste une nation ; il n'y a pas d'avenir possible pour les juifs dans une société multiculturelle, parce que le pouvoir des groupes antijuifs risque d'être plus important", a-t-il confié, selon le quotidien israélien.

finkielkraut photo.JPGEvoquant "la réduction simpliste de la politique en un système de forces bipolaire", Alain Finkielkraut estime qu'"en France, c'est la bourgeoisie contre les immigrés, et quiconque dit quoi que ce soit contre les immigrés est considéré comme raciste. Ainsi, le christianisme peut constamment être attaqué, mais il est interdit de dire quoi que ce soit de négatif au sujet de l'islam, parce que c'est la religion des opprimés et que si vous la critiquez, c'est que vous êtes raciste."

Selon Haaretz, Alain Finkielkraut n'a pas souhaité dévoiler pour qui il entendait voter à l'élection présidentielle. Le succès de M. Sarkozy, a-t-il souligné, tient au fait qu'"il n'a pas le sens du politiquement correct", que le philosophe définit comme "le refus d'accepter les faits". Le problème, c'est qu'"il est décrit par la gauche, et maintenant par le centre, comme un fasciste. Il sera peut-être élu, mais peut-être battu à cause de son image de fasciste", a-t-il affirmé.

LE PRÉCÉDENT DE 2005

En novembre 2005, une longue interview d'Alain Finkielkraut, elle aussi publiée dans le quotidien israélien de centre gauche, avait soulevé la polémique en raison de propos qualifiés, à l'époque, de "racistes" : "On nous dit que l'équipe de France [de football] est black-blanc-beur… En fait, aujourd'hui, elle est black-black-black, ce qui fait ricaner toute l'Europe", avait-il alors déclaré.

Mais c'est son analyse des émeutes dans les banlieues qui avait cristallisé l'opinion : "On voudrait [les] réduire à leur dimension sociale, y voir une révolte des jeunes contre la discrimination et le chômage. Le problème est que la plupart sont noirs ou arabes, avec une identité musulmane… Il est clair que nous avons affaire à une révolte à caractère ethnico-religieux."

Il reprochait alors aux "bobos" leur indulgence et leur angélisme face à ces "nouveaux damnés de la terre" : "Il y a des déclarations de haine très violentes contre la France. Toute cette haine et cette violence se font à présent jour dans les émeutes. Les considérer comme une réponse au racisme français est être aveugle à une haine plus vaste : la haine de l'Occident, Occident considéré comme responsable de tous les crimes."

"Imaginez que ce soit des Blancs comme à Rostock en Allemagne, poursuivait le philosophe. Aussitôt, chacun aurait dit : le fascisme ne sera pas toléré. Quand un Arabe incendie une école, c'est de la rébellion. Quand c'est un Blanc, c'est du fascisme. Je suis indifférent à la couleur. Le mal est le mal, peu importe sa couleur. Et ce mal, pour le juif que je suis, est totalement intolérable."

Après le tollé provoqué par ses propos, le philosophe avait présenté ses excuses, se disant "victime d''un immense malentendu", et soulignant que ces déclarations étaient "un assemblage où [il] ne se [reconnaissait] pas".

 

Source: Le Monde

 

09/12/2008

Vols et agressions physiques, la plaie des infractions dans les transports en commun parisiens

Les vols représentent la majorité des infractions perpétrées dans les transports en commun d'Ile-de-France où les hommes et les jeunes en sont le plus souvent victimes, selon une étude de l'Observatoire national de la délinquance (OND) publiée lundi.

 

L'étude se base sur les 20.000 plaintes collectées en 2007 par le Service régional de la police des transports (SRPT, compétent sur les lignes de RER et de métro en IDF mais qui exclut cependant le tramway.

Selon cette étude, la part des vols sans violence dans les transports en commun est la plus importante (69,2% des plaintes), celle des vols avec violence étant de 23%.

7,3% des plaintes l'ont été pour violences physiques (hors vol), violences sexuelles ou menaces, observe l'étude de l'OND.

Cette étude étant la première, il n'est pas possible de faire de comparaisons avec les années précédentes.

Plus de 68% des vols sans violence ont eu lieu à Paris, un peu moins de 18% dans les départements de la petite couronne (Hauts-de-Seine, Val-de-Marne, Seine-Saint-Denis) et quelque 15% dans ceux de la grande couronne (Seine-et-Marne, Yvelines, Val d'Oise, Essonne).

Les atteintes dites aux personnes (crapuleuses ou non) ont été perpétrées dans les départements de banlieue en majorité et, dans ceux-ci, l'usage de violence pour voler est plus fréquent qu'à Paris.

L'étude se risque à une cartographie des infractions. Ainsi, 18% des vols sans violence commis sur le réseau du métro ont eu lieu sur la ligne 4 (Porte d'Orléans-Porte de Clignancourt), 12% sur la ligne 1 (La Défense-Château de Vincennes).

