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18/09/2007

France : une politique étrangère pro-sioniste

Bernard Kouchner, le Ministre Français des Affaires Etrangères, a estimé dimanche que le monde devait se "préparer au pire", c'est-à-dire à la possibilité d'une "guerre" avec l'Iran et a demandé des sanctions européennes, tout en appelant à "négocier jusqu'au bout" pour éviter que Téhéran ne se dote de l'arme atomique.

Ces déclarations confirment les craintes que tous les observateurs politiques avisés pouvaient avoir avant l’élection de Nicolas Sarkozy à l’Elysée.

6978e9ad68d23d149c8b821b38f6b0fd.jpgSarkozy, qui en 2004, quelques jours seulement après avoir quitté le gouvernement, était allé en Israël affirmer que «  la France était un pays ami » et qu’ « Israël pourrait compter sur son soutien »,  a des origines juives et apparaît comme un sioniste convaincu, pour ne pas dire militant. Cela serait son droit s’il n’était qu’un simple citoyen. Mais en tant que Président de la République Française , Sarkozy n’a pas le droit d’engager la sécurité de la nation toute entière pour servir les intérêts d’une caste ainsi que les intérêts d’une puissance étrangère. Cela va à l’encontre des principes républicains.

Il y a aujourd’hui en France, beaucoup trop de sujets tabous pour que l’on puisse avoir un fonctionnement démocratique normal : l’immigration, la violence quotidienne, le nombre d’étrangers dans les prisons françaises, le pouvoir sioniste en politique et dans les médias,  l’affaire des frégates de Taiwan, etc...

Aujourd’hui que le ministre des Affaires Etrangères français évoque la possibilité d’une guerre contre l’Iran – une nouvelle guerre préventive, après le fiasco et les mensonges de la guerre en Irak, que Kouchner a également soutenue – quelle va être l’attitude des médias ? Vont-ils oser avouer la véritable motivation d’une guerre contre l’Iran, c’est-à-dire la sécurité d’Israël ?

Israël est un pays qui bafoue impunément des dizaines de résolutions de l’ONU, et ce depuis plusieurs dizaines d’années. Et Sarkozy et Kouchner veulent aller bombarder l’Iran qui en toute légalité développe une technologie du nucléaire civil ?

D’autre part – c’est un secret de polichinelle - Israël dispose de la bombe nucléaire. Israël ne l’a jamais avoué, invoquant « la politique de l’ambigüité » … Pourquoi n’envoie-t-on pas des inspecteurs de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique enquêter en Israël ? N’est-ce pas avouer qu’il y a deux poids deux mesures dans ce monde que l’on veut plus humaniste et plus égalitaire ?

La tragédie irakienne doit servir de leçon, pour réveiller les opinions publiques et arrêter cet engrenage de la violence qui a pour origine la création de l’ « Etat » (en vérité une colonie) d’Israël en Palestine en 1948. La création de cet Etat s’est faite dans des conditions très confuses, au sortir de la Seconde Guerre Mondiale, lorsque le monde avait d’autres priorités. Et surtout, la création de cet Etat s’est faite sans l’accord du peuple qui résidait sur la terre de Palestine, le peuple palestinien. Aujourd’hui, le monde continue à payer le prix de cette terrible erreur qu’a été la création de l’Etat d’Israël. Il est plus que temps de lever le tabou sur la question de la légitimité de l’existence d’Israël, pour essayer de construire un monde plus stable et plus juste, et offrir aux futures générations l’espoir d’un monde sans guerres.

 

Kouchner "le Pacifiste" menace l'Iran en évoquant la possibilité d'une guerre

MOSCOU (AFP) - Le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner a appelé mardi à Moscou à tout faire pour "éviter la guerre" contre l'Iran et à continuer à "négocier sans relâche".

"Tout doit être fait pour éviter la guerre", a-t-il dit lors d'une conférence de presse commune avec son homologue russe Sergueï Lavrov. "Il faut négocier, négocier, négocier, sans relâche, sans rebuffade", a-t-il ajouté.

"J'ai dit que le pire ce serait la guerre (...) On ne peut pas faire plus pacifique que moi mais il ne faut pas se voiler la face", a poursuivi le chef de la diplomatie française, reprenant des propos tenus dimanche sur un risque de "guerre" contre l'Iran.

Le chef de la diplomatie russe s'est dit "inquiet" pour sa part après l'évocation par son homologue français d'un risque de "guerre" contre l'Iran. "La Russie s'inquiète devant les multiples informations selon lesquelles des sanctions militaires contre l'Iran sont sérieusement envisagées dans la région", a déclaré M. Lavrov.

Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a déclaré mardi qu'il ne prenait "pas au sérieux" les déclarations du chef de la diplomatie française Bernard Kouchner évoquant le risque d'une "guerre" avec l'Iran si les sanctions contre son programme nucléaire restaient sans résultat. "Nous ne prenons pas au sérieux ces déclarations. Les propos médiatiques sont différents des positions réelles", a déclaré M. Ahmadinejad aux journalistes à la sortie du siège du Parlement à Téhéran.

Il a refusé de faire tout autre commentaire.

Dimanche, M. Kouchner a averti que le monde devait se "préparer au pire", c'est-à-dire à la "guerre" avec l'Iran, si des sanctions se révélaient insuffisantes pour convaincre Téhéran de suspendre son programme nucléaire.

06beb64798dd54b645beb5a4563bc26a.jpgLes Etats-Unis ont insisté le même jour sur le fait quils privilégiaient toujours la voie diplomatique, par le biais de sanctions, sans toutefois exclure l'option militaire.

