Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

29/08/2007

Grèce : les dieux du feu sont-ils socialistes, spéculateurs, ou les deux à la fois?

0442745417b767982db3ba43b2795eb8.jpg

 Dans l’émission " C dans l’Air " du lundi 27 août 2007, un éminent spécialiste français des feux de forêt faisait remarquer avec pertinence qu’un collègue grec lui avait affirmé que les périodes pré-électorales étaient les pires en termes de feux de forêt en Grèce.

Ce spécialiste grec, aux indéniables dons de prophétie, connaît bien les us et coutumes de ce pays méditerranéen et pourrait nous éclairer sur la question essentielle qui se pose concernant les feux qui ravagent actuellement le Péloponnèse : les pyromanes sont-ils des socialistes, des spéculateurs immobiliers ou les deux à la fois ?

En effet, les élections législatives ont lieu très prochainement en septembre. On peut imaginer que les socialistes vont essayer de profiter électoralement des incendies qui ravagent le pays. Peut-on pour autant imaginer qu’ils ont sciemment orchestré cette " tragédie grecque " contemporaine ? Ou sont-ce uniquement les spéculateurs immobiliers qui ont mis le feu ?

Autre scénario possible et tout à fait envisageable dans le monde politico-financier : les spéculateurs immobiliers anticipent le changement de pouvoir et passent des contrats " moraux " avec les futurs possibles vainqueurs électoraux, sur l’exploitation des terres calcinées. La nouvelle politique de la terre brûlée au 21ème siècle … ou quand le malheur des uns fait le bonheur des autres …

22/08/2007

Enlèvement du petit Enis : des juges irresponsables et coupables

d91aa692ba6fe2b321ac8de4bc5dce6f.jpgLe Parti National Français dénonce l’attitude scandaleuse des juges dans l’affaire du pédophile Francis Evrard et de l’enlèvement du petit Enis. Francis Evrard, pédophile notoire et multirécidiviste, avait été condamné en 1989 à 27 ans de prison ferme, dont une peine " incompressible " de 18 années.

Le ou les juges incriminés, ont décidé, contre l’avis du parquet, de libérer 9 ans avant la fin de sa peine ce dangereux criminel, qui, comme chacun sait, a récidivé en séquestrant et violant le petit Enis quelques semaines seulement après sa sortie de prison. Comment peut-on accorder une remise de peine de 9 ans à un criminel pédophile multirécidiviste? Sous le prétexte qu’il s’est bien comporté en prison ? Ce n’est pas le cas puisqu’il a été condamné en 2003 pour trafic d’images pédophiles au sein même de la prison, où il avait accès à son ordinateur personnel. Par ailleurs, chacun sait que les pédophiles sont des individus à la personnalité plutôt faible qui ne sont pas du genre à jouer les caïds et à faire régner la terreur dans les prisons. Pour autant, leur comportement non violent en milieu carcéral n’est pas un gage contre le fait qu’ils recommencent à violer des enfants dès leur sortie de prison.

Autre point : la procureure de la République de Caen a affirmé que Francis Evrard avait effectué sa peine " jusqu’au bout "… Il faut comprendre en réalité que Francis Evrard a effectué seulement sa peine incompressible " jusqu’au bout "… Il a donc bénéficié du maximum de clémence de la part des juges qui ne pouvaient le libérer plus tôt, à moins de briser le concept d’incompressibilité de sa peine (ce qui est d’ailleurs possible juridiquement). Mais Francis Evrard devait rester en prison neuf années supplémentaires, et un juge a pris la responsabilité – contre l’avis du parquet, qui représente la société française – de lâcher prématurément dans la nature ce dangereux criminel.

Le Parti National Français considère donc que la première personne responsable de ce drame humain – le viol du petit Enis – est le juge qui a contre l’avis du parquet fait libérer Francis Evrard, neuf ans avant la fin de sa peine. Pour comprendre pourquoi les juges sont si complaisants avec les criminels, il faut lever un tabou bien français : celui des " juges rouges ".

En effet, la magistrature française est aujourd’hui aux mains de gauchistes idéologues qui " font la loi " (ou plutôt la défont…) dans notre pays. Ces " juges rouges " ne croient pas à l’utilité de l’enfermement des criminels pour protéger la société. Ils voient en chaque criminel une victime de la société, coupable de tous les maux.

Peut-on laisser les commandes du système judiciaire, et la défense de nos concitoyens, à ces juges libertaires qui ont leur propre agenda politique ? Assurément non. C’est pourquoi le Parti National Français demande qu’il y ait un système de notation et de sanction automatique des juges lorsqu’ils prennent des décisions contre l’avis du parquet qui mènent à des récidives et à des drames humains qui étaient évitables.

