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17/09/2009

30 ans de coma

Dans son livre La société ouverte et ses nouveaux ennemis, le philosophe Alain Laurent tente d’imaginer les réactions d’un Français tombé dans le coma en 1978 et se réveillant en 2008… **

Voici comment Alain Laurent décrit la surprise de ce Français lorsqu’il redécouvre son pays, 30 ans plus tard :

  • il est devenu un « Gaulois », terme dont il ne gardait qu’un vague et folklorique souvenir datant de ses jeunes années à l’école primaire.
  • il lui est devenu presque impossible de retourner, si ce n’est à ses risques et périls, dans certains quartiers de banlieue qu’il a connus paisibles et accueillants, et métamorphosés aujourd’hui en enclaves où des bandes encapuchonnées font régner la loi de la jungle en toute impunité, où les taxis n’osent plus s’aventurer…
  • il se scandalise d’avoir à payer, outre ses impôts, les  largesses de l’État-providence, le gouffre financier de la «politique de la ville», la réparation des dégâts d’un vandalisme devenu sport de masse, ou le coût des dépenses de sécurité supplémentaires.
  • il réalise qu’écoles et hôpitaux, autrefois considérés comme des sanctuaires, sont devenus le théâtre de violences contre les enseignants, les médecins, les infirmières…, commises par des groupes de voyous ou des fanatiques religieux.
  • il se résigne au fait que des pans entiers de son pays se sont tiers-mondisés
  • il contemple, dans des quartiers qualifiés de «sensibles», des fantômes vétus de noir des pieds à la tête, des incendies de voiture devenus si courants qu’ils ne sont plus rapportés par la presse, des policiers qui tirent en l’air pour se dégager d’embuscades (du jamais vu même en mai 1968), des centres-villes mis à sac, des bus ou des métros attaqués comme les diligences de l’Ouest américain…
  • son mode de vie est rejeté et moqué : il se fait traiter de « Céfran » ou de « sale Français ».
  • se souvenant que d’autres immigrés sont déjà venus s’installer en France, sans être aidés en permanence, sans prétendre changer les usages du pays, tout en faisant l’effort de s’intégrer, il se pose la question : « en quoi les immigrés d’aujourd’hui sont-ils différents » ?
  • il réalise péniblement que la France est entrée dans une ère de guérilla civile larvée, dont les autorités nient l’ampleur, mais dont la réalité est confirmée quotidiennement
  • il souffre de devoir endurer sans mot dire le comportement insultant, la violence, la susceptibilité maladive et le machisme de certains jeunes hexagonaux qui vomissent tout ce qui de près ou de loin rappelle la France.

D’une telle énumération, Alain Laurent déduit que « l’opinion selon laquelle il y a trop d’immigrés ou encore le désir de revivre en paix et de voir préserver l’identité culturelle de sa patrie » n’est ni une tare, ni une maladie, ni une déviance.

Selon lui, cette opinion relève du « sens commun ». Il s’insurge en conclusion contre la démonisation et l’humiliation publique infligées à tous les Français qui assument ouvertement cette opinion.

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**Alain Laurent s’inspire du film « Goodbye Lenine »

Source: François de Souche

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10/09/2009

Les Français de souche minoritaires dès 2060 ?

Selon les calculs de l’économiste Gérard Pince, les Français de souche deviendront minoritaires dans leur propre pays en 2060 au plus tard.

L’analyse de Gérard Pince se divise en deux volets. Dans un premier temps, il estime le nombre de Français de souche en 2008. En se basant sur le nombre de Français en 1946 (40 millions), l’accroissement naturel de la population (hors immigration) pendant le baby-boom de 1946 à 1974 (9 millions), et l’accroissement naturel (plus faible) de la population de 1975 à 2008 (4 millions), il arrive à un total de 53 millions de Français de souche en 2008.

L’INSEE ayant recensé 62 millions d’habitants en 2008, par soustraction, 9 millions d’immigrés seraient présents sur notre territoire. Azouz Begag, en tant que ministre du gouvernement Villepin, avait lui révélé au Figaro que la population issue de l’immigration représentait plus de 15 millions de personnes en France en 2007.