Depuis l'élection du président Nicolas Sarkozy en mai, la France a enchaîné les appels à une plus grande fermeté de la communauté internationale, et particulièrement de l'Union européenne, envers l'Iran. Paris a demandé des sanctions supplémentaires contre Téhéran s'il persistait dans son refus de suspendre ses activités d'enrichissement d'uranium.

Lundi, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Mohammad Ali Hosseini, a affirmé que les propos de M. Kouchner portaient "atteinte à la crédibilité de la France".

"Nous espérons que ces déclarations soient de pure forme et ne correspondent pas aux positions réelles et stratégiques de la France", a-t-il ajouté, en suggérant qu'elles étaient le fruit de "suggestions erronées et d'informations irréelles données par les autres", c'est-à-dire les Américains.

Pour sa part, Allaeddine Boroujerdi, le président de la Commission des Affaires étrangères du Parlement, a affirmé lundi que "si le gouvernement français poursuit sa position illogique à l'égard de l'Iran, le Parlement adoptera des mesures dures" contre Paris, selon l'agence Irna.

"Avec de telles positions, il n'est pas utile d'avoir un commerce de plusieurs milliards d'euros avec la France. Paris doit présenter des excuses au peuple iranien", a-t-il ajouté.

07/09/2007

Jean-Jean-Marie Le Pen pilonne "la politique sarkozienne"

PARIS (AFP) 7 septembre 2007 - Le leader français d'extrême droite Jean-Marie Le Pen s'en est vivement pris vendredi à la "politique sarkozienne", accusant le président Nicolas Sarkozy de s'en tenir aux "déclarations tonitruantes" et d'éviter toute "rupture, réforme ou changements de fond".

749d811e92491fdc2768499931995f6f.jpgLe président du Front national, qui faisait sa rentrée politique après les vacances d'été, a cherché à corriger le tir après des déclarations plutôt positives sur M. Sarkozy début août dans lesquelles il jugeait que son action était "mûrement réfléchie, pesée, très bien informée et jusqu'ici assez bien réalisée".

Ces déclarations ont été "mal interprétées", a déclaré M. Le Pen à la presse: "J'ai noté un certain nombre de qualités" de M. Sarkozy, "mais j'ai aussi noté que c'était un illusionniste".

Pour Jean-Marie Le Pen, la "politique sarkozienne" ne vise en réalité qu'à une seule chose: "éviter le conflit avec les syndicats, avec les censeurs du politiquement correct, avec les minorités agissantes".

Pour mieux marquer sa critique sur l'action du chef de l'Etat, qui s'est fait élire sur le thème de la "rupture", M. Le Pen a été jusqu'à rendre un hommage inédit à son prédécesseur Jacques Chirac, vis-à-vis duquel il exprime en général une franche détestation.

"Lui au moins avait su garder une ligne" de politique étrangère "ménageant l'indépendance internationale de la France", a déclaré M. Le Pen, hostile au "net tournant atlantiste" imprimé par Nicolas Sarkozy.

M. Le Pen, qui était arrivé au second tour de la présidentielle en 2002, n'a recueilli que 10,44% des suffrages au 1er tour en mai 2007. Aux législatives de juin, le FN n'a obtenu que 4,2% des voix, et n'a aucun député. M. Le Pen avait reconnu que ces scrutins avaient été un "désastre" qui a plongé son parti dans une grave crise financière.

04/09/2007

L'ex-juge Eva Joly compare Nicolas Sarkozy à Silvio Berlusconi

PARIS (Reuters) 4 sept 2007 - L'ancienne juge d'instruction Eva Joly critique violemment les projets de Nicolas Sarkozy de "dépénaliser" la vie économique et d'interdire dans ce domaine l'ouverture d'enquêtes pénales sur le fondement de lettres anonymes.

e271e4c8646ac24701564adfbf9e0a25.jpg"Il me semble que les valeurs que dessine le président Sarkozy ne sont pas celles de la France que j'aime. Les méthodes qu'il suggère sont celles de M. Berlusconi. Pour moi, c'est un extraordinaire et étrange choix que de choisir de soutenir les délinquants contre les victimes", a-t-elle dit dans un entretien diffusé mardi sur France Info.

La magistrate, qui a quitté Paris en 2002 pour devenir conseillère du gouvernement norvégien, fait un parallèle entre le projet du chef de l'Etat concernant les entreprises et son idée de permettre des procès pour les criminels déclarés irresponsables.

"Je ne comprends pas un pays qui responsabilise ses enfants et ses fous et irresponsabilise ses élites et cela me paraît une grave erreur et surtout une absence de compréhension de ce que veut dire la criminalité organisée et économique", a-t-elle dit.

Dans un discours vendredi devant l'université d'été du syndicat patronal Medef, le président de la République a annoncé son intention de faire interdire l'ouverture d'enquêtes pénales sur le fondement de lettres anonymes et son souhait de "dépénaliser" la vie économique.

Les chefs d'entreprise réclament depuis longtemps une réforme du délit "d'abus de biens sociaux" (le détournement de fonds au sein des sociétés).

"Dire que ce n'est pas grave de présenter des comptes inexacts ou de ne pas respecter la différence entre sa propre poche et la poche de l'entreprise, c'est grave. Le droit pénal, il ne faut pas l'oublier, protège les victimes", a dit l'ancienne magistrate.

Quant à l'interdiction pour les juges d'utiliser les lettres anonymes, elle la qualifie de "grave erreur", en rappelant que l'Onu et l'OCDE demandent à leurs membres de légiférer pour protéger les témoignages anonymes.

Eva Joly a notamment instruit l'affaire visant la société pétrolière Elf, utilisant parfois des lettres anonymes lorsqu'elles était confirmées par d'autres éléments. Le dossier s'est soldé par de lourdes peines de prison pour les dirigeants de cette société, reconnus coupables de détournements de fonds évalués à plusieurs centaines de millions d'euros.