D’autre part, comme le système judiciaire est aujourd’hui corrompu, il ne peut pas être réformé efficacement de l’intérieur. Face à un tel système corrompu, seule une intervention extérieure peut être efficace. Il est donc nécessaire de divulguer les noms des juges responsables de la libération anticipée de criminels dangereux, pour informer la société française et tenter de responsabiliser ces " juges rouges ".

14/08/2007

Les mots biaisés du Proche-Orient

827bf3ff26c0ac85b1389264315111fd.jpg

 

[Je vous conseille chaudement de lire les dossiers du Monde Diplomatique sur la Palestine, disponibles sur leur site internet. Leur ligne éditoriale, concernant le problème crucial de la Palestine occupée, est étonnante et courageuse, en ces temps d'oppression du lobby sioniste sur les libres-penseurs. Bonne lecture. Clovis]

  

Comprendre le quoi, le où, le quand, le qui et le comment, puis écouter chaque partie sur le pourquoi, tout en séparant bien le fait de l’opinion... N’est-ce pas à cela qu’on reconnaît les journaux de qualité ? Et que promettent les spots promotionnels de CNN, Fox News ou Al-Jazira, si ce n’est l’objectivité ? " We report, you decide " : nous rapportons les faits, vous décidez. Pourtant, après avoir travaillé cinq ans comme correspondant au Proche-Orient, ma conclusion est pessimiste : les journalistes occidentaux ne peuvent pas décrire précisément, et encore moins objectivement, le monde arabe ni le Proche-Orient. Même en suivant à la lettre les règles journalistiques, ils peignent un tableau profondément déformé de la région.

Le problème essentiel tient aux mots utilisés : ceux qu’emploient les journalistes ne signifient rien pour les publics européen ou américain, ou sont compris de manières différentes, ou sont tout simplement biaisés.

Les meilleurs exemples de ces termes inconnus sont les mots " occupation " et " dictature ". Ignorer la nature d’une dictature n’est pas le monopole des intellectuels ou du grand public. Au temps où j’étais correspondant, j’essuyais parfois des réprimandes du rédacteur en chef : pourquoi obtenir un visa pour l’Irak de Saddam Hussein demandait-il tant de temps ? Et pourquoi n’étais-je pas encore allé en Libye ? " Comment ça, pas de visa ? Insiste ! " Ou cette demande faite par un célèbre journaliste d’investigation qui souhaitait avoir les coordonnées des services secrets jordaniens... Ou ce comptable qui me réclamait les reçus pour toutes les personnes que j’avais soudoyées durant mon voyage dans l’Irak de l’ancien dictateur...

Pourtant, le rédacteur en chef, le journaliste d’investigation ou le comptable suivaient l’actualité de très près. Ils lisaient les journaux et regardaient la télévision. Mais à quel moment ces journaux ou ces télévisions expliquent-ils ce qu’est réellement une dictature ?

Le livre que j’ai publié l’été dernier porte sur la peur, la méfiance, le lavage de cerveau, la corruption et la destruction délibérée des ressources propres à chaque personne, de l’amour propre. L’éditeur s’est impliqué personnellement et l’a lu plusieurs fois. Présent à la Foire du livre de Francfort, il en est revenu plein d’entrain : il avait parlé du livre à un collègue égyptien qui était intéressé ; ma percée dans le monde arabe était imminente ! Il était radieux, jusqu’au jour où il lui a été expliqué qu’existait une contradiction dans les termes : une dictature peut-elle autoriser la publication d’un livre qui a précisément pour thème l’odieuse nature de cette dictature ? Même après avoir digéré cent pages consacrées à la culture de la peur sur laquelle s’appuient les Etats policiers, le mot " dictature " était resté, pour lui, une abstraction.

Le mot " occupation " peut-il être, lui aussi, vide de sens pour les lecteurs et les téléspectateurs occidentaux ? Un tel vide expliquerait pourquoi on multiplie les pressions sur l’Autorité palestinienne pour qu’elle prouve qu’elle " en fait assez contre la violence " alors qu’on ne demande presque jamais aux porte-parole du gouvernement israélien s’ils " en font assez contre l’occupation ". Nul doute qu’en Occident le citoyen sait ce qu’est la menace terroriste, ne serait-ce que parce que les responsables politiques le lui rappellent régulièrement. Mais qui explique aux publics occidentaux la terreur qui se cache derrière le mot " occupation " ? Quelle que soit l’année à laquelle on se réfère, le nombre de civils palestiniens tués en raison de l’occupation israélienne est au moins trois fois supérieur à celui des civils israéliens morts à la suite d’attentats. Mais les correspondants et les commentateurs occidentaux, qui évoquent les " sanglants attentats-suicides ", ne parlent jamais de la " sanglante occupation ".