Dans un deuxième temps, Gérard Pince, à partir d’hypothèses qu’il qualifie lui-même de «optimistes » sur le taux de fertilité des FDS et l’intensité des flux migratoires, calcule que la population FDS deviendra minoritaire dans son propre pays dès 2060.

Gérard Pince ne prend pas en compte l’émigration des populations de souche, phénomène qui prend de l’ampleur dans les pays européens touchés par l’immigration, et qui tend à accélérer la substitution de population.

Cette analyse rejoint celle du démographe Jean-Paul Gourévitch, qui estime que les musulmans représenteront plus de la moitié de la population française en 2050. Jean Raspail, dans un article qui cite les démographes Jean-Claude Chesnais et Jacques Dupâquier, arrive à la même conclusion. Le géopoliticien Aymeric Chauprade, quant à lui, voit le basculement arriver un peu plus tôt, dès 2040.

Source: François de Souche

03/09/2009

La pensée du jour: conséquences du cosmopolitisme sur le sentiment commun d'appartenance et la solidarité nationale

La baisse du sentiment commun d'apartenance provoque toujours une hausse de la criminalité.  Les pays de  peuplement hétérogènes  (Etats-Unis,  Brésil, France...) connaissent une délinquance bien plus forte que les pays de population homogène (pays scandinaves,  Japon, ...).  Un socialiste répondra que les pays à forte délinquance sont des pays dans lesquels la redistribution des revenus est faible.   On peut pourtant prendre la question de manière inversée: les pays où le sentiment commun d'appartenance est plus faible limitent les mécanismes de solidarité entre les différentes composantes de la population.

Parallèlement, la compétition entre les groupes ethniques engendre de manière naturelle des inégalités avec une différenciation des activités sur l'échiquier économique.

source

L’immigration, selon que tu sois riche ou pauvre…

L’immigré, quand tu es riche, c’est celui qui te conduit en taxi.
l’immigré, quand tu es pauvre, c’est celui qui tague ton métro.

L’immigré, quand tu es riche, c’est une nounou africaine qui dit à ton enfant « mets ton blouson ».
L’immigré, quand tu es pauvre, c’est l’enfant de cette nounou qui dit à ton gamin « donne moi ton portable ».

L’immigré, quand tu es riche, c’est celui qui pose tes fenêtres.
L’immigré, quand tu es pauvre, c’est celui qui casse tes vitres.

L’immigré, quand tu es riche, c’est 1 femme de ménage dans ton appart.
L’immigré, quand tu es pauvre, c’est 217 Africains dans ton immeuble.

L’immigré, quand tu es riche, c’est celui qui répare ta bagnole.
L’immigré, quand tu es pauvre, c’est celui qui brûle la tienne.

L’immigré, quand tu es riche, c’est celui qui répare ton ascenseur.
L’immigré, quand tu es pauvre, c’est celui qui détruit le tien à coups de marteau.

L’immigré, quand tu es riche, c’est un écrivain russe.
L’immigré, quand tu es pauvre, c’est un dealer marocain.

L’immigré, quand tu es riche, c’est un intellectuel étranger qui t’ouvre sur le monde chaque matin dans ton journal.
L’immigré, quand tu es pauvre, c’est quinze analphabètes agressifs qui t’empêchent de sortir de chez toi le soir.

L’immigré, quand tu es riche, c’est un subordonné.
L’immigré, quand tu es pauvre, c’est un collègue.

L’immigré, quand tu es riche, c’est un tag sur une toile dans une galerie d’art.
L’immigré, quand tu es pauvre, c’est un graffiti sur ta voiture.

L’immigré, quand tu es riche, c’est chaque jour un regard sur l’Autre.
L’immigré, quand tu es pauvre, c’est chaque soir quinze regards sur soi.

L’immigré, quand tu es riche, c’est un footballeur dans un tournoi.
L’immigré, quand tu es pauvre, c’est ta fille dans une tournante.