La ligne 5 (Place d'Italie-Bobigny) est la "spécialiste" des vols violents (10,3%), la ligne 13 (Châtillon/Montrouge-Saint-Denis) des violences et des menaces hors vol (10,7%).

Plus de 30% des plaintes pour vols sans violence ont eu lieu sur les lignes du RER A et B. La moitié des violences aux personnes dans le RER le sont sur les lignes C ou D.

Concernant la date des infractions, 1/3 des plaintes fait référence à la fourchette horaire 17-21H00.

Les victimes sont en majorité des hommes (53,6%) surtout s'agissant des vols avec violences et des violences et menaces (73,4%). Près d'une victime sur deux a moins de 30 ans.

Avec l'âge, la répartition des sexes change, souligne l'OND, mais les victimes les plus jeunes sont encore des hommes de moins de 30 ans, 73% étant des mineurs.

Plus de 77% des victimes d'infractions habitent en région parisienne, selon cette étude.

En outre, les personnes de plus de 60 ans sont plus souvent davantage victimes de vols que les autres.

Enfin, un peu plus de 40% des victimes de vols se sont vues subtiliser leur portable, souvent avec violence.

Pour une victime sur trois, ce sont la carte bancaire, les papiers d'identité ou l'argent liquide qui disparaissent.

23/07/2008

Le Parlement italien adopte une loi durcissant les peines contre les immigrants illégaux

ROME - Le Parlement italien a approuvé mercredi une loi durcissant les condamnations d'immigrants illégaux afin de faire baisser la criminalité de rue dont les clandestins sont souvent rendus responsables dans le pays.

Le texte prévoit l'allongement d'un tiers des peines de prison pour les contrevenants en situation illégale, et l'expulsion de tout étranger condamné à plus de deux ans de prison.

berlusconi.jpgLa durée de détention légale provisoire en attente d'une reconduite à la frontière passera de 60 jours à 18 mois. Si la procédure d'expulsion échoue et que le clandestin est libéré avec ordre de quitter le pays, toute nouvelle infraction entraînera une peine de prison de deux à quatre ans.

En vertu de la nouvelle loi, louer un appartement à un immigrant illégal devient également un délit.

Le texte avait déjà été approuvé par la chambre basse du Parlement, où la majorité de droite du président du Conseil Silvio Berlusconi possède, comme au sénat, une large majorité.

Berlusconi a remporté les élections législatives d'avril en promettant notamment de lutter contre la criminalité, que les Italiens lient de plus en plus aux étrangers, et notamment aux immigrants illégaux.

L'opposition de centre-gauche a voté contre la loi, critiquant notamment le fait que l'immigration illégale devienne un facteur aggravant, une mesure qu'elle juge discriminatoire... AP

23:00 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : italie, immigration |  Facebook | |

01/06/2008

Les Suisses appelés à voter un durcissement des conditions de naturalisation

GENÈVE (AFP) - Les Suisses sont appelés par la droite populaire à se prononcer ce dimanche pour durcir les conditions de naturalisation des étrangers en soumettant chaque procédure au vote des citoyens sans possibilité de recours.

Les résultats de la "votation" devraient être connus en fin d'après-midi.

L'Union démocratique du centre (UDC, droite populiste) tente une nouvelle fois de faire approuver une loi concernant son cheval de bataille favori, la surpopulation étrangère présumée.

Le parti propose que les candidatures à la naturalisation puissent être approuvées --ou rejetées-- par un vote populaire dans les communes, et non plus agréées par une commission ad hoc comme c'est le cas actuellement.

Le Conseil fédéral (gouvernement) et la majorité du parlement se sont prononcés contre l'initiative, accusée de conduire à la discrimination et l'arbitraire.

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La Suisse applique le droit du sang et les 20,7% d'étrangers recensés en 2006 ne peuvent acquérir la nationalité helvétique qu'au terme d'une procédure de naturalisation très encadrée.

Il leur faut pour cela résider en Suisse depuis au moins 12 ans, être intégré à la communauté et accoutumé au mode de vie, selon les termes des autorités fédérales.

Les enfants d'un parent suisse ou le conjoint d'un ressortissant suisse bénéficient d'une procédure facilitée.

23/05/2008

Afrique du Sud: les violences xénophobes entre Noirs se propagent au Cap

JOHANNESBURG (AFP) - Les violences xénophobes dans les townships sud-africains se sont propagées à la province du Cap et étendues à la communauté pakistanaise, même si le calme semblait revenu vendredi autour de Johannesburg où l'armée est déployée.