Si les horreurs quotidiennes de l’occupation israélienne restent largement invisibles, l’" information " provenant des dictatures parvient aux journaux et aux télévisions occidentaux. Se présente alors un second problème : quand les journalistes décrivent les événements, ils empruntent les termes des démocraties. Ils utilisent des mots comme " Parlement " ou " juge ", ils disent le " président Moubarak " plutôt que le " dictateur Moubarak ", et ils parlent du Parti national démocratique alors que celui-ci n’est ni " démocratique " ni un " parti ". Ils citent un professeur d’université du monde arabe, mais oublient d’ajouter que celui-ci est contrôlé et surveillé par les services secrets. Lorsque sur l’écran de télévision apparaissent quelques jeunes gens en colère qui brûlent un drapeau danois dans un Etat policier, ils appellent cela une " manifestation " et non une opération de communication.

Ce qu’il y a de déconcertant, c’est que les correspondants qui se trouvent au Proche-Orient connaissent pertinemment ce que signifie une occupation et une dictature. Ils travaillent et vivent dans des pays arabes et dans les territoires palestiniens, ils y ont des amis, des collègues et des familles qui ne peuvent se fier à aucune règle de droit. Ces amis, ces collègues, ces familles ne sont pas des citoyens mais des sujets, presque sans défense, et ils le savent. Mais comment les publics occidentaux pourraient-ils savoir, savoir véritablement, de quelle manière tourne un tel système ? Surtout quand le vocabulaire laisse penser que les démocraties et les Etats policiers fonctionnent d’une façon quasiment similaire, avec un Parlement, un président et, même, des " élections " ?

Certains mots ne disent rien aux citoyens ordinaires. D’autres évoquent autre chose que ce qu’on a voulu dire. Ils sont intrinsèquement biaisés : quelques minutes de zapping sur les chaînes satellitaires suffisent à le démontrer. Devons-nous dire " Israël ", l’" entité sioniste ", la " Palestine occupée " ? " Intifada ", " nouvel Holocauste " ou " lutte d’indépendance " ? Ce bout de terre est-il " contesté " ou " occupé ", et doit-il être " donné " ou " rendu " ? Est-ce une " concession " quand Israël remplit une obligation figurant dans un traité qui a été signé ? Est-ce qu’il y a " négociation " entre Israéliens et Palestiniens, et si c’est le cas, quelle est la marge de manœuvre des Palestiniens sachant que le terme " négociation " implique des concessions mutuelles entre deux parties plus ou moins égales ?

Il n’y a pas de mot neutre. Quel vocabulaire adopter, alors ? Pas facile d’écrire une dépêche de ce type : " Aujourd’hui en Judée et Samarie/dans les territoires palestiniens/dans les territoires occupés/dans les territoires disputés/dans les territoires libérés, trois Palestiniens innocents/terroristes musulmans ont été éliminés préventivement/brutalement assassinés/tués par l’ennemi sioniste/par les troupes d’occupation israéliennes/par les forces de défense israélienne. " Ou, sur l’Irak : " Aujourd’hui, les croisés sionistes/troupes d’occupation américaines/forces de la coalition ont attaqué des bases de la résistance musulmane/des terroristes/des cellules terroristes ".

La culture occidentale est optimiste : lorsque vous identifiez un problème, vous êtes prié de proposer simultanément une solution. Mais comment sortir de ce marécage linguistique, sauf peut-être à reconnaître plus ouvertement les partis pris et les filtres inévitables de tout travail journalistique, et à mettre un terme à la tromperie de slogans issus du marketing ? Nous rapportons les faits, vous décidez, d’accord. Mais nous décidons ce que vous voyez et comment vous le voyez.

Pourtant, il y a une catégorie de mots pour lesquels les médias occidentaux pourraient faire mieux. Pourquoi un juif qui réclame la terre qui lui a été donnée par Dieu est-il un " ultranationaliste ", alors qu’un musulman qui tient le même raisonnement est un " fondamentaliste " ? Pourquoi un dictateur arabe qui choisit une politique différente de celle des Occidentaux est-il " antioccidental ", alors que cette étiquette n’est jamais appliquée dans l’autre sens ? Imagine-t-on un leader américain qualifié de " radicalement antiarabe " ? Un responsable politique israélien qui croit que seule la violence peut protéger son peuple est appelé un " faucon ". A-t-on jamais entendu parler d’un " faucon " palestinien ? Non, c’est un " extrémiste " ou un " terroriste ". Les responsables israéliens qui croient au dialogue sont des " colombes ". Pourtant, un Palestinien qui choisit la même voie est appelé un " modéré ", ce qui laisse entendre que, bien que la violence soit logée dans le cœur de chaque Palestinien, celui-là est parvenu, grâces en soient rendues à Allah, à " modérer " sa nature profonde. Et pendant que le Hamas " hait " Israël, aucun parti ou leader israélien n’a jamais " haï " les Palestiniens, même quand ces dirigeants profitent de leur fauteuil gouvernemental pour prôner leur expulsion. A moins qu’il ne s’agisse d’un " nettoyage ethnique " ? Ou d’un " déménagement involontaire " ? Ou d’un " transfert " ?