L’immigré, quand tu es riche, c’est celui qui fait baisser les salaires que tu verses.
L’immigré, quand tu es pauvre, c’est celui qui fait baisser le salaire que tu touches.

L’immigré, quand tu es riche, c’est une balle dans la lucarne pendant la Coupe du monde.
L’immigré, quand tu es pauvre, c’est une balle dans l’épaule après la fête de la musique.

L’immigré, quand tu es riche, c’est un restaurant exotique qui s’ouvre.
L’immigré, quand tu es pauvre, c’est tous les commerces locaux qui ferment.

L’immigré, quand tu es riche, c’est un vigile qui protège ton usine.
L’immigré, quand tu es pauvre, c’est un délinquant qui détruit ton quartier.

L’immigré, quand tu es riche, c’est une mannequin russe.
L’immigré, quand tu es pauvre, c’est une obèse en burka.

L’immigré, quand tu es riche, c’est ton garde du corps.
L’immigré, quand tu es pauvre, c’est ton agresseur.

L’immigré, quand tu es riche, c’est un consommateur qui dope les ventes de ton usine.
L’immigré, quand tu es pauvre, c’est un dealer qui vend sa dope dans ton quartier.

L’immigré, quand tu es riche, c’est 1% des élèves de l’école d’ingénieurs de tes enfants.
L’immigré, quand tu es pauvre, c’est 90% des élèves du lycée technique de tes gosses.

L’immigré, quand tu es riche, c’est celui qui nettoie ta merde.
L’immigré, quand tu es pauvre, c’est celui qui pisse dans ton hall.

L’immigré, quand tu es riche, c’est celui qui chante à la radio.
L’immigré, quand tu es pauvre, c’est celui qui joue du tam-tam sous tes fenêtres.

L’immigré, quand tu es riche, c’est 30 jours de vacances au Maroc.
L’immigré, quand tu es pauvre, c’est 30 Marocains dans ton camping.

L’immigré, quand tu es riche, c’est Noureyev.
L’immigré, quand tu es pauvre, c’est Diam’s.

L’immigré, quand tu es riche, c’est un concept.
L’immigré, quand tu es pauvre, c’est tes voisins du dessus.

Source: François de Souche

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30/08/2009

«Nous les Français de souche, on a l’impression de vivre à l’étranger»

A Orgeval (Reims), la population française de souche ne se sent plus chez elle.

Les Français « classiques » se sentent de plus en plus mal à l’aise : «Les Maghrébins ont pris possession du quartier, font régner leurs lois et leur culture et nous n’avons plus qu’à nous taire ou à déménager. Moi, j’ai fait une demande pour changer de quartier », explique une locataire. « Les jeunes n’ont aucun respect pour nous. Je pense que si j’étais maghrébine, je serais mieux considérée. » À condition de porter le voile.

« Les Maghrébins ont pris possession du quartier, font régner leurs lois et leur culture et nous n’avons plus qu’à nous taire »

foulard poste.jpg« À Orgeval, une jeune fille qui se balade seule et sans voile est cataloguée comme salope par les jeunes. Les filles n’ont pas le droit de sortir avec un garçon ou alors en cachette. L’intégrisme n’est jamais loin et favorise des comportements d’intolérance », témoigne un ancien employé de la maison de quartier.

Sur un banc de la place de Fermat, un homme d’origine algérienne prend le pâle soleil de septembre. « Je suis arrivé en France à l’âge de 36 ans et j’en ai 86. La plupart des gens s’entendent bien et vivent bien ensemble. Le problème, ce sont les jeunes. Les jeunes, ça ne va pas. »

« Avec la vieille génération, on s’entend bien. Jamais aucun problème », raconte une « blanche ». « C’est la preuve qu’il n’y a pas de racisme là-dessous de la part des Français. En revanche il nous arrive, nous, de subir du racisme. L’autre jour, un groupe de Maghrébines descendait, l’une d’elles m’a adressé la parole, je n’ai pas compris ce qu’elle disait et elle m’a traitée de sale Française. »

« Il ne faut pas répliquer car sinon c’est la voiture qui brûle.»