1482427769.jpgLes attaques contre les immigrés, qui ont ravagé les quartiers pauvres de la capitale économique sud-africaine avant d'affecter d'autres régions, ont pour la première fois touché les environs du Cap (sud-ouest), fleuron touristique et capitale parlementaire du pays.

Comble de l'ironie, c'est une réunion publique sur la xénophobie, sensée être préventive, qui a dégénéré jusque tard dans la nuit de jeudi à vendredi au coeur du bidonville de Dunoon, à 20 km au nord de l'agglomération.

"Des bandes ont commencé à piller des boutiques appartenant à des Zimbabwéens et d'autres étrangers", a déclaré à l'AFP un porte-parole de la police pour la province du Cap, Billy Jones.

"Certaines personnes ont été attaquées, mais ce sont surtout des boutiques qui ont été pillées", a-t-il ajouté. Environ 500 immigrés se sont réfugiés dans des centres sociaux. Douze personnes ont été interpellées.

429447364.jpgLes violences ont commencé à s'étendre depuis quatre jours au-delà de la province du Gauteng, où se trouve Johannesburg.

De nouveaux troubles ont ainsi été signalés à Durban, port sur l'océan Indien dans la province du KwaZulu-Natal (sud-est), où un Malawite avait déjà été tué jeudi.

"La nuit dernière, un étranger a été blessé par balles dans le township de Catomanor, à moins de 10 km de Durban. Il est à l'hôpital", a déclaré à l'AFP la commissaire Phindile Radebe, ajoutant que plus de 500 immigrés zimbabwéens, malawites et mozambicains se sont réfugiés au poste de police.

Les forces de l'ordre ont également fait état d'autres violences dans la province du Nord-Ouest, limitrophe de la province du Gauteng, avec des attaques visant, entre autres, des Pakistanais dont deux ont été "poignardés".

"Des étrangers ont été attaqués et leurs boutiques pillées, dont une a été incendiée", a déclaré à l'AFP le commissaire Peter du Plessis.

1024115049.jpgDes Pakistanais avaient déjà été attaqués la veille à coups de pierres dans la province du Free State (centre).

Autour de Johannesburg, la violence semblait en revanche maîtrisée, des policiers d'élite et des militaires ayant été envoyés en renfort.

"C'est calme", a déclaré vendredi à l'AFP le porte-parole de la police du Gauteng, Govindsamy Mariemuthoo.

Quelque 200 militaires ont été déployés depuis jeudi, menant des opérations de contrôle conjointes avec la police dans les quartiers pauvres.

Depuis le début des violences le 11 mai dans le bidonville d'Alexandra, à Johannesburg, au moins 42 personnes ont été tuées, des centaines blessées, 16.000 déplacées et plus de 500 arrêtées.

Les attaques sont menées par des bandes, souvent munies de machettes et d'armes à feu, qui s'en prennent aux immigrés, incendient leurs masures, pillent leurs boutiques.

Confrontés à quelque 40% de chômage et autant de pauvreté, de nombreux Sud-Africains reprochent aux immigrés, dont trois millions de Zimbabwéens ayant fui la crise dans leur pays, de prendre des emplois et de contribuer à la criminalité.

1005796155.jpgLes violences ternissent la réputation de stabilité de la première puissance économique du continent et l'image de tolérance de la Nation Arc-en-ciel, rêvée par le héros de la lutte anti-apartheid et ancien président Nelson Mandela.

Le secteur minier, pilier de la croissance qui emploie 35 à 40% d'étrangers, commence à en payer le prix. Sa production est ralentie et au moins une mine d'or a même dû fermer, ses ouvriers effrayés ayant déserté.

Les immigrés regagnent leurs pays par milliers. Plus de 3.000 Mozambicains sont déjà rentrés et le gouvernement malawite a annoncé vendredi qu'il commençait à rapatrier ses ressortissants.

29/02/2008

Enseignante poignardée: échange tendu entre le mari et un élève

1709398608.jpgEVRY (AFP) - Un échange tendu a eu lieu vendredi au procès de Kévani Wansale devant les assises de l'Essonne, entre un élève qui avait tenté de s'interposer et Frédéric Toutain, le mari de l'enseignante poignardée le 16 décembre 2005 au lycée Louis-Blériot d'Etampes (Essonne).

L'échange a eu lieu après une audition difficile, où Sofiane, camarade de classe de l'accusé, a rechigné à évoquer les faits, se montrant avare de mots. Frédéric Toutain s'est levé et s'est approché à quelques centimètres du jeune homme.

Il l'a sommé d'évoquer l'échange qu'ils avaient eu lorsque le jeune homme s'était rendu à l'hôpital pour prendre des nouvelles de sa prof, et durant lequel il avait remercié l'élève d'être intervenu.