Joris Luyendijk.

 

Source:    http://www.monde-diplomatique.fr/2007/03/LUYENDIJK/14555

08/08/2007

Des soldats refusant d'obéir aux ordres déclenchent une polémique en Israël

Cette article illustre bien le fanatisme religieux ambiant qui règne en Israël et qui domine toute pensée politique dans cet "Etat juif":

 

Par Ron BOUSSO AFP - Mercredi 8 août, 09h24

JERUSALEM (AFP) - Un débat passionné a éclaté en Israël à propos des soldats qui ont refusé mardi de participer à l'évacuation de colons en Cisjordanie, encouragés par leurs familles et l'extrême-droite.

3035fae7ffc06b04126ad6351fd31e7d.jpg

Une douzaine de soldats sur les conseils de leurs parents et de leurs rabbins n'ont pas obéi aux ordres de leurs officiers et ont été condamnés à un mois de cachot.

Selon les médias, ce genre d'insubordination soutenue par la droite radicale se multiplie.

"Le refus idéologique d'obéir à des ordres d'évacuation de colons n'est plus un phénomène marginal", constate le quotidien libéral Haaretz.

"De plus en plus de rabbins ordonnent à leurs étudiants de refuser les ordres d'évacuation, de plus en plus de personnalités d'extrême-droite soutiennent ces refus, et de plus en plus de soldats religieux ont le sentiment que la population et leur famille sont derrière eux", ajoute le quotidien.

L'armée, par peur que de tels actes de rébellions ne se reproduisent, préfère désormais consigner "des centaines de soldats religieux" à des tâches ménagères plutôt que les envoyer sur des missions d'évacuation, rapporte mercredi la journal Maariv.

Le ministre de la Défense, Ehud Barak, le soldat le plus décoré du pays, a prévenu que le refus d'obéissance affaibli un pays où le service militaire est obligatoire pour les hommes et les femmes.

"Tout pays qui veut vivre ne peut avoir qu'une seule armée. Les soldats reçoivent des ordres de leurs commandants et de personne d'autre", a-t-il affirmé.

Mais ceux qui soutiennent les soldats réfractaires les présentent comme des héros et affirment que d'autres refus d'obéissance auront lieu.

"Je suis heureux de ce que mon fils a fait", lance Avner Cohen, père de l'un des soldats condamné au cachot.

"Il a payé le prix de l'expulsion scandaleuse de juifs de la terre d'Israël", ajoute t-il. La famille Cohen a vécu dans une colonie de la bande de Gaza jusqu'au retrait israélien de cette région en 2005 après 38 ans d'occupation.

"Le rôle de l'armée est de protéger les habitants d'Israël, non pas d'expulser les juifs", lance t-il.

Aryeh Eldad, un député d'opposition d'extrême-droite, a affirmé lundi que le refus d'obéissance constitue "un message au gouvernement afin qu'il sâche que s'il utilise les soldats pour expulser les Juifs, il se retrouvera sans armée".

Les deux familles qui ont été expulsées mardi font partie des colons installés dans une centaine de colonies sauvages disséminées en Cisjordanie et qu'Ehud Olmert a promis de faire évacuer.

De nombreux soldats religieux sont proches des mouvements d'extrême-droite et résident souvent eux mêmes dans des colonies.

Ces soldats sont ainsi très nombreux dans les unités d'élite. Lors du retrait de la bande de Gaza, certains d'entre eux avaient déjà refusé de participer à l'évacuation des colons installés dans cette région.

"La Bible est au-dessus des lois de l'Etat d'Israël", explique à l'AFP le rabbin Yishai Babed qui réside en Cisjordanie.

"Expulser des gens de leur maison contredit les enseignements de la Bible", ajoute-t-il.

Un aumônier de l'armée David Stav, rejette cette position. "Dire que les ordres donnés aux soldats contredisent la Halakha (la loi religieuse juive) c'est aller trop loin", déclare-t-il à l'AFP. "Si c'était le cas, l'armée devrait être immédiatement démantelée", poursuit-il.

Avshalom Vilan, député du parti d'opposition de gauche Meretz met, lui, en garde contre une politisation de l'armée qui risque de provoquer sa paralysie.

"Des soldats de gauche vont refuser de défendre les colonies, les soldats de droite vont refuser de les démanteler", prévient-il.