Surtout, il ne faut pas répliquer car sinon « c’est la voiture qui brûle, l’appartement qui est cambriolé. Ils considèrent que le quartier leur appartient ».

Même la police n’aurait pas voix au chapitre : « Quand elle vient la police, les jeunes du quartier arrivent aussitôt à une centaine. À se demander d’où ils sortent… La police, elle, repart », affirment plusieurs habitants. « Jamais, ils ne feront d’efforts pour s’intégrer. C’est trop tard, on ne peut plus rien faire sinon partir. »
Une affiche est collée sur la porte du coiffeur pour dames. Impossible à comprendre, c’est écrit en langue arabe. « Ça veut dire qu’on fait des coupes pour les cérémonies », explique avec gentillesse la coiffeuse.
Dans les commerces, difficile de trouver du porc, que ce soit dans les boucheries ou encore à la boulangerie, où les pâtés en croûte champardennais sont introuvables. « Les commerçants, ils sont sympas avec tout le monde, français d’origine ou maghrébin d’origine mais s’ils mettent dans leur magasin un rayon pour les Français, ils risquent de perdre les Maghrébins alors ils ne le font pas. C’est comme ça. », explique Mohamed Zaïda, président de l’association des Algériens de la région qui a ses locaux à Orgeval.
Catherine Frey

« Jamais, ils ne feront d’efforts pour s’intégrer. C’est trop tard, on ne peut plus rien faire sinon partir. »

Le représentant des Algériens ne soutient pas la main mise d’une communauté sur un quartier. « Je ne trouve pas normal qu’une dame de 70 ans aille au Cora à pied pour trouver une bouteille de vin et une côte de porc parce que place de Fermat, il n’y a que nos produits. » (source)

Source: François de Souche

29/08/2009

L'immigration en Europe, les chiffres, les arguments

L’Europe est pour la première fois de son histoire un continent de migrants. 40 millions sont nés dans un autre pays. Plus de 10 % du total.

Comme le titre de son livre l'indique, Caldwell pense qu'une révolution est en train de balayer l'Europe. Dans un des passages les plus mémorables du livre, il se demande « si on peut avoir la même Europe avec un peuple différent », pour Caldwell « la réponse est non ». Incidemment, au Québec, l'immigration et l'euphémisme de diversité croissante ont servi de prétexte pour modifier la charte des droits de la personne et imposer le cours d'éthique et de culture religieuse.

Caldwell rappelle qu'en 1950, il n'y avait pratiquement pas de musulmans en Europe à l'exception des Balkans. En l'an 2000, il y en avait entre 15 et 17 millions : 5 millions en France, 4 millions en Allemagne et 2 millions en Grande-Bretagne. Comme les immigrants aux États-Unis, ils sont jeunes, citadins, prolifiques et surreprésentés dans les prisons. Quarante pour cent des enfants de Paris ont des parents immigrants, à Londres un huitième des habitants sont musulmans. Cinquante pour cent des prisonniers français sont musulmans. À Turin, les immigrants représentent 10 % de la population mais seulement 0,2 % des décès et 25 % des naissances. Les musulmans qui arrivent en Europe font en moyenne plus d'enfants que ceux qui restent au pays, le même phénomène s'observe chez les Mexicains ayant émigrés aux États-Unis.

L’effet de taille compte énormément, écrit Christopher Caldwell, éditorialiste au Financial Times. On dénombre 15 à 17 millions de musulmans en Europe. C’est unique dans l’histoire. Et cette immigration constitue le plus grand problème que rencontre l’Europe. Il est frappant de constater le manque de confiance de la démocratie, sa plus importante valeur morale, à le traiter, écrit-il.

Si l’Europe accueille davantage d’immigrants que ses citoyens ne le souhaitent, c’est une bonne indication que la démocratie fonctionne mal. Dans ce contexte de « confrontation avec l’islam », il dépeint des Européens de souche qui « se sentent exclus chez eux, victimes d’une OPA culturelle » et propose ses propres pistes.