"On avait eu une discussion d'homme à homme. Je t'ai dit merci. Tu m'as dit qu'on aurait jamais dû faire ça à cette femme, que Mme Montet-Toutain, c'était quelqu'un de bien. Regarde-moi, t'es sûrement quelqu'un de plus dur que moi !", a-t-il hurlé.

"T'es venu parce que t'avais un coeur, des convictions", a-t-il tonné, avant de poursuivre : "Regarde-moi ! Regarde-moi ! Notre vie c'est une vie de merde maintenant, et toi, tu nous laisses là-dedans !".

"Je sais pas trop quoi dire. Je me rappelle plus très bien", a répété l'élève en se dandinant, les yeux tantôt vers le sol, tantôt vers le plafond.

Tout juste a-t-il consenti à confirmer du bout des lèvres ses déclarations lors de l'enquête, durant lesquelles il avait qualifié son camarade de "lâche". "C'est pas bien ce qu'il a fait ce jour là", a-t-il murmuré.

L'accusé avait tenté d'atteindre son camarade d'un coup de couteau circulaire, mais celui-ci n'avait pas été touché.

Sofiane a dû faire l'objet d'un mandat d'amener, car il rechignait également à venir témoigner devant la cours d'assises.

Le réquisitoire est attendu samedi matin, le verdict dans la journée.

15/02/2008

La Serbie exhorte le Conseil de sécurité à s'opposer à l'indépendance du Kosovo

Par Edith M. Lederer AP - Vendredi 15 février

NATIONS UNIES - Le ministre serbe des Affaires étrangères a exhorté jeudi le Conseil de sécurité des Nations unies à s'opposer à la déclaration d'indépendance attendue de la province du Kosovo, appelant le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon à ordonner l'invalidation de toute proclamation de la sorte de la part de Pristina.

S'adressant au Conseil de sécurité lors d'une réunion d'urgence à huis clos, Vuk Jeremic a averti qu'une déclaration unilatérale d'indépendance du Kosovo constituerait un précédent qui aurait des conséquences dans le monde entier, menant à un "cascade incontrôlée de sécessions".

e565bd66fed342339b14d8ef11416229.jpgIl a par ailleurs estimé que la Serbie n'est pas de l'avis que l'option des pourparlers est épuisée, contrairement à ce que soutiennent notamment les Etats-Unis et de nombreux pays européens, favorables à l'indépendance de la province. M. Jeremic a appelé Pristina à revenir à la table des négociations afin de trouver une solution pacifique au dossier, avec l'aval du Conseil de sécurité.

"Nous ne reconnaîtrons jamais l'indépendance du Kosovo", a-t-il martelé. "Pas maintenant. Pas dans un an. Pas dans 10 ans. Jamais. Car le Kosovo et Metohija resteront une partie de la Serbie pour toujours".

Plus tôt jeudi, le gouvernement serbe a adopté une résolution qualifiant par avance d'"invalide et nulle" toute proclamation unilatérale d'indépendance des dirigeants albanophones du Kosovo, qui pourrait intervenir dès dimanche prochain. Le gouvernement serbe a déjà adopté un "plan d'action" secret qui doit être appliqué si le Kosovo déclare son indépendance.

Le ministre serbe des Affaires étrangères a cependant précisé depuis le siège de l'ONU à New York que Belgrade, membre potentiel de l'Union européenne, "ne recourra pas à l'usage de la force, car la violence ne peut mener à une résolution pacifique de la crise du Kosovo".

Le Kosovo, où 90% des deux millions d'habitants sont albanophones, est administré par l'ONU, avec le soutien de l'OTAN, depuis 1999, quand l'Alliance Atlantique a mené une guerre aérienne pour faire cesser la répression serbe contre des séparatistes albanophones.

En avril 2007, l'émissaire spécial des Nations unies pour le Kosovo, Martti Ahtisaari, avait présenté un plan proposant une indépendance de la province sous supervision internationale. Il avait buté sur le refus de la Serbie et de la Russie, qui possède un droit de veto au Conseil de sécurité et a réitéré son opposition à l'indépendance du Kosovo jeudi.

Selon l'ambassadeur britannique auprès de l'ONU, John Sawers, les 15 membres du Conseil sont "également partagés entre ceux qui reconnaissent que le processus est arrivé à son terme, et ceux qui auraient préféré une poursuite des efforts". L'ambassadeur russe Vitali Churkin s'est inscrit en faux, déclarant qu'aucun des pays du Conseil sauf les Etats-Unis et les pays de l'Union européenne n'a "exprimé de soutien tranché" sur la fin des négociations.

Alors que la Serbie a clairement souligné que ses réactions n'auraient aucune implication militaire, M. Churkin a averti le Conseil jeudi contre "un réel danger de violences inter-ethniques renouvelées et une hausse des activités extrémistes au Kosovo et dans les Balkans en général" si la province venait à déclarer son indépendance. AP