L’islam a brisé bien des habitudes, structures et institutions de l’État. L’immigration, à travers sa main-d’œuvre bon marché, peut être bénéfique à l’économie privée. Pour l’État, c’est différent. Les prestations aux immigrés et à leurs familles dépassent leurs contributions. En Allemagne, les indigènes de 20 à 65 ans paient davantage de contributions qu’ils ne font appel aux prestations sociales. Les Turcs d’Allemagne ne le font qu’entre 28 et 57 ans. La tendance n’est pas encourageante. Entre 1971 et 2000, le nombre de résidents étrangers en Allemagne a explosé de 3 à 7,5 millions, mais le nombre d’étrangers actifs s’est maintenu à 2 millions !

« La Grande-Bretagne reçoit un demi-million de nouveaux immigrés extra-communautaires tous les ans » et déjà environ 80 « tribunaux islamiques » autorisés à résoudre des controverses par la charia, y sont à l'œuvre.

En Norvège, on a assisté à un cas d'intégration à rebours : toutes les élèves d'une école ont mis le voile, convaincues d'être plus mignonnes ainsi.

On soutient que les immigrés « sont une ressource » parce qu'ils font les travaux que les européens ne veulent plus faire. Au contraire, « avec leurs bas salaires, ils maintiennent souvent temporairement en vie des postes de travail de toute façon destinés à disparaître (…) à cause du progrès technologique et de la disponibilité de produits à coûts mineurs provenant de Chine ».

[Notons que ces bas salaires sont également le fait des immigrés au Canada et qu'on ne peut partager l'optimisme de MM. Bouchard et Taylor qui pensent que la sélection des immigrants empêchera au Québec de connaître les affres de l'immigration européenne. D'une part, près de la moitié des immigrés au Canada ne sont pas sélectionnés selon des critères économiques, il s'agit de réfugiés et de personnes qui immigrent au nom du regroupement familial. D'autre part, rappelons, en effet, que près du tiers des Maghrébins au Québec, le gros de la nouvelle immigration en hausse qu'encourage le gouvernement du Québec, est au chômage ! En outre si, en 1980, les nouveaux immigrants de sexe masculin qui avaient un revenu d'emploi gagnaient 85 cents pour chaque dollar de revenu d'emploi des hommes nés au Canada. En 2005, ils n'en gagnaient plus que 63. Chez les nouvelles immigrantes, les chiffres correspondants étaient de 85 cents et de 56 cents respectivement. Enfin, les choses ne s'améliorent pas pour tous les immigrants de deuxième génération. En effet, selon une étude récente de Statistiques Canada, toutes choses étant égales par ailleurs, certains hommes de minorités visibles dont les deux parents sont immigrants semblaient avoir un désavantage significatif au chapitre des gains comparativement à leurs pairs dont les parents sont nés au Canada.]


De plus en plus, lorsque les immigrés se naturalisent, ils ne veulent plus faire certains travaux.

On dit aussi que ce sont les immigrés qui vont « payer nos retraites ». Mais « en général, ils font des travaux peu rémunérés, leurs contributions sont donc relativement basses ». Ajoutons que « eux aussi vieillissent et deviennent retraités. En outre, très vite, ils ont des problèmes de santé que les assurances sociales doivent prendre en charge ». Sans compter que « en Allemagne et en France 70% des immigrés extra-communautaires ne travaillent pas - soit parce qu'ils sont trop jeunes, soit parce qu'ils sont au chômage donc ils ne payent pas de cotisations, alors qu'ils constituent un coût pour le système de protection sociale ».

[Voir aussi pour le Canada Immigration et population vieillissante]


En somme, rien ne permet de conclure « qu'il soit moins coûteux pour l'Europe d'accueillir des millions d'immigrés extra-communautaires plutôt que de destiner les mêmes ressources à les aider dans leurs pays d'origine ».

Cela vaut aussi pour les diplômés originaires du Tiers-monde : « en faisant ainsi, on soustrait aux pays d'origine justement ces élites qui leur seraient indispensables pour sortir du sous-développement ».

En outre, l'Europe [et le Québec] « est tellement plongée dans le relativisme qu'elle n'a vraiment pas les idées claires sur la culture qu'elle veut défendre et proposer aux immigrés. Il semble que les réactions se produisent dans un seul domaine, qui comprend le féminisme et les droits des homosexuels ».

Ainsi, nous le rappelle Caldwell, les Pays-Bas ont décidé « de proposer aux nouveaux immigrés les « valeurs hollandaises » résumée dans une vidéo qu'ils doivent obligatoirement voir. On y voit, entre autre, deux homosexuels qui échangent des effusions en public et une baigneuse "topless". Il n'est pas certain que la majorité des Néerlandais se reconnaissent dans ces valeurs. Pour contre, il est très certain que la vidéo confirmera les immigrés musulmans dans leur sentiment de supériorité par rapport à l'Occident décadent. Dans d'autres Pays les cours sur la citoyenneté proposés aux immigrés exaltent le droit à l'avortement ».

L’immigration et l’État social se marient mal. « Une fois que les immigrés comprennent le système d’État social, ils peuvent changer les objectifs des assurances sociales. Au lieu de dépenser les prestations sociales, par exemple en nourriture, l’argent peut financer l’islam. Les deux tiers des imans en France sont à la sécurité sociale », explique Caldwell.

Certes la gestion cohérente des flux de population n’est pas aisée avec une économie globale complexe et les conséquences culturelles qui en résultent. Il ne s’agit pas seulement d’importer des facteurs de production, mais aussi le changement social. Car avec l’immigration de masse, la diversité, la tolérance, le sécularisme sont mis à rude épreuve.

Ces 20 dernières années mettent en lumière l’absence d’assimilation. Caldwell observe même une détérioration avec les nouvelles générations. Des zones de non-droit émergent dans les banlieues. Nicolas Sarkozy est le seul chef d’État à condamner les responsables d’émeutes dans les banlieues et non pas le manque de générosité à leur égard. Ce n’est pas à des délinquants de déterminer l’agenda politique. Caldwell approuve avec force. Mais est-il trop tard ? Les lois sur la tolérance ont commencé à profiter aux intolérants, dit-il.

Caldwell s’en tient aux faits : 19 % des Européens pensent que l’immigration est bonne pour leur pays. Les autres ne sont pas devenus moins généreux envers les immigrés. « Simplement, ils paient la facture ». Beaucoup d’Européens sont à la recherche d’une vie meilleure, comme les immigrés. Mais, contrairement à ces derniers, « ils n’ont pas voulu le changement », explique l’auteur. Ils sont pourtant expulsés de la culture de leurs parents. Certaines de leurs traditions sont parfois rejetées sous prétexte que les immigrés musulmans pourraient se sentir exclus. La réciprocité des pays musulmans à l’égard de religion chrétienne n’est pourtant de loin pas garantie.

Pour l’auteur, l’histoire de l’Europe est, depuis la Seconde Guerre mondiale, une histoire d’émancipation à l’égard des États-Unis. La création de l’Union européenne s’inscrit dans ce contexte. La solution à l’immigration de masse risque toutefois d’obliger l’Europe à suivre l’exemple américain. Les États-Unis sont, en théorie, libres, ouverts et occidentaux. En pratique, « l’Amérique exerce des pressions dignes de Procuste sur les immigrés pour qu’ils se conforment à leur système. Ce sont ces pressions et non son ouverture qui font des Etats-Unis un peuple ». L’immigré peut maintenir sa culture ancestrale, mais « si elle l’empêche de parler l’anglais ou d’être à l’heure au travail, il aura faim. Il rentrera dans son pays et personne ne le regrettera ». Le modèle américain ne peut toutefois être transposé intégralement. Il résulte de conditions historiques particulières et d’une réforme du système pénal, sous Nixon, destiné à lutter plus férocement contre la drogue. De plus, l’Amérique compte seulement 2 millions de musulmans.

« Le problème de base avec l’islam et avec l’immigration tient au fait que les communautés les plus fortes en Europe ne sont pas des communautés européennes », selon Caldwell. Ce problème existe malgré le multiculturalisme des Pays-Bas et la laïcité de la France. L’islam est une religion magnifique, mais ce n’est pas la religion de l’Europe et ce n’est en aucune manière la culture européenne. Il est certain que l’Europe sortira changée de la confrontation.

Quand une culture malléable, incertaine et relative rencontre une culture confiante, bien ancrée, renforcée par des doctrines communes, c’est la première qui s’adapte à la seconde.

Reflections on the Revolution In Europe: Immigration, Islam, and the West
par Christopher Caldwell
432 pages
Doubleday (juillet 2009)
ISBN-10: 0385518269
ISBN-13: 978-0385518260

 

Source: http://pouruneecolelibre.blogspot.com/2009/08/limmigration-en-europe-les-chiffres-les.html

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23/08/2009

Trafic de drogue: combien gagnent les trafiquants?

  • Combien gagnent les trafiquants de cannabis ? D’après l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies, un semi-grossiste de cannabis gagne entre 250.000 et 550.000 euro par an, tandis qu’un revendeur perçoit entre 35.000 et 77.000 euro. Les petits dealers de rue, les plus nombreux, touchent quant à eux 10.000 euro par an. Source
  • Carnac n’est pas épargnée par la «nouvelle délinquance estivale qui se développe dans les stations balnéaires». Dégradations, tapage, agressions, vandalisme : «Carnac n’est plus familial comme elle l’était», révèle un lieutenant de gendarmerie. «Notre secteur était jusqu’à présent préservé mais on retrouve désormais ce phénomène de violences gratuites sur les biens et les personnes, commises par des bandes de 5 à 10 jeunes. On renforce nos patrouilles mais il n’y a pas de réponse judiciaire adaptée avec des gens qui sont de passage», se résigne un haut gradé de la gendarmerie de Vannes. Le maire UMP, lui,  se dit «décidé à mettre un terme à cette augmentation de dégradations» en préparant la mise en place d’un «réseau de vidéosurveillance pour la période estivale». Croit-t-il que les caméras dissuaderont les bandes ? Source
  • Fréjus : 1,5 kg de bijoux volés retrouvés dans un camp de nomades. Colliers, bracelet et bagues en or, montres de luxe :  les policiers de la Sûreté départementale venus interpeller trois personnes ont mis la main sur un joli butin dans un camp de gens du voyage.  Source
  • Pyrénées-Atlantiques : un jeune homme de 19 ans tué à l’arme blanche lors des fêtes de Nay. Sources 1 2
  • Montpellier. Porteur d’un bracelet électronique, le multirécidiviste continue à braquer. Trois braqueurs cagoulés raflent la caisse d’un bar-tabac sous la menace d’une arme, rouent de coups le tenancier et dépouillent les clients. Mais la fuite des malfrats est compromise par un embouteillage, ce qui permet aux hommes de la BAC de les « serrer » et de découvrir que l’un des braqueurs… est un multirécidiviste en liberté conditionnelle, porteur d’un bracelet électronique. L’intéressé aurait bénéficié d’une « permission de sortie de son domicile jusqu’à 22 heures pour pouvoir participer à une formation en vue de sa réinsertion« . Source
  • Besançon : un motard se fait délester de sa machine par deux malfrats. L’un des agresseurs est un réfugié politique africain de 31 ans en libération conditionnelle, déjà condamné à 13 ans de prison pour vol avec arme. Source

 

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yannick
Commentaire Nº10 - 22/8/2009 - 22:24

Et en plus si vous travaillez honnêtement en étant respectable, « sans histoire » et bien on ne vous aidera pas, on vous ignorera , on vous méprisera, bref on vous chiera dessus bande de parias ingrats, de vaches à lait.

Vous vivrez difficilement en comptant vos sous un à un sans jamais  prendre de vacances, en bouffant idl, en achetant des meubles en cagette chez ikéa, en envoyant vos enfants chez mémé au lieu de la Baule.

Enfants qui se coltineront la diversité dans une classe crasseuse d’un lycée public de banlieue, ravagé par des cours merdiques bouffés par la propagande de vieux profs trotskystes à la gueule repeinte à la vinasse.

Ils finiront dans des emplois ingrats à supporter des cons toute la journée et vous en voudront toute leur vie d’avoir été aussi radin alors que vous bossiez comme des malades juste pour pouvoir  les nourrir décemment.

Et là vous regretterez le fait de ne pas avoir glandé en cumulant un rsa avec un trafic bien rodé.

Donc la meilleure chose à faire si vous voulez réussir dans ce pays de malades mentaux c’est  de  devenir un petit caïd, vous serez récompensés par l’état, adorés par les poufs et fantasmé pas les flans.

Vous aurez votre grosse bagnole de l’argent en banque à en crever le plafond.
Des femmes aussi tout en ayant suffisamment économisé pour votre retraite pour finir votre vie dans des pays chauds paradisiaques où vous aurez déjà commencé la construction d’une maisons sur deux étages avec vu sur la mer, piscine et autres commodités.

Tout cela hors impôts car dans ces pays chauds, on ne vous prend pas le moindre copek même s’il a été durement gagné.

On dit merki qui ? Merki  la répoublique bananiére !

 

Source: FDS  http://www.fdesouche.com/articles/61914#more-61914

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10/07/2009

Une politique qui encourage les émeutiers

Communiqué de presse de Jean-Marie LE PEN

Les émeutes qui ont secoué Firminy pour la troisième nuit consécutive, marquées notamment cette fois par l’incendie de sept commerces, apportent une nouvelle preuve que, malgré les rodomontades de M. Sarkozy, les forces de l’ordre ont la consigne de ne pas faire respecter l’ordre, ni de protéger les personnes et les biens.

firminy-violences-pompiers-3401880xjqkc.jpgL’obsession de la « bavure » réduit le rôle des policiers à celui de spectateurs des destructions. Et qui, eux, prennent des coups.

Il est honteux de laisser entendre, tant à la population pacifique qu’aux émeutiers, que la police nationale est incapable de rétablir l’ordre.

Cette politique de lâcheté ne fait qu’encourager les voyous dans leurs zones de non-droit.

Elle est criminelle.

Source: http://www.frontnational.com/communique_detail.php?id=2067

29/06/2009

« L’absence de communauté nationale est facteur de guerre civile»

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 Source: http://www.fdesouche.com/articles/50155#comment-545042

 

25/05/2009

Une retraitée tuée lors d’un rodéo urbain. Comité de soutien pour le chauffard. Habitants terrorisés

Posté le 22 mai 2009, 15:37  |  Auteur : Ubu  

Alors qu’elle marchait sur un trottoir de Saint-Cyr-L’Ecole, Yvette, une retraitée de 69 ans a été percutée de plein fouet par une moto. Elle est décédée des suites de ses blessures. “Youssof“, le conducteur de la moto roulait sur la roue arrière d’un deux roues non homologué .
Plusieurs témoins ont vu Youssof percuter Yvette. L’auteur du drame est un habitué de ce type de rodéo urbain. En 2006, il avait percuté et blessé un enfant dans les mêmes circonstances. Il est également bien connu de la justice pour trafic de stupéfiants et pour conduite sans permis de conduire.
Mais un « comité de soutien» s’est organisé en faveur de… Youssof : « Dans le quartier de cette ville populaire, la tension est montée d’un cran. Et la peur s’est emparée des riverains qui n’osent pas commenter l’événement de peur des représailles », relate Julien Constant dans Le Parisien du 21 mai.
(article en consultation payante) (NOVOPRESS)
(Merci à Civitas Parisiorum et Pitch)
Merci à tous de faire tourner l’information sur les blogs, forums, chats… sur Facebook etc… Car, pour le moment, seuls Le Parisien, Novopress et Fdesouche en ont parlé.
Une telle information doit faire la une des médias !

13:12 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : immigration, violence |  Facebook | |